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Historiographie et enjeux de mémoires au Burundi / Historiography and memory issues in Burundi

Laroque, Aude 20 March 2013 (has links)
L'historiographie du Burundi est le fruit d'une confrontation entre deux cultures, celle de l'oral et celle de l'écrit. D'un côté, les Burundais ont développé un mode de connaissance du passé centré autour de traditions et de légendes mettant en scène la royauté et la société. De l'autre, les Européens, missionnaires et colonisateurs, se sont inspirés de ce matériau local pour écrire une histoire du Burundi, au service de leurs projets et largement imprégnée d'idéologies raciales. L'institutionnalisation de l'ethnie avec la colonisation et les discriminations qui en découlent ont remis en question l'équilibre de la communauté nationale, au point que le pays souffre depuis son indépendance de violences extrêmes et endémiques. L'immense entreprise méthodologique initiée par les scientifiques à partir des années 1960 a ouvert la voie à une connaissance renouvelée du passé du Burundi. Pour autant, les théories raciales construites dans le sillage de la colonisation font partie du discours général sur ce pays, et alimentent les postures partisanes des hommes de pouvoir et d'une partie de la population. Le passé est ainsi appelé pour justifier les massacres et absoudre les vengeances. L'ethnie est devenue un prétexte et un outil de captation du pouvoir. Dans ce contexte, les mémoires s'affrontent et s'enferment, hésitent entre revendication et résignation. L 'écriture de l'histoire est pourtant l'occasion de débats et de questionnements qui s'appuient sur les mémoires pour consigner le passé tel qu'il est. L'enjeu des historiens du Burundi est désormais de parvenir à conjuguer les exigences scientifiques qu'impose leur métier avec le sondage de mémoires multiples. / Burundi's Historiography is due to the collision of two cultures, that of the oral and the written culture. On the one side, the people of Burundi have developed a means of knowledge of the past relying on traditions and legends depicting royalty and the society, passed on from generation to Generation. On the other hand, Europeans, missionaries or colonialists, were inspired by this local tool to write a history of Burundi, to the service of their venture and largely steeped in racial ideologies. The institutionalization of ethnic groups with the colonization and the discriminations that came from it have put into question the equilibrium of the national community, triggering a wave of extreme and endemic violence since its independence. The tremendous methodological venture initiated by scientists since the 1960's has opened the way 10 a renewed knowledge of Burundi's past. Nevertheless, the racial theories formulated in the wake of colonization are part of the general speech in this country, and feed the supremacist positions of men of power and of a certain part of the population. Thus, the past is called upon to justify massacres and to absolve revenge. Ethnicity has become pretence and a mean to poach power. ln this context, memories are confronted and shutting down, hesitating between demanding and resigning. Though writing history is an opportunity to debate and question that leans on memories in order to keep record of the past as it is. The stake for Burundi's Historians, henceforth, is to manage to combine the scientific expectations of their work with the survey of multiple memories.
