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Le financement public de l’enseignement supérieur et ses impacts au Pérou : une analyse longitudinale (1993 – 2003)Gorritti, Luis Eduardo 09 1900 (has links)
Cette recherche porte sur le financement public de l’enseignement supérieur au Pérou et ses impacts dans une perspective longitudinale couvant la période 1993-2003. Cette période est importante parce qu’elle a été témoin, dans ce pays, de changements majeurs aux plans du financement public et de la configuration du système d’enseignement supérieur. La recherche consiste principalement dans des analyses secondaires de données pertinentes publiées par des organismes nationaux et internationaux. Les analyses sont structurées à partir d’un schéma d’inputs et outputs. On considère comme inputs les ressources financières et les ressources humaines, lesquelles comprennent les professeurs et les étudiants, et comme outputs les taux de diplomation (efficacité interne) et la demande de diplômés par le marché du travail (efficacité externe). La théorie de la dépendance de ressources sert de cadre pour interpréter les rapports entre le financement public et ses incidences sur les réponses institutionnels et ses conséquences.
Dans la période retenue, le financement du secteur public a décru de 32% en raison d’un désengagement progressif de l’État. Une conséquence majeure de la diminution du financement public a été la croissance rapide du secteur privé de l’enseignement supérieur. En effet, alors qu’en 1993 il y avait 24 institutions privées d’enseignement supérieur, il y en avait, en 2003, 46 institutions. La baisse du financement public et la croissance du secteur privé d’enseignement supérieur ont eu des incidences sur la sélectivité des étudiants, sur le statut des professeurs, sur l’implication des universités en recherche et sur les taux de diplomation. Le taux de sélectivité dans le secteur public a augmenté entre 1993 et 2003, alors que ce taux a diminué, dans la même période, dans le secteur privé. Ainsi, le secteur public répond à la diminution du financement en restreignant l’accès à l’enseignement supérieur. Le secteur privé, par contre, diminue sa sélectivité compensant ainsi l’augmentation de la sélectivité dans le secteur public et, par le fait même, augmente sa part de marché. Également, tant dans le secteur public que dans le secteur privé, les professeurs sont engagés principalement sur une base temporaire, ce qui se traduit, particulièrement dans le secteur privé, dans un moindre engagement institutionnel. Enfin, les universités publiques et privées du Pérou font peu de recherche, car elles favorisent, pour balancer leurs budgets, la consultation et les contrats au détriment de la recherche fondamentale. Paradoxalement, alors que, dans le secteur privé, les taux de sélectivité des étudiants diminuent, leurs taux de diplomation augmentent plus que dans le secteur public. Enfin, les formations avec plus d’étudiants inscrits, tant dans le secteur public que privé, sont les moins coûteuses en infrastructure et équipements. Dès lors, la pertinence de la production universitaire devient problématique.
Cette recherche révèle que les organisations universitaires, face à un environnement où les ressources financières deviennent de plus en plus rares, développent des stratégies de survie qui peuvent avoir des incidences sur la qualité et la pertinence de l’enseignement supérieur. / This research deals with public financing of higher education in Peru and its impacts in a longitudinal perspective. It covers a ten-year period from 1993 to 2003. This period is important since this country witnessed major changes in public financing of higher education and in the configuration of its higher education system. The research is based mainly in secondary analyses of relevant data published by national as well as international agencies. Analyses are conducted within an input-output scheme. Financial and human resources (professors and students) are considered inputs, and graduation rates (internal effectiveness) and market labour demands as outputs (external effectiveness). Dependency theory is used as framework for the interpretation of the relationships between public financing and institutional responses and its consequences.
In the period considered, public financing diminished by 32% resulting from a progressive disengagement of the State. A major consequence of this disengagement was the rapid growth of the private sector of higher education. While in 1993 there were 24 private institutions of higher education, ten years later there were 46 institutions. The decline in public financing and the growth of the private sector of higher education had measurable consequences on selectivity rates, professorial status, research involvement, and graduation rates. Selectivity rates in the period considered increased in public institutions but decreased in the private ones. Thus the public sector reacted to the decline in financing by becoming more selective; the private sector responded to the increase in selectivity in the public sector by decreasing its rates which translates into a higher student market share. Also, in both sectors, professors are hired on a part-time basis which impacts on participation to academic life and on research production. Moreover, universities, both public and private, favoured applied contractual research as a means of gaining alternative funding to compensate for scarce financial resources. Paradoxically, whereas in the private sector selectivity rates diminished in the decade considered, graduation rates increased and so more than in the public sector. Finally, training programs with higher enrolments in both public and private sectors are those which require less investment in infrastructure and equipments without consideration of societal relevancy.
This research reveals that higher education organisations which face an environment with diminishing financial resources devise survival strategies which might have a negative impact on the quality and relevance of higher education.
