• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 2
  • Tagged with
  • 2
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Les Bailes Chinos : religiosité et métissages au Chili / The Bailes Chinos : religiousness and cross-cultural contexts in Chile

Garcia, Léonardo 26 March 2008 (has links)
Les bailes chinos sont un type de société religieuse métisse présente dans la plupart des festivités de la moitié septentrionale du Chili et du centre-ouest de l’Argentine. Les chinos, héritiers du modèle des confréries coloniales, se caractérisent aujourd’hui par leur forte identité masculine et par une ritualité essentiellement mariale (ex. sanctuaires de La Tirana, de La Candelaria-Copiapó et d’Andacollo). Le terme chino viendrait du quechua « serviteur », d’où son sens populaire actuel de « serviteur de la divinité ». Néanmoins, cette hypothèse, ainsi que celle les associant à l’immigration chinoise (de Chine) au Chili, reste largement critiquable. Les chinos se différencient des autres bailes religiosos quant au fait de danser tout en jouant de leurs instruments ; un type particulier de flûte (probablement d’origine préhispanique, vu sa similitude avec des spécimens archéologiques analogues), de tambours et de drapeaux, qui guident la musique et la danse d’une manière visuelle. Il est toutefois important d’apprécier les spécificités musicales, chorégraphiques et vestimentaires entre les groupes du Norte Grande, du Norte Chico et du Chili central. Ces identités se génèrent autant à partir des aspects historiques de l’aire sud-andine qu’à partir des paradigmes sociaux dérivés d’une globalisation croissante. Cette thèse aborde l’étude des bailes chinos à partir d’une optique comparative, en abordant autant les aspects de la ritualité que ceux de l’intégration sociale de ces groupes dans le contexte du Chili actuel / The bailes chinos are a type of cross-cultural religious brotherhood that participates at most of the celebrations held all through Chile’s northern half and in central-western Argentina. The chinos, related to the model of ancient Hispanic colonial brotherhoods, characterize nowadays by their deep masculine identity and by a rituality focused mainly on the catholic cult to the Virgin (ex. shrines in La Tirana, La Candelaria-Copiapó and Andacollo). The term chino would refer to quechua “servant”, from where we can extrapolate its actual popular sense of “servants of the divine”. Nevertheless, this hypothesis, as the one relating the chinos to Chinese immigration to Chile, is largely uncertain. The chinos differ from other bailes religiosos in the practice dancing while playing their own instruments simultaneously; a particular type of flute (probably of pre-Hispanic origin, if compared with analogue archaeological examples), drums and banners, which guide visually the music and the dance. Nevertheless, it is important to appreciate the musical and choreographic diversity between groups of Norte Grande, Norte Chico and Central Chile. These identities generate also through the historical aspects of the south-Andean area as through the new social paradigms derived from an increasing globalisation. This PHD concerns the study of the bailes chinos from a comparative point of view, approaching the aspects of the rituality and the social integration of these groups in the context of actual Chile. / Los bailes chinos son un tipo de sociedad religiosa mestiza presente en la mayoría de las festividades de la mitad septentrional de Chile y en el centro-oeste de Argentina. Los chinos, herederos del modelo de las cofradías coloniales, se caracterizan hoy en día por su fuerte identidad masculina y por una ritualidad esencialmente mariana (Ej. santuarios de La Tirana, La Candelaria-Copiapó y Andacollo). El término chino vendría de un vocablo quechua que significa “servidor”, de donde se extrapola el sentido popular actual de “servidor de la divinidad”. Sin embargo, esta hipótesis, así como aquella que los asocia a la inmigración China en Chile, son ampliamente criticables. Los chinos se distinguen de otros bailes religiosos por danzar ejecutando simultáneamente sus instrumentos; un tipo particular de flauta (de origen probablemente prehispánico, dada su semejanza con especimenes arqueológicos análogos), tambores y banderas, las que guían visualmente la música y la danza. A pesar de este denominador común, es igualmente importante el poder apreciar las particularidades musicales, coreográficas e indumentarias entre los grupos del Norte Grande, Norte Chico y Zona Central. Estas identidades específicas se generan también tanto a partir de los aspectos históricos del área sur-andina como de los paradigmas sociales derivados de una globalización progresiva. Esta tesis se centra en el estudio de los bailes chinos a partir de un punto de vista comparativo, abordando los aspectos de la ritualidad y la integración de estos grupos en el contexto del Chile actual.
2

