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Vie et mort des médias au Congo-Brazzaville (1989-2006) : contribution de La Semaine Africaine à l'émergence d'un espace public / Life and death in the Congo-Brazzaville media

Diamouangana, Gilles Alain 20 September 2013 (has links)
Les mutations politiques congolaises du début des années 1990 à la suite de mouvements de rejet des régimes à parti unique favorisent la réinstauration du multipartisme, l’apparition d’une nouvelle presse écrite privée et le « réveil » de la doyenne de la presse écrite privée congolaise, La Semaine Africaine, seul titre indépendant du gouvernement appartenant à la Conférence épiscopale du Congo. Fondés pour la plupart par les partis politiques récemment créés, les titres privés, très engagés politiquement, bénéficient d’une liberté de ton sans précédent ; ils critiquent ouvertement le régime en place. Ils demandent l’installation de la démocratie et l’établissement d’un État de droit. Ils participent ainsi à l’émergence d’un nouvel espace public même si le contenu de la grande majorité des organes de presse diffuse essentiellement la propagande des partis politiques qui les financent. Très vite, le processus démocratique s’enraye à cause des velléités de retour de l’autoritarisme des militaires, et des enjeux identitaires très conflictuels opposant les principaux leaders politiques pour la conservation ou la conquête du pouvoir. La faiblesse de la culture politique de la classe dirigeante entraîne de multiples crises politiques avec le non-respect des libertés fondamentales et individuelles. La création illégale, par les partis politiques, de milices privées, favorise, à plusieurs reprises, des violences pendant lesquelles la presse prend, ou non, position en tant qu’acteur social. Dans un environnement marqué par des bouillonnements sociopolitiques, nous tentons d’analyser la contribution de la presse écrite privée en général, et de La Semaine Africaine en particulier, à l’émergence de l’expression des opinions au sein de la société congolaise, à travers les modalités d’instauration réelle du débat public. / Congolese political changes of the early 1990s as a result of movements rejecting single-party regimes favor the reintroduction of multiparty politics, the emergence of a new private press and the "awakening" of the Dean of the Congolese private press La Semaine Africaine, the only independent title of the government from the Episcopal Conference of Congo. Created for the most part by political parties born recently, private securities, very politically committed, enjoy an unprecedented freedom of expression. They criticize openly the current regime. They require the establishment of democracy and the rule of a state of law. They thus contribute to the emergence of a new public space even if the content of the vast majority of newspapers broadcast is mainly propaganda for those political parties funding them. Very quickly, the democratic process jams because of impulses back from military authoritarianism, and very conflicting identity issues between the main political leaders for conservation or the conquest of power. The weakness of the political culture of the ruling class leads to multiple political crises and non-compliance with individual and fundamental freedoms. Illegal creation of private militias by political parties favors repeatedly violence during which the press takes or not position as a social actor. Against a backdrop of seething sociopolitical environment, we attempt to analyze the contribution of the private press in general and La Semaine Africaine in particular, into the emergence of the expression of opinions within the Congolese society, through the establishment of actual terms of public debate.
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Télévision et convergence des médias : vers un nouvel Espace Public ? 2000-2005 : usages économiques et politiques de la Convergence. Conditions d'acceptabilité des énoncés et des moyens de contrôle dans un cadre de communication dématérialisé.

Lenoir, Christophe 13 September 2006 (has links) (PDF)
Quelles sont les conséquences de la dématérialisation des contenus sur la structure de l'Espace public, les institutions de régulation, les normes d'acceptabilité et l'autonomie des champs culturels audiovisuels ? La thèse est organisée en cinq parties, abordant successivement les aspects symboliques, communicationnels, économiques, réglementaires et légaux de la Convergence par rapport aux spécificités des industries culturelles, et en particulier de la télévision, avec un horizon esthétique et politique.
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L'art actuel québécois et la vie quotidienne, trois études de cas : BGL, Jean-François Prost et Devora Neumark

