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Tendances de la population scolaire et efficacité interne du système éducatif au Congo Brazzaville / Primary scholarization and internal efficiency of educational system in Congo Brazzaville

Mboko, Epiphane 16 July 2014 (has links)
Depuis plusieurs décennies, l’éducation (scolaire) est présentée dans les discours officiels comme la solution aux problèmes de population et de développement des nations et des peuples. C’est dans cette optique que le Congo a nationalisé son système éducatif en 1965 en le rendant gratuit et obligatoire pour tout enfant vivant sur le territoire national. Cette nationalisation de l’enseignement a eu pour conséquences directes, une évolution rapide des effectifs scolaires et une élévation du niveau de scolarisation de la jeunesse congolaise. L’analyse de cette population reste difficile à mener à cause de l’insuffisance de l’information statistique. Les données disponibles montrent que cette massification du système d’enseignement accentuée par la poussée démographique des dernières décennies, a engendré un certain nombre des maux qui sont aujourd’hui associés à l’école congolaise (classes surchargées, ratio élèves/maîtres très élevés, budgets alloués à l’enseignement assez faibles …etc.), pour cause, la démocratisation du système d’enseignement s’est faite sans se préoccuper des capacités et des conditions d’accueil, et des moyens d’encadrement nécessaires à son bon fonctionnement. Très vite, le système d’enseignement congolais va connaître une baisse de son efficacité interne qui se traduit par des faibles proportions d’entrants scolaires atteignant la dernière classe du cycle ou le terminant, des taux de redoublement et d’abandon très élevés, un coefficient d’efficacité faible qui ne permet pas de sortir plus de la moitié des élèves du cycle avec un diplôme. Une situation de crise de l’école que les instances en charge de l’éducation doivent rapidement améliorer afin d’augmenter les chances de réussite des jeunes dans la perspective d’un meilleure parcours scolaire. / For decades, education (academic) has been introduced in official speeches as the solution to population problems and the development of nations and people. It is in this sense that the Congo nationalized its educational system in 1965 making it free and mandatory for every child living in the country. This education nationalization has had a direct consequence including a tremendous increase in academic staff and an increase in the education level on of the Congolese youth. The analysis of this population remains difficult to undertake because of the lack of statistical information. The available data show that this massification in the education system stressed by the demographic outbreak of these last decades, has created several problems which are associated today with the Congolese school (overcrowded classes, high teachers/students ratio, little budgets allocated to education…etc.), owing to, the democratization of the education system without concern of receiving capacity and condition, and the necessary means of management for its proper functioning. In this respect, the Congolese education system will experience low internal efficiency leading to low school enrollment rates from the firsy cycle to the last, high repetition and dropout rates, a low efficiency coefficient which doesn’t enable t half of the pupils to have a certificate at the of the cycle. A school crisis situation that the authorities in charge of education, should quickly improve in order, to increase the chances of succeeding for young people in the prospect of a better academic process.
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Efficacité interne de l'enseignement primaire aux pays de la Communauté Economique des Pays des Grands Lacs (CEPGL) : question approfondie sur le Rwanda

Kaneza Habiyambere, Yves Valentin 30 June 2011 (has links) (PDF)
Cette étude doctorale a été réalisée avec objectif de déterminer le niveau d'efficacité interne de l'enseignement primaire aux pays de la CEPGL et le progrès atteint vers l'éducation pour tous après la période des conflits ethniques et armés. En plus, spécifiquement pour le Rwanda, d'identifier les facteurs individuels, familiaux et scolaires explicatifs du phénomène redoublement et abandon à l'école primaire. Les données de notre analyse proviennent des différents rapports des ministères, des organisations internationales et des travaux des chercheurs. L'analyse de l'enseignement primaire des pays de la CEPGL, à partir des indicateurs d'offre et de la demande, montre que des progrès ont été réalisés après la période des conflits, mais des contraintes majeures persistent : gestion de l'information, insuffisance d'infrastructures et d'équipements d'appui à l'apprentissage, traitement des enseignants, inégalité entre milieux urbain et rural. L'analyse de l'efficacité interne a démontré que le taux de déperdition est très élevé, rendant le système moins efficace ; peu d'élèves terminent le cycle de l'enseignement primaire et les écoles privées sont plus performantes que les écoles publiques. Pour répondre à la question " quels sont les facteurs individuels, familiaux et scolaires qui expliquent le redoublement et d'abandon ", nous avons mené une enquête dans 89 écoles primaires au Rwanda, sur 831 élèves, 890 enseignants, 89 directeurs d'écoles, 354 parents d'élèves et 32 personnes en charge de l'éducation au niveau des districts et au niveau central du ministère de l'Education. Les données collectées pendant l'année scolaire 2008 ont été saisies et analysées à partir du logiciel SPSS et STATA. Les statistiques descriptives et de régression logistique binaire ont permis d'obtenir les résultats qui démontrent les facteurs explicatifs et non explicatifs de redoublement et d'abandon scolaire. Parmi les facteurs explicatifs de redoublement scolaire à l'école primaire au Rwanda, il y a le statut de l'école, le milieu de vie, des variables individuelles qui caractérisent l'élève (sexe, âge), des variables qui caractérisent la famille (niveau d'études de la mère, nombre d'enfants en famille, distance domicile-école) ainsi que d'autres variables comme la taille des classes, âge et ancienneté professionnelle de l'enseignant et connaissance d'ordinateur. Parmi les facteurs qui expliquent l'abandon scolaire à l'école primaire au Rwanda il y a principalement la survie des parents, leur profession, la taille des classes et le fait d'avoir redoublé.
