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L'écotourisme au Nunavik : le marché et la culture

Thomas, Annie 20 April 2018 (has links)
La diversification des destinations et formes touristiques donne naissance à l’écotourisme, terme désignant moins un répertoire particulier d’activités qu’un esprit, un idéal normatif basé sur la préservation de la nature et des cultures locales (souvent représentées comme traditionnelles) et l’amélioration des conditions de vie des collectivités hôtes. Ainsi, cette pratique peut apparaître comme une solution de remplacement, une critique, non seulement du tourisme de masse (fréquemment décrit comme véhiculant la destruction, les rapports superficiels, l’exploitation, etc.), mais du mode de vie actuel en général. Cependant, comme nous a permis de le constater un séjour sur le terrain au Nunavik auprès de promoteurs de l’industrie, l’écotourisme donne lieu à la manifestation de tendances caractéristiques de la postmodernité, l’amenant à être à la fois occasion d’expression et d’émancipation pour les communautés d’accueil, tout en étant soumis à un risque d’exploitation et de récupération par des logiques productivistes et de rentabilité.
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Identités allemandes à Québec : les stratégies identitaires dans le processus d'affirmation sociale d'une communauté

Binette, Sébastien 13 December 2024 (has links)
Le maintien d’éléments de la culture primaire chez un migrant, c’est-à-dire de la culture acquise dans sa région ou dans son pays d’origine, est un élément important qui, à l’aide de certaines stratégies, favorise la stabilité ainsi que la cohérence identitaire tout au long du processus de migration. M’intéressant au cas de migrants allemands de première génération qui ont choisi Québec comme ville d’accueil, j’utilise principalement les concepts de lieux d’affirmation identitaire ainsi que les stratégies qui y sont associées, pour comprendre comment leur identité primaire se développe, évolue et se transforme tout au long du processus de migration et d’intégration. La recherche que j’ai effectuée sur le terrain a initialement pris la forme d’observation participante, ce qui m’a permis de recruter 17 participants que j’ai rencontrés et interviewés lors d’entrevues semi-dirigées. L’analyse dévoile l’importance de la langue comme vecteur identitaire primaire, mais également celle de la culture et des traditions inhérentes à la région du participant. En plus des caractéristiques identitaires qui apparaissent être plus influencées par la région d’origine du migrant que par son pays en lui-même, il semble que l’identité allemande soit également tributaire de la relation, principalement au niveau de l’histoire, que ce dernier possède face à l’Allemagne avant et pendant la migration. Au final, il apparait que l’identité des migrants allemands de première génération de la ville de Québec évolue autour de la création d’un « chez-soi » (Heimat), construit à partir d’éléments rattachés à la langue, à la culture ainsi qu’aux traditions issues de leur région d’origine et qui seraient porteurs de sens au niveau individuel. Mots clés : Allemand, culture, identité, immigration, intégration, langue, minorité invisible, stratégies identitaires. / The retention of components from a migrant’s primary culture (the culture acquired in his or her native region or land) is an important consideration because of the large impact it has on the migration process. With the help of certain strategies, this cultural retention fosters stability and identity consistency in migrants. While focusing my study on first-generation German migrants who chose Québec City as their new home, I primarily use the concept of identity affirmation related to locale, in addition to associated strategies. This concept allows an understanding of how identities within this population of migrants develop, evolve, and change throughout the migration and integration process. My field research initially consisted in the observation of participants: through the execution of semi-supervised interviews, I had the opportunity to recruit and meet with 17 participants. An analysis of these interviews reveals the importance of language, but also the culture and inherent traditions of native regions, as primary agents of identity. Characteristics of a migrant’s identity appear to be influenced more by his or her native region, rather than the country as a whole. Furthermore, it is apparent that a migrant’s German identity is dependent on his or her relationship with Germany (especially as regards historical events) before and during the time of migration. Finally, this research manifests that the identity of first-generation German migrants in Québec City evolves around the creation of a Heimat (homeland). This last is constructed using elements from the migrants’ language, culture, and regional traditions, which convey special meaning at the individual level. Keywords: German, culture, identity, immigration, integration, language, invisible minorities, identity strategies.
