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« Et en plus, on travaille avec le quartier ». Analyse des tensions entre équipements culturels hybrides et quartiers populaires en voie de gentrification.Debersaques, Simon 03 July 2020 (has links) (PDF)
Cette thèse a été réalisée au sein du Metrolab.brussels – un laboratoire interdisciplinaire et interuniversitaire d’analyse critique et appliquée de la programmation FEDER 2014-2020 (faisant lui-même partie des 46 projets financés par ces fonds européens). En parallèle aux activités collectives et transversales du Metrolab, le travail individuel de la thèse portait sur les logiques et les effets socio-spatiaux du « développement urbain par la culture », à savoir une action politique visant à instrumentaliser la culture dans les stratégies métropolitaines. Ces stratégies de « culture-led Regeneration » émergent dans les années 1980 aux États-Unis en parallèle à la « marchandisation de la culture » et à la « compétitivité interurbaine » croissantes. Ce modèle urbain se matérialise notamment par un investissement public et/ou privé massif dans de grands équipements iconiques – dont le contenant (architecture) importe autant que le contenu (programmation artistique) -, implantés sur d’anciennes friches industrielles et/ou portuaires. Si ce modèle s’est progressivement diffusé en Europe, et dont le Guggenheim à Bilbao reste aujourd’hui l’exemple le plus emblématique, une diversification des formes s’observe depuis le début des années 2000 dans différents contextes métropolitains. Ceci étant dit, cette recherche s’est intéressée à un nouveau type d’équipement culturel, de taille relativement plus modeste, souvent implanté dans des quartiers résidentiels (péri-)centraux en voie de gentrification. Ces derniers ont été qualifiés d’« équipements culturels hybrides » afin de mettre en évidence leur fonctionnement ambivalent caractéristique, visant à la fois le renforcement des politiques de « revitalisation urbaine » à travers l’attractivité engendrée par leurs activités artistiques, mais aussi le renforcement des politiques « d’inclusion sociale » à travers le développement d’activités socioculturelles à destination des habitants des quartiers populaires avoisinants.Ce cadre théorique et spatio-temporel étant établi, l’enquête empirique avait dès lors pour hypothèse l’émergence de tensions sociales et spatiales associées à cette ambivalence dans le fonctionnement de ces « équipements culturels hybrides ». Pour ce faire, six cas d’études – financés de près ou de loin par les différentes programmations FEDER – ont été choisis dans deux communes bruxelloises mobilisant explicitement la culture comme levier de développement de leurs anciennes zones industrielles :le « bas de Forest » (le Centre d’art contemporain WIELS, le Centre culturel BRASS et le futur Pôle culturel ABY) et le « Vieux Molenbeek » (le Gemeenschapscentrum De Vaartkapoen, le Centre d’arts numériques iMAL et le Musée MIMA). L’enquête de terrain a privilégié une combinaison de méthodes qualitatives et longitudinales afin d’interpréter les interactions entre ces équipements et leurs quartiers d’implantation :entretiens semi-directifs, enquêtes par questionnaires des publics, ateliers cartographiques avec des groupes d’habitants, et enfin observations et relevés de terrains des activités culturelles et des transformations urbaines à l’œuvre.Comme l’abondante littérature anglophone sur les stratégies de « culture-led regeneration » le mentionnait déjà au début des années 2000 [Belfiore, 2002 ;Stevenson, 2004 ;Bailey et al. 2004 ;Basset et al. 2005 ;Evans, 2005 ;Sharp et al. 2005], loin des discours iréniques et performatifs des acteurs sur les bienfaits en matière de mixité sociale et de cohésion sociale, des tensions sociales - toutefois plus subtiles - émergent de ce nouveau type de développement urbain par la culture. Dans cette recherche, nous avons plus particulièrement mis avant les effets symboliques de ces équipements culturels hybrides en parallèle aux dynamiques de gentrification. D’une part, le rôle de ces derniers dans la revalorisation symbolique des espaces urbains populaires, en renforçant leur attractivité résidentielle, immobilière et/ou métropolitaine. Et d’autre part, leur rôle dans la pacification et la normalisation sociale de ces quartiers. L’étude empirique nous a finalement amenés à discuter de ces tensions spatiales en termes de classes sociales, en pointant d’un côté la valorisation des usages et visions du quartier des nouveaux résidents issus des classes intermédiaires, et d’un autre côté l’invisibilisation des classes populaires, en particulier leurs ressources sociales et symboliques – pourtant extrêmement précieuses pour s’adapter et résister au quotidien aux logiques d’exclusion et de domination sociales. / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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In search of a national identity : Hugh MacLennan recounting the history of the other solitudeCousineau, Carol January 2001 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Patrimoine culturel immatériel et technologies numériques : représentations et usagesBecuywe, Isabelle 13 August 2024 (has links)