Hudon-Laroche, Annie January 2008 (has links) (PDF)
Le mémoire qui suit porte sur les relations entre l'art actuel québécois et la vie quotidienne. Nous cherchons à étudier plus particulièrement les modes d'appréhension de la vie quotidienne des pratiques artistiques de BGL, de Jean-François Prost et de Devora Neumark. La proximité de ces pratiques avec l'espace quotidien engendre une modification des paramètres traditionnels, non seulement de création mais également, de réception des oeuvres et des interventions. Ces dernières misent sur l'exploration de l' « indécidabilité », de la mouvance et des « entre-deux » pour engendrer des manières inédites d'envisager l'espace quotidien. Leurs oeuvres et leurs interventions créent des rapprochements et des mises à distance, par rapport à la vie quotidienne, qui remettent en question la vision homogénéisée et standardisée du monde contemporain. Nous étudierons, dans un premier temps, le contexte de création des oeuvres et des interventions, nous mettrons l'accent sur « l'expérience sociale du quotidien ». Deux caractéristiques prédominantes du monde contemporain, l'excès et le paradoxe, nous permettront, par la suite, d'analyser les transformations de ce dernier. Nous étudierons la façon dont les artistes actuels investissent l'espace quotidien au moyen de tactiques. Ces « manières de faire » mettent l'accent sur la mobilité en se jouant des frontières et de la rigidité des normes sociales. Les tactiques artistiques permettent à BGL, à Prost et à Neumark d'appréhender la vie quotidienne de manière autre, d'une part, en explorant et en activant des «mi-lieux» et d'autre part, en adoptant une posture artistique similaire à celle de la figure théorique du nomade. Ensuite, les études de cas seront analysées en fonction des notions de rituel et de jeu. Ces notions, aux fondements de la « socialité », nous permettront d'analyser de manière plus spécifique les relations qui se tissent entre l'individu et le collectif lors des pratiques artistiques. Ces dernières permettent aux artistes d'instaurer des rapports ambigus à l'espace quotidien par le biais de « l'agir mimétique ». Enfin, à la lumière de ces études de cas, nous verrons que les oeuvres et les interventions contribuent à allier le corps physique et le corps social, en générant des relations qui sont autant locales que globales. Les oeuvres et les interventions touchent ainsi le récepteur par le biais de la médiation corporelle, tout en s'inscrivant dans le réseau de pensée qu'est « l'écologie cognitive ». Les agencements, créés par les relations esthétiques, contribuent également à rapprocher les oeuvres et les interventions de questions d'ordre politique et éthique. Ainsi, les pratiques artistiques de BGL, de Jean-François Prost et de Devora Neumark constituent des points de rencontres éphémères autant poétiques, qu'effectifs qui, en privilégiant l'altérité, esquissent les traits d'une communauté ouverte et plurielle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Art actuel, Art québécois, BGL, Jean-François Prost, SYN, Devora Neumark, Mouvance, Altérité, Communauté, Vie quotidienne.
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Dynamiques sociales et appropriation informelle des espaces publics dans les villes du Sud : le cas du centre-ville de Port-au-Prince

Thérasmé, Kelogue 06 1900 (has links) (PDF)
Notre projet de thèse proposait d'étudier le phénomène d'appropriation des espaces publics dans les villes du Sud. Considérant l'espace urbain comme un territoire de lutte entre divers groupes d'acteurs, la recherche porte un regard phénoménologique sur leur perception de la rue et d'autres espaces ouverts au public. Elle tente de dresser un portrait des citoyens qui les occupent de manière informelle et de schématiser le processus d'appropriation tout en essayant de comprendre le rôle du profil de l'individu et des ressources dont il dispose dans la détermination de sa position spatiale. Basée sur une méthodologie mixte permettant d'aborder le sujet selon plusieurs approches et plusieurs méthodes, la recherche entreprend une analyse approfondie de deux sites du centre-ville de Port-au-Prince, la capitale d'Haïti. Les conclusions sont fondées sur des articles de presse, des observations directes et des entrevues auprès de diverses catégories d'acteurs concernés par le phénomène. La thèse exploite donc des données statistiques ainsi que des matériaux textuels et visuels. Certaines ont été analysées avec le logiciel SPSS et d'autres avec QSR NVivo. Les résultats mettent en lumière un conflit de perception parmi les acteurs. Pour certains, les pratiques informelles observées dans les espaces publics en font une ressource matérielle, un espace polyvalent, diversement exploité par les citoyens. Les observations montrent la capacité des citoyens et des fonctions de négocier de manière informelle le partage des espaces communs. Cependant, d'autres en ont, au contraire, une image normative mettant l'emphase sur le rôle esthétique des espaces publics et sur la nécessité de préserver le caractère formel des pratiques spatiales. Les instances étatiques ne partagent pas toutes les mêmes positions par rapport à l'appropriation populaire et informelle des rues et des galeries du centre-ville. Les occupants sont très diversifiés selon leur nature, leur profil et leur statut social. Certains peuvent être considérés comme étant socialement défavorisés alors que d'autres sont des acteurs économiques importants. Il n'y a pas que les citoyens qui s'approprient à des fins personnelles les espaces publics ; des entreprises du secteur formel des affaires pratiquent aussi des formes d'appropriation matérielle et encombrante des sites étudiés. Outre le profil de l'individu, la thèse atteste que son capital social et son capital culturel influencent son habilité d'accéder aux espaces publics et déterminent sa position spatiale. Le capital économique tient parfois un rôle dans le processus d'accès, mais le capital social s'avère une ressource essentielle pour un ancrage durable dans l'espace approprié et une légitimation « informelle » de l'acte d'appropriation. En somme, l'informatisation des espaces publics en fait des territoires de tension et de proximité, mais ils sont loin d'être également accessibles en tant que ressource. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : espaces publics, appropriation informelle, perception, Port-au-Prince, position spatiale.
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Expographie, critique et opinion : les discursivités du Salon de l'Académie de Paris (1750-1789)