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Les identités culturelles, la langue d'origine et le sentiment d'appartenance chez les adultes de la deuxième génération au Canada et aux États-Unis

Taing, Jennifer 19 December 2024 (has links)
La langue est un outil essentiel pour échanger des informations et établir des relations interpersonnelles. Pour les enfants de parents migrants (deuxième génération), la maîtrise de leur langue d'origine est l'une des méthodes qui leur permettent de maintenir un lien avec la culture d'origine de leur famille, tout en vivant dans la culture majoritaire de la société dans laquelle ils résident. Dans un contexte migratoire, la langue d'origine se rapporte à la langue utilisée par les migrants qui diffère de la langue dominante de leur société majoritaire. Des études antérieures ont mis en évidence diverses relations entre la maîtrise de la langue d'origine, l'appartenance à un groupe culturel d'origine et les expériences identitaires chez les personnes de la deuxième génération, mais certaines limites peuvent être soulevées dans les méthodes et les cadres théoriques précédemment employés. Premièrement, de nombreuses études antérieures ont principalement mesuré la manière dont les participants s'identifiaient à leurs cultures d'origine et majoritaire, sans examiner comment ces identités culturelles pouvaient être organisées, négociées ou configurées dans le concept de soi. Dans cette thèse, le *modèle cognitivo développemental de l'intégration des identités sociales* (CDSMII) a été employé pour illustrer trois façons dont les identités culturelles peuvent être configurées dans le concept de soi : avoir une identité prédominante et exclusive (catégorisation), garder ses identités séparées et liées au contexte (compartimentation) et relier plusieurs identités de manière cohésive (intégration). Deuxièmement, les études précédentes ont principalement utilisé des mesures autorapportées pour évaluer les compétences linguistiques de leurs participants. Cette limite peut biaiser l'évaluation des habiletés linguistiques, puisque les participants peuvent surestimer ou sous-estimer leurs propres compétences. Troisièmement, des études ont proposé le rôle du sentiment d'appartenance comme concept clé pouvant lier la langue d'origine à l'expérience identitaire des individus de la deuxième génération. Cependant, aucune étude n'a testé empiriquement le rôle médiateur de l'appartenance dans cette relation. Afin de mieux comprendre les relations entre ces variables, cette thèse a examiné les relations entre la maîtrise de la langue d'origine des adultes de la deuxième génération, les configurations de leur identité multiculturelle, et le rôle médiateur du sentiment d'appartenance à leur groupe culturel d'origine. Le premier article de la thèse (chapitre 1) examinait le rôle médiateur de l'appartenance dans la relation entre les compétences perçues et objectives dans la langue d'origine et les configurations identitaires à travers deux études. Les résultats ont montré que de meilleures compétences perçues et objectives dans la langue d'origine étaient liées à une plus grande intégration identitaire et à une identification prédominante à la culture d'origine, mais à une identification moins prédominante à la culture majoritaire. Un plus grand sentiment d'appartenance jouait un rôle médiateur significatif dans ces relations. Aucun résultat significatif n'a été trouvé entre la compartimentation des identités culturelles et les compétences dans la langue d'origine ou le sentiment d'appartenance au groupe culturel d'origine. Ces deux études suggèrent que la maîtrise de la langue d'origine joue un rôle significatif dans la façon dont les adultes de la deuxième génération maintiennent leur lien avec leur culture d'origine et intègrent leurs multiples identités culturelles dans leur concept de soi. Cependant, une approche corrélationnelle a été employée dans les deux premières études, ce qui nous empêche d'établir des liens causaux entre ces variables. Pour répondre à cette limite, une étude expérimentale a été menée dans le deuxième chapitre. Cette étude a examiné la manière dont un sentiment de compétence ou d'incompétence manipulé dans la langue d'origine affectait l'appartenance et les configurations identitaires des individus de la deuxième génération. Bien qu'aucun résultat statistiquement significatif n'ait été trouvé, cette étude apporte des contributions méthodologiques et des considérations sur l'impact causal des expériences linguistiques de la deuxième génération. En conclusion, cette thèse offre de nouvelles perspectives sur les expériences riches et complexes des enfants de parents migrants concernant leur langue d'origine, leur identité multiculturelle et leurs relations avec les membres de leurs groupes culturels d'origine. Cette compréhension plus approfondie des enjeux vécus par cette population croissante permettra