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L'efficacité dans l'aide publique au développement : la Déclaration de Paris : une aide "efficace" pour un État "efficace"

Atrouche, Lydia 11 1900 (has links) (PDF)
Cette étude interroge la notion d'efficacité de l'aide au développement et son dessein, particulièrement à travers la Déclaration de Paris. Au cours des années 1990, sur un fond de crise économique, l'aide au développement de même que son corollaire incontournable, la conditionnalité, sont vivement critiquées pour ne pouvoir produire les effets escomptés. Cette crise de légitimité et de crédibilité intervient suite à l'échec relatif des politiques d'ajustement structurel (PAS) et des premières réformes de « gouvernance » prodiguées par les IBW aux pays sous ajustement en contrepartie d'un refinancement de leur dette. La communauté des bailleurs décide alors qu'un réajustement s'impose pour revitaliser l'aide au développement afin d'améliorer son efficacité. Malgré les allures techniques des mesures d'efficacité préconisées pour résoudre des problèmes présentés comme étant structurels de l'APD (ex. coordination), la Déclaration de Paris et ses principes sont fondamentalement politiques de même que leurs effets. Cette étude tente de montrer que la Déclaration de Paris vise à surmonter les obstacles issus du Consensus de Washington, essentiellement la mise en application et le maintien des réformes néolibérales. Par ses mesures d'efficacité, elle conditionne l'APD à l'adoption du programme de réformes néolibérales propre au cadre du post-consensus de Washington (PCW) afin d'assurer son internalisation dans les États récipiendaires ce qui tend à réduire sa marge de manœuvre déjà bien circonscrite, en plus de tenter de remodeler l'État afin qu'il soit davantage conforme à l'économie de marché. La Déclaration de Paris fait la promotion d'une APD plus intrusive et elle met en œuvre l'agenda de la Banque mondiale et contribue donc à son opérationnalisation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : aide au développement, efficacité de l'aide, coopération internationale, réformes néolibérales, post-consensus de Washington, conditionnalité, Déclaration de Paris, État « efficace », Banque mondiale, CAD/OCDE.
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La coordination des politiques d'aide au développement : de la problématique à l'analyse de l'expérience nigérienne / The coordination of development aid policies : an analysis of a case study on Niger

Zakari Garba, Zaratou 03 November 2011 (has links)
Depuis quelques années, la coordination de l’aide est devenue un enjeu majeur des politiques de développement. Cependant, les différences d’approche en matière de stratégies entre donateurs et bénéficiaires rend plus complexe la définition d’un mécanisme de coordination global qui doit dépasser les questions de fondements, d’enjeux, de formes et de modalités de l’aide, pour enfin s’intéresser à la problématique de coordination dans l’optique d’accroître son efficacité. Ainsi, l’efficacité de l’aide qui se trouve être au coeur d’une meilleure coordination, exige que les acteurs passent de la rhétorique à des pratiques institutionnelles nouvelles, conformément aux orientations de la Déclaration de Paris et de l’Agenda d’Accra. En considérant l’histoire globale de l’Aide Publique au Développement (APD), il y a lieu de se demander si celle-ci est structurellement conçue pour promouvoir la croissance économique et/ou pour réduire la pauvreté. En effet, les différents systèmes d’aide se sont heurtés à deux grands défis au cours des deux dernières décennies : le premier a été son inefficacité actuelle pour ce qui est de la réduction de la pauvreté à l’échelon mondial et le deuxième a consisté à vouloir contribuer à une « meilleure gouvernance mondiale ». Au regard des engagements internationaux pris par le Niger et ses partenaires au développement notamment dans le cadre des OMD, l’analyse des réalisations faites en la matière montre qu’en dépit des résultats mitigés, la recherche d’une meilleure efficacité de l’aide occupe une place de choix dans l’agenda politique des différents gouvernements nigériens depuis 2003. Pour les autorités nigériennes, l’approche stratégique adoptée en la matière vise un double objectif : accroître progressivement le volume de l’aide et renforcer son efficacité. / This paper examines aid for development coordination issues against the backdrop of a case study on Niger. Indeed