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Exotic journeys : exploring the erotics of american travel literature, 1840-1930Edwards, Justin January 1999 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Félix de Azara : itinerario intelectual de un funcionario singularMazzola, Maria Celeste January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La sauvagerie de Thomas Hobbes: Amérique, colonie et Premiers Peuples chez le « fondateur » de la « science » politique moderneG. Poirier, Guillaume 21 December 2023 (has links)
Partant du contexte colonial canadien, la thèse souhaite déterminer la fonction de la figure du « sauvage américain » chez Thomas Hobbes. La thèse est ainsi divisée en deux parties. La première porte sur l'évolution du couple « sauvagerie et civilité » depuis l'Antiquité jusqu'à la modernité. On y fait un survol étymologique, discursif et mythologique en guise de contextualisation. Et on parcourt également le thème chez des auteurs allant de More et Machiavel à Bodin et Grotius, en passant par Vitoria, Las Casas, Sepúlveda, Botero, La Boétie et Montaigne. La seconde partie porte sur la figure proprement hobbesienne du « sauvage ». On y trouve le premier inventaire exhaustif de ses occurrences dans l'œuvre de Hobbes. L'étude tente ainsi de faire sens du caractère fondamentalement ambigu de cette figure, et ce, selon les axes épistémologique et politique. Sur le plan du savoir, la figure est confinée dans une agnotopie où elle est à la fois ignorante et ignorée. Sur le plan du pouvoir, elle est une figure à la fois purement apolitique et l'image du « petit gouvernement de famille » dont nous parle le Léviathan. Dans cette ambiguïté, qui est aussi celle de l'état de nature, on reconnait chez Hobbes l'effacement des structures politiques autochtones que décrivent clairement les récits coloniaux. Et on découvre aussi l'effacement du pouvoir de la mère qui est tenu sous silence dans la théorie du contrat, ce qui suggère, peut-être, un désir de contourner le problème des structures matrilinéaires. La conclusion synthétise ces ambiguïtés en faisant du « sauvage » hobbesien une figure liminaire jouant un rôle clé dans le récit de l'État souverain. On peut en effet reconnaitre dans ce récit un rituel discursif de passage où le sujet doit revêtir le déguisement du « sauvage » afin de produire la « civilité » du sujet moderne européen. Ce serait là la part sauvage qui se cache dans la doctrine de l'État moderne.
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La diaspora antillaise en Grande-Bretagne : Analyse politique et sociale de l'évolution des représentations depuis la deuxième moitié du vingtième siècle / A Political and Social Analysis of the Evolution of the Representations of the Caribbean Diaspora in Great Britain since the Second Half of the Twentieth CenturyBaptiste, Sharon 29 September 2014 (has links)
Cette thèse porte sur l’évolution des représentations de la diaspora antillaise en Grande-Bretagne depuis la deuxième moitié du vingtième siècle. La recherche se fonde sur l’hypothèse que le processus d’intégration est lié aux représentations. L’intégration ne peut se faire pleinement que lorsque les représentations négatives datant de l’époque coloniale sont complètement démantelées. Impuissante dans les années 1950 et 1960 face à l’hostilité de la population autochtone à son égard, la première génération de la diaspora antillaise en Grande-Bretagne ne pouvait que subir la discrimination raciale et les inégalités sociales dont elle fut victime. Cependant, dès la fin des années 1960, libérée du joug colonial britannique et se reconnaissant dans un discours de fierté noire venu des États-Unis, la diaspora antillaise se mobilisa, créant des associations de quartier et se donna de nouvelles représentations postcoloniales. Cette étude examine différentes stratégies déployées par une panoplie d’acteurs sociaux, politiques et culturels issus de la diaspora antillaise. L’évolution des représentations est certes bien amorcée, mais les résultats sont encore ambivalents. De nombreux travaux témoignent de la persistance d’un racisme institutionnel qui touche tout particulièrement les jeunes générations. L’éducation et les relations avec la police sont des domaines où des progrès sont encore à faire. Aux premières années du vingt-et-unième siècle, plus de soixante ans après son installation en Grande-Bretagne, la diaspora antillaise n’est toujours pas complètement intégrée à la société britannique. / This doctoral thesis focuses on the evolution of the social, political and cultural representations of the Caribbean diaspora in Great Britain since the second half of the twentieth century. It puts forward the hypothesis that integration is linked to representations and will only be successful when the negative representation of the colonial era is completely deconstructed. In the 1950s and 1960s, the members of the Caribbean diaspora were the passive victims of racial discrimination and social inequality. At the end of the 1960s, thanks to a growing political awareness and the emergence of Black self-help and protest groups encouraged by the U.S. Black Power movement, the diaspora began to weave its own new post-colonial social, political and cultural representations. Examples of the various strategies deployed to cast off detrimental colonial representations are analyzed. Representations have undoubtedly changed, but the results are mixed. Numerous reports indicate that institutional racism has not been eradicated from the British education system or from the police and that the younger generations are particularly vulnerable. At the beginning of the twenty-first century and after over sixty years of presence in the country, the Caribbean diaspora in Great Britain has still not achieved full integration.
