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Approches transcriptionelles dans des modèles animaux de stress et de dépression majeure

Fatma, Mena 27 January 2024 (has links)
La dépression majeure (DM) est la principale cause d'invalidité depuis trois décennies, avec plus de 300 millions de personnes touchées dans le monde. En effet, elle contribue largement à la charge économique mondiale globale des maladies. Malgré son impact sociétal important, les mécanismes biologiques de la dépression restent mal compris. Malheureusement, seuls 30 % environ des patients traités pour la dépression présentent une amélioration complète de leurs symptômes. Étant donné le taux d’échec élevé des essais cliniques d’antidépresseurs, récemment, un examen plus minutieux de leur utilisation a eu lieu, notamment pour investiguer la neurobiologie de la dépression et dans le design de potentiels traitements. Étant donné que la plupart de nos connaissances dans ce domaine proviennent de modèles animaux, ces modèles reproduisent en effet certains aspects de la DM humaine, mais on ne sait pas dans quelle mesure. Ce travail a pour but d'élucider dans quelle mesure ils récapitulent la pathologie moléculaire du trouble humain. Dans cette thèse, nous nous sommes appuyés sur des analyses de réseaux d'expression différentielle et de co-expression pour cataloguer le chevauchement entre la DM humaine et 3 modèles murins de stress, à savoir le stress variable chronique, l'isolement social et le stress par défaite sociale chronique, et avons évalué leur capacité à reproduire les profils transcriptionnels associés à la DM humaine dans deux régions du cerveau, le mPFC et le NAc, largement impliquées dans la dépression. Nos résultats montrent que chaque modèle reproduit efficacement les caractéristiques transcriptionnelles communes mais aussi uniques du syndrome humain. Dans l'ensemble, en identifiant des groupes de gènes fortement co-exprimés, partagés entre l'homme et la souris, nos résultats suggèrent que ces signatures transcriptionnelles sont impliquées de manière similaire dans le contrôle des voies fonctionnelles chez les deux espèces et confèrent un fort soutien à l'utilisation de ces modèles de souris pour l'étude des altérations moléculaires observées dans la DM tout en fournissant des implications importantes pour la recherche future et les applications cliniques. / Major depressive disorder (MDD) is the leading cause of disability for three decades with over 300 million affected worldwide. Indeed, it is a major contributor to the overall global economic burden of disease. Despite its significant societal impact, the biological mechanisms of depression remain poorly understood. Unfortunately, only around 30% of patients treated for depression show complete improvement in their symptoms. Given, the high failure rate of antidepressant clinical trials, there has been increased scrutiny recently regarding their use for deciphering the neurobiology of depression and to design potential treatment interventions. Given the fact that most of our knowledge of the field comes from animal models, indeed, these models reproduce some aspects of human MDD but to what degree remains unknown. This work elucidates the extent to which they recapitulate the molecular pathology of the human disorder. In this thesis, we leveraged differential expression and co-expression network analyses to catalogue the overlap between human MDD and 3 mouse model of stress, namely chronic variable stress, social isolation and chronic social defeat stress, and evaluated their capacity of reproducing the transcriptional profiles associated with human MDD in two brain regions, mPFC and NAc, widely implicated in depression. Our results show that each model efficiently reproduces common but also unique transcriptional features of the human syndrome.Overall, by identifying strongly co-expressed groups of genes shared between humans and mice, our results suggest that these transcriptional signatures are similarly involved in the control of functional pathways in both species and confer strong support for the use of these mouse models for the study of the molecular alterations seen in MDD while providing important implications for future research and clinical applications.