Pichet, Isabelle 12 1900 (has links) (PDF)
L'objet central de cette étude se définit autour de la mise en exposition des Salons de l'Académie de peinture et de sculpture de Paris dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Les Salons ont toujours été considérés comme le lieu de l'éclosion de la critique d'art, mais très rarement perçus comme une exposition du point de vue muséologique. Dans cette optique, la distribution des tableaux en tant que discours construit, par le tapissier d'une part et par le public d'autre part, servira de fil conducteur à cette thèse. L'objectif premier est d'analyser un fragment de l'histoire de l'art en France, celui des Salons entre 1750 et 1789, et de l'étudier comme agent et culturel de cette époque. Le but ultime de la thèse est de démontrer que la mise en exposition au Salon est productrice de discours et que ceux-ci permettent aux publics des Salons de se forger une opinion personnelle ainsi que collective. Pour ce faire, j'entends examiner les tenants et les aboutissants de cet arrangement (discursif) afin de démontrer que la disposition des œuvres proposée au Salon n'est pas gratuite mais structurée et intentionnelle. L'hypothèse centrale propose que la mise en exposition des Salons de l'Académie contient un discours et, par conséquent, offre un espace discursif public, favorisant l'émergence de l'opinion personnelle et collective, ainsi que le développement d'une pensée sociale. Il s'agit de déterminer comment l'arrangement des œuvres aux Salons se matérialise en discours. Une analyse de la structure langagière de la mise en exposition s'impose et permet de relever certaines règles de base ou conventions qui régissent l'organisation des peintures : l'accrochage à touche-touche, le goût, l'harmonie, la symétrie, les caractères et la hiérarchie des genres. L'utilisation de ces conventions dans l'organisation de l'espace d'exposition semble donner lieu à la production et la diffusion d'un discours spécifique aux expositions. La distribution des œuvres et la reconnaissance des codes par le visiteur le guident dans la lecture d'un message et lui suggèrent des relations entre les objets exposés. Les échanges de similitudes et de contrastes à propos des œuvres, qui apparaissent dans les commentaires des Salonniers, livrent une lecture spécifique de la mise en exposition et produisent un modèle de lecture : la comparaison. Les choix faits par le tapissier dans la distribution des œuvres et l'utilisation de conventions dites « familières » dirigent le visiteur dans la lecture du message proposé au Salon. En confrontant les représentations visuelles des Salons et les textes critiques, il semble possible de faire ressortir l'impact de la mise en exposition du Salon sur le visiteur. Pour ce faire, je propose une analyse des Salons de 1753, 1767, 1779 et 1785, soit un par décennie, et du discours de chacun des tapissiers s'y rapportant, soit Jacques-André Portail (1695-1759), Jean-Baptiste Siméon Chardin (1699-1779), Louis-Jean-François Lagrenée l'aîné (1724-1805) et Amédée Van Loo (1718-1795). L'utilisation des conventions et du modèle de lecture comme points de repère permettent aux visiteurs de circonscrire la construction de l'arrangement des œuvres dans ce Salon. Ainsi, le pouvoir discursif de l'exposition amène le public à développer ses connaissances artistiques, à exercer sa capacité de juger et à formuler un discours critique et une opinion personnelle. Les multiples observations faites par les auteurs des écrits sur l'exposition, les artistes et les œuvres, démontrent l'influence du discours muséal sur leur point de vue et leur opinion. L'usage répété de cette aptitude à critiquer, la fréquentation régulière du Salon, les échanges entre les particuliers et la diffusion oralement et par l'écrit des idées et des modèles artistiques laissent entrevoir la formation d'un jugement ou d'une opinion personnelle et même collective. Dans cette optique, la mise en exposition des Salons et son pouvoir discursif deviennent un catalyseur de la pensée sociale de cette période. Les résultats de l'analyse du Salon de 1753, par exemple, permettent d'appuyer mon hypothèse et ma méthode de travail, même si les conclusions diffèrent de celles recueillies au sujet des Salons de 1767, 1779 et 1785. Contrairement aux trois autres Salons, les comparaisons entre les œuvres ne s'établissent pas tout à fait de la même manière, les différences naissent plutôt dans le ton ou dans les éléments critiqués. De plus, toujours en 1753, une grande majorité des Salonniers discute et critique l'opinion manifeste : celle des autres commentaires et écrits qui paraissent sur le Salon, tandis qu'en 1779, notamment, un plus grand intérêt est porté sur l'opinion sous-jacente : celle de l'autre, d'un accompagnateur ou des autres visiteurs. Ces différences mettent en relief les particularités des commentaires des quatre Salons mis à l'étude et définissent les caractéristiques du discours expographique et des opinions personnelles ou collectives pour chacun des Salons afin de proposer un portrait plus général de l'évolution et de l'impact du discours expographique des Salons dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Salons, Académie royale de peinture et de sculpture, exposition, discours, tapissier, critique, opinion, espace public, Paris, XVIIIe siècle.
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Espace public et sociologie d'intervention /