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Discours postcolonial et traduction de la littérature africaine subsaharienne après les années soixante : rémanences colonialistesKamgang, Emmanuel 29 November 2012 (has links)
La traduction postcoloniale de la littérature africaine europhone ne saurait s’inscrire dans le contexte colonial à proprement parler, où la traduction pouvait directement servir les intérêts de la colonisation. Les années 60 marquent la transition entre le discours du roman colonial, dimension essentielle du discours hégémonique occidental sur l’espace colonial africain, et celui du roman africain moderne. Si ce changement de perspective se reflète sur la traduction, celle de la littérature africaine reste le fait d’instances énonciatrices majoritairement occidentales. Or, le discours occidental sur l’altérité africaine s’étant constitué en un savoir qui subsiste à ce jour sous une forme ou une autre (rémanences), on peut s’interroger sur le positionnement d’une traduction occidentale de la littérature africaine postcoloniale par rapport à ce savoir dont la crise a présidé à l’éclosion de cette littérature anticoloniale qu’elle se propose de promouvoir. Autrement dit, la traduction occidentale de la littérature africaine postcoloniale est-elle à l’abri des représentations coloniales qui ont au fils des années voire des siècles façonné le regard de l’Occident sur l’Afrique?
Pour aborder cette question, la traduction est posée ici, au-delà des considérations d’ordre linguistique et culturel – notamment l’hybridation de la langue d’écriture par les valeurs culturelles africaines – en termes de rapport à l’altérité. Dans une approche descriptive, les traductions française, anglaises et allemandes d’œuvres africaines représentatives de la postcolonialité ont été respectivement examinées dans une perspective comparative.
Plus que de juger un acte de promotion de la littérature africaine au sein du canon universel, il faut d’abord voir ici l’occasion de revisiter le cadre théorique d’une traduction de soi, par opposition à une traduction de l’autre, la littérature africaine postcoloniale se définissant elle-même comme une écriture de soi, non pas en termes d’opposition binaire, mais bien dans une perspective hybride. Car, au-delà de sa dimension politique, la littérature africaine europhone assume la double identité propre à la postcolonialité.
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Estereotipo, frontera y género : una lectura negociada de tres cintas de la India MaríaPineda-Dawe, Mariana 12 1900 (has links)
Jouée par María Elena Velasco depuis la fin des années 1960, la India María met en scène une indienne « authentique » qui, malgré son statut et ses limitations sociales, dénonce le traitement des institutions auxquelles elle est soumise : les systèmes politique, judiciaire, économique et religieux. Néanmoins, lors des premières projections des films sur le grand écran, la critique portait essentiellement sur les aspects superficiels et a réprouvé la façon dont les indiens et le Mexique étaient représentés, car jugée réactionnaire.