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Liens entre le stress conjugal, la suppression émotionnelle et la prise alimentaire au sein de couples hétérosexuels

Côté, Marilou 24 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2016-2017 / L’étude de l’alimentation induite par le stress et les émotions négatives a été largement menée jusqu’à maintenant en vue d’identifier différentes caractéristiques individuelles pouvant être désignées comme facteur de risque à la suralimentation. À cet effet, le fait de souffrir de surpoids ou d’obésité, de même que la présentation d’un profil alimentaire restrictif ont été identifiés. Bien que certaines études se soient intéressées à la variation des types de stress auxquels sont soumis les individus, aucune n’a élargie sa perspective aux relations de couple. Pourtant, les émotions vécues au sein du couple et la régulation qui en est faite peuvent sans contredit contribuer à l’installation et l’exacerbation de comportements alimentaires problématiques pouvant mener à une prise de poids. En ce sens, à l’aide d’une expérimentation en laboratoire impliquant l’induction d’un stress de nature conjugale, la thèse vise à approfondir les connaissances actuelles quant aux liens qui unissent les émotions vécues dans le contexte d’une discussion conjugale stressante et la prise alimentaire qui s’en suit chez des individus en couple hétérosexuel. Pour ce faire, 80 couples ont été recrutés et ont discuté, en laboratoire, d’aspects qu’ils aimeraient voir changer chez l’autre. La quantité de nourriture consommée suite à la discussion a été mesurée, à leur insu, à l’aide d’un test de goût. Les couples ont été invités à évaluer leur humeur ainsi que la suppression émotionnelle qu’ils ont exercée pendant la discussion, de même qu’à remplir des questionnaires auto-rapportés. L’indice de masse corporelle (IMC) des partenaires a été calculé à partir de mesures objectives. Le premier objectif spécifique de la thèse vise plus particulièrement à étudier l’impact d’un changement d’humeur suite à la discussion conjugale stressante sur la prise alimentaire subséquente des hommes et des femmes, et de tester l’effet modérateur de l’IMC et de la restriction alimentaire sur cette relation. Les résultats indiquent d’abord des associations différentes chez les hommes et les femmes en réponse à la situation expérimentale. Chez les hommes, seules les perceptions d’appétit prédisent la prise alimentaire, tandis que chez les femmes, un patron plus complexe se dessine. Un sous-groupe de femmes à risque de se suralimenter en réponse au stress conjugal est identifié, soit les femmes présentant un IMC élevé et un profil alimentaire restrictif. Ces résultats ajoutent à la littérature actuelle en ce sens où l’impact d’un stresseur de nature conjugale sur la prise alimentaire n’avait jamais été testé auparavant. De plus, ils soulignent l’importance de tenir compte en concomitance de l’IMC et de la restriction dans la compréhension du phénomène de l’alimentation induite par le stress chez les femmes. Le deuxième objectif spécifique de la thèse a pour but d’examiner, à l’aide d’un modèle dyadique, l’effet médiateur de la suppression émotionnelle sur le lien entre le changement d’humeur suite à la discussion conjugale stressante et la prise alimentaire subséquente, en fonction de l’IMC des deux membres du couple. Les résultats de cette étude révèlent que la suppression émotionnelle est un médiateur valide de la relation entre le changement d’humeur et la prise alimentaire, et met également en évidence l’effet modérateur de l’IMC sur cette médiation. Plus particulièrement, la dégradation de l’humeur des individus présentant un IMC élevé est associée à une plus grande prise alimentaire via l’adoption de suppression émotionnelle pendant la discussion avec le partenaire, tandis que chez les individus présentant un IMC faible, la dégradation de l’humeur est plutôt associée à une plus faible prise alimentaire via la suppression. D’un point de vue dyadique, la suppression émotionnelle d’un membre du couple agit comme médiateur de la relation entre le changement émotionnel et la prise alimentaire de son partenaire, sans égard à l’IMC des conjoints. En d’autres mots, la dégradation de l’humeur de l’un mène à une plus grande consommation via la suppression émotionnelle de l’autre. Ces résultats font ressortir le rôle clé de la suppression émotionnelle dans l’alimentation induite par le stress conjugal non seulement au plan individuel, mais également au plan dyadique. Ils soulignent la pertinence de s’intéresser aux interrelations entre les membres d’un couple pour prédire leurs comportements alimentaires. Dans leur ensemble, les travaux de la thèse suggèrent que le couple puisse générer du stress et des affects négatifs qui peuvent mener à la suralimentation. Une attention grandissante devrait être portée à ce type de stresseur dans l’avenir, de même qu’à l’étude de la réponse alimentaire d’un sous-groupe de personnes précis face au stress conjugal, soit les femmes qui présentent des