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Le financement public de l’enseignement supérieur et ses impacts au Pérou : une analyse longitudinale (1993 – 2003)Gorritti, Luis Eduardo 09 1900 (has links)
Cette recherche porte sur le financement public de l’enseignement supérieur au Pérou et ses impacts dans une perspective longitudinale couvant la période 1993-2003. Cette période est importante parce qu’elle a été témoin, dans ce pays, de changements majeurs aux plans du financement public et de la configuration du système d’enseignement supérieur. La recherche consiste principalement dans des analyses secondaires de données pertinentes publiées par des organismes nationaux et internationaux. Les analyses sont structurées à partir d’un schéma d’inputs et outputs. On considère comme inputs les ressources financières et les ressources humaines, lesquelles comprennent les professeurs et les étudiants, et comme outputs les taux de diplomation (efficacité interne) et la demande de diplômés par le marché du travail (efficacité externe). La théorie de la dépendance de ressources sert de cadre pour interpréter les rapports entre le financement public et ses incidences sur les réponses institutionnels et ses conséquences.
Dans la période retenue, le financement du secteur public a décru de 32% en raison d’un désengagement progressif de l’État. Une conséquence majeure de la diminution du financement public a été la croissance rapide du secteur privé de l’enseignement supérieur. En effet, alors qu’en 1993 il y avait 24 institutions privées d’enseignement supérieur, il y en avait, en 2003, 46 institutions. La baisse du financement public et la croissance du secteur privé d’enseignement supérieur ont eu des incidences sur la sélectivité des étudiants, sur le statut des professeurs, sur l’implication des universités en recherche et sur les taux de diplomation. Le taux de sélectivité dans le secteur public a augmenté entre 1993 et 2003, alors que ce taux a diminué, dans la même période, dans le secteur privé. Ainsi, le secteur public répond à la diminution du financement en restreignant l’accès à l’enseignement supérieur. Le secteur privé, par contre, diminue sa sélectivité compensant ainsi l’augmentation de la sélectivité dans le secteur public et, par le fait même, augmente sa part de marché. Également, tant dans le secteur public que dans le secteur privé, les professeurs sont engagés principalement sur une base temporaire, ce qui se traduit, particulièrement dans le secteur privé, dans un moindre engagement institutionnel. Enfin, les universités publiques et privées du Pérou font peu de recherche, car elles favorisent, pour balancer leurs budgets, la consultation et les contrats au détriment de la recherche fondamentale. Paradoxalement, alors que, dans le secteur privé, les taux de sélectivité des étudiants diminuent, leurs taux de diplomation augmentent plus que dans le secteur public. Enfin, les formations avec plus d’étudiants inscrits, tant dans le secteur public que privé, sont les moins coûteuses en infrastructure et équipements. Dès lors, la pertinence de la production universitaire devient problématique.
Cette recherche révèle que les organisations universitaires, face à un environnement où les ressources financières deviennent de plus en plus rares, développent des stratégies de survie qui peuvent avoir des incidences sur la qualité et la pertinence de l’enseignement supérieur. / This research deals with public financing of higher education in Peru and its impacts in a longitudinal perspective. It covers a ten-year period from 1993 to 2003. This period is important since this country witnessed major changes in public financing of higher education and in the configuration of its higher education system. The research is based mainly in secondary analyses of relevant data published by national as well as international agencies. Analyses are conducted within an input-output scheme. Financial and human resources (professors and students) are considered inputs, and graduation rates (internal effectiveness) and market labour demands as outputs (external effectiveness). Dependency theory is used as framework for the interpretation of the relationships between public financing and institutional responses and its consequences.
In the period considered, public financing diminished by 32% resulting from a progressive disengagement of the State. A major consequence of this disengagement was the rapid growth of the private sector of higher education. While in 1993 there were 24 private institutions of higher education, ten years later there were 46 institutions. The decline in public financing and the growth of the private sector of higher education had measurable consequences on selectivity rates, professorial status, research involvement, and graduation rates. Selectivity rates in the period considered increased in public institutions but decreased in the private ones. Thus the public sector reacted to the decline in financing by becoming more selective; the private sector responded to the increase in selectivity in the public sector by decreasing its rates which translates into a higher student market share. Also, in both sectors, professors are hired on a part-time basis which impacts on participation to academic life and on research production. Moreover, universities, both public and private, favoured applied contractual research as a means of gaining alternative funding to compensate for scarce financial resources. Paradoxically, whereas in the private sector selectivity rates diminished in the decade considered, graduation rates increased and so more than in the public sector. Finally, training programs with higher enrolments in both public and private sectors are those which require less investment in infrastructure and equipments without consideration of societal relevancy.
This research reveals that higher education organisations which face an environment with diminishing financial resources devise survival strategies which might have a negative impact on the quality and relevance of higher education.