Gilbert, Yves, January 1900 (has links)
Texte remanié de: Habilitation à diriger des recherches--Sociologie--Strasbourg--Université Marc Bloch, 2008. / Bibliogr. p. 279-294.
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Le Théâtre-forum : pour une délibération sous le signe de la reconnaissance?

Hamel, Sonia 12 1900 (has links)
Cette recherche explore le Théâtre-forum comme support méthodologie d’un espace délibératif pour discuter des tensions sociales liées à la coprésence au centre-ville de Montréal entre des personnes en situation de rue et leurs voisins domiciliés. L’argument au cœur de la problématique repose sur les taches aveugles de la délibération: dans les forums de quartier, les inégalités sociales se traduisent par des inégalités délibératives au désavantage des personnes sans adresse en défaut d’autorité épistémologique en raison de leur statut; ces inégalités délibératives reproduisent le déni de reconnaissance qui traverse l’expérience relationnelle de ces personnes. Le Théâtre-forum est issu du Théâtre de l’opprimé : une pratique d’intervention théâtrale conçue par Augusto Boal durant la dictature au Brésil comme dispositif émancipateur pour les groupes opprimés. Le Joker incite les membres de l’auditoire à devenir Spect-acteurs par les remplacements du protagoniste, et ce, afin de surmonter son oppression. Ainsi, cette projection dans les chaussures du protagoniste-itinérant facilite-t-elle ce passage de l’indignité à la reconnaissance pour les personnes en situation de rue? L’échange théâtral peut-il ouvrir la voie vers la reconstruction d’un lien intersubjectif entre personnes sans adresse et domiciliés, intersubjectivité qui au cœur-même des vertus délibératives et des principes fondateurs défendus par les théoriciens de la reconnaissance comme Honneth et Renault? / Inspired by the democratic virtues of public deliberation but preoccupied with its blind spots, this research explores Forum Theatre as a deliberative medium to initiate discussion about the social tensions which underscore copresence between the homeless and other dwellers of public space in downtown Montreal. Indeed, we argue that in neighborhood forums social inequalities lead to deliberative ones for the homeless who lack epistemological authority due to their status, thereby reproducing the denial of recognition they endure as pariahs of public space. Forum Theatre stems from Theatre of the Oppressed which was initiated by Augusto Boal during the Brazil dictatorial regime as a revolutionary practice for the oppressed. It is premised on active audience engagement whose members are encouraged by the Joker to become Spect-Actors by replacing the protagonist in order to overcome his oppression. As such, can stepping inside the shoes of the homeless protagonist thru character replacement facilitate a passage from indignity to recognition for the latter? In other words, can a theatrical exchange create a space of intersubjectivity between the homeless and their domiciled neighbours? After all, the virtues of deliberation, not to mention the principles defended by recognition theorists like Honneth and Renault, both rest on intersubjectivity.
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L'urbain et la mort : ambiances d'une relation / Death and the city : ambiances of a relationship