difficultés de régulation du poids et de l’alimentation. / Stress-induced eating has been widely studied up until now in order to identify individual characteristics which may be designated as risk factors to overeating. Being overweight or obese, as well as being a restrained eater, have been identified. Although some studies have investigated the impact of different types of stressors on eating, none has broadened its investigation on romantic relationships. However, emotions experienced through couple interactions as well as the way partners deal with (or regulate) those emotions may certainly contribute to the development and exacerbation of problematic eating behaviors that can lead to weight gain. Thus, using a laboratory experiment involving a dyadic stress, the present thesis aims to deepen the current understanding of the relationship between emotions following a stressful couple discussion and food intake among heterosexual couples. Eighty couples were recruited and discussed an aspect that they wanted their partner to change. Food intake was measured following the discussion with a bogus taste test. Both partners assessed their mood state, as well as emotion suppression, and completed self-reported questionnaires. Body mass index (BMI) was calculated with objective measures. The first specific objective of the thesis was to examine the impact of mood change induced by a stressful couple discussion on food intake in both spouses, while simultaneously taking into account the moderating effect of BMI and restraint on this association. First, results showed different responses in men and women following the discussion. Among men, only appetite perceptions significantly predicted food intake, while a more complex pattern emerged among women. A subgroup of women at risk to overeat in response to dyadic stress was identified, those with a high BMI and a restrictive eating profile. These results add to the current literature since the impact of a dyadic stressor on food intake had never been tested before. Moreover, these results highlight the importance of considering the concomitant effect of BMI and restraint in the understanding of stress-induced eating among women. The second specific objective of the thesis was to examine, using dyadic analysis, whether emotion suppression was a valid mediator in the relationship between mood change following a stressful couple discussion and subsequent food intake among couples, while taking into account spouses’ BMI. Results showed that emotion suppression was a valid mediator in the relationship between mood change and food intake, and that BMI significantly moderated this mediation. That is, mood worsening was related to high food intake through emotion suppression among high BMI spouses, while for low BMI spouses, mood worsening rather predicted low food intake through emotion suppression. Dyadic analysis revealed that emotion suppression in one partner acted as a mediator in the association between mood change and food intake in the other partner, regardless of BMI. In other words, mood worsening of one partner led to a greater consumption of food via emotion suppression in the other partner. These results emphasise the key role of emotion suppression in the relationship between mood change and food intake in the context of a stressful couple discussion. They also underscore the relevance to focus on the interrelationships between spouses to predict their eating behaviors. Taken together, the thesis results suggest that romantic relationships can generate stress and negative emotions that can lead to overeating. More attention should be paid to this type of stressor in the future, as well as to the study of the eating response to dyadic stress of a specific subgroup of people, i.e. women presenting eating and weight regulation issues.
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Le niveau de stress, mesuré par le cortisol salivaire, et les comportements alimentaires chez des femmes préménopausées présentant un surplus de poids

Dufour Bouchard, Andrée-Ann 12 April 2018 (has links)
Le stress fait partie intégrante du quotidien et est très présent dans notre société moderne. En plus d'avoir des répercussions d'ordre psychologique, le stress peut se traduire physiologiquement par une sécrétion accrue de Cortisol. Or, l'élévation de ce glucocorticoïde de stress a été associée à une augmentation de la graisse viscérale. De plus, le stress semble provoquer un accroissement de l'apport calorique, possiblement en raison de l'adoption de comportements alimentaires non souhaitables tels que la restriction et la désinhibition alimentaire. Les travaux présentés dans ce mémoire avaient donc pour but de vérifier les associations entre le niveau de stress, mesuré par le Cortisol salivaire, et les comportements alimentaires chez des femmes préménopausées présentant un surplus de poids. Les résultats obtenus démontrent que Cortisol est associé à la désinhibition alimentaire alors que la restriction semblerait plutôt moduler cette association.