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Essays on the entrepreneurial universityMathieu, Azele 15 June 2011 (has links)
National innovative performance is a key driver for sustainable growth (Pavitt, 1980). National innovative capacity may be improved by fostering industrial Research and Development (R&D), by funding academic research and by effectively supporting university-industry interactions in order to strengthen the linkage between R&D and product development. In a context of growing relevance of external sources of innovation, where the industry, rather than relying on internal R&D, increasingly engages in ‘open innovation’ (Chesbrough, 2006), the role played by universities is crucial. The essays presented in this thesis focus mainly on academic R&D and knowledge transfer mechanisms from the university viewpoint, as opposed to government or industry perspectives. These essays contribute to our understanding of how universities organise themselves to adapt to this changing context. In other words, the thesis looks at the ‘reflexivity’ norm of the system associated with the entrepreneurial university, as established by Etzkowitz (2004); or “a continuing renovation of the internal structure of the university as its relation to industry and government changes, and of industry and government as their relationship to the university is revised”. <p>Universities play a major role in the national innovative capacity of a country as producers and transmitters of new knowledge (see for instance, Adams, 1990; Mansfield, 1991; Klevorick et al. 1995; Zucker et al. 1998; Cohen et al. 2002; Arundel and Geuna, 2004; Guellec and van Pottelsberghe, 2004). While European countries play a leading global role in terms of scientific output, they lag behind in the ability to convert this strength into wealth-generating innovations (this is known as the ‘European paradox’, see for instance Tijssen and van Wijk, 1999; and Dosi et al. 2005). This level of innovation may be improved by different factors; for instance, by fostering an entrepreneurial culture, or by increasing industry’s willingness to develop new products, new processes. One of these factors relies on the notion of an ‘entrepreneurial university’. Universities, in addition to the two traditional missions of research and teaching, foster their third mission of contribution to society, by improving the transfer of knowledge to the industry. New tools and regulations have been established to support universities in this process. Since the early 80’s, academic technology transfer offices (TTOs) have been created, dedicated employees have been trained and hired, incubators for the launch of new academic ventures have been set up, academic or independent pre-seed investment funds have been founded and laws related to the ownerships by university of their invented-patents have been promulgated. <p>But what exactly stands behind the notion of ‘entrepreneurial university’? There exist more different descriptions of a similar concept or of a similar evolution than a general agreed definition. Indeed, "(…) There is high heterogeneity, there is no such thing as a typical university, and there is no typical way to be or become an entrepreneurial university" (Martinelli et al. 2008, p.260). However some similar patterns of what is or should be an entrepreneurial university may be identified.<p>First, there is this notion of a revolution experienced by universities that now have to integrate a third mission of contributing to economic development aside of their traditional academic missions. “(…) But in the most advanced segments of the worldwide university system, a ‘second revolution’ takes off. The entrepreneurial university integrates economic development into the university as an academic function along with teaching and research. It is this ‘capitalisation of knowledge’ that is the heart of a new mission for the university, linking universities to users of knowledge more tightly and establishing the university as an economic actor in its own right” (Etzkowitz, 1998, p.833). <p>This revolution finds its origin in a necessary adaptation of universities to an external changing environment where modern societies put a strong emphasis on knowledge. “The concept of the entrepreneurial university envisions an academic structure and function that is revised through the alignment of economic development with research and teaching as academic missions. The transformation of academia from a ‘secondary’ to a ‘primary’ institution is a heretofore unexpected outcome of the institutional development of modern society (Mills, 1958). In consequence, the knowledge industry in modern societies is no longer a minor affair run by an intellectual elite, an activity that might be considered by pragmatic leaders as expendable; it is a mammoth enterprise on a par with heavy industry, and just as necessary to the country in which it is situated (Graham, 1998, p.129)”, quoted by Etzkowitz et al. (2000, p.329).<p>The notion of an ‘entrepreneurial university’ also exceeds the simple idea of the protection of academic intellectual property by patents owned by universities and their out-licensing as well as the launch of new ventures. It encompasses an overall change of how the university is organised. “In the gruesome and heady world of changing external environments, organizations – including universities – will need to seek opportunities beyond their existing competences (Hamel and Prahalad, 1989, 1994), which suggests the need for an entrepreneurial orientation (Lumpkin and Dess, 1996)”, quoted by Glassman et al. (2003, p.356). This entrepreneurial orientation will only be possible if the overall organisation of the university changes. “An entrepreneurial university, on its own, actively seeks to innovate how it goes about its business. It seeks to work out a substantial shift in organizational character so as to arrive at a more promising posture for the future. Entrepreneurial universities seek to become 'stand-up' universities that are significant actors on their own terms” (Clark, 1998, p.4). <p>The notion of entrepreneurial university also encompasses the concept of academic entrepreneurship in its broad sense. For a university to become entrepreneurial, individual academics also have to adapt and to behave in an entrepreneurial way. This concept is not solely conceived here as the launching of new ventures by academics (a view embraced by Shane, 2004, for instance). It relates more to the view of Stevenson, Roberts and Grousbeck (1989), referenced by Glassman et al. (2003, p.354) or “the process of creating and seizing an opportunity and pursuing it to create something of value regardless of current available resources.”