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Le financement public de l’enseignement supérieur et ses impacts au Pérou : une analyse longitudinale (1993 – 2003)

Gorritti, Luis Eduardo 09 1900 (has links)
Cette recherche porte sur le financement public de l’enseignement supérieur au Pérou et ses impacts dans une perspective longitudinale couvant la période 1993-2003. Cette période est importante parce qu’elle a été témoin, dans ce pays, de changements majeurs aux plans du financement public et de la configuration du système d’enseignement supérieur. La recherche consiste principalement dans des analyses secondaires de données pertinentes publiées par des organismes nationaux et internationaux. Les analyses sont structurées à partir d’un schéma d’inputs et outputs. On considère comme inputs les ressources financières et les ressources humaines, lesquelles comprennent les professeurs et les étudiants, et comme outputs les taux de diplomation (efficacité interne) et la demande de diplômés par le marché du travail (efficacité externe). La théorie de la dépendance de ressources sert de cadre pour interpréter les rapports entre le financement public et ses incidences sur les réponses institutionnels et ses conséquences. Dans la période retenue, le financement du secteur public a décru de 32% en raison d’un désengagement progressif de l’État. Une conséquence majeure de la diminution du financement public a été la croissance rapide du secteur privé de l’enseignement supérieur. En effet, alors qu’en 1993 il y avait 24 institutions privées d’enseignement supérieur, il y en avait, en 2003, 46 institutions. La baisse du financement public et la croissance du secteur privé d’enseignement supérieur ont eu des incidences sur la sélectivité des étudiants, sur le statut des professeurs, sur l’implication des universités en recherche et sur les taux de diplomation. Le taux de sélectivité dans le secteur public a augmenté entre 1993 et 2003, alors que ce taux a diminué, dans la même période, dans le secteur privé. Ainsi, le secteur public répond à la diminution du financement en restreignant l’accès à l’enseignement supérieur. Le secteur privé, par contre, diminue sa sélectivité compensant ainsi l’augmentation de la sélectivité dans le secteur public et, par le fait même, augmente sa part de marché. Également, tant dans le secteur public que dans le secteur privé, les professeurs sont engagés principalement sur une base temporaire, ce qui se traduit, particulièrement dans le secteur privé, dans un moindre engagement institutionnel. Enfin, les universités publiques et privées du Pérou font peu de recherche, car elles favorisent, pour balancer leurs budgets, la consultation et les contrats au détriment de la recherche fondamentale. Paradoxalement, alors que, dans le secteur privé, les taux de sélectivité des étudiants diminuent, leurs taux de diplomation augmentent plus que dans le secteur public. Enfin, les formations avec plus d’étudiants inscrits, tant dans le secteur public que privé, sont les moins coûteuses en infrastructure et équipements. Dès lors, la pertinence de la production universitaire devient problématique. Cette recherche révèle que les organisations universitaires, face à un environnement où les ressources financières deviennent de plus en plus rares, développent des stratégies de survie qui peuvent avoir des incidences sur la qualité et la pertinence de l’enseignement supérieur. / This research deals with public financing of higher education in Peru and its impacts in a longitudinal perspective. It covers a ten-year period from 1993 to 2003. This period is important since this country witnessed major changes in public financing of higher education and in the configuration of its higher education system. The research is based mainly in secondary analyses of relevant data published by national as well as international agencies. Analyses are conducted within an input-output scheme. Financial and human resources (professors and students) are considered inputs, and graduation rates (internal effectiveness) and market labour demands as outputs (external effectiveness). Dependency theory is used as framework for the interpretation of the relationships between public financing and institutional responses and its consequences. In the period considered, public financing diminished by 32% resulting from a progressive disengagement of the State. A major consequence of this disengagement was the rapid growth of the private sector of higher education. While in 1993 there were 24 private institutions of higher education, ten years later there were 46 institutions. The decline in public financing and the growth of the private sector of higher education had