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Ailleurs ; précédé de L'imaginaire métaphysique d'Yves Bonnefoy

Charbonneau-Rahm, Roland 08 1900 (has links)
Mémoire en recherche-création / Notre essai porte sur le concept d’imaginaire métaphysique chez Yves Bonnefoy et a pour objectif d’en expliquer la portée et de l’approfondir avec la notion de mélancolie telle que la conçoit Charles Baudelaire, afin de montrer que la proposition de Bonnefoy fonctionne et a sa pertinence comme clef de lecture et comme perspective nouvelle sur la littérature. En effet, si l’essai dans lequel Bonnefoy développe sa pensée est d’une assez courte portée, les thèmes et les idées qu’il regroupe traversent l’œuvre essayistique du poète et rejoignent sa conception de la poésie – que l’on sait influencée par la métaphysique, tout particulièrement plotinienne – et rejaillissent ainsi sur l’ensemble de son œuvre. C’est toutefois avec quelques poèmes de Charles Baudelaire que l’imaginaire métaphysique sera éprouvé vers la fin de l’essai, afin non seulement d’en montrer la justesse mais aussi d’élaborer l’imaginaire métaphysique de Baudelaire lui-même : le concept de Bonnefoy éclaire non seulement ce que peut la poésie, mais aussi celle que tout littéraire porte en soi. Sur cette toile de fond, l’essai-fiction s’attelle à explorer l’imaginaire métaphysique de son auteur par un dialogue soutenu avec une variété de textes, parmi lesquels une place prépondérante est accordée aux essais littéraires. Sous forme de courts textes suivis inspirés par la pratique fragmentaire prônée par le romantisme allemand, l’essai-fiction explore notamment les rapports au plein air et au paysage conçu comme vécu, le rapport à la mémoire et à l’idéalité rétroactive des souvenirs et ce qu’est le pressentiment d’avoir vu. Une part prépondérante de l’essai-fiction suit, enfin, quelques textes de l’essayiste québécois Yvon Rivard autour de ce qu’il nomme « l’expérience littéraire » et renouvelle ainsi la question de l’imaginaire métaphysique de Bonnefoy, à savoir ce que « donne à voir » la poésie et ce qui est, au fond, la marque de toute expérience créatrice. L’essai-fiction erre ainsi de sommets en vallons et aboutit à son propre « paysage métaphysique » réel, nommé la Maison devant le monde, où recommencent les vagues et s’épuise l’écriture. / Our study is about Yves Bonnefoy’s concept of metaphysical imagination and aims to explain the concept and to further develop it in light of the notion of melancholy promoted by Charles Baudelaire, with the objective of demonstrating that Bonnefoy’s concept applies to and can serve as a relevant tool for the reading and promotion of new conceptualizations in literature. While Bonnefoy’s essay within which he develops his ideas is essentially quite short and might be read as pertinent primarily to poetic musings, those same ideas that are regrouped transcend the essays of the poet and fuel his conceptualization of poetry – which we know is influenced by metaphysics, notably Plotinus’ metaphysics – as reflected in his life’s work. However, it is with a few poems by Charles Baudelaire that the concept of metaphysical imagination will be further tested, with the objective of demonstrating its functionality but also to elaborate further the poet’s own metaphysical imagination beyond its origins: Bonnefoy’s concept sheds light not only on what poetry can do, but also on what every litterary carries within his own self. Against this backdrop, our essay-fiction explores the metaphysical imagination of its author by putting it in dialogue with multiple writings, attending in particular to literary essays. Through short texts inspired by German Romanticism’s genre of the fragment, our work engages specifically with relations to the outdoors and the landscape, treated in terms of its lived experiences, the relation to memory and the retroactive ideality of memories and the having of a premonition of something or a “glimpse”. A sizable part of the text follows the works of Quebec writer Yvon Rivard revolving around what he calls the “literary experience” and so renews Bonnefoy’s metaphysical imagination’s question, which is about the “glimpse” poetry can offer and what in the end essentially characterizes creative experiences. From peaks to valleys, our work wanders and gives rise to its own yet real “metaphysical landscape”, called the House before the world, where waves renew while the writing slowly exhausts itself.
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La littérature aux limites du lisible : singularités de l’expérience littéraire dans le champ poétique français contemporain