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Interactions entre le stress, la cognition, le craving pour la nourriture et les comportements alimentaires

Massicotte, Elsa 12 July 2019 (has links)
L’obésité est un trouble de santé épidémique à l’échelle mondiale dont la prévalence a doublé dans les quarante dernières années. Bien que l’obésité soit largement multi-déterminée, un débalancement entre une saillance motivationnelle accrue envers des stimuli de nourriture, que l’on pourrait également appeler craving pour la nourriture, et un contrôle comportemental plus faible, sous-tendu par des fonctions exécutives sous-optimales, pourrait contribuer au phénotype de l’obésité. Les données suggèrent que ce débalancement serait potentialisé par le stress, hautement associé à l’obésité. Bien que le craving pour la nourriture et la perturbation des fonctions exécutives soient de mieux en mieux compris dans le contexte de l’obésité, leur interaction ainsi que leur impact sur les comportements alimentaires, notamment en situation de stress, demeurent nébuleux. La thèse avait donc pour objectif de clarifier ces interrelations, dans un premier temps sans la contribution du stress, et dans un deuxième temps avec celle-ci. Pour ce faire, une première étude expérimentale a été effectuée auprès de participants ayant un indice de masse corporelle (IMC) allant d’un poids santé à l’obésité de classe 3. Les résultats montrent une association négative entre le craving pour la nourriture de type état et les fonctions exécutives. Plus spécifiquement, une faible flexibilité cognitive est associée à un craving élevé pour la nourriture, lequel prédit une consommation de nourriture malsaine plus grande, alors qu’aucune relation n’a été établie avec la nourriture saine. Par la suite, dans une deuxième étude expérimentale, un stresseur social aigu a été induit auprès departicipants ayant un IMC variant entre un poids santé et l’obésité de classe 2. Les résultats obtenus indiquent que le craving pour la nourriture prédit positivement la consommation de nourriture. Enfin, le stress prédit également l’augmentation du craving pour la nourriture dans une interaction complexe avec les fonctions exécutives et l’IMC. Précisément, le stress augmente le craving pour la nourriture lorsque les fonctions exécutives sont faibles et l’indice de masse corporel est élevé. Dans l’ensemble, les résultats de la présente thèse soulignent l’importance du craving pour la nourriture, des fonctions exécutives, du stress et de l’interaction entre ces variables dans la compréhension clinique de l’obésité. Il en résulte ainsi une compréhension plus globalede cette condition de santé, ce qui permettra d’orienter les futures interventions dans le domaine. En effet, l’ensemble des résultats obtenus soulève la pertinence d’ajouter certaines composantes au traitement comportemental classique, tel que des interventions ciblant le craving pour la nourriture, les fonctions exécutives ou encore le stress chez une population de personnes cliniquement obèses. En somme, la thèse offre des pistes de recherches futures afin d’améliorer et de diversifier les options thérapeutiques disponibles pour traiter l’obésité. / Obesity is a worldwide epidemic health condition whose prevalence has doubled over the last forty years. It is a multifactorial disease and thus many factors are involved. Among them, an enhanced motivational drive towards food, namely food craving, and a reduced behavioral control over food intake through poor executive functions have been observed. These characteristics, taken together, lead to a lack of self-regulation toward food and could, therefore, contribute to the obesity phenotype. Moreover, the imbalance between food craving and executive functions is promoted by stress, which is also associated with obesity. Even though food craving and executive functioning are now better understood in the context of obesity, their interaction as well as their impact on eating behaviors, particularly in relation to acute stress, remain unclear. Thus, the objective of this thesis was to clarify these interrelations, firstly without the contribution of stress, and secondly with this contribution. To do so, a first experimental study has been conducted with participants whose BMI were ranging between a healthy weight and class 3 obesity. The results from this study showed a negative association between state food craving and executive functions. Specifically, a low cognitive flexibility was associated with a high food craving following induction. Moreover, the latter was also predictive of a higher junk food intake but showed no relationship with healthy food intake. In the second experimental study, where participants with BMI ranging from a healthy weight to class 2 obesity were enrolled, an acute social stressor was induced. Results from this study showed that food craving positively predicted food intake. Finally, stress predicted food craving increase following induction in a complex interaction with executive functions and BMI. Specifically, stress enhanced food craving when executive functions werelow and BMI was high. Taken together, these results shed some light on the importance of food craving, executive functions, stress and the interaction of these variables in the clinical understanding of obesity. Furthermore, it allows a more global comprehension of this health condition, which could lead to new interventions. Indeed, the thesis discusses the relevance of integrating new components into classic behavioural treatment for obesity such as interventions targeting food craving, executive functions or stress in a clinical population of obese people. In sum, this thesis offers new research perspectives in order to improve and diversify available therapeutic options for obesity.