measurable consequences on selectivity rates, professorial status, research involvement, and graduation rates. Selectivity rates in the period considered increased in public institutions but decreased in the private ones. Thus the public sector reacted to the decline in financing by becoming more selective; the private sector responded to the increase in selectivity in the public sector by decreasing its rates which translates into a higher student market share. Also, in both sectors, professors are hired on a part-time basis which impacts on participation to academic life and on research production. Moreover, universities, both public and private, favoured applied contractual research as a means of gaining alternative funding to compensate for scarce financial resources. Paradoxically, whereas in the private sector selectivity rates diminished in the decade considered, graduation rates increased and so more than in the public sector. Finally, training programs with higher enrolments in both public and private sectors are those which require less investment in infrastructure and equipments without consideration of societal relevancy. This research reveals that higher education organisations which face an environment with diminishing financial resources devise survival strategies which might have a negative impact on the quality and relevance of higher education.
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Efficacité interne de l’enseignement supérieur malien / Internal efficiency of the malian higher education

Loua, Seydou 18 December 2012 (has links)
L’enseignement supérieur malien et notamment l’Université de Bamako est confrontée à d’énormes difficultés depuis plusieurs années. Qu’est ce qui explique ces difficultés et comment faire pour rendre plus efficace cet enseignement supérieur afin de rehausser les niveaux et le rendre compétitif sur le plan sous régional et international ? Cette question nous a conduit à nous intéresser à l’étude de son efficacité interne. Le présent travail est une contribution à la recherche de facteurs de ces difficultés et d’alternatives pour y remédier. Il tente de dégager des pistes de réflexion sur l’amélioration des conditions de travail de l’Université de Bamako.La Faculté des Lettres, Langues, Arts et Sciences humaines de l’Université de Bamako a été retenue comme terrain de la recherche. Après la recherche documentaire pour l’élaboration d’une revue de littérature, la préférence a été donnée en premier lieu à une analyse des résultats d’examens de deux promotions de la filière Sciences de l’éducation de 2001 à 2009. Dans l’analyse il a été question d’indicateurs tels que l’évolution des effectifs, les taux de réussite, d’abandon, d’exclusion, le genre et les caractéristiques extra universitaires des étudiants. Cette analyse qui a conclu à une faible efficacité interne de l’Université de Bamako a été suivie par d’autres investigations par entretiens, observations et questionnaires auprès d’un échantillon d’étudiants, d’enseignants et d’administrateurs de l’Université. Après une analyse des données recueillies lors de ces investigations, nous avons terminé par une discussion de l’ensemble des résultats. / The Malian higher education and notably the University of Bamako is confronted to enormous difficulties since several years. What explains these difficulties and how to make more efficient this higher education in order to heighten the levels and to make he competitive on the plan under regional and international? This question drove us to interest us to the survey of her internal efficiency. The present work is a contribution in search of factors of these difficulties and alternatives to remedy there. He tempts to clear tracks of reflection on the improvement of the conditions of work of the University of Bamako. The Faculty of the Letters, Languages, Arts and human sciences of the University of Bamako has been kept like land of research. After the documentary research for the development of a literature magazine, the preference has been given to an analysis of the exams results of two promotions of the path Sciences of the education of 2001 in the first place to 2009. In the analysis it was question of indicators as the evolution of the strengths, rate of success, abandonment, exclusion, kind, extra feature academic of the students. This analysis that concluded to a weak internal efficiency of the University of Bamako has been followed by other investigations by interviews, observations and questionnaires by a sample of students, teachers and administrators of the university. After an analysis of the data collected at the time of these investigations, we finished by a discussion of the set of the results.