Avec la Convention pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel de l’UNESCO (2003), le concept de patrimoine s’est trouvé élargi à de nouveaux objets, mais surtout une nouvelle distribution des rôles s’est opérée parmi les acteurs, mettant les praticiens individuels et collectifs au cœur du dispositif. Les états qui ont ratifié la convention se sont donné l’obligation de procéder à des inventaires en impliquant les communautés dans la désignation de ce qui, pour elles, fait patrimoine immatériel, offrant ainsi une opportunité d’expérimentations de formes et de méthodes pour réaliser cet objectif. Ces inventaires se sont largement appuyés sur des technologies numériques pour leur constitution et sur le web pour leur diffusion. La dynamique sociale dans laquelle s’inscrit la notion d’inventaire s’appuie sur un imaginaire des techniques numériques comme moyen de conjurer la perte culturelle et une relation ambiguë se noue au moment de l’inventaire nativement numérique entre immatériel et virtuel. L’étude du récit de l’histoire du web permet de mettre en évidence un ensemble de mythes fondateurs d’Internet qui contribuent à cette ambiguïté. À partir d’une participation observante à l’Inventaire du Patrimoine Immatériel Religieux du Québec (IPIR), qui s’appuie sur les définitions de la convention UNESCO, il s’agit de considérer les technologies numériques, dont Internet, comme outils que les communautés (État, communautés locales, acteurs de l’inventaire) mobilisent pour se mettre en scène par le patrimoine immatériel. L’exemple de l’IPIR, chargé de trois missions (conserver la mémoire, répertorier les pratiques vivantes, les communiquer), comparé à d’autres inventaires en ligne existants illustre la plasticité des inventaires du Patrimoine Culturel Immatériel. Les trajectoires de l’inventorisation émergent en interrogeant la demande sociale d’un inventaire du Patrimoine Culturel Immatériel religieux dans le contexte de déchristianisation du Québec à partir des années 1960. Enfin, la diffusion sur le web des données d’inventaire permet de questionner les usages des techniques et les formes de représentations du web comme moyen de transmission culturelle. Alors que la dynamique sociale dans laquelle s’inscrit un inventaire en ligne s’appuie sur un imaginaire des techniques numériques comme moyen de conjurer la perte culturelle, la prolifération des traces sur le web vient défier la promesse d’accessibilité universelle que portait le web des origines. / With the Convention for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage of UNESCO (2003), the concept of heritage was expanded to new objects, but above all a new distribution of roles was made among the actors, putting the practitioners individual and collective at the heart of the device. States that have ratified the convention have given themselves the obligation to carry out inventories by involving the communities in the designation of what, for them, constitutes intangible heritage, thus offering an opportunity for experimentation of forms and methods to achieve this goal. These inventories were largely based on digital technologies for their constitution and on the web for their dissemination. The social dynamics in which the notion of inventory is inscribed is based on an imaginary of digital techniques as a means of warding off cultural loss, and an ambiguous relationship is formed at the time of the natively digital inventory between immaterial and virtual. The study of the narative of the history of the web makes it possible to highlight a set of founding myths of the Internet which contribute to this ambiguity. Based on an observant participation in the Inventory of the Intangible Religious Heritage of Quebec (IPIR), which is based on the definitions of the UNESCO Convention, digital technologies, including the Internet, should be considered as tools that the communities (state, local communities, actors of the inventory) mobilize to be staged by intangible heritage. The example of the IPIR, with three missions (keep the memory, list the living practices, communicate them), compared to other existing online inventories illustrates the plasticity of the intangible cultural heritage inventory. The trajectories of inventorization emerge by questioning the social demand for an inventory of intangible cultural heritage in the context of de-Christianization of Quebec from the 1960s. Finally, the web-based dissemination of inventory data makes it possible to question the uses of techniques and forms of representation of the web as a means of cultural transmission. While the social dynamics in which an online inventory is based on an imaginary digital techniques as a means to avert cultural loss, the proliferation of tracks on the Internet comes to challenge the promise of universal accessibility that the web was wearing. origins.