partnership and aid coordination were a major dilemma among development agencies for quite some time. Somehow difference of approach in terms of strategy between international donors and recipient countries made it a real challenge to set up a global coordinating mechanism so as to break down the barriers regarding the rationale, goals, nature and modality underpinning foreign aid, if only to increase its effectiveness. That’s how the Paris Declaration on Aid Effectiveness and the Accra Agenda championed a shift from rhetoric to some new institutional orientation in development practice. Historical perspectives on Public Aid for Development (PAD) invariably a rise the question whether foreign aid is structurally meant to promote economic growth and/or reduce poverty. During the past two decades all trends in foreign assistance were confronted with two significant controversies. First, there was a growing recognition of its inefficiency to reduce poverty at global level. Secondly, donors’ focus was rather on promoting "better governance worldwide". Considerable efforts were steadily made by the Government of Niger and its partners, since the year 2003 "Project Forum" initiated by that country with a view to aligning donors’ assistance with national strategy, to give special consideration to aid effectiveness. Evidence is shown by the country’s Policy Conceptual Framework for that period, especially within the scope of the MDG’s, even though public investment outcomes proved to be ambivalent. Yet, the country engaged in a strategic approach with a double objective for achieving better efficiency of development interventions funded by foreign assistance, and, at the same time, progressively increasing the volume of aid allocations which is itself a further guaranty for raising the level of effectiveness.
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Harmonisation et mise en cohérence des politiques d'aide publique au développement au regard des principes de la Déclaration de Paris : cas de Madagascar / Harmonization and consitency ensuring of public aid coopération policies for developpement in the eyes of Paris Declaration : Madagascar's case

Ravaoharinirina, Hanitriniaina Liliane 19 April 2018 (has links)
Madagascar classé parmi les pays moins avancés et se trouvant en situation précaire a bénéficié des aides venant de nombreux bailleurs, bilatéraux et multilatéraux, traditionnels ou nouveaux pour financer pour l’appuyer à mettre en œuvre son programme de développement.Depuis son indépendance jusqu’à ce jour, il n’a cessé de recevoir des aides publiques au développement. Pourtant, jusqu’à ce jour sa situation ne s’améliore guère. L’adoption en 2005 de la Déclaration de Paris (DP) lors du forum de haut niveau par le CAD de l’OCDE a instauré une nouvelle orientation politique plus centrée sur la promotion de l’harmonisation et la coordination des politiques d’aides pour atteindre l’efficacité de toutes les actions menant à une stabilité mais également à un développement durable. Conscient des défis à relever, Madagascar s’est engagé dans cette démarche de mise en cohérence des politiques et d’harmonisation des pratiques. Il est un des cinquante pays qui ont adopté et signé cette déclaration. Cette orientation politique devait donner un souffle et recommande les partenaires techniques et financiers (PTF) à fédérer et travailler ensemble réellement pour que les aides soient vraiment un outil de développement non plus un problème du pays bénéficiaire. La dernière déclaration faite à Busan sur l’efficacité de l’aide en 2011 souligne encore sur cet aspect .Aussi, depuis 2005 le Gouvernement malgache avec l’appui de l’ensemble de ses PTF, bailleurs de fonds, a décidé de mettre en place un agenda pour l’horizon 2015. Cet agenda, une sorte de feuille de route, fixe les grandes étapes que les acteurs devraient suivre pour instaurer des mécanismes de gestion harmonisés et coordonnés des aides publiques au développement. Ce sont des cadres incitatifs de partenariat entre bailleurs et Gouvernement que ce dernier tente d’instaurer. Ces actions ont débuté par la mise en œuvre des réformes pour rendre fiables les systèmes nationaux et regagner la confiance des PTF. Par la suite, il a été procédé à la mise en place d’un organe de coordination et des mécanismes de suivi-évaluation nationale et conjointe des politiques publiques et celles des aides extérieures. Parallèlement, au niveau de chaque secteur , il est cherché l’adaptation des approches