Thiolliere, Pascaline 13 June 2016 (has links)
La ritualité funéraire est en France depuis le tournant du 21ème siècle en profonde transformation, ce qui interroge fortement la relation entre la ville et la mort. Un certain rejet du cimetière standardisé et de ses contraintes s’exprime par le recours toujours plus fréquent à la crémation et à la dispersion. La matérialité de la cendre amène à une dématérialisation et une localisation plus diffuse des morts. Celles-ci sont renforcées par l’usage croissant de supports numériques (page memorial, réseaux sociaux, cimetières virtuels) qui ouvrent de nouveaux espaces-temps pour l’entretien de la relation aux morts et participent à redéfinir la spatialité du deuil. En outre, les considérations écologiques se révèlent aujourd’hui structurantes et bouleversent le domaine du funéraire tant au niveau pratique qu’au niveau des représentations. Nous faisons l’hypothèse que le tissage de notre relation aux morts passe par le corps, par ses mouvements et ses gestes qui matérialisent et donnent une ambiance à cette relation. Ainsi, à partir de cette approche sensible des ambiances, les dispositifs construits et paysagers sont appréhendés comme des mises en condition spatiales, temporelles, mais aussi corporelles, qui participent à la construction de la relation à la mort et aux morts et façonnent en partie le vécu intime du deuil. Les seuils, les rythmes et les gestes en jeu dans l’espace urbain sont des leviers pour la connaissance et la conception des relations entre l’urbain et la mort. En ce sens, nous identifions des intentionnalités particulièrement relevantes dans l’expérience du deuil (accompagner, entretenir, se recueillir, cheminer), qui sont mises en rapport avec les possibilités d’actions liées à l’espace construit et paysager. Ce travail permet de révéler des manques et des ressources, et ainsi, d’envisager le renouvellement des critères sur lesquels s’appuie la conception des espaces de la mort à l’échelle architecturale et urbaine. / Since the turn of the 21st century, the funeral rituality in France undergoes a profound transformation that strongly questions the relationship between death and the city. The more frequent practices of cremation and ashes scattering express a rejection of cemeteries standardisation and constraints. The materiality of the ash leads to dematerialisation and more diffuse localisation of the dead. These are reinforced by the increasing use of digital media (memorial pages, social networks, virtual cemeteries) that open a new space-time framework for sustaining the relationship to the dead and participate in redefining the spatiality of grief. In addition, environmental considerations reveal today a new deviation in the field of funerary both in practice and at the level of representation.We assume that weaving our relationship to the dead passes across the body, its movements and gestures that materialise that relationship while creating a special ambiance. Therefore, from this sensory approach dealing with urban ambiances, constructed and landscaped arrangements are perceived as a way for setting the conditions on spatial, temporal and bodily levels, that participate in establishing the relationship to death and the dead, and partly shape the intimate experience of mourning. Thresholds, rhythms and gestures captured in urban spaces are levers for understanding and designing the relationship between death and the city.In this sense, we identify certain intentionalities that are particularly relevant for the experience of mourning (accompany/support, maintain/sustain, reflect/meditate, travel/progress), which are seen in the light of action possibilities related to the built and landscaped environment. This work helps to highlight the different gaps and resources, and to consider renewing the criteria upon which the design processes of spaces related to death on architectural and urban scales is based.
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Réguler les sonorités de l’espace public nocturne : le cas d’un quartier parisien en gentrification, Oberkampf / Noise control in public space at night : a case study of Oberkampf, a gentrifying Parisian neighbourhood