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Processus de valorisation patrimoniale, tourisme et développement local en Haïti de 2010 à 2018 : le cas de la place d'Armes des GonaïvesCasimir, Rodny 25 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 30 octobre 2023) / La place d'Armes des Gonaïves en Haïti est le site qu'avait choisi Jean Jacques Dessalines pour la prononciation du premier discours consacrant la naissance du nouvel État. Depuis ce grand événement, ce lieu incarne l'acte d'union accompli lors de la guerre de l'indépendance. Il est aussi le symbole de la survie et la communion nationale dans les sphères politique, sociale et culturelle. Malgré la place unique qu'occupe ce lieu dans l'histoire et la mémoire collective d'Haïti. Ce site souffre de peu de considération de la part des acteurs locaux et nationaux. L'objectif de ce travail vise à ce que ce lieu historique et patrimonial soit pris en considération par les acteurs chargés de la valorisation du patrimoine haïtien. Pour ce faire, nous procèderons à un important travail de documentation portant sur les enjeux et les défis de la patrimonialisation du site au moyen d'observations directes et participantes, d'entretiens avec des cadres du ministère de l'Éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP), de l'Institut de sauvegarde du patrimoine national (ISPAN), de membres des associations culturelles de la ville des Gonaïves.
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Territorialisation culturelle et poïétique d'un espace intercommunal : le cas d'Ouest Provence et la régie culturelle Scènes et CinésPamart, Émilie 07 1900 (has links) (PDF)
Dans un contexte de complexité territoriale où les référents spatiaux se multiplient, se fragmentent, se recomposent et entrent en concurrence, aborder la question de la territorialisation culturelle comme un processus communicationnel est le moyen par lequel ce travail contribue à la réflexion sur les phénomènes de requalification et de recomposition des territoires. Par emprunt de la notion de territorialisation à la Science politique et à la Géographie, notre posture s'appuie sur une boîte à outils (théorique et méthodologique) capable de construire un regard oblique dont le principe est celui de l'indissociabilité des composants d'un même phénomène. En effet, l'originalité de cette recherche se situe principalement dans l'articulation d'approches habituellement considérées comme irréconciliables étant donné le caractère polyphonique des discours qui participent de cette poïétique territoriale - les modalités de la (re)génération d'un territoire - : l'approche identificationnelle matérialisée par les discours des acteurs politiques, et l'approche appropriationnelle qui s'intéresse aux récits de pratiques territoriales des habitants et des usagers. L'enjeu scientifique de cette thèse réside donc dans la compréhension du fonctionnement de ce processus communicationnel et de sa capacité à enchanter, par la médiation des discours, un espace intercommunal. Pour la compréhension de ce processus, nous avons pris appui sur le cas d'Ouest Provence, ancienne « ville nouvelle » située sur les rives de l'étang de Berre, au nord-ouest de Marseille, marqué par une imposante activité industrielle et polluante. Cette agglomération se trouve aujourd'hui dans une phase de normalisation, après avoir bénéficié, pendant quarante ans, du régime exceptionnel de ce projet de développement urbain initié et soutenue par l'État. À partir d'une approche ethno-sémiotique, nous avons constitué et analysé un corpus hétérogène de discours circulants (discours d'inauguration de l'identité nouvelle d'Ouest Provence, extrait du numéro inaugural du journal intercommunal, toponyme, logotypes, programmes et éditoriaux de saison de la régie culturelle SCOP), et de discours provoqués (entretiens ethnographiques auprès des acteurs politiques, administratifs et culturels, et auprès des spectateurs-abonnés de la régie culturelle SCOP). L'objectif étant de mettre au jour le travail d'obturation d'une partie du champ de vision de l'habitant et de l'usager que mènent les acteurs politiques, par une restructuration de leurs pratiques ou du moins de leurs effets, afin d'enchanter leur imaginaire territorial. Et c'est par l'intermédiaire d'un opérateur, le dispositif de la régie culturelle Scènes et Cinés, que se met en place cette stratégie. Effectivement, la pratique de sortie au théâtre est donc décrite comme une pratique de mobilisation des habitants et des usagers de manière à leur faire croire en cette « communauté imaginée » qu'incarne Ouest Provence. Mais à côté de ces discours d'élus, l'analyse des récits des pratiques des abonnés de Scènes et Cinés laisse entrevoir une territorialité dont les trois régimes que esquissés (le sentiment du chez-soi, l'engagement, et l'attachement à un être-ensemble) sont motivés par un rapport sensible au territoire. Cette dimension de la pratique de sortie au théâtre nous semble fondamentale en ce qu'elle révèle la nature du rapport individuel et collectif des spectateurs à leurs espaces de pratiques culturelles qui est, avant tout, façonné par la sensation et l'émotion. La territorialité spectatorielle constitue ainsi une expérience qui participe, tout au moins momentanément, du processus d'enchantement territorial.