dans le but d’aller dans le sens de cette nouvelle orientation politique. Dans la pratique, ces démarches ne sont pas faciles à appliquer et des difficultés sont ressenties tant politiques que techniques. C’est ce qui engendre le désordre dans la cartographie nationale de l’aide et la méfiance dans l’application des cinq principes de mise en cohérence : Appropriation, Alignement, Harmonisation, Gestion accès sur les résultats et responsabilités mutuels connu sous le sigle d’harmonisation.L’instabilité causée par la survenance de la crise de 2009 a ralenti le processus bien enclenché bien que les résultats obtenus ont été encourageants. En effet, l’évaluation de la mise en œuvre de la DP en 2010 a évoqué une baisse de performance par rapport à celle de 2008. La recherche de complémentarité, de synergie entre les bailleurs avec comme facteurs de réussite l’appropriation des politiques sont les défis à relever. Le maintien des acquis s’avèrerait important pour éviter le recul et le retour des anciennes pratiques non adaptées à la politique de coopération internationale pour le développement . De même, du côté des autorités malgaches l’attention doit être focalisée sur le comment instaurer un climat et environnement administratif et économique sain pour regagner la confiance des acteurs nationaux de développement et les bailleurs de fonds. / Madagascar among less advanced countries in a precarious situation has benefited aids from many donors, bilateral and multilateral, traditional or new ones, to finance its development program implementation.Since its independence, it has not stopped receiving such public aids for development. However, no improvement has occurred up to now. In 2005, the adoption of the Paris Declaration during the High Level Forum by the Development Assistance Committee (DAC-OECD) established a new political orientation based on promoting harmonisation and coordinating aid policies to ensure efficiency of all actions for a sustainable stability and development. Being aware of the challenges to take up, Madagascar enrolled in the process of ensuring the politics and practise harmonization consistency. It is one of the fifty countries that adopted and signed for this declaration. The above political orientation had to provide a breath of fresh air and recommends to the technical and financial partners (PTFs) to really unite and work together so that aids could be an actual development tool and no more a problem for the beneficiary country. The last Busan Aid Effectiveness Declaration in 2011 still emphasizes this aspect .Therefore, since 2005, the malgache government with the support of all its PTFs, donors, has decided to put an agenda in place for the 2015 horizon. This agenda, a sort of roadmap, fixes the important steps that the players should follow to establish harmonized and coordinated managing mechanism of the public development aids. It is a partnership incentive between donors and government that the latter tries to establish. Those actions began with the reform implementation to make the national system reliable and to win back the PTFs’ confidence. Therefore, the implementation of the coordinating entity and the mechanism of national monitoring survey joint with public policies and external aids has been processed. Simultaneously, at each sector’s level, the approach adaptation has been searched to be in agreement with this new political orientation. In practice, these processes are not easy to carry out and some difficulties are politically and technically experienced. This engenders disorder in the national aid mapping and suspicion in the application of the five consistency principles: Ownership, Alignment, Harmonisation, Managing for results and Mutual accoutability known as harmonisation.The instability caused by the 2009 crisis occurrence has slowed down the well engaged process despite the promising results. In fact, the 2010 DP implementation survey evoked a performance decrease if compared to that of 2008. The search for complementary feature, for synergy between financial donor(s) with politics appropriation as a factor in the success are the challenges. Knowledge keeping would be important to prevent from regression and coming back to the old practices that are not adapted to the international cooperation for the development . In the same way, the malgache authority should more focalize their attention to the way how to regain the national development players’ and the donors’ trust.
