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L'émergence en création, ou, L'anti-héroïsme du créateurPédron, Aurélie 05 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire-création questionne le concept d'émergence en création. Il s'agit d'une recherche qualitative qui s'appuie sur le processus d'une pièce chorégraphique : CHAIR. Construit sur le principe du circuit-fermé (une caméra est intégrée à une poupée dont les images sont transmises en direct), ce solo s'est élaboré grâce à la perméabilité des pratiques et des matériaux. M'appuyant sur des concepts deleuziens (l'actuel et le virtuel, les zones d'indéterminations et le devenir notamment) et sur la philosophie chinoise (telle qu'étudiée par François Jullien) je mets en perspective la notion de décentralisation du créateur. Approfondissant les matériaux qui ont permis de construire CHAIR, je mets en perspective le fait que chaque matière contient ses propres singularités et que chacune de ses singularités fait émerger l'œuvre. Construit en deux volets, ce présent mémoire décrit tout d'abord le processus de création de manière chronologique. Et questionne ensuite, par l'entrecroisement des concepts, la notion d'émergence, qui va de pair avec la notion d'entre-deux. Cet entrecroisement de concept se fera sous la forme d'un dialogue entre les principaux théoriciens et moi-même. Sans apporter aucune réponse, j'entre dans une fente, je m'aventure dans l'inconnu afin de pousser une réflexion conceptuelle. Le lecteur sera invité à se perdre dans des méandres réflexifs qui finalement m'amènent, comme chercheuse, à considérer le dédoublement du même comme une faille permettant l'émergence « d'entre-images » : des images non visible, ou pas encore visible, des images de l'inconscient, reconstruites par le spectateur.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : création, processus, émergence danse contemporaine, vidéo, circuit fermé,
Gilles Deleuze, François Jullien, philosophie orientale
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Gret Palucca : Tanz und Zeiterfahrung in Deutschland im 20. Jahrhundert : Weimarer Republik, Nationalsozialismus, Deutsche Demokratische Republik /Erdmann-Rajski, Katja. January 2000 (has links)
Diss.--Stuttgart, 1999. / Bibliogr. p. 408-420. Index.
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Ne rien inventer en art : paradoxes autour de la danse d'Isadora Duncan / Inventing nothing in art : paradoxes about Isadora Duncan's dancingSchwartz-Rémy, Elisabeth 15 December 2014 (has links)
Cette thèse, sous la direction de Claude Jamain, interroge l’affirmation de Duncan selon laquelle elle n’invente pas sa danse qu’elle qualifie de naturelle. Afin de répondre à ce paradoxe, l’idée est de saisir l’élaboration de sa danse comme matière en termes kinesthésiques, moteurs et qualitatifs, en interactions avec les contextes historiques et culturels auxquels elle se confronte en Amérique, en Europe et à la charnière des XIXe et XXe siècles. Après une présentation des pratiques corporelles en Amérique, la thèse aborde la façon dont l’imaginaire de la nature en Amérique et les différentes visions de l’antique aux Etats-Unis d’Amérique et en Europe participent de l’élaboration de sa danse. La conclusion,loin d’apporter une réponse radicale, tendrait à considérer sa danse à la fois comme renaissance de l’antique et naissance d’une nouvelle danse. / This thesis, directed by Professor Claude Jamain, questions Duncan’s assertion that she does not invent her dance, which she describes as natural, even though, it is immediately praised for its novelty. In order to deal with this paradox, this research seeks to capture the way she developed her dance as a discipline with its kinesthetic, motor and qualitative aspects,against the historical and cultural contexts she encountered in America and Europe at theturn of the 19th and 20th centuries. After a presentation of bodily-practices in the United States, the thesis shows how the imaginary view of nature in America and the differing visions of antiquity in the United States and in Europe feed the development of her dance.Our conclusion, far from offering a radical answer, would rather consider her dance as are birth of the antique, as well as a new emerging dance.