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Le Fixe et le fugitif : thiphaigne, Diderot, Mical, Castel et leurs machines audiovisuelles / Fixing the fugitive : Tiphaigne, Diderot, Mical, Castel and their audiovisual machines

Terao, Yoshiko 09 December 2016 (has links)
Après l’invention de l’impression typographique à la Renaissance s’est progressivement imposé un régime de connaissance dans lequel les signes n’ont plus de rapport essentiel avec un monde reconstitué spatialement au moyen des mots sur la page. L’âge classique en général et le XVIIIe siècle en particulier ont souvent été caractérisés par le primat de la vue comme moyen de connaissance, aux dépens des autres sens. C’est du moins une des thèses de Michel Foucault dans Les Mots et les choses.Notre thèse tente de nuancer cette perspective en montrant comment, au sein de la culture écrite dominante, persistent de vestiges de la culture orale traditionnelle ; non pas dans les manifestations plus ou moins archaïques de la culture populaire (farces, fêtes, foires, contes bleus), mais dans ce qui pourrait sembler une manifestation de la modernité même des Lumières : les machines. Le XVIIIe siècle a été fertile en dispositifs visant à produire des sons ou des images, et à les enregistrer. Parmi ceux-ci, nous avons particulièrement retenu les inventions, réelles ou imaginaires, de Tiphaigne de La Roche (surveillance auditive et fixation des images), de Diderot (composition automatique et conservation des pièces musicales), de l’abbé Mical (reproduction de la voix humaine) et du père Castel (enregistrement visuel des sons). En étudiant tant le détail de ces dispositifs que le contexte idéologique qui les a vu naître, nous essayons de montrer comment les Lumières ont été ouvertes à des formes variées d’appréhension du monde. Aujourd’hui, le développement de nouveaux moyens de communication nous familiarise à nouveau avec des modes de représentation plus analogiques que l’écriture. Les tensions propres au régime médiatique du XVIIIe siècle nous donnent des indices pour réfléchir aux problèmes actuels de la connaissance. / After the invention of the printing press in the Renaissance, knowledge became progressively based on the use of signs with no essential relation with things, spatially reconstructed with words on the page. The classical age in general and the eighteenth century in particular have often been characterized by the primacy of sight as a means of knowledge, at the expense of other senses. Such is at least one of Michel Foucault’s arguments in the Order of Things.Our thesis strives to qualify this perspective and show how, within the domination of the written culture, remnants of the traditional oral culture survived. Not only in the archaic forms of popular entertainment such as fairs, farces and fairy tales, but in what might be considered as the epitome of modernity: machines. The eighteenth century was a hot bed of contraptions aiming to produce sounds and images and to record them. Among these, our attention has focused on the real or imaginary inventions of Tiphaigne de La Roche (audio monitoring and fixation of images) Diderot (automatic production and conservation of musical pieces), Abbé Mical (reproduction of the human voice) and Father Castel (visual transposition of sounds). The careful examination of such machines as well as the ideological context of their emergence, enables us to show how the Enlightenment was open to forms of comprehension of the world much more varied than is often stated.Today the development of new media has made us familiar again with modes of representation which are more analogical than words. The tensions proper to the media system of the eighteenth century provide us with instruments to think about our relation to the world around us.
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Inscriptions administratives et réalités socioculturelles : une étude des représentations et pratiques d’état civil en Côte d’Ivoire / Administrative inscriptions and socio-cultural realities : a study of representations and practices of civil registry in Côte d’Ivoire

Kouakou, Konan Jérôme 30 June 2009 (has links)
Ce travail est un regard socio-anthropologique sur les inscriptions administratives et les questions qu’elles soulèvent. Il analyse le cas spécifique de l’état civil de Côte d’Ivoire au regard du contexte socioculturel. Il dégage quelques particularités de l’état civil de Côte d’Ivoire à travers l’examen de l’articulation entre le système officiel et les réalités locales. Y a-t-il eu de la part de la Côte d’Ivoire, au moment d’adopter en tant qu’Etat indépendant son propre système d’état civil, un effort de prise en compte de son contexte socioculturel local ? Les modèles et représentations que véhicule le système mis en place à l’indépendance ont-ils un minimum de cohérence avec ceux en cours dans les sociétés ivoiriennes ? Pris entre les impératifs de l’appareillage officiel d’écriture qu’est l’état civil d’une part et le contexte socioculturel d’autre part, comment les acteurs et plus spécialement les usagers se comportent-ils ? Quels types de représentations et pratiques déploient-ils ? Telles sont les interrogations auxquelles tentent de répondre cette recherche. Contrairement à ce à quoi on pouvait s’attendre, au lendemain de son accession à l’indépendance, la Côte d’Ivoire fait le choix d’un système d’état civil qui tient très peu compte du contexte local. Les analyses effectuées font apparaître un décalage entre les modèles (de famille, de mariage, d’identité) véhiculés par l’appareil d’inscription et ceux du contexte socioculturel. Alors que l’état civil promeut des modèles axés sur l’individu et la vérité de l’écrit, les pratiques et usages locaux font une large part au groupe et au non écrit. Cette inadéquation entre le système officiel et les réalités