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Le financement public de l’enseignement supérieur et ses impacts au Pérou : une analyse longitudinale (1993 – 2003)

Gorritti, Luis Eduardo 09 1900 (has links)
Cette recherche porte sur le financement public de l’enseignement supérieur au Pérou et ses impacts dans une perspective longitudinale couvant la période 1993-2003. Cette période est importante parce qu’elle a été témoin, dans ce pays, de changements majeurs aux plans du financement public et de la configuration du système d’enseignement supérieur. La recherche consiste principalement dans des analyses secondaires de données pertinentes publiées par des organismes nationaux et internationaux. Les analyses sont structurées à partir d’un schéma d’inputs et outputs. On considère comme inputs les ressources financières et les ressources humaines, lesquelles comprennent les professeurs et les étudiants, et comme outputs les taux de diplomation (efficacité interne) et la demande de diplômés par le marché du travail (efficacité externe). La théorie de la dépendance de ressources sert de cadre pour interpréter les rapports entre le financement public et ses incidences sur les réponses institutionnels et ses conséquences. Dans la période retenue, le financement du secteur public a décru de 32% en raison d’un désengagement progressif de l’État. Une conséquence majeure de la diminution du financement public a été la croissance rapide du secteur privé de l’enseignement supérieur. En effet, alors qu’en 1993 il y avait 24 institutions privées d’enseignement supérieur, il y en avait, en 2003, 46 institutions. La baisse du financement public et la croissance du secteur privé d’enseignement supérieur ont eu des incidences sur la sélectivité des étudiants, sur le statut des professeurs, sur l’implication des universités en recherche et sur les taux de diplomation. Le taux de sélectivité dans le secteur public a augmenté entre 1993 et 2003, alors que ce taux a diminué, dans la même période, dans le secteur privé. Ainsi, le secteur public répond à la diminution du financement en restreignant l’accès à l’enseignement supérieur. Le secteur privé, par contre, diminue sa sélectivité compensant ainsi l’augmentation de la sélectivité dans le secteur public et, par le fait même, augmente sa part de marché. Également, tant dans le secteur public que dans le secteur privé, les professeurs sont engagés principalement sur une base temporaire, ce qui se traduit, particulièrement dans le secteur privé, dans un moindre engagement institutionnel. Enfin, les universités publiques et privées du Pérou font peu de recherche, car elles favorisent, pour balancer leurs budgets, la consultation et les contrats au détriment de la recherche fondamentale. Paradoxalement, alors que, dans le secteur privé, les taux de sélectivité des étudiants diminuent, leurs taux de diplomation augmentent plus que dans le secteur public. Enfin, les formations avec plus d’étudiants inscrits, tant dans le secteur public que privé, sont les moins coûteuses en infrastructure et équipements. Dès lors, la pertinence de la production universitaire devient problématique. Cette recherche révèle que les organisations universitaires, face à un environnement où les ressources financières deviennent de plus en plus rares, développent des stratégies de survie qui peuvent avoir des incidences sur la qualité et la pertinence de l’enseignement supérieur. / This research deals with public financing of higher education in Peru and its impacts in a longitudinal perspective. It covers a ten-year period from 1993 to 2003. This period is important since this country witnessed major changes in public financing of higher education and in the configuration of its higher education system. The research is based mainly in secondary analyses of relevant data published by national as well as international agencies. Analyses are conducted within an input-output scheme. Financial and human resources (professors and students) are considered inputs, and graduation rates (internal effectiveness) and market labour demands as outputs (external effectiveness). Dependency theory is used as framework for the interpretation of the relationships between public financing and institutional responses and its consequences. In the period considered, public financing diminished by 32% resulting from a progressive disengagement of the State. A major consequence of this disengagement was the rapid growth of the private sector of higher education. While in 1993 there were 24 private institutions of higher education, ten years later there were 46 institutions. The decline in public financing and the growth of the private sector of higher education had measurable consequences on selectivity rates, professorial status, research involvement, and graduation rates. Selectivity rates in the period considered increased in public institutions but decreased in the private ones. Thus the public sector reacted to the decline in financing by becoming more selective; the private sector responded to the increase in selectivity in the public sector by decreasing its rates which translates into a higher student market share. Also, in both sectors, professors are hired on a part-time basis which impacts on participation to academic life and on research production. Moreover, universities, both public and private, favoured applied contractual research as a means of gaining alternative funding to compensate for scarce financial resources. Paradoxically, whereas in the private sector selectivity rates diminished in the decade considered, graduation rates increased and so more than in the public sector. Finally, training programs with higher enrolments in both public and private sectors are those which require less investment in infrastructure and equipments without consideration of societal relevancy. This research reveals that higher education organisations which face an environment with diminishing financial resources devise survival strategies which might have a negative impact on the quality and relevance of higher education.