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : territoire(s), territorialité, intercommunalité, villes nouvelles, identité, communication territoriale, discours, énonciation, spectacle vivant, représentation, Ouest Provence.
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Les stratégies d’authenticité et les politiques de patrimoine culturel immatériel : une étude à partir de deux cas / Authenticity strategies and intangible cultural heritage policies : a study based on two casesDe Araujo Aguiar, Luciana 11 December 2017 (has links)
Cette thèse a pour but de comprendre les stratégies de construction d’authenticité et les politiques de patrimoine culturel immatériel à partir de l’étude de deux pratiques culturelles reconnues actuellement comme patrimoine culturel immatériel : le fest-noz, présente dans les villes et campagnes de la région Bretagne, en France ; et le jongo, présente au sein des villes installées dans la vallée du fleuve Paraíba do Sul, dans la région Sudeste du Brésil. La démarche comparative présentée dans cette thèse résulte d’une double étude de cas, d’une part les rapports entre le fest-noz et l’authenticité en Bretagne, et d’autre part le jongo et l’authenticité afro-brésilienne. La thèse est structurée en trois parties. La première partie s’attache à comprendre le fest-noz et les questions de l’authenticité en Bretagne ; la deuxième partie met en lumière le jongo et la quête de l’authenticité afro-brésilienne ; la troisième partie est une analyse comparative des deux pratiques mais elle est également conclusive. Dans l’écriture ethnographique, les données de terrain ont été traitées dans une perspective bourdieusiennne. Par ailleurs, l’analyse des documents institutionnels - tels que les dossiers de patrimonialisation du fest-noz et du jongo, et les documents relatifs à la législation de l’UNESCO et du PCI en France et au Brésil – fût d’une importance cruciale. En outre, les entretiens avec les responsables des politiques de sauvegarde du fest-noz et du jongo et des politiques culturelles dans le domaine du PCI au Brésil et en France, m’ont permis d’affiner et de complexifier l’analyse des documents institutionnels. Cette thèse repose encore sur des données historiques contextuelles qui ont contribué à une meilleure compréhension des pratiques culturelles en question. / This thesis aims to understand the strategies (used in the representation of authenticity and the policies of intangible cultural heritage, based on the study of two cultural practices currently recognized as instances of intangible cultural heritage: fest-noz, present in the cities and countryside of Brittany, France; and jongo, present in the cities of the Paraíba do Sul river valley, located in the southeast region of Brazil. The comparative approach results from a double case study; on the one hand, the relations between fest-noz and authenticity in Brittany, and on the other hand, jongo and Afro-Brazilian authenticity. The thesis addresses three principle questions. First of all, an effort to understand fest-noz and how it shapes authenticity in Brittany; secondly, how jongo impacts the quest for Afro-Brazilian authenticity; and finally, a comparative analysis into both practices and the conclusions drawn from this approach. The field data collected from ethnographic writing archives were treated from a Bourdieu perspective. In addition, the analysis of institutional documents, including the heritage files of both fest-noz and jongo, and the documents relating to UNESCO and ICP legislation in France and Brazil, was of crucial importance. Furthermore, interviews with policy makers for the safeguarding of fest-noz and jongo and for cultural policies in the field of ICH in Brazil and France enabled a more nuanced elaboration of institutional documents. This thesis relies on contextual historical data that has contributed to a better understanding of the cultural practices in question.