Au début des années 1990, des chercheurs ont commencé à étudier ses films en proposant une lecture « négociée » : ils s’intéressent à l’effet humoristique produit sur le public par sa performance et ses aventures, en même temps qu’ils reconnaissent l’ambigüité du personnage et des narrations, tout en soulignant les discours ethnique et de classe. À travers l’analyse de Tonta, tonta pero no tanto (Bête, bête, mais pas trop) de Fernando Cortés (1972), Ni de aquí ni de allá (Ni d’ici ni de là-bas) de María Elena Velasco (1988), et Sor Tequila (Sœur Tequila) de Rogelio González (1977), mon mémoire contribue à cette lecture en étudiant trois sujets : le stéréotype cristallisé dans ce personnage, afin de démontrer comment celui-ci permet une critique de la société mexicaine ; les nouveaux enjeux culturels auxquels le système néolibéral affronte les autochtones ; et la transformation du masculin et du public à travers une construction alternative du féminin. / Played by María Elena Velasco since the late 1960s, La India María brings to life an “authentic” indigenous woman who despite her social standing and limitations, denounces the treatment of institutions to which she’s subjected: the political, judicial, economic, and religious systems. However, since her first appearances in theaters, critics have focused more on superficial aspects of her performance, judging that indigenous peoples and Mexico were represented in a reactionary way.
Since the beginning of the 1990s, researchers have proposed a “negotiated” reading of her movies: they paid attention to the effects Velasco’s humorous performance and adventures had on her audience, but they also recognized the ambiguity of the character and storylines, all the while stressing the ethnic and class discourses. Through the analysis of Tonta, tonta pero no tanto (Foolish, Foolish But Not so Much) by Fernando Cortés (1972), Ni de aquí ni de allá (Neither From Here nor From There) by María Elena Velasco (1988), and Sor Tequila (Sister Tequila) by Rogelio González (1977), my thesis contributes to this reading by studying three subjects: the stereotype as represented by this character, in order to show how it criticizes Mexican society; the new cultural challenges that the Neoliberal system presents to indigenous peoples; and the transformation of masculine gender models and the public through an alternative construction of feminine gender models. / Representada por María Elena Velasco desde finales de la década de 1960, La India María encarna una indígena “auténtica” que no obstante sus limitaciones y su posición social es capaz de denunciar el tratamiento de instituciones a las cuales está sometida: el sistemas político, el judicial, el económico y el religioso. Sin embargo, desde su debut en la pantalla grande, la crítica se concentró esencialmente en los aspectos superficiales de su interpretación, juzgándola reaccionaria por la manera de representar a los indígenas y a México.
Desde comienzos de la década de 1990, algunos investigadores comenzaron a estudiar sus cintas proponiendo una lectura “negociada”: teniendo en cuenta los efectos cómicos que su interpretación y sus aventuras tenían sobre su audiencia, pero reconociendo la ambigüedad del personaje y de las narrativas, y considerando los discursos étnico y de clase. A través del análisis de Tonta, tonta pero no tanto de Fernando Cortés (1972), Ni de aquí ni de allá de María Elena Velasco (1988), y Sor Tequila de Rogelio González (1977), mi memoria contribuye a esta lectura con el estudio de tres temas: el estereotipo encarnado por la India María para demostrar que su uso critica a la sociedad mexicana; los desafíos culturales para los indígenas con la entrada del sistema neoliberal; y la transformación de lo masculino-público a través de una construcción alternativa de lo femenino.