socioculturelles du milieu favorise, bien loin des attentes, un ensemble de représentations et pratiques ambiguës. / This essay is a socio-anthropological view on administrative inscriptions and the questions they give rise to. It is an analysis from the specific case of Côte d’Ivoire according to its socio-cultural context. It underlines a few particularities of the civil registry in Côte d’Ivoire through the examination of the articulation between the official system and local realities. Was there from the Côte d’Ivoire, at the time when the country adopted as an independent state its own civil registry system, an effort to consider its local socio-cultural context? Do the models and representations given and defended by the system that came into place at the independence, have a minimum of coherence with those that were already in place in the societies in Côte d’Ivoire? Caught between the imperatives of the official writing that civil registry represents on the one hand, and the sociocultural context on the other hand, how are people, especially users, reacting? What kind of representations do they use? What are their practices? Those are the questions this research is trying to answer to. Contrary to what could have been expected, the day after it gained its independence, the country of Côte d’Ivoire chose a system that did not really take into account the local context. The analyses show a difference between the models (of family, marriage and identity) given by the registration administration and those of the socio-cultural context. When the civil registry is promoting models built on the individual and the supremacy of the script, local customs and practices assign a considerable place to the group and are built on non-written elements. This discrepancy between the official system and the socio-cultural realities are supporting, far from the expectations, ambiguous representations and practices from the civil registry
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Regards sur les inscriptions funéraires : pratiques, mémoires, identités entre Loire et Pyrénées, IVe- VIIIe siècles : contribution à l’étude du phénomène épigraphique en Aquitaine Seconde et Novempopulanie / Views on the funerary inscriptions : practices, memories, identities between Loire and Pyrénées (IVth-VIIth c.) : contribution to the study of the epigraphic phenomenon in Aquitaine Seconde and Novempopulanie

Uberti, Morgane 08 November 2014 (has links)
L’épitaphe est porteuse de valeurs, au premier chef identitaires et mémorielles. L’espace étudié, l’Aquitaine Seconde et la Novempopulanie aux IVe-VIIIe s. se montre, en raison d’une romanité marquée, d’un christianisme naissant et des migrations wisigothiques et franques, un terrain de jeu idéal pour discuter les identités en termes de transformations, crises en encore constructions. Reste à savoir comment les inscriptions funéraires prennent part au débat, ce qu’elles révèlent, ou non, de ces bouleversements. Or nos documents n’amènent pas si simplement dans le champ de l’histoire évènementielle ni même dans celui d’une histoire de la christianisation. Les limites des sources (datation, dispersion, laconisme) conduisent au glissement des questionnements : ne pas s’arrêter à ce que l’épitaphe dit mais réfléchir à ses manipulations. Il s’agit, en évaluant les identités transmises, en estimant la portée mémorielle de l’épitaphe, de s’interroger sur les facteurs qui poussent une part de la société du Sud-Ouest gaulois à recourir à l’écrit lapidaire. Avant d’assumer une fonction, l’épitaphe relève d’une intention, déterminée en partie par un environnement, social et culturel, peut-Être par des habitudes. Ainsi pris, le tournant invite à une autre approche des documents, celle des pratiques, des gestes, des publics et in fine celle de la culture (des cultures) qui les produit. Ce travail, fondé sur un recueil des inscriptions des régions étudiées, défend une vision globale de l’objet épigraphique, vision qui repose sur des regards tant archéologique qu’historique qui convergent vers une question : le choix de l’épitaphe et ses usages entre Loire et Pyrénées, aux IVe-VIIIe s. / The epitaph carries values of identity and memories. The regions under study, the Aquitaine Seconde and the Novempopulanie between the IVth and VIIIth c., are a perfect playground to discuss the transformation, crisis and construction of identities. Romanitas, the emergence to christianism as well Frankish and Wisigothic migrations also play important parts in this context. The underlying question is to determine to what extent funerary inscriptions can be relevant to this debate, if they reveal, or not, these changes. Our epigraphic documents do not necessarily refer to evental history nor do they evoke clearly the christianisation of territory. However the approximate dating of these sources, their scattering and their terseness, encourage us to go beyond the script itself and rather to consider its usage. In other words, the aim is to evaluate identities which are passed and their remembrance value to understand what are the factors that have fostered the choice of the epitaph by a part of the society of the south west Gallia. Prior to assuming informative and commemorative roles, the epitaph is firstly a cultural and social practice, probably motivated by habits. This perspective calls for a different approach of the epitaph, which focuses on the environment, culture and practices that produce it. This work, based on a corpus of the inscriptions of Aquitaine Seconde and Novempopulanie, defend a global vision of the epigraphic object, since its creation to its reception by different audiences. This perception being on both historical and archeological point of views, animated by a common theme: the choice and the uses of the epitaph between Loire and Pyrenees from the IVth and VIIIth c.