<p>The difficulty facing universities is then to adapt to their external environment while preserving the integrity of their two traditional academic missions. However, some conceive this challenge as precisely an ability that characterise the very intrinsic university’s nature. "The uniqueness of the university,(…) lies in its protean capacity to change its shape and function to suit its temporal and sociopolitical environment while retaining enough continuity to deserve its unchanging name” (Perkin, 1984, p.18). <p>Furthermore, others perceive this challenge as a tension that has always been at the root of the university’s character. “The cherished view of some academics that higher education started out on the Acropolis of scholarship and was desecrated by descent into the Agora of materialistic pursuit led by ungodly commercial interests and scheming public officials and venal academic leaders is just not true for the university systems that have developed at least since 1200 A.D. If anything, higher education started in the Agora, the market place, at the bottom of the hill and ascended to the Acropolis on the top of the hill… Mostly it has lived in tension, at one and the same time at the bottom of the hill, at the top of the hill, and on many paths in between” (Kerr, 1988, p.4; quoted by Glassman, 2003, p.353).<p>Nevertheless, it appears that some institutions, the ones integrating the best their different missions and being the most ‘complete’ in terms of the activities they perform, will be better positioned to overcome this second revolution than other institutions. “Since science-based innovations increasingly have a multidisciplinary character and build on "difficult-to-codify" people-centred interactions, university-based systems of industry science links, which combine basic and applied research with a broader education mission, are seen as enjoying a comparative advantage relative to research institutes” (OECD, 2001 quoted by Debackere and Veugeleers, 2005, p.324). Or as stated by Geuna (1998, p.266), in his analysis of the way the different historical trajectories of European universities are influencing their ability to adapt to the current changing environment, “ (…) the renowned institutions of Cluster IV (pre-war institutions, large in size, with high research output and productivity) are in a strong position both scientifically and politically, and can exercise bargaining power in their relations with government and industry. (…) On the other side, universities in the other two clusters (new postwar universities, characterised by small size, low research output and low research orientation and productivity, whether involved in technological research or in teaching), with very low research grants from government, are pushed to rely more heavily on industrial funding. Being in a weak financial position, they may find themselves in an asymmetric bargaining relationship with industry that they may be unable to manage effectively.”<p>To summarize, one could attempt to define the broad notion of an ‘entrepreneurial university’ as follows. An entrepreneurial university is a university that adapts to the current changing environment that puts a stronger emphasis on knowledge, by properly integrating the third mission or the capitalisation of knowledge aside of its two traditional missions. This adaptation requires a radical change in the way the university is organised. It will require important strategic reorientation from the top but also, and mainly, it will require from the individual academics to better seize new opportunities to generate value (not only financial but also scientific or academic) given scarcer resources. Renowned and complete universities (with teaching, basic and applied research) have an edge over other institutions to overcome this second revolution.<p>This notion of ‘entrepreneurial university’ has drawn criticisms. For example, academics’ interactions with industry could impact negatively on research activities by reorienting fundamental research towards more applied research projects (Cohen and Randazzese, 1996; David, 2000), by restricting academic freedom (Cohen et al. 1994; Blumenthal et al. 1996; Blumenthal et al. 1997), or by potentially reducing scientific productivity (see for instance van Zeebroeck et al. 2008 for a review on this issue). The present work does not address the issue of the impact of increased interactions with the business sector on traditional academic missions nor the question of whether universities should become entrepreneurial or not. Instead, the essays start from the idea that the ‘entrepreneurial university’ notion is part of the intrinsic nature of modern universities, or at least, is a part of its evolution. Industry-university relationships are not a new phenomenon; it can be traced at least to the mid- to late-1800s in Europe and to at least the industrial revolution in the USA (Hall et al. 2001). What is evolving is the nature of such relationships that become more formal. The present analysis starts then from the general observation that some universities (and researchers) are more entrepreneurially-oriented and better accept this mission than others. From that stems the primary research question addressed in this thesis: are there characteristics or conditions leading to a smooth coexistence of traditional and new academic missions inside an entrepreneurial university? And if so, what are they?<p>Existing work on the entrepreneurial university is a nascent but already well developed field of research. The aimed contribution of this thesis is to analyse the topic under three specific but complementary angles. These three perspectives are explored into the four main chapters of this work, structured as follows. Chapter 1 is titled “Turning science into business: A case study of a traditional European research university”. It introduces the topic by investigating the dynamics at play that may explain the propensity of a traditional, research-oriented university to start generate entrepreneurial outputs, while being not full-fledge entrepreneurially organised. Exploring the importance of “new” entrepreneurial outputs, as defined as patents and spin-off companies, compared to other ways of transferring new knowledge to the industry, Chapter 2 reviews the literature on the variety of knowledge transfer mechanisms (KTMs) used in university-industry interactions. It is titled “University-Industry interactions and knowledge transfer mechanisms: a critical survey”. Given scarcer structural funds for academic research and increasing pressure on academics to diversify their activities in terms of being involved in patenting or spin-off launching, Chapter 3 and Chapter 4 investigate the role played by individual characteristics of researchers in attracting competitive, external funding. Chapter 3 presents stylised facts related to external fundraising at ULB and characteristics of researchers who attracted these funds over the period 1998-2008. The empirical analysis on associations between individual characteristics of researchers (intrinsic, scientific and entrepreneurial) and the extent of funds attracted from different sources (national, regional and business) is presented in Chapter 4, titled “The determinants of academic fundraising.” Chapter 5 concludes and suggests ideas for future investigation on this topic. Chapter 6, in appendix of the present work, titled “A note on the drivers of R&D intensity”, is not directly linked to the issue of the entrepreneurial university. It has been included to complement the studied topic and to put in perspective the present work. Academic research and university-industry interactions constitute important drivers of a national R&D and innovation system. Other factors are at play as well. Looking at this issue at the macroeconomic level, Chapter 6 investigates to what extent the industrial structure of a country influences the observed R&D intensity, and hence would bias the well-known country rankings based on aggregate R&D intensity.<p> / Doctorat en Sciences économiques et de gestion / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les universités publiques en Guinée à l’heure des réformes : le point de vue des acteurs locauxDoumbouya, Mamady 08 1900 (has links)