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Discours postcolonial et traduction de la littérature africaine subsaharienne après les années soixante : rémanences colonialistesKamgang, Emmanuel 29 November 2012 (has links)
La traduction postcoloniale de la littérature africaine europhone ne saurait s’inscrire dans le contexte colonial à proprement parler, où la traduction pouvait directement servir les intérêts de la colonisation. Les années 60 marquent la transition entre le discours du roman colonial, dimension essentielle du discours hégémonique occidental sur l’espace colonial africain, et celui du roman africain moderne. Si ce changement de perspective se reflète sur la traduction, celle de la littérature africaine reste le fait d’instances énonciatrices majoritairement occidentales. Or, le discours occidental sur l’altérité africaine s’étant constitué en un savoir qui subsiste à ce jour sous une forme ou une autre (rémanences), on peut s’interroger sur le positionnement d’une traduction occidentale de la littérature africaine postcoloniale par rapport à ce savoir dont la crise a présidé à l’éclosion de cette littérature anticoloniale qu’elle se propose de promouvoir. Autrement dit, la traduction occidentale de la littérature africaine postcoloniale est-elle à l’abri des représentations coloniales qui ont au fils des années voire des siècles façonné le regard de l’Occident sur l’Afrique?
Pour aborder cette question, la traduction est posée ici, au-delà des considérations d’ordre linguistique et culturel – notamment l’hybridation de la langue d’écriture par les valeurs culturelles africaines – en termes de rapport à l’altérité. Dans une approche descriptive, les traductions française, anglaises et allemandes d’œuvres africaines représentatives de la postcolonialité ont été respectivement examinées dans une perspective comparative.
Plus que de juger un acte de promotion de la littérature africaine au sein du canon universel, il faut d’abord voir ici l’occasion de revisiter le cadre théorique d’une traduction de soi, par opposition à une traduction de l’autre, la littérature africaine postcoloniale se définissant elle-même comme une écriture de soi, non pas en termes d’opposition binaire, mais bien dans une perspective hybride. Car, au-delà de sa dimension politique, la littérature africaine europhone assume la double identité propre à la postcolonialité.
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Estereotipo, frontera y género : una lectura negociada de tres cintas de la India MaríaPineda-Dawe, Mariana 12 1900 (has links)
Jouée par María Elena Velasco depuis la fin des années 1960, la India María met en scène une indienne « authentique » qui, malgré son statut et ses limitations sociales, dénonce le traitement des institutions auxquelles elle est soumise : les systèmes politique, judiciaire, économique et religieux. Néanmoins, lors des premières projections des films sur le grand écran, la critique portait essentiellement sur les aspects superficiels et a réprouvé la façon dont les indiens et le Mexique étaient représentés, car jugée réactionnaire.
Au début des années 1990, des chercheurs ont commencé à étudier ses films en proposant une lecture « négociée » : ils s’intéressent à l’effet humoristique produit sur le public par sa performance et ses aventures, en même temps qu’ils reconnaissent l’ambigüité du personnage et des narrations, tout en soulignant les discours ethnique et de classe. À travers l’analyse de Tonta, tonta pero no tanto (Bête, bête, mais pas trop) de Fernando Cortés (1972), Ni de aquí ni de allá (Ni d’ici ni de là-bas) de María Elena Velasco (1988), et Sor Tequila (Sœur Tequila) de Rogelio González (1977), mon mémoire contribue à cette lecture en étudiant trois sujets : le stéréotype cristallisé dans ce personnage, afin de démontrer comment celui-ci permet une critique de la société mexicaine ; les nouveaux enjeux culturels auxquels le système néolibéral affronte les autochtones ; et la transformation du masculin et du public à travers une construction alternative du féminin. / Played by María Elena Velasco since the late 1960s, La India María brings to life an “authentic” indigenous woman who despite her social standing and limitations, denounces the treatment of institutions to which she’s subjected: the political, judicial, economic, and religious systems. However, since her first appearances in theaters, critics have focused more on superficial aspects of her performance, judging that indigenous peoples and Mexico were represented in a reactionary way.