La Vierge, la guerre, la vérité: approche anthropologique et transnationale des apparitions mariales rwandaises / War, truth and the Virgin Mary: an anthropological and transnational approach of the rwandan marian aparitions

Brébant, Emilie 21 June 2011 (has links)
Depuis le début des années quatre-vingt, la petite localité de Kibeho - un hameau particulièrement difficile d’accès situé aux confins d’une région rurale du sud-ouest du Rwanda, à environ deux cents kilomètres de Kigali - s’est muée en une destination de pèlerinage prisée par de nombreux Catholiques rwandais et, désormais, étrangers. L’origine de ce changement de nature du lieu se confond avec les apparitions de la Vierge (mais aussi du Christ et d’autres personnages du « panthéon » catholique) dont ont été favorisées plusieurs jeunes filles scolarisées au collège catholique local au début des années quatre-vingt, puis un certain nombre d’adolescents des environs. De spontanés et irréguliers qu’ils étaient dans les premières années du phénomène, encore liés aux performances publiques des voyants qui bénéficiaient des apparitions à heures fixes sur un podium surélevé, les déplacements d’individus se sont graduellement organisés. Aujourd’hui, à Kibeho, les apparitions publiques ont pris fin. Les pèlerins, qu’ils appartiennent à l’un ou l’autre mouvement d’Action catholique ou à un groupe de prière et de pèlerinage né des apparitions, se regroupent dans différents centres urbains du pays pour rejoindre le sanctuaire de Notre-Dame des Douleurs, érigé suite à la reconnaissance des apparitions par l’Eglise catholique en 2001 et en perpétuelle expansion depuis lors. <p>En 2001, la déclaration de reconnaissance mentionne, parmi les signes de crédibilité des apparitions, « la journée du 15 août 1982 qui fut marquée notamment, contre toute attente, par des visions effroyables, qui dans la suite se sont avérées prophétiques au vu des drames humains vécus au Rwanda et dans l’ensemble des pays de notre région des Grands Lacs ». Cette lecture officielle qui confère un horizon de sens aux événements, instituant la prophétie en des termes choisis permettant d’y entrevoir le génocide comme l’hécatombe du choléra dans les camps de réfugiés du Congo, est diversement négociée par les acteurs locaux, même si la conviction de la réalisation d’une prophétie est quasi-unanime. Du point de vue des pèlerins, les apparitions demeurent relativement problématiques. Elles exigent de chacun qu’il négocie sa position en fonction d’une représentation de l’orthodoxie constamment réévaluée dans les limites de ce qui est expérimenté et affirmé comme une identité catholique. Cette difficulté est notamment due à la multiplicité des individus qui ont revendiqué ou revendiquent encore des visions ou apparitions, alors que seules trois jeunes filles ont été reconnues par l’Eglise catholique en 2001. <p>Après avoir soigneusement défini le cadre socio-historique des apparitions rwandaises, en abordant la question depuis le point de vue de voyants non reconnus - dont l’une expatriée en Belgique - et de ceux qui leur sont proches, la thèse propose une analyse des discours par lesquels ceux-ci se définissent et négocient la légitimité de leur pratique religieuse. Une attention particulière a été portée aux outils stéréotypés de la critique (sexualité, politique, vénalité…), mobilisés dans le cadre des tensions et conflits qui opposent différents acteurs individuels et collectifs. Par ailleurs, les mécanismes qui président aux rhétoriques de la construction de soi ont été mis en lumière, notamment par le biais des récits de guerre qui fondent une identité de survivant liée à la conviction d’une intervention mariale. Ce processus se confond souvent avec ceux qui président à la construction du pouvoir de la Vierge, et donc des voyants. Finalement, au travers de l’analyse des représentations touchant notamment à la prophétie du génocide et de la guerre civile, les nouveaux rapports au national se font jour, les violences des années nonante étant intégrées dans un schéma biblique qui opère un basculement significatif :parce que le Rwanda serait touché de plein fouet par la Mal, il a été choisi par Dieu et par la Vierge comme noyau de la Nouvelle Evangélisation. À travers l’analyse du rapport au divin, à l’autorité, aux représentations de la modernité que les mots des acteurs reflètent, c’est le catholicisme vécu qui s’éclaire à l’ombre du sanctuaire et de son appareil médiatique foisonnant, ce catholicisme empirique dont la richesse se renouvelle à chaque « enculturation » comme au passage des générations successives et dont il importe, pour l’anthropologie comme pour l’histoire du christianisme, d’approcher l’infinie variété. <p><p> / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

Page generated in 0.0384 seconds