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Caractérisation du lien entre le statut pondéral et l'axe corticotrope : contribution de la distribution du tissu adipeux et des comportements alimentaires

Therrien, Fanny 12 April 2018 (has links)
L'obésité est un problème de santé mondial et grandissant qu'on qualifie d'épidémie. Les problèmes de santé associés au stress sont aussi en croissance. Ces deux phénomènes découlent de nouvelles habitudes de vie. Les travaux de cette thèse visaient à caractériser davantage le lien entre le stress et l'obésité. Premièrement, nous avons tenté d'élargir les connaissances au sujet de l'influence de l'obésité, mais aussi de la perte de poids, sur la réactivité de l'axe hypothalamo-hypophysosurrénalien (HHS), chez des hommes à distribution centrale et des femmes à distribution périphérique du tissu adipeux. La réponse à trois types de stimulations de l'axe HHS a été mesurée chez des individus minces, obèses et à obésité réduite: le test acoustique de sursaut, le test social de stress de Trier et la sécrétion de cortisol en réponse au réveil (SCR). Le test acoustique de sursaut n'a révélé aucune différence marquée entre les différents groupes alors que les deux autres stimulations de l'axe HHS se sont avérées complémentaires. Globalement, les résultats obtenus confirment une hyperréactivité de l'axe HHS dans l'état d'obésité abdominale chez les hommes, alors qu'après une perte de poids, la réactivité s'atténue. Chez les femmes, bien que l'accumulation de graisse périphérique ne semble pas modifier l'état de l'axe HHS, la perte de poids est associée à une réactivité accrue de celui-ci. Deuxièmement, nous avons voulu déterminer si ce lien entre le statut pondéral et l'axe corticotrope était associé aux comportements alimentaires et à la préoccupation à l'égard du poids corporel. Une série de questionnaires nous ont permis d'établir que la SCR chez les femmes est négativement associée à plusieurs des variables mesurées, la susceptibilité émotionnelle à la désinhibition alimentaire ressortant parmi celles-ci. Ainsi, malgré que nous soyons encore loin d'avoir fait toute la lumière sur le lien entre le stress et l'obésité, ces travaux nous ont permis de consolider des observations faites par d'autres groupes de recherche et de faire un pas en avant concernant la mesure de la SCR qui est non seulement reliée au statut pondéral, mais à des comportements qui influencent le poids corporel et l'état de stress des individus. / Obesity is a health problem reaching more and more people and is now considered as a world-wide epidemic. Stress-related health problems also increased during the last decades. The parallel evolution of these two phenomena is not that surprising, since they are both ensuing from our modem life habits. The work of this thesis consisted in better understanding the link between stress and obesity. First, we attempted to enlarge our knowledge about the influence of obesity, but also weight loss, on the hypothalamic-pituitary-adrenal (HPA) axis in men with central and women with peripheral body fat distribution. The response to three types of HPA axis stimulations was assessed in lean, obese and reduced obese subjects: the acoustic startle test (AST), the Trier social stress test and the awakening cortisol response (ACR). The AST revealed no marked difference between the three different weight status groups, while the two other HPA axis stimulations turned out complementary. Globally, the obtained results confirm a hyperreactivity of the HPA axis in abdominal obesity state in men, whereas the reactivity is attenuating with weight loss. In women, although peripheral fat accumulation does not seem to modify the HPA axis status, weight loss is associated with a heightened reactivity of the latter. Secondly, we tried to determine if this link between weight status and HPA axis was related to eating behavior and preoccupation towards body weight. A set of questionnaires permitted us to observe that ACR in women is negatively associated with many of the measured variables; and emotional susceptibility to disinhibition was the most relevant among them. Thus, despite the fact that we are still far to get right from the bottom of the link between stress and obesity, this work allowed us to strengthen the observations made by other research groups and to make a great leap forward concerning the ACR, that revealed a measure related not only to weight status, but also to eating behavior influencing body weight and psychological stress state of individuals.