Les universités publiques en Guinée, comme ailleurs en Afrique francophone, ont connu au cours des dernières années une succession de réformes néolibérales conçues dans les pays occidentaux et parachutées dans les universités africaines comme des modèles à adopter. Le système LMD, qui est l’inclinaison du processus de Bologne conçu en Europe pour harmoniser les programmes des institutions universitaires européennes, et appliqué en Guinée en 2007, est l’une de ces réformes comme celles de la gouvernance et de l’assurance qualité. Comment se traduisent concrètement sur le terrain guinéen ces réformes conçues au niveau international ? Comment ont-elles été vécues de l’intérieur par les acteurs universitaires ? Quel est le niveau d’adhésion de ces derniers face aux réformes ? Pour répondre à ces questions, la présente a privilégié le point de vue des acteurs et a adopté une démarche méthodologique de type qualitatif, basée sur l’entrevue semi-directive comme technique de recueil d’informations. Plus précisément, des entretiens ont été réalisés avec différents acteurs qui composent le milieu universitaire public guinéen : représentants du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, directeurs généraux, vice-recteur, doyens de facultés, chefs de départements, enseignants-chercheurs, représentants syndicaux et étudiants. L’analyse des données révèle une adhésion globalement faible des acteurs universitaires aux récentes réformes, notamment celle du LMD. Bien qu’elles soient défendues par les dirigeants des universités et les représentants ministériels, leur pertinence est en effet fortement remise en cause par les enseignants et syndicats qui sont très critiques face à leur mode de conception, d’adoption et d’exécution. Le manque d’implication des acteurs universitaires, autres que les dirigeants, dans l’élaboration et la mise en œuvre de ces réformes, surtout du LMD, explique la résistance des enseignants, enseignants-chercheurs et acteurs syndicaux au nouveau référentiel qui a, par ailleurs, fortement transformé leur quotidien. De manière générale, tous les acteurs s’accordent sur l’insuffisance du soutien financier aux réformes, mais plusieurs pointent aussi du doigt le manque de compétence et de qualification des dirigeants responsables de leur mise en œuvre dans les universités. Globalement, les acteurs universitaires ont une vision très pessimiste de l’avenir des universités publiques en Guinée aux prises avec des problèmes de sous-financement, de sous-effectif et de mauvaise formation du personnel enseignant, d’inadéquation chronique des programmes universitaires par rapport aux besoins du marché du travail, d’infrastructures vétustes et inadaptées, et d’une gouvernance déficiente.
Mots clés : Afrique, Guinée, nouvel ordre éducatif mondial, acteurs universitaires, universités, réformes néolibérales, LMD, appropriation, enseignement supérieur. / Public universities in Guinea, as elsewhere in francophone Africa, have undergone in recent years a succession of neo-liberal reforms designed in Western countries and parachuted into African universities as models to be adopted. The LMD system, the inclination of the Bologna process designed in Europe to harmonize the programs of European universities and applied in Guinea in 2007, is one of these reforms, as are those of governance and quality assurance. How do these internationally designed reforms translate into practice in Guinea? How have they been experienced from within, by university actors? What is the level of support or resistance to the reforms? In order to answer these questions, the present study favored the point of view of the actors and adopted a qualitative methodological approach, based on the semi-directive interview as a technique for collecting information. More specifically, interviews were conducted with various actors in the Guinean public university system: representatives of the Ministry of Higher Education and Scientific Research, directors general, vice-rectors, deans of faculties, heads of departments, teacher-researchers, union representatives and students. The analysis of the data reveals an overall weak adhesion of university actors to the recent reforms, in particular the LMD. Although they are defended by university leaders and ministerial representatives, their relevance is strongly questioned by teachers and unions who are very critical of the way they were designed, adopted and implemented. The lack of involvement of university actors, other than managers, in the development and implementation of these reforms, especially the LMD, explains the resistance of teachers, teacher-researchers and union actors to the new reference system, which has, moreover, greatly transformed their daily lives. In general, all actors agree on the inadequacy of financial support for the reforms, but many also point to the lack of competence and qualification of the leaders responsible for their implementation in the universities. Overall, university stakeholders have a very pessimistic view of the future of Guinea's public universities, which are struggling/grappling with problems of underfunding, understaffing and poor training of teaching staff, chronic mismatch of university programs with the needs of the labor market, outdated and inadequate infrastructure, and poor governance.
Keywords: Africa, Guinea, new world educational order, university actors, universities, neoliberal reforms, LMD, appropriation, higher education.
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Conception d’outils d’échafaudage numériques et analyse de leur influence sur le processus de résolution de problèmes complexes auprès des apprenants universitaires en gestionTremblay, Chantal 07 1900 (has links)
La résolution de problèmes complexes (RPC) est une compétence du 21e siècle essentielle chez les gestionnaires. Or, bien que les programmes en gestion visent à développer cette compétence, de nombreux diplômés récents éprouvent des lacunes lorsqu’ils arrivent sur le marché du travail. Si leur manque de connaissances disciplinaires et leur faible niveau de compétences métacognitives peuvent les expliquer en partie, ces lacunes sont aussi possiblement attribuables aux méthodes pédagogiques couramment utilisées en gestion, qui n’enseignent pas explicitement un processus de RPC.
Considérant l’importance d’enseigner explicitement une démarche générale de RPC et le développement des compétences métacognitives, cette recherche est fondée sur la théorie de l’échafaudage. Ainsi, des outils d’échafaudage numériques visant à assister temporairement les apprenants, afin qu’ils puissent internaliser un processus de RPC et développer leurs compétences métacognitives, ont été intégrés à une application numérique utilisée par des apprenants de 1er cycle universitaire en gestion.