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Le "nouveau régime de l'aide" à l'épreuve des faits : du consensus de Washington à la déclaration de Paris

Goyette-Côté, Gabriel 09 1900 (has links) (PDF)
Après l'adoption de la Déclaration de Paris sur l'efficacité de l'aide par les membres du Comité d'aide au développement de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques en 2005, les acteurs du régime de l'aide affirment qu'avec la mise en œuvre de cet accord, les changements au régime de l'aide sont tels qu'on assisterait à un changement de régime. Accent mis sur la lutte à la pauvreté, sur l'efficacité de l'aide, appropriation locale au cœur des décisions concernant le modèle de développement et sa mise en œuvre, abandon de l'aide liée, remplacement des micro-conditionnalités par le principe de sélectivité et responsabilité mutuelle, les changements annoncés, pour ne nommer que ceux-là, sont effectivement nombreux et susceptibles de transformer de manière profonde et durable les façons de faire en matière de développement international. Pour autant, s'agit-il d'un changement de régime au sens où l'entend la théorie des Régimes internationaux en Relations internationales ou y a-t-il plutôt changement dans le régime de l'aide? Ce mémoire tente de répondre à cette question en comparant le régime de l'aide au temps de ce qu'il est convenu d'appeler le consensus de Washington avec celui mis en place par la Déclaration de Paris en s'appuyant sur la littérature théorique développée autour des travaux de S. Krasner et J. Ruggie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Aide au développement, science politique, organisation internationale, Organisation pour la coopération et de développement économiques et théorie des Régimes internationaux.
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Les subventions agricoles au Malawi depuis 2005 : un modèle réussi d'"appropriation" et de développement rural durable?

Gogneaux, Perrine Eugénie 03 1900 (has links) (PDF)
En 2004, à l'arrivée du président Bingu wa Mutharika, le Malawi faisait face à une situation de pauvreté et d'insécurité alimentaire très préoccupante. Ainsi, pour la saison 2005-2006, le nouveau gouvernement implanta l'AISP, un programme de subventions aux intrants agricoles qui permettait dès lors aux petits cultivateurs de maïs d'obtenir des intrants à des prix préférentiels. Notre question de recherche est la suivante : après cinq années de mise en œuvre, dans quelles mesures l'AISP répond-il aux critères définis par la déclaration de Paris pour être un exemple d'appropriation d'une part, et des théoriciens de la dépendance pour être classé comme un programme qui permettrait de parvenir à un développement autocentré d'autre part ? Notre recherche est une étude de cas qui nous interroge sur des concepts plus généraux : l'objectif est de mettre en relation les notions d'appropriation et de développement autocentré. Nous analysons donc le projet à travers une grille néo-marxiste, en nous appuyant en particulier sur les écrits des théoriciens de la dépendance qui insistaient sur la nécessité d'une « déconnexion » avec le système mondial pour permettre aux pays de la périphérie de sortir de la pauvreté. Le but est de déterminer si l'AISP, répond à leurs critères d'indépendance, alors qu'aujourd'hui, la communauté internationale a préféré instaurer la notion d'appropriation. L'AISP, s'il fait preuve d'une appropriation nationale telle que l'entend la déclaration de Paris de 2005 et que les effets de celle-ci sont positifs sur les populations et l'économie du pays, puisqu'il a permis au pays d'atteindre l'autosuffisance alimentaire, la réduction de la pauvreté et une croissance économique favorable, il ne correspond pourtant pas aux critères d'économie autocentrée définis par Samir Amin dans les années 1980. Certes, en soutenant l'agriculture vivrière, le programme trouve son originalité par rapport aux directives de la communauté internationale, mais il ne pourra être viable sur le long terme pour l'économie du pays, ses populations et son environnement. Notre étude se divise en trois parties : la première est un portrait du Malawi et de ses politiques agricoles depuis la colonisation britannique; elle souligne l'importance de l'agriculture vivrière et du maïs dans sa société et son économie. Ensuite, nous revenons