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Animal welfare and meat quality in pigs as affected by trailer type, travel distance and genotype

Weschenfelder, Angela Vanelli 19 April 2018 (has links)
L’objectif de cette thèse consistait à évaluer les effets de la conception des véhicules pot-belly [PB] vs. flat-deck [FD] ainsi que les distances des transports (45 min vs. 7 h) sur le bien-être animal et la qualité de la viande des trois croisements Piétrain (Piétrain 50% HALNn (50Nn), 50% HALNN (50NN), et 25% HALNN (25NN). Les réponses comportementales et physiologiques ainsi que les paramètres de qualité de la viande ont été mesurées. Les relations entre la température corporelle juste avant l’abattage, mesurée par la thermographie infrarouge (IRT), et les paramètres de bien-être animal et de la qualité de la viande ont également été étudiées et comparées. L’ensemble des résultats obtenus des deux études sur les transports de longue et courte distance ont indiqué que la génétique a un impact plus important sur les paramètres de bien-être animal et de qualité de viande que le type de remorque. Toutefois, les effets négatifs du génotype sur les réponses physiologiques au stress et les paramètres de qualité de la viande sont plus marqués pour le modèle PB lorsque le transport est de courte durée. Les porcs issus de croisement Piétrain 50%, quel que soit le génotype HAL, ont produit des carcasses plus maigres, mais semblent être plus sensibles au stress lié au transport. La qualité de la viande n'a pas été affectée par la proportion de l'héritage Piétrain dans le croisement, mais par la présence du gène HAL. L’étude de la température corporelle par thermographie infrarouge suggère que l'IRT oculaire peut détecter des changements de la température corporelle associée à l'état physiologique des porcs et peut être considéré comme un outil potentiel pour prévoir les variations de la qualité de la viande dans des conditions commerciales. / This thesis dealt with the effects of vehicle design (pot-belly [PB] vs. flat-deck [FD]) and transport distances (45 min vs. 7 h) on animal welfare and pork quality of three Pietrain crossbreds (Pietrain 50% HALNn (50Nn), Pietrain 50% HALNN (50NN), and Pietrain 25% HALNN (25NN). Behavioural and physiological responses and pork quality parameters were measured. The relationship between body temperature as measured by infrared thermography (IRT) in the restrainer before stunning and other animal welfare and pork quality parameters was also studied. Results obtained from both short and long distance transportation indicated that genetics has a larger impact on animal welfare parameters and pork quality traits than trailer type. However, under short distance transportation the PB trailer model augmented the negative genotype-related defects as measured by physiological responses to stress and pork quality parameters. Pigs with 50% Pietrain crossbreeding, regardless of the HAL genotype, produced leaner carcasses but appeared to be more responsive to transport stress. Pork quality was not detrimentally affected by the proportion of Pietrain inheritance in the crossbred but by the presence of the HAL gene. The study of IRT body temperature suggests that ocular IRT may detect changes in body temperature associated with the physiological condition of pigs and may be considered a potential tool to predict pork quality variation under commercial conditions.