de cibler des pistes potentielles pour promouvoir le maintien de la langue d'origine des groupes culturels minoritaires dans les sociétés multiculturelles. / Language is an essential tool for exchanging information and building interpersonal relationships. For the children of migrant parents (second-generation), heritage language proficiency is one of the key ways to maintain a connection to their family's heritage culture while living in the culture of their mainstream society. In a migration context, heritage language refers to the language migrants use that differs from the dominant language of their mainstream society. Previous studies have found various relationships between heritage language proficiency, belonging to one's heritage cultural group, and identity experiences among second-generation individuals. However, some limitations can be highlighted in the methods and theoretical frameworks previously employed. First, past studies primarily measured how participants identified with their heritage and mainstream cultures without examining how these cultural identities might be organized, negotiated, or configured in the self-concept. In this thesis, we employed the *Cognitive-developmental model of social identity integration* (CDSMII) to illustrate three ways in which cultural identities can be configured in one's self-concept: having one predominant and exclusive identity (categorization), keeping one's identities separated and context-bound (compartmentalization), and cohesively connecting several identities within the self (integration). Second, previous studies have often relied on self-reported measures to assess second-generation individuals' heritage language skills. This limitation may bias language proficiency assessment, as participants may overestimate or underestimate their skills. Third, previous research has suggested that belonging may be a critical concept that links heritage language proficiency to second-generation individuals' identity experiences. However, no study has empirically tested the mediating role of belonging in this relationship. In order to address these needs for greater understanding of the relationships between these variables, this thesis examined the relationship between second-generation adults' heritage language proficiency and multicultural identity configurations and the mediating role of one's sense of belonging to their heritage cultural group. The first article of this thesis (chapter 1) examined the mediating role of belonging in the relationship between perceived and objective heritage language skills and identity configurations with two studies. The results showed that greater perceived and objective heritage language skills were related to more identity integration and predominant identification with one's heritage culture but less predominant identification with one's mainstream culture--a greater sense of belonging significantly mediated these relationships. No significant results were found between heritage language competence, identity compartmentalization and belonging. Both studies suggest that heritage language proficiency is vital in how second-generation adults connect to their heritage culture and integrate their multiple cultural identities within their self-concept. However, a correlational approach was employed in the first two studies, which prevents us from establishing causal links between these variables. An experimental study was therefore conducted in the second chapter to address this limitation. The experiment examined how a manipulated sense of competence or incompetence in one's heritage language affected second-generation individuals' group belongingness and identity configurations. Although no statistically significant results were found, this study brings methodological contributions and considerations on the causal impact of second-generation's linguistic experiences. In conclusion, this thesis provides new insights into second-generation adults' rich and complex experiences regarding their heritage language, multicultural identification, and relationships with members of their heritage cultural groups. Understanding this growing population's challenges will help target potential avenues for promoting heritage language maintenance of minority cultural groups in multicultural societies.
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Militantisme des personnes noires au sein d'actions collectives antiracistes dans la ville de Québec

Irakiza, Vanessa 27 August 2024 (has links)