Since the beginning of the 1990s, researchers have proposed a “negotiated” reading of her movies: they paid attention to the effects Velasco’s humorous performance and adventures had on her audience, but they also recognized the ambiguity of the character and storylines, all the while stressing the ethnic and class discourses. Through the analysis of Tonta, tonta pero no tanto (Foolish, Foolish But Not so Much) by Fernando Cortés (1972), Ni de aquí ni de allá (Neither From Here nor From There) by María Elena Velasco (1988), and Sor Tequila (Sister Tequila) by Rogelio González (1977), my thesis contributes to this reading by studying three subjects: the stereotype as represented by this character, in order to show how it criticizes Mexican society; the new cultural challenges that the Neoliberal system presents to indigenous peoples; and the transformation of masculine gender models and the public through an alternative construction of feminine gender models. / Representada por María Elena Velasco desde finales de la década de 1960, La India María encarna una indígena “auténtica” que no obstante sus limitaciones y su posición social es capaz de denunciar el tratamiento de instituciones a las cuales está sometida: el sistemas político, el judicial, el económico y el religioso. Sin embargo, desde su debut en la pantalla grande, la crítica se concentró esencialmente en los aspectos superficiales de su interpretación, juzgándola reaccionaria por la manera de representar a los indígenas y a México.
Desde comienzos de la década de 1990, algunos investigadores comenzaron a estudiar sus cintas proponiendo una lectura “negociada”: teniendo en cuenta los efectos cómicos que su interpretación y sus aventuras tenían sobre su audiencia, pero reconociendo la ambigüedad del personaje y de las narrativas, y considerando los discursos étnico y de clase. A través del análisis de Tonta, tonta pero no tanto de Fernando Cortés (1972), Ni de aquí ni de allá de María Elena Velasco (1988), y Sor Tequila de Rogelio González (1977), mi memoria contribuye a esta lectura con el estudio de tres temas: el estereotipo encarnado por la India María para demostrar que su uso critica a la sociedad mexicana; los desafíos culturales para los indígenas con la entrada del sistema neoliberal; y la transformación de lo masculino-público a través de una construcción alternativa de lo femenino.
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Discours postcolonial et traduction de la littérature africaine subsaharienne après les années soixante : rémanences colonialistesKamgang, Emmanuel January 2012 (has links)
La traduction postcoloniale de la littérature africaine europhone ne saurait s’inscrire dans le contexte colonial à proprement parler, où la traduction pouvait directement servir les intérêts de la colonisation. Les années 60 marquent la transition entre le discours du roman colonial, dimension essentielle du discours hégémonique occidental sur l’espace colonial africain, et celui du roman africain moderne. Si ce changement de perspective se reflète sur la traduction, celle de la littérature africaine reste le fait d’instances énonciatrices majoritairement occidentales. Or, le discours occidental sur l’altérité africaine s’étant constitué en un savoir qui subsiste à ce jour sous une forme ou une autre (rémanences), on peut s’interroger sur le positionnement d’une traduction occidentale de la littérature africaine postcoloniale par rapport à ce savoir dont la crise a présidé à l’éclosion de cette littérature anticoloniale qu’elle se propose de promouvoir. Autrement dit, la traduction occidentale de la littérature africaine postcoloniale est-elle à l’abri des représentations coloniales qui ont au fils des années voire des siècles façonné le regard de l’Occident sur l’Afrique?
Pour aborder cette question, la traduction est posée ici, au-delà des considérations d’ordre linguistique et culturel – notamment l’hybridation de la langue d’écriture par les valeurs culturelles africaines – en termes de rapport à l’altérité. Dans une approche descriptive, les traductions française, anglaises et allemandes d’œuvres africaines représentatives de la postcolonialité ont été respectivement examinées dans une perspective comparative.
Plus que de juger un acte de promotion de la littérature africaine au sein du canon universel, il faut d’abord voir ici l’occasion de revisiter le cadre théorique d’une traduction de soi, par opposition à une traduction de l’autre, la littérature africaine postcoloniale se définissant elle-même comme une écriture de soi, non pas en termes d’opposition binaire, mais bien dans une perspective hybride. Car, au-delà de sa dimension politique, la littérature africaine europhone assume la double identité propre à la postcolonialité.
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Configuraciones de la frontera en la prensa del Río de la Plata (1801-1807)Navallo Coimbra, Cintia Tatiana January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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