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Efficacité interne de l'enseignement primaire aux pays de la Communauté Economique des Pays des Grands Lacs (CEPGL) : question approfondie sur le Rwanda / Primary education efficiency in CEPGL (African Lakes Countries) : an indepth view for Rwanda

Kaneza Habiyambere, Yves Valentin 30 June 2011 (has links)
Cette étude doctorale a été réalisée avec objectif de déterminer le niveau d’efficacité interne de l’enseignement primaire aux pays de la CEPGL et le progrès atteint vers l’éducation pour tous après la période des conflits ethniques et armés. En plus, spécifiquement pour le Rwanda, d’identifier les facteurs individuels, familiaux et scolaires explicatifs du phénomène redoublement et abandon à l’école primaire. Les données de notre analyse proviennent des différents rapports des ministères, des organisations internationales et des travaux des chercheurs. L’analyse de l’enseignement primaire des pays de la CEPGL, à partir des indicateurs d’offre et de la demande, montre que des progrès ont été réalisés après la période des conflits, mais des contraintes majeures persistent : gestion de l’information, insuffisance d’infrastructures et d’équipements d’appui à l’apprentissage, traitement des enseignants, inégalité entre milieux urbain et rural. L’analyse de l’efficacité interne a démontré que le taux de déperdition est très élevé, rendant le système moins efficace ; peu d’élèves terminent le cycle de l’enseignement primaire et les écoles privées sont plus performantes que les écoles publiques. Pour répondre à la question « quels sont les facteurs individuels, familiaux et scolaires qui expliquent le redoublement et d’abandon », nous avons mené une enquête dans 89 écoles primaires au Rwanda, sur 831 élèves, 890 enseignants, 89 directeurs d’écoles, 354 parents d’élèves et 32 personnes en charge de l’éducation au niveau des districts et au niveau central du ministère de l’Education. Les données collectées pendant l’année scolaire 2008 ont été saisies et analysées à partir du logiciel SPSS et STATA. Les statistiques descriptives et de régression logistique binaire ont permis d’obtenir les résultats qui démontrent les facteurs explicatifs et non explicatifs de redoublement et d'abandon scolaire. Parmi les facteurs explicatifs de redoublement scolaire à l’école primaire au Rwanda, il y a le statut de l’école, le milieu de vie, des variables individuelles qui caractérisent l'élève (sexe, âge), des variables qui caractérisent la famille (niveau d’études de la mère, nombre d’enfants en famille, distance domicile-école) ainsi que d'autres variables comme la taille des classes, âge et ancienneté professionnelle de l'enseignant et connaissance d’ordinateur. Parmi les facteurs qui expliquent l’abandon scolaire à l’école primaire au Rwanda il y a principalement la survie des parents, leur profession, la taille des classes et le fait d'avoir redoublé. / This PhD study has been achieved with objective to carry out the level of internal efficiency of the primary education in the CEPGL countries and the progress reaches toward the education for all after the period of ethnic and armed conflicts. In addition, specifically for Rwanda, to underline the individual, families and school factors explanatory of the repetition and drop-out in the primary schools. The data of our analysis come from different reports of ministries, international organizations and publications of researchers. The analysis of the primary education inside CEPGL countries, by the indicators that document education supply and demand, show that, after the period of conflicts, progress has been achieved, but some major constraints persist: management of information, lacks of infrastructures, equipment support to teaching and learning, remuneration of teachers, inequality between urban and rural area, insufficiency of financial supports, etc. The analysis of the internal efficiency demonstrated that the rate of dwindle is high and influenced a poor level in internal efficiency of primary education of all those countries; few pupils achieve the cycle of primary education and the private schools and “libre subsidié” (mainly clerical schools subsidized by Government) are more effective than the public schools as well as for levels P3 and P5. To answer the question "what are the individual, families and school factors that explain the repetition and drop-out", we conducted a survey in 89 primary schools in Rwanda, on 831 pupils, 890 teachers, 89 head teachers, 354 parents of pupils and 32 persons in charge of education at central ministry of Education and districts level. The data, collected during the school year 2008, have been treated and analyzed using SPSS and STATA. The descriptive statistics and binary logistical regression permitted to get the results that demonstrate the explanatory factors of repetition and school drop-out. Among the explanatory factors of school repetition in the primary school in Rwanda, there is the statute of school, area of residence, the individual variables that characterize pupil (sex, age), the variables characterized families (level of study of the parents, number of children in family, distance) as well as other school variables (size of the classes, age and experience of teacher and computer skills of teachers). Among the factors that explain the school drop-out in the primary school in Rwanda, there are survival of parents, the profession of parents, the classes' size and the past repetitions in the school career.

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