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Impact du stress nutritionnel et de l'application de fongide sur la mycorhization, la biomasse aérienne et le rendement en tubercules de la pomme de terre cultivée dans un Podzol

Chiasson, Marc-Antoine 12 November 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 5 juin 2023) / L'emploi des champignons mycorhiziens arbusculaires dans la culture des pommes de terre représente une alternative intéressante pour diminuer la quantité d'engrais utilisée aux champs, en plus de protéger la plante contre le stress hydrique et les maladies. Cependant, l'effet de l'utilisation d'engrais minéraux et de fongicides sur la mycorhization de la pomme de terre n'est pas connu. Nous avons évalué les effets de l'application du fongicide Quadris® (Syngenta CA) à différentes doses d'engrais minéral sur le taux de mycorhization de Rhizophagus irregularis dans les plantes de pommes de terre. Lors d'un essai en serre, le taux de mycorhization du système racinaire et le rendement de plants de pommes de terre (variété Gold Rush) ont été analysés. Nos résultats suggèrent une efficacité optimale des concentrations d'engrais entre 75 et 100% des recommandations du Centre de Référence en Agriculture et Agroalimentaire du Québec (CRAAQ). À des concentrations d'engrais supérieures à 100%, on observe alors une diminution de la colonisation. Pour le rendement, on remarque une diminution lorsque la dose d'engrais est inférieure à 75% de la recommandation. La présence du fongicide nuit à la production de spores et induit une grande variation des taux de mycorhization. Comprendre l'effet des engrais minéraux et des fongicides sur l'efficacité de la mycorhization de la pomme de terre permettra d'optimiser la gestion agricole, entraînant une réduction des coûts et principalement une réduction de l'impact environnemental sur le système agroécologique.
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Le rôle atténuateur du soutien social dans l'effet du stress sur le fonctionnement immunitaire et les infections chez des femmes traitées en chimiothérapie pour un cancer du sein

Roy, Véronique 23 March 2024 (has links)
Le présent mémoire doctoral visait à investiguer, en contexte naturel et chez des femmes atteintes d'un cancer du sein, l'effet d'atténuation du stress par le soutien social dans la relation entre le stress, le fonctionnement immunitaire et les infections pendant et après la chimiothérapie. Plus précisément, l'étude a d'abord examiné la relation entre les stresseurs liés au cancer mesurés avant la chimiothérapie et les infections évaluées pendant et après celle-ci. Par la suite, elle a évalué l'effet modérateur du soutien social dans la relation entre le stress et les infections pendant la chimiothérapie, puis l'effet de médiation du fonctionnement immunitaire de cette même relation. Enfin, l'effet de modération par le soutien social de la relation de médiation entre le stress, le fonctionnement immunitaire et les infections a été exploré. Le mémoire est une analyse secondaire d'une étude prospective et longitudinale menée auprès de 50 patientes sur le point de recevoir des traitements de chimiothérapie pour un cancer du sein. Le projet actuel analyse des données récoltées à trois temps de mesure de cette étude soit : 1) le prétraitement (T1), qui avait lieu au moins une semaine avant le début de la chimiothérapie; 2) le suivi post-traitement (T2), qui avait lieu de 10 à 14 jours après le dernier traitement de chimiothérapie; et 3) le suivi trois mois (T3). La perception de soutien social fonctionnel, le statut matrimonial et les stresseurs liés au cancer ont été évalués par questionnaire au T1. Pour évaluer les paramètres immunitaires, un prélèvement sanguin a été effectué au T2 et au T3. Enfin, les épisodes et les symptômes infectieux survenus depuis le dernier temps de mesure ont aussi été évalués au T2 et au T3. Des analyses de régression linéaire, ainsi que des modèles de modération, de médiation et de médiation modérée ont été réalisés pour tester les hypothèses. Il a été observé qu'un niveau de stress plus élevé avant la chimiothérapie était associé à une occurrence d'infections plus élevée pendant la chimiothérapie, mais pas trois mois plus tard. La relation entre le stress et les infections n'était pas significativement expliquée par les marqueurs immunitaires analysés (nombre absolu et pourcentage de neutrophiles, nombre et ratio de lymphocytes NK CD16+, CD56+ et CD16+/56+, nombre et ratio de lymphocytes T CD3 +). Un effet atténuateur modéré du soutien social (mesuré par le statut matrimonial seul et par une combinaison du statut matrimonial et du soutien perçu de la part des amis) de la relation entre le stress et le risque infectieux a été obtenu. La plus forte relation entre le stress et les infections a été observée chez les patientes célibataires qui rapportaient un soutien des amis plus faible, alors que la iii plus faible relation a été obtenue chez les patientes en couple rapportant un soutien plus élevé de la part des amis. Les résultats de l'étude suggèrent que les femmes qui vivent davantage de stress lié à leur cancer avant de recevoir les traitements de chimiothérapie sont plus à risque de développer des infections pendant ceux-ci. Le fait d'être en couple et de percevoir un soutien plus élevé de la part des amis auraient un effet atténuateur de l'impact délétère du stress sur le risque infectieux.