sur les principes qui dictent la notion d'appropriation telle qu'elle est entendue par la communauté internationale, et nous montrons en quoi l'AISP en est un exemple. Enfin, nous analysons les premiers résultats du programme et nous nous interrogeons sur sa durabilité : nous évaluons si, dans le cadre des OMD, le projet améliore à long terme, outre la croissance économique, les conditions sociales des paysans malawites (réduction de la pauvreté et de la malnutrition). Cette dernière partie est également l'occasion de nous interroger sur ses effets sur l'environnement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Malawi, Appropriation, OMD, Politiques agricoles, Théorie de la dépendance
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"Appropriation" des processus de développement par les pays en développement? Une perspective des acteurs sociaux nationaux : étude de cas : Rwanda

Ngirumpatse, Pauline 12 1900 (has links)
L’« appropriation » par les pays en développement (PED) de leurs processus de développement forme la clef de voûte de la nouvelle approche de l’aide et de la coopération au développement telle que promue par la Déclaration de Paris (2005). Si ce passage vers l’« appropriation » vise à installer les PED « dans le siège du conducteur », il reste tout de même inscrit dans une relation d’aide. Or, la Déclaration de Paris pose cette « appropriation » comme le résultat d’un consensus et comme un principe devant être mis en oeuvre sur un terrain vierge via une série de mesures techniques préoccupées par une efficacité ou plutôt une efficience de l’aide. En s’intéressant à la perspective d’acteurs sociaux nationaux quant à cette question de l’ « appropriation » à partir d’une étude de cas c’est-à-dire d’un contexte précis, ici celui du Rwanda, cette thèse vise à démontrer que l’agenda et les politiques en matière de développement, dont la question de l’ « appropriation », ne peuvent être saisis dans un vide contextuel. En effet, ce que met en évidence la perspective des acteurs sociaux nationaux au Rwanda quant à cette question de l’ « appropriation », c’est leur réinscription de cette question dans le contexte du Rwanda post-génocide et dépendant de l’aide, et leur appréhension de celle-ci à partir de ce contexte. Ce contexte informe le récit de ces acteurs qui met en sens et en forme cette « appropriation ». Leur saisie de l’ « appropriation » se bâtit autour d’un double impératif dans le contexte du Rwanda post-génocide, un impératif d’une part de reconstruction socio-économique et d’autre part d’édification d’une nation, et ce, à la lumière des tensions ‘ethniques’ qui traversent et structurent historiquement l’espace politique et social rwandais et qui ont donné lieu au génocide de 1994. / As put forward in the Paris Declaration (2005), “ownership” by developing countries of their development process forms the cornerstone of a new approach to aid and development cooperation. If the aim of “ownership” is to put developing countries “in the driver’s seat” of their development, it nonetheless remains an aid relation. Indeed, the Paris Declaration claims that “ownership” is the outcome of a consensus as well as a principle to be implemented through a series of technical measures preoccupied with concerns of effectiveness (or more accurately aid efficiency). As such, it puts forward the idea that aid is implemented as if on a blank slate. Beginning with a specific case study, in this instance Rwanda, and by focusing on the perspectives of national social actors on the issue of “ownership,” this thesis demonstrates that development agenda and policies, including the question of “ownership,” cannot be adequately grasped in a contextual vacuum. Through the narratives of national social actors, the meaning of “ownership” is reconfigured within the context of post-genocide Rwanda and aid-dependency, highlighting the significance of context in giving content and form to “ownership.” In the context of a post-genocide Rwanda, the understanding of “ownership” by national social actors is articulated around a double imperative: on the one hand, the demand for socio-economic reconstruction, on the other, the imperative of nation-building in light of the ‘ethnic’ tensions that cut across and historically structure Rwandan social and political space, and which led to the 1994 genocide.