Cette recherche mixte a permis d’évaluer l’influence de ces outils d’échafaudage numériques sur l’apprentissage de la RPC et le développement de compétences métacognitives, de comprendre leur influence durant le processus de résolution, et de décrire l’intention d’utilisation des apprenants. Les résultats quantitatifs montrent que l’accès aux outils a amélioré la performance de RPC à une reprise et soutenu le développement de la compétence métacognitive de planification. Les résultats qualitatifs suggèrent que les apprenants considéraient que les outils les aidaient à améliorer la qualité de leurs évaluations, mais ils ne percevaient pas qu’ils visaient aussi à développer leurs compétences métacognitives.
Les résultats suggèrent que ces apprenants peuvent être qualifiés de novices quant à leur compétence de RPC. En effet, ils semblent accorder un temps insuffisant à l’analyse de la situation problème, n’évaluent pas les autres solutions possibles, ne considèrent pas les conséquences négatives de leur solution et mobilisent peu leurs compétences métacognitives de monitoring et d’autocontrôle et d’autoévaluation.
La perception d’utilité serait corrélée avec la perception de pertinence, d’amélioration de la qualité du travail et du caractère agréable des OÉN. Considérant la perception de facilité d’utilisation fortement élevée parmi tous les participants, cela suggère que l’intention d’utilisation serait principalement liée à la perception d’utilité Les résultats suggèrent que ces OÉN seraient davantage pertinents en formation à distance, plutôt qu’en présentiel. Les questions incitatives influenceraient davantage le processus de RPC, comparativement à une liste de vérification et des vidéos de solutions d’experts.
Plusieurs recommandations ont été élaborées pour améliorer la conception et l’usage des OÉN. Les apprenants doivent être formés par leur enseignant à utiliser les OÉN, qui doit leur montrer la pertinence et la manière de les exploiter adéquatement. Les OÉN doivent offrir un niveau de soutien cognitif suffisant et constant à toutes les étapes de la RPC. L’application doit être dotée de fonctionnalités qui permettent de comprendre pourquoi les outils doivent être mobilisés. Les concepteurs doivent considérer les déterminants qui influencent la PU pour susciter leur usage.
En somme, bien que cette recherche comporte plusieurs limites, notamment une collecte de données pendant la COVID-19, elle contribue significativement à la littérature grâce à ses recommandations visant la conception et l’usage des outils d’échafaudage numériques en enseignement supérieur. / Complex problem-solving (CPS) is an essential 21st century skill for all managers. Although most of the business administration programs aim to develop this skill, many graduates still feel gaps when they enter the labour market. If their lack of content knowledge and their low level of metacognitive skills can explain in part these gaps, they might also be caused by the teaching methods commonly used in business administration education. Indeed, these methods do not demonstrate a process for CPS explicitly.
Considering the importance of teaching a CPS process explicitly and the development of metacognitive skills, this research is based on the scaffolding theory. Thus, digital scaffolds aiming at temporary assisting learners to internalize a CPS process and to develop their metacognitive skills were integrated to a digital application that has been used by undergrad students in business administration.
By using a mix method, this research evaluated the influence of these scaffolds on the learning of CPS and the development of metacognitive skills. It also contributes to understand how these scaffolds influence learners during their problem-solving process and to describe their intention of use. Quantitative results indicate that access to scaffolds improved the performance on one assessment and show that it led to the development of the planning metacognitive skill. Qualitative results suggest that learners considered that these scaffolds were helping them to improve the quality of their assessments, although they did not perceive that these tools were also designed to develop their metacognitive skills.
The results suggest that these learners can be called novices regarding their CPS skill. Indeed, they seem to allocate insufficient time to analyze the situation, they do not evaluate alternative solutions nor consider the negative consequences of their chosen solution and they insufficiently used their metacognitive skills of monitoring, self-regulation, and self-evaluation.
The perceived utility of these scaffolds seem correlated with the perceived relevance, the perceived output quality, and the perceived enjoyment of using them. Considering a high perceived ease-of-use amongst all participants, this suggests that intention of use is mostly linked to the perceived utility. The results suggest that these scaffolds are more relevant in online learning, compared to face-to-face learning. Prompts, compared to a check list and videos of experts’ solutions, seem to have more influence on CPS process.
Several recommendations are proposed to improve the design and the use of digital scaffolds. Learners should be trained by their teacher to use them efficiently. Teachers should demonstrate their relevance and the manner that students should use them for learning purposes. Digital scaffolds should offer a sufficient cognitive support throughout the CPS process. The application should include functions that allow students to understand why these should use these tools. Designers should consider the determinants of perceived usefulness when they conceptualize scaffolds to foster their usage.
In sum, although this research has some limitations, notably a data collection done during the COVID-19 pandemic, it significantly contributes to the literature by proposing several recommendations aiming at improving the design and the use of digital scaffolds in higher education.