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Action de facteurs génétiques et environnementaux sur la dynamique mutationnelle au cours de la différenciation chez Streptomyces ambofaciens ATCC23877

Catakli, Sibel 12 November 2004 (has links) (PDF)
Des mutants issus de l'instabilité génétique chez Streptomyces ambofaciens appelés Pig-pap ont été caractérisés. L'analyse du chromosome de la souche 29C1 a révélé un nouveau type de réarrangement associé à la production d'un pigment vert. Les mutants Pig-pap dépigmentés et non sporulants sont issus de papilles sur les colonies. L'introduction du gène whiG codant un facteur sigma permet le retour à la sporulation et à la pigmentation. Ce gène n'est pas muté et est transcrit chez ces mutants. Le gène whiH dont la transcription dépend de WhiG n'est pas transcrit. WhiG ne serait pas fonctionnel et une modification post-transcriptionnelle de whiG aboutirait au phénotype Pig-pap. L'analyse de mutants issus d'un transconjugant a montré que le transgène whiG constitue une cible mutationnelle. De plus, la production de ces mutants est augmentée lors d'une carence en acides aminés et un mutant relA ne produit pas de papille, impliquant la réponse stringente dans ce phénomène.
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Relation entre le stress et le cortisol sanguin chez les mères pendant la grossesse

Langlois-Charest, Sarah 22 May 2024 (has links)
Le stress maternel prénatal est identifié comme un facteur de risque pour des issues défavorables de la grossesse telles que le faible poids à la naissance et la prématurité. On suppose qu'il augmente la concentration de cortisol chez la mère et le fœtus, ce qui pourrait influencer le développement fœtal, bien que cette hypothèse reste à confirmer chez l'humain. Le lien présumé entre le stress et la concentration de cortisol chez les femmes enceintes manque de consensus dans la littérature, en partie en raison de la diversité des mesures de stress. De plus, des caractéristiques de la grossesse, telles que la parité et le sexe fœtal, pourraient modifier les niveaux de cortisol et potentiellement moduler la relation présumée entre le stress et le cortisol chez les femmes enceintes. Notre étude a examiné ces relations en prenant en compte le stress perçu par les mères pendant la grossesse (stress subjectif) ainsi que leur contexte de vie tel qu'évalué par le statut socio-économique (stress objectif). Notre échantillon est composé de 1 281 femmes de l'étude Grossesse en santé, un vaste projet de recherche longitudinal dans la région de Québec. Aucun lien significatif n'a été trouvé entre le stress perçu et le cortisol sanguin chez les mères pendant la grossesse. Cependant, nous avons observé une association modeste entre le statut socio-économique et le cortisol, les niveaux de cortisol étant plus bas chez les mères avec un statut socio-économique plus élevé. Enfin, les analyses n'ont pas révélé d'effets modérateurs de la parité ou du sexe fœtal sur la relation entre le stress (subjectif ou objectif) et le cortisol sanguin chez les mères pendant la grossesse. Ces résultats mettent en lumière les différentes dimensions du stress maternel prénatal et suggèrent une influence potentielle du contexte socio-économique sur la concentration de cortisol.

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