Defrance, Camille Adrien 31 January 2017 (has links)
Cette recherche traite des modes de régulation du bruit et des perceptions habitantes dans un quartier animé du centre ancien de Paris. Par bruit, il est question des sources sonores humaines et non mécaniques. L’analyse porte à la fois sur les négociations autour de l’espace public que de l’espace privé. Le point de départ de ce travail de thèse est la mise à l’agenda politique de la lutte contre les nuisances sonores nocturnes à Paris. Il intervient dans un débat sur l’aménagement des centres-villes, entre attractivité et résidentialité, qui est généralisable aux espaces festifs de la jeunesse dans les villes globalisées. Nous proposons d’étudier la politique de lutte contre le bruit à l’échelle de la ville mais plus particulièrement à l’échelle de quelques rues dites « festives » et à la façon dont les habitants se comportent vis-à-vis de leur environnement sonore. Compte tenu de la complexité du phénomène sonore et de la spécificité du terrain, notre démarche s’inscrit dans une approche pluridisciplinaire au carrefour de l’urbanisme, de la sociologie de l’action publique, de la sociologie de la gentrification, de l’histoire sociale, de l’anthropologie et de la psycho-acoustique. La méthodologie, elle-même plurielle, s’appuie notamment sur une campagne d’entretiens auprès des différents acteurs locaux (habitants, commerçants, élus etc.) sur la pratique des archives et sur des observations microsociologiques. / This study deals with the different modes of noise control in a bustling neighbourhood of historical Paris city centre, busy by day and night, and with its resident’s perception of noise. Our definition of noise is restricted to human and non mechanical sound sources. Our analysis is concerned both with public and private space related arrangements. This thesis research started as a campaign against nighttime noise pollution was brought onto Paris political agenda. Our work comes up within a debate on city centre planning, between urban attractivity and residential comfort issues, which could be generalised to any lively nightlife areas attracting young crowds in globalised cities. We offer to examine the anti-noise pollution policy at the city level, and more specifically at the level of a few bustling streets, and to analyse the way the residents of these streets react to their sound environment. With regards to the complexity of the sound phenomenon and because of the specificity of the fieldwork, we have opted for a cross-circular approach at the intersection between urbanism, public action sociology, gentrification studies, social history, anthropology and psychoacoutics. Our methodology also relied on a number of tools such as a set of interviews with different local agents (residents, shopkeepers, elected representatives, etc.), archival research and micro-sociological observations.
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Espace public et pensée-paysage : faire place au public par le paysage / Public space and landscape-thinking : to give space to the public with landscape architecture

Steiner, Bruno 21 November 2015 (has links)
Cette thèse s’intéresse à la fabrique d’espaces publics urbains par le paysage en articulant deux questions : - A travers une approche épistémologique de la démarche de projet paysager, elle tente d’identifier les fondements conceptuels qui définissent une pensée-paysage de la ville, en soulignant certains paradigmes qui la singularisent : la marche, la carte, le jardin.- En repérant les risques et enjeux engagés par la « crise de visibilité » qui affecte aujourd’hui l’espace public sous la double forme d’un délitement des modes de coprésence et d’une spectacularisation des territoires urbains, elle s’interroge sur les nouvelles perspectives ouvertes par cette nouvelle culture de projet pour relier à nouveau espace public politique et espaces publics. A la croisée entre esthétique et politique, la fabrique d’espace public peut être l’art d’inventer de nouveaux processus de subjectivation. La thèse envisage les parcours et les récits, comme les matières premières d’aménagements spatiaux instaurateurs d’un public émancipé ; elle explore quelques tactiques d’écritures paysagères. / This thesis deals with the making of urban public areas through the landscape focusing on two issues:- Through an epistemic approach of the landscaping project process, it intends to identify the conceptual founding principles characterizing a landscape-way of thinking the city, highlightening some paradigms that single it out: walk, map, garden.- Spotting out the risks and stakes involved in the “visibility crisis” that affects the public area nowadays in the double form of the co-presence modes that break down and of the dramatization of urban territories, it questions the new prospects opened by this new project culture to connect again political area and public areas. At the cross-road between aesthetics and politics, the making of public space can be the art to invent new processes of subjectification. The thesis considers the journeys and the tales, as raw materials to layout the areas establishing an emancipated audience; it explores some tactics of landscape writings.

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