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Éros et pouvoir : regard jungien sur les situations d'abus de pouvoir entre chorégraphes et danseurs contemporainsPressault, David 01 1900 (has links) (PDF)
Cette étude de type qualitatif a pour but de mieux comprendre, selon une perspective jungienne, les abus de pouvoir dans les relations entre chorégraphes et interprètes ainsi que la relation entretenue par les danseurs avec leur propre pouvoir. Un examen des écrits a ciblé le harcèlement psychologique de même que la culture du travail et de la formation professionnelle en danse contemporaine. Afin d'examiner les mécanismes inconscients agissant dans la relation entre danseurs et chorégraphes, le cadre théorique s'inspire principalement des écrits de C. G. Jung, fondateur de la psychologie analytique. Des entrevues individuelles semi-dirigées ont été menées de juin à septembre 2008 avec trois danseuses professionnelles ayant entre dix et vingt-cinq années d'expérience et œuvrant dans le domaine de la danse contemporaine. Chaque participante a été rencontrée à deux reprises.
Les résultats obtenus nous permettent d'affirmer que des situations d'abus de pouvoir sont présentes entre chorégraphes et danseurs et que l'exercice du pouvoir est réprimé chez ces derniers. La relation presque «amoureuse» entre chorégraphe et danseur est inéquitable, teintée de désir de plaire et d'idéalisation. Dans une perspective jungienne, le pouvoir réprimé chez les danseurs a des effets sur la relation que ces derniers entretiennent avec le chorégraphe et tout le milieu de la danse. À cet égard, ils contribuent eux-mêmes de manière inconsciente au déséquilibre de pouvoir du milieu. Par ailleurs, les résultats de cette étude rejoignent ceux d'études antérieures qui identifient trois facteurs importants pour le développement de situations d'abus de pouvoir et de harcèlement psychologique. D'abord, il existe un important déséquilibre de pouvoir entre les danseurs, pour qui cette notion est ambiguë, et les chorégraphes - ces derniers n'ont pas les outils pour exercer leur pouvoir de façon saine. Ensuite, le faible risque ou l'absence de risque de réprimande prévaut dans ce milieu car aucune des situations de harcèlement n'a été dénoncée; en outre, peu de moyens organisationnels sont mis en place pour aider les danseurs victimes d'abus. Enfin, une culture du silence, un stress élevé et une communication déficiente entraînent des rapports humains souvent émotifs. Ce mémoire souhaite participer à l'ouverture d'une conscience plus éclairée des rapports de pouvoir entre chorégraphes et interprètes car les problématiques de déséquilibre de pouvoir existant dans le milieu de la danse sont la responsabilité de tous ses acteurs. Il est souhaitable que la communauté de la danse définisse ce qui constitue un abus de pouvoir en danse et qu'elle développe des moyens pour mieux encadrer les relations de travail.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pouvoir, Éros, Danseur, Chorégraphe, Abus, Harcèlement psychologique, C. G. Jung, Danse.
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Françoise Sullivan, pionnière de la danse moderne au QuébecGauvin, Sylvie 07 February 2019 (has links)
Lorsque l'on parle d umouvement automatiste, on pense surtout aux moyens d'expression artistique reliés à la peinture et à la littérature. La danse trop longtemps oubliée par les historiens, tint pourtant une place importante dans l'univers automatiste. Françoise Sullivan, Françoise Riopelle et Jeanne Renaud, toutes trois signataires du Refus global, sont les noms que l'on associe à la danse dite automatiste. Ce mémoire traite de l'activité d'une de ces trois danseuses, Françoise Sullivan, qui fut l'une des pionnières de la danse moderne du Québec. Nous avons tenté de brosser un tableau de l'activité artistique, dans le domaine de la danse, de Françoise Sullivan entre 1940 et 1950. Cette reconstitution est fondée sur les témoignages recueillis auprès de Françoise Sullivan elle-même ainsi que sur ceux de Jeanne Renaud et de jeunes danseurs qui ont interprété les oeuvres présentes et passées de l'artiste. Notre travail se divise en deux parties. La première traite du mouvement automatiste, et la deuxième de l'activité chorégraphique de Françoise Sullivan pendant la période qui fait l'objet de notre étude. / Montréal Trigonix inc. 2018
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Danser avec Samuel Beckett / Dancing with Samuel BeckettClavier, Évelyne 05 July 2018 (has links)