Depuis quelques années, la montée du mouvement Black Lives Matter a permis de voir une résurgence de mobilisations visant à contrer le racisme vécu plus particulièrement par les personnes noires. Comme dans d'autres régions occidentales, la ville de Québec a été la scène de quelques mobilisations. Ce mémoire cherche à comprendre la manière dont le militantisme de personnes noires au sein d'actions collectives antiracistes se manifeste dans la ville de Québec. En s'appuyant sur la théorie critique de la race et en utilisant une méthodologie de recherche qualitative, dix entretiens semi-dirigés ont été menés avec des personnes noires qui ont été impliquées, soit en tant qu'organisateur·trice·s ou participant·e·s au sein de mobilisations collectives antiracistes qui ont eu lieu dans la ville de Québec de 2017 à 2022. Il ressort des résultats de recherche que les individus engagé·e·s sont généralement des personnes qui vivent en Occident depuis longtemps. L'expérience du racisme et la reconnaissance de son impact négatif sur le vécu d'autres personnes noires semblent être des sources de motivation à s'engager. Alors que certains facteurs contribuent positivement à leur capacité à se mobiliser, tels que la stabilité professionnelle, un niveau d'éducation élevé, une forte personnalité et le soutien d'un réseau social, d'autres facteurs tels que la charge lourde de leur implication militante, la peur de subir des répercussions négatives conséquentes à leur engagement et parfois le manque d'inclusivité dans les milieux antiracistes peuvent entraver leur implication militante et même contribuer à la détérioration de leur bien-être mental. L'analyse des résultats met également en lumière trois types de registres d'actions collectives antiracistes : socioculturel, sensibilisation et protestation. Ces actions sont souvent portées par des organisations à but non lucratif qui favorisent le consensus comme mode de prise de décision et qui tendent à travailler ensemble. Le principal constat qui émerge des résultats au sujet de la perception de l'impact du militantisme antiraciste dans la ville de Québec est que cette mobilisation aurait très peu d'impacts sur le plan des changements sociopolitiques antiracistes à cause de la difficulté de faire reconnaitre l'existence du racisme dans la ville de Québec, du peu de personnes mobilisées lors des actions et du manque de moyens financiers et matériels des organisations. Malgré cela, il apparait tout de même que les mobilisations antiracistes auraient contribué à créer un sentiment de communauté et de solidarité entre les personnes engagées et à rendre les enjeux de racisme plus faciles à aborder dans la ville de Québec selon les participants·e·s, dénotant ainsi qu'il y aurait eu une certaine sensibilisation sur la reconnaissance du racisme. / In recent years, the rise of the Black Lives Matter movement has led to a resurgence of mobilizations aimed at countering the racism experienced more particularly by black people. As in other Western regions, Quebec was the scene of some mobilizations. This dissertation seeks to understand how the activism of black people manifests itself within anti-racist collective actions in Quebec City. Drawing on critical race theory and using qualitative research methodology, ten semi-structured interviews were conducted with Black people who were involved, either as organizers or participants within collective anti-racist mobilizations that took place in Quebec City from 2017 to 2022. It appears from the research results that the individuals involved are generally people who have been living in the West for a long time. The experience of racism and the recognition of its negative impact on the lives of other Black people appear to be sources of motivation for their engagement. While some factors positively contribute to their ability to mobilize, such as professional stability, a high level of education, a strong personality and the support of a social network, other factors such as the heavy burden of their activist involvement, the fear of facing negative repercussions due to their engagement and, at times, the lack of inclusiveness in anti-racist environments can hinder their activism and even contribute to the deterioration of their mental well-being. The analysis of the results also highlights three types of registers of anti-racist collective actions: sociocultural, awareness-raising and protest. These actions are often carried out by non-profit organizations which favor consensus as a method of decision-making and which tend to work together. The main finding from the results on the perception of the impact of anti-racist activism in Quebec City is that this mobilization would have very little impact on anti-racist sociopolitical changes due to the difficulty to acknowledge the existence of racism in Quebec City, the limited number of people mobilized during the actions and the lack of financial and material resources for organizations. Despite this, it appears that anti-racist mobilizations have contributed to creating a sense of community and solidarity between the people involved and have made issues of racism easier to address in Quebec City according to the participants, indicating that there has been some awareness regarding the recognition of racism.