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Semear cultura, cultivar culturas populares, colher patrimônios: a gestão social da cultura popular às margens do Rio São Francisco no norte de Minas GeraisLeal, Alessandra Fonseca 20 January 2011 (has links)
Cette recherche vise à analyser la organisation et réorganisation des groupes culturels
populaires. Mes sujets et interlocuteurs sont des groupes de danse de Saint Gonçalo
situés entre les villes de Buritizeiro et de Várzea da Palma et des groupes de Folias de
Reis entre les villes de Pirapora et São Francisco. Il s'agit de gérer la création de la
représentation des formes de culture populaire de toutes sortes (traditionnel, du
patrimoine, etc.) par ces acteurs-auteurs dans leurs relations et leurs dialogues auprès de
différentes instances et personnes de la société civile : les institutions, les agences
locales et le gouvernement, etc. Auprès d'eux et grâce à leurs confidences, j'ai tenté de
mieux comprendre comment ils développent différentes stratégies: comment préserver
les racines de leurs traditions d'origine; comment certains groupes succombent et
disparaissent pratiquement dans ces « temps nouveaux»; comment certains groupes
également traditionnels et locaux à l'origine, «entrent vers la modernité» (ou
«postmodernité») tout en préservant le contexte de leurs performances rituelles. Je vais
élaborer pour bien conceptualiser le par et le pour le peuple pour ensuite présenter
comment se fait la représentation. Suivra une réflexion sur les concepts de culture, la
culture populaire et le patrimoine culturel. Je compte parmi les acteurs : Raymond
Williams, Michel de Certeau, Carlos Brandão, Terry Eagleton, les discours et les
témoignages de guides et Santos Reis et fêter, danseurs et musiciens de Saint
Gonçalo. Chacun des groupes a cherché une façon de conserver les traditions et s'est
ouvert aux innovations de protection, certains allant même accepter des subventions
provenant d'entités extérieur à la communauté tel que l État ou des entreprises privées.
Alors que certains groupes restent organisés en fonction de leurs modèles plus
traditionnels et communautaires, d'autres ont suivi la tendance de plus en plus
"moderne" d'institutionnaliser les normes et standards officiels moins importants ou
seconds. / Esta pesquisa objetiva analisar as diferentes estratégias de arranjos e re-arranjos de
grupos tradicionais de cultura popular no que tange à gestão de suas criações e
representações, através da ação de seus autores-atores. Meu foco recai sobre como os
autores-atores de cultura popular dialogam entre agentes diretos de criação, as diferentes
instituições, pessoas da sociedade civil, do mundo agenciador local e do poder público.