Ce travail de recherche se propose d’analyser le rapport de Samuel Beckett (1906-1989) à la danse ainsi que la relation de deux chorégraphes contemporains Dominique Dupuy (1930-) et Maguy Marin (1951-) à ses œuvres. La première partie démontre que Samuel Beckett a été influencé par la danse moderne qu’il a découverte dans l’entre-deux-guerres. Son écriture est devenue plus gestuelle et son propos plus politique. Ainsi, aux corps sains et glorieux promus par les arts nazis, oppose-t-il dans son premier théâtre les corps vulnérables travaillés par la vieillesse et les handicaps, ceux d’hommes que le IIIe Reich a voulu rendre superflus. En 1953, la danse de Lucky d’En attendant Godot est un moyen de dire l’innommable de cette violence. En 1981, la danse de Quad fait resurgir les fantômes du passé pour prévenir le retour du pire. Comment le dire ? La danse, un art du « non mot » participe à cette recherche qui traverse l’œuvre de Samuel Beckett. Ce dont on ne peut pas parler, c’est cela qu’il faut danser. Dans un deuxième temps, cette étude montre comment les œuvres de Samuel Beckett sont à leur tour inductrices de danses où les êtres vulnérables résistent et appellent au care. Danser avec Oh les beaux jours, Acte sans paroles et Cap au pire permet à Dominique Dupuy d’interroger les possibles du grand âge et d’en transformer les représentations. A partir de Fin de partie, Maguy Marin écrit en 1981 May B, une pièce chorégraphique, aux antipodes de la danse performante, qui rend visibles les handicaps. Son œuvre invite à une lecture actualisante de l’œuvre de Samuel Beckett prenant en considération la condition des personnes handicapées et permettant d’entrevoir la possibilité d’une société plus inclusive. La dernière partie témoigne qu’une lecture éthique des œuvres de Samuel Beckett et de leurs projections chorégraphiques peut devenir le vecteur de pratiques d’inclusion et d’émancipation par l’école. Telle est la vocation du projet Meeting Beckett mené en 2016-2017 en partenariat avec le chorégraphe K Goldstein, avec les élèves en situation de handicap d’un dispositif Ulis (Unité localisée pour l’inclusion scolaire) et ceux d’une classe de 5ème. Il s’agit enfin de se demander dans quelle mesure les pratiques artistiques peuvent susciter de nouveaux gestes professionnels à l’école et initier une dynamique inclusive, capable de faire une place à chacun et chacune au sein de la société. / This research analyses the relationship of Samuel Beckett (1906-1989) to dance and the relationship of two contemporary choreographers Dominique Dupuy (1930-) and Maguy Marin (1951-) to his works. The first part shows that Samuel Beckett was influenced by the modern dance he discovered between the two World Wars. His writing became more gestural and his discourse more political. Thus, to the healthy and glorious bodies promoted by the Nazi arts, he opposed in his first theatre the vulnerable bodies weakened by old age and disabilities, those of men whom the Third Reich wanted to make superfluous. In 1953, Lucky's dance in Waiting for Godot is a way of telling the unnamable of this violence. In 1981, the dance of Quad brings back the ghosts of the past to prevent the return of the worst. How to say? Dance, an art of the "non word", is part of this research that runs through Samuel Beckett's work. What one can't talk about is what one has to dance about. Secondly, this study shows how Samuel Beckett's works induce dances in which vulnerable beings resist and call for care. Dancing with Happy days, Act Without Words I and Worstward Ho allows Dominique Dupuy to question the possibilities of old age and transform its representations. Starting with Endgame, Maguy Marin wrote May B in 1981, a choreography miles apart from high-performance dance, which makes disabilities visible. Her work offers an updated reading of Samuel Beckett's work that takes into consideration the condition of disabled persons and allows us to envision the possibility of a more inclusive society. The last part shows that an ethical reading of Samuel Beckett's works and their choreographic projections can become the vector of inclusion practices and emancipation at school. This is the vocation of the Meeting Beckett project conducted in 2016-2017 in partnership with choreographer K Goldstein, with disabled pupils from an Ulis (Unité localisée pour l'inclusion scolaire) and 5th graders. Finally, we need to ask ourselves to what extent artistic practices can encourage new professional gestures at school and initiate an inclusive dynamic, capable of giving a place for everyone in society.
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