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Diversité des lectures littéraires : comment former des sujets lecteurs divers?Sauvaire, Marion 19 April 2018 (has links)
Thèse en cotutelle. Doctorat en didactique: Université Laval, Québec et Université de Toulouse Le Mirail, Toulouse, France. / Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2012-2013. / Nous soutenons que l’enseignement de la lecture littéraire, au lycée et au cégep, peut contribuer à former des sujets lecteurs divers, c’est-à-dire des sujets pluriels, changeants et contradictoires, situés dans une historicité, mais capables de s’en distancier de manière réflexive, et ce, grâce à la médiation du texte lu et à celle des autres lecteurs du texte. Premièrement, nous avons élaboré un modèle de compréhension de la diversité des sujets lecteurs, basé sur la critique d’une conception unitaire, homogène et essentialiste du sujet que l’école devrait former et de la culture qu’elle souhaite transmettre. Deuxièmement, nous avons étudié dans quelle mesure la diversité des interprétations effectivement produites par les élèves peut constituer une médiation efficace de la compréhension de soi-même et d’autrui comme sujet lecteur divers. Cette compréhension reposant sur la confrontation entre les interprétations produites successivement par un même lecteur et simultanément par plusieurs lecteurs, elle est nécessairement transitoire, fragmentaire, intersubjective et réflexive. Troisièmement, nous avons décrit et expliqué comment des élèves élaborent plusieurs interprétations d’un texte littéraire, à la fois en mobilisant les diverses ressources de leur subjectivité et en s’appropriant des éléments interprétatifs coconstruits avec leurs pairs et leur enseignant. En cohérence avec ces visées herméneutiques et praxéologiques, nous avons conçu une séquence d’enseignement, axée sur La plage des songes de S. Péan (1998), intégrant des activités individuelles et collaboratives de lecture, d’écriture et d’oral. Ce dispositif a été expérimenté par deux enseignants, dans une classe de seconde en France et dans une classe de cégep au Québec. Notre méthodologie qualitative vise la compréhension approfondie de sept parcours de lecteurs, grâce au croisement de données recueillies par le biais d’observations de cours, de textes d’élèves et d’entretiens. L’étude multicas confirme que les élèves sont capables de mettre en relation diverses ressources subjectives (cognitives, épistémiques, psychoaffectives, socioculturelles, axiologiques), de mettre à distance leurs interprétations et celles de leurs pairs et de réfléchir sur leur expérience lectorale. Les échanges intersubjectifs (en particulier les comités de lecteurs) jouent un rôle significatif dans la compréhension réflexive par les élèves de la singularité et de la diversité de leur parcours interprétatif. / We argue that literary reading education, at secondary school and CEGEP levels, can contribute to the development of diverse subject readers—i.e., plural, changing and contradictory subjects—within a historical perspective but able to distance themselves reflexively, aided by their own interpretation of the text and the interpretations of other readers. Firstly, we developed a model for understanding subject reader diversity, based on the critical analysis of a uniform, homogeneous and essentialist concept of the subject that the school should teach and the culture that it wishes to pass on. Secondly, we examined to what extent the diversity of interpretations actually produced by students can effectively establish the mediation of the understanding of self and others as a diverse subject reader. This understanding is inevitably transitory, fragmented, intersubjective and reflexive, given that it is based on the confrontation between different interpretations produced successively by the same reader and simultaneously by several readers. Thirdly, we described and explained how students develop several interpretations of a literary text by using their various subjectivity resources while at the same time appropriating interpretive elements developed jointly with their peers and teacher. In keeping with these hermeneutic and praxeological objectives, we have designed a teaching sequence, based on La plage des songes by S. Péan (1998). This sequence incorporates individual and collaborative reading, writing and speaking activities. It was tested by two teachers, during the first year of lycée studies in France and as part of a CEGEP-level course in Quebec. Our qualitative methodology is intended to promote thorough understanding of seven reader paths, using data gathered through classroom observation, student texts and interviews. This multi-case study confirms that students are capable of linking different subjective resources (cognitive, epistemic, psycho-emotional, sociocultural, axiological), taking a step back from their interpretations and those of their peers, and reflecting on their reading experience. Intersubjective exchanges (particularly between the reading committees) play a significant role in students’ reflexive understanding of the singularity and diversity of their interpretative paths.
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Les représentations de la carrière professorale des étudiantes et étudiants au doctoratSkakni, Isabelle 18 April 2018 (has links)
Ce mémoire a pour objectif de comprendre comment les doctorantes et doctorants québécois qui envisagent la carrière professorale se représentent la profession et le milieu universitaire, mais aussi comment ils s'y projettent et s'y préparent. Pour ce faire, des entrevues ont été menées auprès de quinze doctorantes et doctorants issus de huit disciplines différentes. Afin de circonscrire les représentations de ces aspirants professeures et professeurs, leur discours a été analysé sous l'angle de la socialisation au travail professoral. Les résultats offrent un portrait de l'expérience de socialisation des doctorantes et doctorants comme lieu d'élaboration de « représentations professionnelles » qui les guident dans la compréhension de la profession et de ses enjeux, mais aussi comme lieu d'émergence de l'identité professionnelle d'une prochaine génération de professeures et professeurs d'université.