Trahan, Michaël 11 1900 (has links)
Cette thèse s’intéresse à la lisibilité de la littérature — à la lisibilité d’une certaine littérature : française, contemporaine, une littérature qu’on classe plus souvent qu’autrement du côté du champ poétique. Au départ, un simple constat : certains livres sont difficiles à lire. Parfois, on va même jusqu’à dire qu’ils sont illisibles; si ce jugement ne saurait fournir un concept rigoureux pour décrire les textes, il soulève toutefois un certain nombre de questions qui, elles, sont au cœur de cette thèse. Car il n’y a rien d’illisible en soi : l’illisible n’est pas une propriété, mais un jugement qui traduit une impasse de lecture. Ainsi, les verdicts d’illisibilités ont des causes et des conséquences très variées. L’illisible est situé : on peut difficilement l’aborder hors de ses circonstances, puisqu’il renvoie moins à un contenu spécifique qu’à une expérience. Il ne s’agit donc pas, ici, de lever l’incompréhension que l’on peut ressentir devant certains textes, mais bien d’interroger la place qu’elle occupe dans nos façons de lire et dans notre rapport à la littérature. Cette thèse se propose de réfléchir à ces questions en abordant, sous le mode du dialogue, les œuvres de Jean-Michel Reynard, Christophe Tarkos, Denis Roche, Anne-Marie Albiach, Jean-Marie Gleize, Christian Prigent, Valère Novarina et Pierre Guyotat. Ces œuvres n’occupent pas toutes la même place dans cette thèse. En ce sens, l’objectif n’est pas de les épuiser mais de soulever un certain nombre de questions à travers elles. Des questions différentes selon les œuvres, selon les écrivains, mais qui sont traversées par un même fil conducteur : l’expérience littéraire. À partir de situations chaque fois singulières, il s’agit ainsi d’éclairer certains aspects, certaines modalités de l’expérience littéraire. Les deux pôles de cette expérience sont ici l’écriture et la lecture, auxquelles il faut associer les figures de l’écrivain et du lecteur, qui occupent dans cette thèse une place centrale. La perspective est donc généraliste, qui soulève des questions tantôt poïétiques, axées sur la façon dont les écrivains vivent la genèse de leurs œuvres, et tantôt plus poétiques, voire politiques, qui renvoient plutôt à la façon dont les lecteurs font à leur tour l’expérience de ces textes à la singularité parfois radicale. En somme, les objectifs de cette thèse sont : 1) d’éclairer sous un nouvel angle les œuvres étudiées; 2) à travers leur exemple problématique, de poser les bases d’une réflexion sur la lisibilité, qui accorde une large place à la posture des écrivains et à la façon dont ils vivent la genèse de leurs œuvres; et 3) de contribuer aux études sur la genèse, la réception et la médiation des œuvres littéraires en réfléchissant à nos façons de vivre (avec) la littérature. / This dissertation focuses on the readability of literature—on the readability of a certain literature: French, contemporary, a literature that is more often than not classified in the poetic field. At first, a simple observation: some books are difficult to read. Sometimes we even get so far as to say they are unreadable; if this judgment cannot provide a rigorous concept to describe the texts, it nevertheless raises a number of questions which are at the heart of this dissertation. For there is nothing unreadable in itself: the unreadable is not a property, but a judgment that translates an impasse in reading. Thus, the verdicts of unreadability have varied causes and consequences. The unreadable is situated: it is difficult to approach it outside of its circumstances, since it refers less to a specific content than to an experience. The objective here is not to alleviate the misunderstanding that can be felt in front of certain texts, but rather to question the place it occupies in our ways of reading and our relation to literature. This dissertation proposes to reflect on these questions by approaching the works of Jean-Michel Reynard, Christophe Tarkos, Denis Roche, Anne-Marie Albiach, Christian Prigent, Valère Novarina and Pierre Guyotat. These works do not all have the same place in this dissertation. In this sense, the aim is not to exhaust them but to raise a number of questions through them. Different questions according to the works, according to the writers, but which are crossed by a common thread: the literary experience. From singular situations, the goal is thus to understand certain aspects, certain modalities of the literary experience. The two poles of this experience are writing and reading—related to those are the figures of the writer and the reader, which occupy an important place in this dissertation. Therefore, the perspective is broad, which raises questions sometimes of poietic, centred on the way writers live the creation of their works, and sometimes more of poetic, even politic, which rather refer to the ways in which readers, on their side, experience these radically singular texts. In short, the objectives of this dissertation are: 1) to study these works from a new angle; 2) through their problematic example, to lay the foundations for a reflection on readability that gives a large place to the writers’ posture and the way they live the creation of their works; and 3) to contribute to studies on creation, reception and mediation of literary works by reflecting on our ways of living (with) literature.

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