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Évolution du paysage culturel de Tshishe Manikuan

Blain-Sabourin, Marilène 18 April 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 29 février 2024) / Il y a 50 ans, le réservoir Manicouagan, aujourd'hui symbole du développement hydroélectrique du Nord du Québec, fut créé en inondant la dépression topographique circulaire formée par l'impact d'une météorite. L'ennoiement de la vallée et d'un ancien lac (Tshishemanicouan, en Innu-Aimun) entraina la disparition de plusieurs territoires de chasse et sites culturels innus, tout en limitant l'accès à ce qui, jusqu'alors, constituait une voie de pénétration vers l'intérieur du territoire. Bien que les impacts du développement hydroélectrique sur les environnements terrestres, aquatiques, et sur les Innus de Pessamit ont fait l'objet d'un certain nombre d'études (Charest 1980, 2008 ; Desbiens, 2014 ; Desbiens et Gagnon, 2018 ; Martin, 2008), la nature même du paysage culturel de l'ancien Lac Manicouagan et sa transformation demeurent peu documentées. En effet, les territoires disparus sous les eaux stagnantes du Lac-Réservoir forment aujourd'hui un paysage culturel transformé, témoignant de territorialités enchevêtrées (Dussart et Poirier, 2017); celles des Innu.e.s, qui persistent et se renouvellent, puis celles des Québécois.e.s qui, depuis les années 60, s'y réclament souverains (Gagnon, 2019). Cette étude paysagère et socio-culturelle traite des problématiques liées aux perturbations anthropiques sur les milieux de vie autochtones. Elle propose des solutions innovantes mobilisant le maintien et la revitalisation de ces milieux malgré leur transformation. Ancré dans le champ de la géographie humaine et des géographies autochtones, le mémoire explore les dimensions tangible et intangible d'un paysage culturel autochtone ayant subi d'importants bouleversements, tout en contribuant de manière concrète aux processus de patrimonialisation qui pourraient en assurer la transmission aux générations actuelles et futures. / Fifty years ago, the Manicouagan reservoir, today a symbol of hydroelectric development in Northern Quebec, was commissioned by flooding the circular topographic depression formed by a meteorite impact. The flooding of the valley and of a former lake (Tshishemanicouan, in Innu-Aimun) resulted in the disappearance of several Innu hunting grounds and cultural sites, while limiting access to what had previously been a route to the interior of the territory. Although the impacts of hydroelectric development on the terrestrial and aquatic environments, as well as on the Innus of Pessamit, have been the subject of a number of studies (Charest 1980, 2008; Desbiens, 2014; Desbiens and Gagnon, 2018; Martin, 2008), the very nature of the cultural landscape of former Lake Manicouagan and its transformation remain poorly documented. Indeed, the territories that disappeared under the stagnant waters of Lake-Reservoir today form a transformed cultural landscape, testifying to entangled territorialities (Dussart and Poirier, 2017). Those of the Innu, who persist and renew themselves, and those of the Quebecers who, since the 1960s, have claimed sovereignty over the area (Gagnon, 2019). This landscape and socio-cultural study deal with the problems related to anthropic disturbances on Aboriginal living environments. It proposes innovative solutions mobilizing the maintenance and revitalization of these environments despite their transformation. Anchored in the field of human geography and indigenous geographies, the thesis explores the tangible and intangible dimensions of an indigenous cultural landscape that has undergone significant disruption. While considering in a concrete way the processes of heritage that could ensure the transmission to current and future generations.
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Initiatives atikamekw d'affirmation et de mise en valeur des savoirs et du territoire

Mutti, Flora 29 April 2024 (has links)
La Nation autochtone atikamekw nehirowisiw compte aujourd’hui environ 8000 membres, qui vivent principalement dans les communautés de Wemotaci, Opticiwan, et Manawan, situées au Centre du Québec (Canada), dans les régions de la Haute-Mauricie et de Lanaudière. Les Atikamekw Nehirowisiwok n’ont jamais cédé leur territoire et leur souveraineté et continuent, dans le contexte néocolonial contemporain et en dépit des contraintes grandissantes, de maintenir leurs relations au Nitaskinan, leur territoire ancestral, et de transmettre leurs savoirs propres. Dans le cadre de cette recherche et lors d’un terrain à la communauté de Manawan à l’été 2019, je me suis intéressée à certaines des initiatives mises en œuvre par les Atikamekw Nehirowisiwok afin de maintenir et d’affirmer ces relations et de favoriser la transmission intergénérationnelle des savoirs locaux. Il est entre autres question des cartographies développées par les Atikamekw Nehirowisiwok ainsi que du tourisme mis en place à Manawan. Ce mémoire tente ainsi de mettre en lumière certains des défis et des enjeux que rencontrent les Atikamekw Nehirowisiwok dans leur affirmation identitaire et la mise en œuvre de leurs projets de vie. / The Atikamekw Nehirowisiw Atikamekw Nation today has approximately 8,000 members, who live mainly in the communities of Wemotaci, Opticiwan, and Manawan, located in Central Quebec (Canada), in the Haute-Mauricie and Lanaudière regions. The Atikamekw Nehirowisiwok Atikamekw have never ceded their territory and sovereignty and continue, in the contemporary neo-colonial context and despite growing constraints, to maintain their relations with the Nitaskinan, their ancestral territory, and to transmit their own knowledge. As part of this research and during a field trip to the community of Manawan in the summer of 2019, I became interested in some of the initiatives implemented by the Atikamekw Nehirowisiwok to maintain and affirm these relationships and promote the intergenerational transmission of local knowledge. Among other things, it is a question of the cartographies developed by the Atikamekw Nehirowisiwok as well as the tourism set up in Manawan. This brief thus attempts to highlight some of the challenges and stakes that the Atikamekw Nehirowisiwok encounter in their identity affirmation and the implementation of their life projects.