Para tanto, meus sujeitos e interlocutores foram grupos de Dança de São Gonçalo entre
as cidades de Buritizeiro e Várzea da Palma, e grupos de Folias de Reis entre as cidades
de Pirapora e São Francisco. Junto a eles e a partir de seus depoimentos procurei
compreender como eles procuram, através de diferentes estratégias, e aprendem a
gerenciar o que eles criam e apresentam, de modo a preservarem o contexto de suas
representações rituais e a ampliar o contexto social de suas apresentações. Tratarei aqui
dos caminhos entre o fazer do povo e o fazer para o povo, do apresentar e do
representar, a partir de uma reflexão sobre os conceitos de cultura, cultura popular e
patrimônio cultural. Baseio-me em autores como Raymond Williams, Michel de
Certeau, Carlos Brandão, Terry Eagleton, assim como nas falas e depoimentos dos guias
e foliões de Santos Reis e tocadores e dançadores de São Gonçalo com quem estive e
pesquisei. Veremos que cada um dos grupos, sobretudo através de seu dirigente, buscou
um caminho próprio, entre fincar o pé na mais pura tradicionalidade mineira, e o abrirse
a inovações e/ou à proteção e ao subsídio de entidades de fora. Alguns grupos
mantiveram-se organizados segundo os seus padrões mais tradicionais e comunitários,
na mesma medida em que outros seguiram a tendência crescentemente moderna de se
institucionalizarem segundo normas e padrões oficiais. / Mestre em Geografia
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La protection du patrimoine culturel au Congo / The protection of cultural heritage in CongoKianguebeni, Ulrich 07 July 2016 (has links)
Le droit du patrimoine culturel congolais est un droit récent en raison du jeune âge de ses outils juridiques. En effet, ce droit s’est largement inspiré du système français à travers l’application, au Congo, de la législation française avant l’indépendance. Instituée dans un contexte historique particulier, la conception congolaise du patrimoine est une émanation des administrateurs coloniaux et missionnaires français. Cette conception est essentiellement basée sur l’adoption des valeurs culturelles françaises car la France en tant que métropole a institué l’application de sa législation dans les colonies. Cependant, cette application n’a pas été suivie d’effet au Congo en raison de l’absence du patrimoine au sens occidental. Avec l’indépendance en 1960, la nouvelle élite congolaise, issue des écoles françaises, a opté pour un mimétisme juridique et institutionnel. Les premiers textes à illustrer ce mimétisme ont été la loi 32/65 du 12 août 1965 donnant à l’Etat la possibilité de créer des organismes tendant au développement de la culture et des arts et le décret 68-45 du 19 février 1968 fixant les modalités d’application de la loi 32/65 du 12 août 1965. Ce mimétisme a révélé des lacunes en raison de la non prise en compte des réalités socio-culturelles congolaises. Dès lors, on a assisté, à la fin des années 1970, à une tentative d’élargissement de la conception du patrimoine avec la prise en compte de la conception traditionnelle à travers notamment l’affirmation de l’identité culturelle congolais. De nos jours, le Congo marque un grand intérêt à la protection du patrimoine par les politiques de développement culturel et par l’adoption deux textes majeurs : la loi n°8-2010 du 26 juillet 2010 portant protection du patrimoine national culturel et naturel et la loi de n°9-2010 du 26 juillet 2010 portant orientation de la politique culturelle au Congo. Une démarche supplémentaire qui illustre la marche vers la protection du patrimoine culturel bien que celle-ci soit encore embryonnaire et présente beaucoup d’insuffisances. Cependant, il convient de noter que la protection du patrimoine culturel connaît beaucoup de difficultés, lesquelles sont liées aux ressources humaines aux ressources financières. C’est pourquoi ce travail propose des mesures et initiatives en faveur d’une protection et d’une gestion efficaces du patrimoine culturel au Congo. / Congolese cultural heritage law is recent due to the young age of legal tools. In fact, this law that is inspired by French law because of cultural assimilation from French colonization. Instituted in a particular historical context, current conception of cultural heritage in Congo has been an emanation of colonial administrators and missionaries. This conception is essentially based in French cultural values. As a metropolis, France instituted the application of its laws in the colonies. An application not followed of actions because of the lack of heritage in the western understanding in Congo. When Congo got its independency in 1960, new Congolese elite graduated in French schools opted for a legal and institutional imitation to rule the State but also to protect cultural heritage. Consequently, first laws that illustrate this imitation are the Law 32/65 of August 12th 1968 providing the state with the possibility to create organs to develop culture and arts and the Decree 68-45 of February 19th 1968 fixing the operation procedures of the Law32/65 of August 12th 1968. This imitation revealed gaps because Congolese social and cultural conditions have not been taken into account. Therefore at the end of the 1970’s, there has been an attempt to come back to the traditional conception of cultural heritage, with for example the affirmation of Congolese cultural heritage. Congo still emphasizes this interest for the protection of cultural heritage by cultural development policies and adoption of two laws: the Law N°8-2010 of July 26th 2010 on the protection of national cultural and natural heritage and the Law N°09-2010 of July 26th 2010on the orientation of cultural policy in Congo. This is an additional walk towards the protection of cultural heritage, although this is still embryonic and very insufficient. However, it must be stressed that protection of cultural heritage encounters many difficulties linked to human and financial resources. This is why this work proposes some measures and initiatives in favor of an effective protection and management of Congolese cultural heritage.