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Faire avec les ordres documentaires : pratiques info-documentaires, culture écrite et travail scolaire chez des collégiens / Doing with the "ordre of documents" : information practices, written culture and school work among secondary school pupils

Micheau, Béatrice 03 December 2015 (has links)
Cette thèse a pour but de comprendre comment le « numérique » interroge à la fois les processus de légitimation et de délégitimation des pratiques info-documentaires et la manière dont ces processus s'inscrivent dans des objets, des lieux et des dispositifs. Ce travail prend place au sein de l'institution scolaire qui, implicitement ou explicitement, transmet et constitue des normes communes de ce que sont les « bonnes pratiques » de production, de circulation et de réception des textes, des documents et des savoirs. Il s'agit de faire une étude ethno-sémiotique, au sein des espaces de la classe et du CDI, dans deux collèges, des manières de rechercher, de lire, d'exploiter, de faire circuler et de produire des documents. Les dévoilements du numérique font réapparaître la nécessité de comprendre les pratiques et les compétences qui permettent de qualifier l'information, au-delà de méthodes canoniques forgées par les médiateurs (citer ses sources, respecter le droit d'auteur, ne pas copier-coller etc.), et au-delà des signes de la valeur, hérités du modèle de la bibliographie et de leur fétichisation dans la référence (éditeur, auteur, notice de catalogage etc.). Cette thèse repose sur une approche de la culture info-documentaire comme un composite, et sur la compréhension du numérique comme un phénomène social qui redéfinit les géographies et les temporalités de la production, circulation et réception des textes, des savoirs et de leurs documents. Cette approche permet alors de renouveler les questionnements sur la notion de valeur info-documentaire. Entreprise de dévoilement des normes de la culture écrite, ce travail de recherche montre l’enchâssement des pratiques, des objets et des valeurs à l’œuvre dans les processus info-communicationnels du partage des savoirs. Comprendre aujourd’hui les résistances des élèves aux discours du « bien se documenter » passe par une théorie de l’économie politique du document à l’ère numérique, et une approche anthropologique des pratiques ordinaires des textes et des documents, l’une se nourrissant de l’autre. / This thesis aims to understand how the "digital" interrogates both the processes of legitimization and delegitimization of informationnal practices and how these processes are embedded in objects, places and devices. This work takes place within the school institution which transmits implicitly or explicitly, common standards for "good practices" of production, circulation and reception of texts, documents and knowledge. This is an ethno-semiotic study within the class and the library school’s spaces in two medium schools to observe and analyze the ways to search, read, operate, circulate and produce documents. The digital unveils the need to understand the practices and skills to qualify the information beyond canonical methods forged by mediators (citing sources, respect copyright, do not copy and paste etc.), and beyond signs of value inherited from the model of the bibliography and their fetishization in reference (publisher, author, cataloging record etc.). This thesis is based on an anthropological approach of information literacy and of digital as a social phenomenon that redefines geographies and temporalities of texts, knowledge and their documents. This approach allows to renew questions about the concept of document value. This research demonstrates the entrenchment of practices, objects and values at work in the communicational processes of knowledge sharing. Understanding today resistances of pupils to follow the rules of a « good research » requires a political theory of the economy of the document to the digital age and an anthropological approach of the common practices of texts and documents, one is feeding the other.

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