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L'engagement ethnologique de Jean Price-Mars et son engagement politique

Byron, Jhon Picard 19 April 2018 (has links)
Jean Price-Mars a joué un rôle majeur dans la formation de l’école haïtienne d’ethnologie. Il est le principal initiateur de la mise en place des cadres institutionnels de l’ethnologie haïtienne. Fondateur et premier directeur de l’Institut d’Ethnologie qui deviendra plus tard la Faculté d’Ethnologie, un des principaux initiateurs de la mise en place du Bureau d’ethnologie, en 1941, Price-Mars contribue fortement au fondement théorique de l’ethnologie haïtienne, à la construction de l’objet de cette discipline en Haïti. L’auteur est reconnu en Haïti comme l’un des premiers ethnologues haïtiens. Son chef-d’œuvre Ainsi parla l’oncle, souvent cité, est présenté comme un élément du patrimoine culturel haïtien. Son image de chantre et de promoteur de la culture haïtienne fait l’unanimité. Cette thèse se propose de faire le lien entre, d’une part, les premiers ouvrages de l’auteur, souvent cités et commentés en tant que travaux scientifiques, et, d’autre part, ses interventions ou positionnements politiques qu’on a souvent tendance à passer sous silence. Or, l’implication de Price-Mars sur la scène politique haïtienne se situe bien avant dans le temps par rapport à sa « vocation d’ethnologue ». Price-Mars est au premier plan de la scène politique haïtienne dès 1900. Diplomate, il est élu député en 1905 après avoir raté l’élection une première fois dans sa circonscription de Grande Rivière du Nord (1903). La rédaction et la publication de ses deux livres majeurs La vocation de l’élite (1919) et Ainsi parla l’oncle (1928) coïncident avec des moments de combats politiques intenses. Il est membre d’une association mise en place contre l’occupation d’Haïti par les marines américains, l’Union Patriotique, au moment où il fait la série de conférences qui constitueront l’essentiel des textes de La vocation de l’élite. Il est sénateur et candidat à la présidence, en 1930, deux ans après la parution de Ainsi parla l’oncle. Dans cette thèse, nous voulons rendre compte de son analyse critique de la formation de la société haïtienne et de sa proposition de construction de la nation haïtienne; ensuite, montrer que son insistance sur l’identité haïtienne (bien loin d’une démarche folkloriste), sa réhabilitation du vodou, sa démarche théorique de construction de l’objet de l’ethnologie haïtienne, son apport institutionnel à la mise en place de l’école haïtienne d’ethnologie s’inscrivent dans une dynamique politique visant la reconnaissance politique des classes populaires et la construction du peuple-nation ; enfin, insister sur les caractéristiques particulières de la pensée price-marsienne en mettant en évidence ses principales sources.