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Développement local et Culture OccitaneThibal, Suzanne 04 February 2012 (has links) (PDF)
La langue et la culture occitanes figurent désormais en bonne place dans les programmes de développement culturel des espaces organisés que représentent les parcs naturels régionaux et les pays, au sud du Territoire. Des initiatives sont prises pour la sauvegarde et la valorisation de ce qui constitue la mémoire vivante d'une culture populaire traditionnelle ;elles bénéficient pour leur mise en oeuvre de nouveaux dispositifs règlementaires et financiers en provenance de Départements, de Régions comme de certains programmes européens. Dans un même temps, le patrimoine culturel, matériel comme immatériel, a été mondialement reconnu comme l'un des axes majeurs du développement durable par les Institutions internationales qui préconisent sa valorisation en tant que marqueur identitaire porteur de lien social. C'est à ces différents égards et à partir d'une approche systémique de textes fondateurs internationaux, de programmes européens, de politiques de collectivités territoriales, de chartes et programmes opérationnels de parcs naturels régionaux et de pays, d'animations culturelles sur le terrain et de réseaux d'acteurs locaux, que la thèse Développement local et culture occitane analyse les partenariats en place avec leur dynamique et leurs faiblesses. --- Ainsi se dessine la draille occitane du développement local.
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Les expressions culturelles traditionnelles en droit international / Traditional cultural expressions in international lawMartinet, Lily 17 June 2017 (has links)
Au début du XXIe siècle, l'usage de la locution «expression culturelle traditionnelle» s'est répandu à travers plusieurs forums internationaux. Bien que les expressions culturelles traditionnelles n'aient jamais été définies en droit international, deux instruments issus du système des Nations Unies, la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles et la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, les citent expressément. Cette thèse présente, en premier lieu, l'apparition et l'évolution en droit international de cette nouvelle notion. Elle propose ensuite de dégager les caractères des expressions culturelles traditionnelles pour comprendre ce qu'elles recouvrent. Cette étape permet de distinguer les expressions culturelles traditionnelles de notions voisines, comme celle de «savoirs traditionnels» ou encore comme celle de «patrimoine culturel immatériel», ce qui aboutit à s'interroger sur les enjeux juridiques qui leur sont liés et à aborder les questions soulevées par leur sauvegarde. Parmi ces questions, la plus prééminente consiste à s'interroger sur la forme juridique que devrait prendre le lien entre une expression culturelle traditionnelle et la communauté qui l'a créée et préservée. Dans cette perspective, deux approches émergent. La première considère les expressions culturelles traditionnelles comme un facteur de développement économique, tandis que la deuxième les envisage comme un outil de préservation des identités culturelles. La confrontation de ces deux approches montre le rôle relativement limitée des expressions culturelles traditionnelles en matière de développement économique. / At the beginning of the 21st century, the use of the term "traditional cultural expression" spread among several international forums. Although they have never been legally defined, traditional cultural expressions are mentioned by two instruments originating within the United Nations system: the UNESCO Convention on the Protection and Promotion of the Diversity of Cultural Expressions (2005) and the United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples (2007). This thesis presents how this notion emerged and evolved in international law. It also identifies the characteristics of this new legal concept to understand its meaning. This step allows to differentiate traditional cultural expressions from neighboring notions, such as "traditional knowledge" and "intangible cultural heritage." This leads to the study of legal issues relating to traditional cultural expressions and their safeguarding. Among these issues, the most paramount question is to ascertain the legal form that should be given to the link that binds a traditional cultural expression to the community that created and preserved it. In this view, two approaches appear. The first one considers traditional cultural expressions as a factor of economic development, whereas the second one contemplates them as a tool for the preservation of cultural identities. Confrontation of these two approaches demonstrate the limited role of traditional cultural expressions in the field of economic development.
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