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L’appui du Canada au processus de gouvernance démocratique au Mali (2006 – 2012) - Motivations ambiguës et résultats mitigés

Touré, Fodé Saliou January 2016 (has links)
Cette thèse est une contribution à la réflexion du rôle dynamique du Canada dans le soutien international au développement démocratique. Elle dresse un bilan des actions menées, entre 2006 et 2012, par l’Agence canadienne de développement international (ACDI), principal organe d’aide du Canada, en appui à la gouvernance démocratique au Mali, pays de concentration de l’aide canadienne. Elle soutient que les motivations de la coopération canadienne au Mali sont ambiguës et que les résultats sont mitigés. Les progrès accomplis ces dernières années ont été fragilisés par les conséquences de la crise sécuritaire et politique de 2012 et la suspension de l’aide bilatérale canadienne a compromis l’évolution dynamique de ses projets. La démarche analytique combine une approche constructiviste critique avec une analyse inductive pour l’interprétation des motivations ambiguës et des résultats mitigés obtenus. L’étude a été conduite au moyen d'analyses documentaires et d'entretiens semi-directifs approfondis auprès d’une dizaine de personnes ressources.
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Les nouvelles modalités de l'aide publique au développement : analyse de l'appui du Canada et du Partenariat mondial pour l’éducation à la phase I du Programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB) au Burkina Faso, du point de vue d’acteurs de terrain

Kaboré, Marcel 10 1900 (has links)
Les conférences internationales de Jomtien en 1990, de Dakar en 2000 sur l’Éducation pour tous et la déclaration du millénaire pour le développement ont abouti à l’engagement de faire de l’éducation (surtout l’éducation de base), un pilier important du développement pour toute société, accessible à tous et toutes (enfants, jeunes et adultes). Le Forum de Dakar exhortait aussi les pays riches et les organismes internationaux à soutenir financièrement et techniquement les pays en développement ayant un programme éducatif pertinent. Afin de respecter ces engagements internationaux et nationaux (la Loi sur l’orientation de l’éducation de 2007 et la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable), le Burkina Faso a élaboré et mis en œuvre un Programme décennal de développement de l’éducation de base (PDDEB), de 2001 à 2010, suivi du Programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB) qui couvre la période de 2012 à 2021. Le PDSEB nécessite d’importantes ressources financières dont le pays ne dispose pas. Il a donc sollicité le soutien de différents partenaires techniques et financiers, dont le Canada et le Partenariat mondial pour l’éducation (PME). La présente étude vise à analyser la mise en œuvre des nouvelles modalités de l’aide publique au développement à travers l’appui du Canada et du PME à la phase I du PDSEB (2012-2015). Pour ce faire, elle se base sur la Déclaration de Paris sur l’efficacité de cette aide (OCDE, 2005) comme cadre de référence. Ce cadre a guidé la collecte des données (constitution d’un corpus de documents institutionnels et réalisation d’une vingtaine d’entretiens individuels avec des représentants des ministères de l’Éducation nationale, de l’Économie et de différentes agences de coopération présentes au Burkina Faso) ainsi que leur analyse. / The international conferences of Jomtien in 1990, Dakar in 2000 on Education for All and the Millennium Development Declaration resulted in the commitment to make education (especially basic education) an important pillar of development for any society, accessible to all (children, youth and adults). The Dakar forum also urged rich countries and international organizations to provide financial and technical support to developing countries with relevant educational programs. In order to meet these international and national commitments (the 2007 Education Orientation Act and the Strategy for Accelerated Growth and Sustainable Development), Burkina Faso developed and implemented a Ten-Year Basic Education Development Program (PDDEB) from 2001 to 2010, followed by the Strategic Development Program for Basic Education (PDSEB) covering the period from 2012 to 2021. The PDSEB requires significant financial resources that the country does not have. It has therefore sought the support of various technical and financial partners, including Canada and the Global Partnership for Education (GPE). This study was designed to analyze the implementation of new official development assistance modalities through Canada’s and the GPE’s support to Phase I of the PDSEB (2012-2015). To this end, we use the Paris Declaration on Aid Effectiveness (OECD, 2005) as a conceptual framework. This framework guided the data collection (creation of a corpus of institutional documents and individual interviews with around 20 representatives of the Ministries of National Education and the Economy and various cooperation agencies present in Burkina Faso) as well as their analysis.

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