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"Rocking your Nation" : le pow-wow de Kanhesatà:ke et les identités autochtones

Contant-Joannin, Sandrine 15 March 2024 (has links)
Ce mémoire porte sur les pow-wow du sud-ouest du Québec, région circonscrite entre et autour de Montréal et de Québec, et les identités autochtones. Ici analysé en tant que fête, le pow-wow est un évènement ayant gagné en popularité chez les peuples autochtones, au Québec, au cours des dernières années. Le tambour, les chants et les danses sont au coeur de la célébration, mais elle est également constituée d’une variété d’autres pratiques. Elle est considérée comme un lieu privilégié d’expression des cultures autochtones. Cette étude met plus spécifiquement en lumière le pow-wow de Kanehsatà:ke, une communauté kanien'kehá:ka située dans les Basses-Laurentides. Y est approfondi le lien entre celui-ci et la construction, la négociation et l’affirmation des identités autochtones, tant d’un point de vue individuel que d’un point de vue collectif (communauté, pan-autochtonie). Afin d’inscrire la fête dans un contexte plus large, des observations participantes ont été réalisées lors de cinq rassemblements différents. Des observations participantes lors des préparatifs de la fête à Kanehsatà:ke et des entretiens semi-directifs avec dix personnes ont également été effectués. Ceux-ci ont permis de mieux comprendre la place de la célébration au sein de la collectivité et le sens de celle-ci. L’analyse démontre que le pow-wow est un évènement auquel la communauté semble être attachée. Il contribue à la construction, la négociation et l’affirmation des identités autochtones de par ses fonctions de guérison et de ressourcement (individuelle et collective), de transmission et d’apprentissage, de même que ses fonctions sociales, touristiques et économiques. / This master’s thesis examines Southwestern Quebec’s powwows — a region circumscribed around and between Montreal and Quebec — and Indigenous identities. Here analyzed as a celebration, powwow is an event that gained popularity among Indigenous peoples in Quebec in the past years. Drum, songs and dances are at the heart of the celebration, but it is also composed of various other practices. It is considered as a privileged space to express Indigenous cultures. More specifically, this study brings up to light the powwow of Kanehsatà:ke, a kanien'kehá:ka community located in the Basses-Laurentides area. The link between this event and the building, negotiation and assertion of Indigenous identities, individual and collective (community, pan-aboriginality), is detailed. To situate the celebration in a broader context, participant observations of five gatherings were made. Participant observations of Kanehsatà:ke’s celebration’s preparations and semi-structured interviews with ten people were also conducted. They enabled a better understanding of the place of the powwow in the community and of the gathering’s meaning. The analysis demonstrates that the community seems attached to its celebration. The powwow contributes to build, negotiate and assert Indigenous identities because of its healing (individual and collective), transmission and learning, social, touristic and economic functions.
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KAPI ICINIKATEK : le territoire nommé des Apitipi8innik

Couillard-Després, Jimmy 06 March 2024 (has links)
Géographiquement associés à la communauté de Pikogan, mais peuple d'une « Abitibi » bien plus grande, les Apitipi8innik entretiennent une relation avec le territoire qui dépasse largement les aspects fonctionnels. Cette relation s'étend jusque dans la langue, où les toponymes occupent une place de prédilection. Comprendre les relations entre les Apitipi8innik et leur territoire nommé est une volonté récente du milieu académique, qui émerge de la considération de phénomènes où les noms de lieux sont employés dans l'espace public comme outils de l'affirmation culturelle en territoire, comme porte-étendard d'un héritage culturel et comme un outil de maintien et de valorisation de la langue. Cette recherche vise la compréhension, la description et la diffusion des noms de lieux apitipi8innik et des relations que les Apitipi8innik entretiennent aujourd'hui avec leur territoire nommé. Il s'agit d'une recherche menée de pair avec les principaux intéressés, où les propos tenus et les finalités visées sont entrepris pour l'intérêt premier du peuple détenant le savoir ici analysé. Ainsi, des entretiens autour de séances de cartographie participative ou de parcours commentés ont complété et enrichi une compilation d'enquêtes toponymiques déjà publiées. Les objectifs d'assembler le savoir toponymique apitipi8inni, de le distinguer des autres toponymies en portant un regard sur ses caractéristiques et la mise sur pied de moyens visant le rayonnement du savoir recueilli ont amenés à une réflexion géographique sur ce qui s'avère être une question aussi linguistique, historique et politique. Les résultats de la recherche pourront permettre d'orienter l'utilisation de cette toponymie par les Apitipi8innik dans de « nouvelles » fonctions, allant de l'affichage à l'officialisation, de la pérennisation de la langue anicinape au tourisme culturel. / Geographically linked to the community of Pikogan, but people of a much larger "Abitibi", the Apitipi8innik have a relationship with their territory that largely exceeds its functionalist aspects. This relationship extends into the language, where toponyms occupy a central place. Understanding the relationship between Apitipi8innik and their "named territory" is a recent academical desire that emerges from the consideration of phenomena where place names are used in public space as tools for territorial and cultural affirmation, as a gateway to a cultural heritage and as a tool for the maintenance and enhancement of the language. This research aims to understand, describe and disseminate apitipi8innik place names and the relationships that Apitipi8innik maintain today with their named territory. There search was conducted with the main stakeholders and undertaken for the best interest of the people holding the knowledge being analyzed. Thus, interviews around participatory mapping sessions or "commented routes" completed and enriched previously published toponymic surveys. The objectives of gathering apitipi8inni toponymic knowledge, distinguishing other toponymies by looking at its characteristics, and putting in place means aimed at spreading the knowledge collected, have led to a geographical reflection on what must also be a linguistic, historical and political issue. The findings will hopefully guide the use of this toponymy by the Apitipi8innik in "new" functions, ranging from display to officialization and the perpetuation of the Anicinape language to cultural tourism.