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L'émergence de deux disciplines scientifiques à l'Université Laval entre 1920 et 1950 : la chimie et la physiqueOuellet, Danielle 11 April 2018 (has links)
Cette étude se situe à la jonction des deux champs suivants. Le premier est celui de l'histoire des disciplines scientifiques comme une histoire liée au développement social et institutionnel. Le développement des institutions scientifiques sert de cadre à l'histoire de l'émergence des deux disciplines. Le second est la biographie, l'influence individuelle étant d'autant plus importante que la période étudiée correspond à la création d'institutions. Dans un tel contexte, les scientifiques n'ont pas la possibilité de se consacrer uniquement à la recherche. Ils sont forcés de participer à la création d'un lieu d'activités pour leur discipline. Les trajectoires individuelles permettent d'en préciser les facteurs d'émergence. Trois générations de chimistes et de physiciens, les pionniers, les maîtres et la relève se côtoient. Les pionniers proposent un enseignement renouvelé et s'engagent dans la création d'institutions mais ils ne produisent pas de connaissances nouvelles. Les maîtres introduisent les méthodes de recherches et d'enseignement importées d'Europe. Us en font bénéficier les membres de la relève qui, à fin de la période d'émergence, sont prêts à assurer la transmission des connaissance par l'enseignement et la production de nouvelles par leurs activités de recherche. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Analyse des besoins langagiers d'assistants d'enseignement internationaux poursuivant des études supérieures en sciences et en génie et des implications en découlant pour l'évaluation de leurs compétences langagières : une étude de casMahdavi, Zahra 24 April 2018 (has links)
Cette étude se veut une analyse des besoins langagiers d'étudiants diplômés étrangers travaillant en tant qu'assistants d'enseignement internationaux (AEI) dans des programmes de sciences et de génie d'universités francophones canadiennes, où aucune étude n'avait été réalisée à ce jour. L'étude de type mixte est centrée sur l'analyse des compétences langagières dont les AEI ont besoin afin de réaliser des tâches interactionnelles dans des contextes académiques. La collecte et l'analyse des données ont été réalisées en adoptant le mode le de compétence communicative (Bachman & Palmer, 2010), le modèle d'analyse des besoins langagiers (Long, 2005) et le modèle des caractéristiques des tâches (Bachman & Palmer, 2010). Les données de types quantitatif et qualitatif ont été recueillies auprès de 84 participants (AEI, leurs directeurs de recherche et des étudiants de 1er cycle) à l'Université Laval (Québec) en utilisant des questionnaires, des entrevues et des observations de classe. L'analyse statistique MANOVA (effectuée via SAS) et MANOVA à deux facteurs contrôlés indique que les AEI n'ont pas les compétences suffisantes en français pour fonctionner dans un contexte académique francophone. De plus, les résultats montrent que les AEI possèdent un niveau de compétence langagière plus élevé en anglais par rapport à celui en français. Les résultats qualitatifs complémentaires suggèrent que les exigences langagières des universités francophones ne correspondent pas au niveau de compétence langagière exigé des AEI et confirment l'incapacité des cours de mise à niveau à améliorer les habiletés langagières académiques/professionnelles (en français et en anglais) requises des AEI. En nous basant sur les résultats de cette étude, nous avons défini des tâches et des construits à inclure dans un test d'admission potentiel pour les AEI et proposé un plan pour le développement d'un tel test.
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L'insertion professionnelle des diplômés de l'enseignement supérieur au Mali : cas de la politique d'aide à l'entrepreneuriatMariko, Ousmane 03 April 2012 (has links) (PDF)
Le constat est que de plus en plus, le nombre d'étudiants entrant dans l'enseignement supérieur croît d'année en année et par la suite fait croître le nombre de diplômés de l'enseignement supérieur. Cependant, le rythme d'insertion professionnelle de ces diplômés demeure timide. Ce qui du coup accroît d'année en année le taux de chômage des diplômés du supérieur. Selon les enquêtes nationales, en 2004, le taux de chômage des diplômés du supérieur était d'environ 19% et dépasse celui au niveau national qui était de 9%. En 2010, ce taux est passé à 25%. Cela suppose qu'il faudrait accorder une attention particulière pour leur insertion. C'est pourquoi, nous avons posé la question de savoir : quelles stratégies faudrait-il mettre en place pour favoriser l'insertion des diplômés du supérieur ? Une analyse a été faite des circuits classiques d'insertion notamment la fonction publique et le secteur privé malien. D'après les statistiques, ces 2 circuits présentent des rigidités quant à l'embauche de milliers de diplômés qui sortent du système d'enseignement supérieur malien. Ainsi, nous nous sommes orientés vers l'entrepreneuriat en estimant qu'il pourrait être un vecteur de création d'emploi pour eux et qui serait appuyé par la politique d'aide à l'entrepreneuriat inscrite dans un programme dit " Programme Emploi Jeunes ". Pour cela, nous avons retenu deux hypothèses : (1) : l'entrepreneuriat est un facteur de création d'emploi pour les diplômés de l'enseignement supérieur, (2) : la politique d'aide à l'entrepreneuriat permet de favoriser ce processus. Après une analyse descriptive du fonctionnement du marché du travail au Mali et après l'étude de plusieurs théories et travaux de recherches liés au capital humain et au rôle des compétences dans le domaine de l'entrepreneuriat, nous sommes parvenus aux résultats suivants en lien avec nos hypothèses de base : 1-Oui, l'entrepreneuriat est un facteur de création d'emploi pour les diplômés du supérieur. 2-Non, la politique d'aide à l'entrepreneuriat ne favorise pas ce processus.
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