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Appartenances culturelles et ethnologie des migrations : les Bretons migrants au Québec depuis 1950

Guidroux, Linda 18 April 2018 (has links)
La migration bretonne vers les Amériques est remarquable par son importance et sa continuité. Selon Le Clech, pionnier et spécialiste de la migration bretonne, 550 000 Bretons ont émigré pour les États-Unis et 45 000 pour le Canada entre 1880 et 1970. Plusieurs études ont été réalisées en France et au Canada, par des historiens, décrivant les arrivées successives de Bretons en Amérique du Nord, les causes ou facteurs de leur migration, leurs lieux d’implantation et leur réinsertion sociale et professionnelle. Mais ces ouvrages traitent davantage de la migration vers les États-Unis, alors que le nombre de migrants bretons y est presque égal à celui du Canada. L’originalité de ma recherche réside dans le terrain d’observation choisi, à savoir la province du Québec, au Canada. En effet, les Canadiens français qui y résident, aujourd’hui appelés les Québécois, est un groupe minoritaire qui a subi des oppressions linguistiques et culturelles comparables à celles des Bretons. Par conséquent, ce terrain m’a semblé pertinent pour analyser les relations qu’ont établies les migrants bretons avec ce groupe minoritaire. D’autre part, l’intérêt qui m’a conduit à travailler sur la migration des Bretons au Québec est de découvrir comment leur appartenance culturelle régionale bretonne, autrement dit leur bretonnité, a été déterritorialisée, puis relocalisée en terre d’accueil. Je considère donc la migration comme une situation expérimentale au travers de laquelle j’ai tenté d’analyser comment se déconstruit, se reconstruit ou se construit une appartenance culturelle. En d’autre termes, pourquoi et comment certains migrants bretons du Québec expriment, valorisent, voire réinventent leur appartenance culturelle régionale bretonne à 6000 km de leur territoire d’origine ? Cette recherche m’a permis d’éclairer bien sûr les formes d’appartenance culturelle de la communauté bretonne en situation de mobilité géographique, mais également de contribuer à la connaissance et à la compréhension de celles d’autres communautés culturelles et ainsi de participer à l’enrichissement des connaissances dans les champs de l’anthropologie et l’ethnologie des migrations. / The Breton migration to the American continent is noticeable considering its number and its continuity. According to Le Clech, pioneer and specialist of the Breton migration, 55 000 Breton people have emigrated to the USA and 45 000 to Canada between 1880 and 1970. Some studies were carried out in France and Canada, by historians, which described the repeated arrivals of Breton people in North America, the reasons or factors for their migration, the places for their settlement and their social and professional reintegration. Nevertheless, these studies are more focused on the migration to the USA, while they are nearly the same number of Breton migrants in Canada. The originality of my research lies in the chosen field of observation, which is the province of Quebec, Canada. Indeed, the French Canadian who live there, as called today Quebecois, are a minority group who was subjected similare pressure toward their language and culture as the Breton people. Consequently, this field appeared to be pertinent to analyse the relations established between the migrants and this minority group. On the other hand, what interested me in the study of the migration of the Bretons was the discovery of the way their sentiment to belonging to the regional Breton culture, in other word their “Bretonness”, was taken from the territory of origin and relocated in the destination country. I consider therefore the migration as an experimental situation, through which I tried to analyse how a cultural belonging is unbuilt, rebuilt or built. In other words, why and how some Breton migrants in Quebec express, promote, or even recreate their cultural belonging 6000 km far from their territory of birth territory ? This research allowed me to throw light of course the different expressions of cultural belonging in a situation of geographical mobility. It also allowed me to contribute to the knowledge and the understanding of the belonging to other cultural communities and therefore to participate in enriching the knowledge in the field anthropology and ethnology of migrations.

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