• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 33
  • 5
  • 4
  • Tagged with
  • 42
  • 42
  • 42
  • 21
  • 18
  • 16
  • 11
  • 11
  • 10
  • 9
  • 9
  • 9
  • 9
  • 8
  • 8
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
31

Le stress post-traumatique chez les femmes ayant subi de la violence : impact de la revictimisation

Côté, Marie-Noëlle 12 April 2018 (has links)
Non seulement un grand nombre de femmes vivent de la violence dans leurs relations interpersonnelles mais malheureusement, il arrive que des femmes soient victimes d'agressions multiples dans leur vie. Les conséquences de ces agressions touchent plusieurs aspects de la vie des femmes qui les subissent. L'objectif de ce mémoire était de mesurer les liens explicatifs entre la fréquence des victimisations et le développement de symptômes de stress post-traumatique (SPT) auprès d'un échantillon québécois de 189 femmes victimes de violence. Les résultats de cette étude démontrent que 86,8% des répondantes adultes, victimisées et consultantes des ressources d'aide au Québec vivent un état de SPT dans l'année précédant l'entrevue. Des analyses corrélationnelles ont permis d'étudier l'association bivariée entre le nombre de victimisations et différents indicateurs du fonctionnement psychologique et social. Le rôle médiateur de certaines variables pour expliquer la relation entre la victimisation et le développement de symptômes de SPT a été étudié à l'aide d'un modèle d'équations structurales. Les résultats révèlent que le nombre de victimisations pourrait influencer le développement des symptômes de stress posttraumatique via son impact sur la détresse psychologique. Contrairement à la fréquence des victimisations, la fréquence des victimisations secondaires (i.e., les réactions de soutien négatif auprès des femmes ayant subi de la violence) est plus étroitement associée au développement de symptômes de SPT chez les participantes. De plus, la fréquence de ces réactions de soutien négatif pourrait influencer le développement des symptômes de SPT chez les participantes via une augmentation de la détresse psychologique, de la sévérité du risque suicidaire et des événements stressants. Ces résultats portent à croire que les victimisations secondaires pourraient constituer une forme particulière de revictimisation ayant un impact sur le fonctionnement psychologique et social des victimes. Des recherches supplémentaires sur la revictimisation et la victimisation secondaire sont nécessaires afin d'arriver à mieux cerner leurs conséquences sur les femmes qui les subissent.
32

Expériences de violence obstétricale en milieu hospitalier québécois : une analyse féministe intersectionnelle

Landry, Marie-Pier 29 October 2019 (has links)
Cette recherche qualitative a pour objectif de comprendre les expériences de violence obstétricales au Québec, à partir des témoignages de femmes ayant participé à un entretien. La violence obstétricale est une forme de violence systémique envers les femmes, vécue dans le cadre des soins entourant la grossesse et l’accouchement. Une analyse de contenu thématique des entretiens relève les principaux thèmes abordés, dont plusieurs se trouvent dans les écrits scientifiques : la déshumanisation et la violence psychologique, la violence physique et sexuelle, les relations avec le personnel soignant, la surmédicalisation de l’enfantement et les contraintes organisationnelles, le non-respect des droits et les répercussions de l’expérience difficile ou négative. Des participantes ont aussi exprimé certaines stratégies d’agentivité s’étant déployées durant leur grossesse et leur accouchement et certaines ont nommé des expériences positives s’étant produites parallèlement aux difficultés rencontrées. L’analyse intersectionnelle des résultats suggère que les expériences de violence obstétricale prennent place sur les plans structurels, disciplinaires, hégémoniques, interpersonnels et expérientiels. Les formations sociales soulevées par les femmes rencontrées (orientation sexuelle, langue parlée, nationalité et origine socioculturelle) ont démontré que le fait de se trouver à l’intersection de plusieurs formes d’oppression rend les expériences uniques pour chaque femme ou groupe de femmes. Il parait ainsi important de s’intéresser aux personnes pouvant se trouver dans toutes les intersections pouvant se juxtaposer à l’oppression de sexe dans l’étude de la violence obstétricale. L’évaluation de la prévalence de cette forme de violence et des pistes d’action devraient être envisagées rapidement par les différents acteurs concernés. / The objective of this qualitative study is to understand experiences of obstetric violence in Quebec, through a series of first-hand accounts from women who participated in an interview process. Obstetric violence is a form of systemic violence against women, experienced in the context of healthcare services related to pregnancy and childbirth. An analysis of the thematic content of the interviews reveals the following primary themes, several of which also appear in scientific articles: dehumanization and psychological violence, physical and sexual violence, relationships to caregivers, the over-medicalization of childbirth and organizational constraints, lack of respect for individual rights and the difficult or negative effects of the experience. Some participants also expressed strategies used to gain agency during pregnancy and childbirth and some named positive experiences that occurred in parallel with the difficulties they encountered. Intersectional analysis of the results suggests that experiences of obstetric violence take place on structural, disciplinary, hegemonic, interpersonal and experiential levels. The forms of socialization brought up by the women interviewed (sexual orientation, language, nationality and sociocultural background) showed that being at the intersection of several forms of oppression makes the experience unique for each woman or group of women. It therefore seems important, in studying obstetric violence, to take a specific interest in mothers who may find themselves at any intersection that may be juxtaposed with gendered oppression. Assessment of the prevalence of this type of violence and potential courses of action should be considered quickly by the different actors concerned.
33

L'accessibilité aux services pour les femmes autochtones victimes de violence familiale qui demeurent en communautés éloignées

Bergeron, Anne 24 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2012-2013. / Cette recherche vise à rendre compte, à partir d'une perspective féministe intersectionelle, du rôle de différents facteurs d'oppressions qui structurent l'expérience d'accès aux services de santé et aux ressources psychosociales des femmes autochtones victimes de violence familiale et demeurant dans des communautés isolées. L'analyse de contenu des entretiens de type focus group, réalisés auprès de 19 répondants de deux communautés autochtones isolées, révèle le cumul et l'interaction de divers systèmes d'oppression qui créent des inégalités de fond, structurant les positions relatives des victimes de violence. Elle suggère la nécessité de considérer les différents systèmes de pouvoir qui affectent directement leur accessibilité aux services. Les résultats de la recherche indiquent que le facteur géographique est une variable significative dans l'accessibilité aux ressources pour les femmes autochtones victimes de violence et qui demeurent en communautés éloignées, mais que son influence ne peut être comprise qu'en tenant compte de l'interférence de plusieurs autres facteurs qui entravent le recours à ces ressources. Ce mémoire s'inscrit dans le cadre d'une recherche menée par Lyse Montminy et al., en collaboration avec divers partenaires du milieu, sur la problématique de la violence dans les communautés autochtones du Québec. Il s'appuie sur l'analyse des données secondaires issues de cette recherche. / This research aims to bring out, from an intersectorial feminist viewpoint, the influence that some factors of oppression exert in the structuration of experience of native women, victims of domestic violence and living in isolated communities, when accessing health and psycho-social services and resources. Content analysis of 19 focus groups interviews realized in two isolated native communities reveal a cumulation and interaction of different oppression systems creating fundamental inequalities that structure the relative positions of the victims of violence. It suggests the necessity to take into account the power systems that may compromise access to these services. This thesis is part of a larger research project led by Lyse Montminy et al., and realized with the collaboration of ground communities partners, on the topic of violence in Quebec native communities. It relies on the analysis of secondary data gathered in this research.
34

Une perspective intersectionnelle sur l'intervention en violence conjugale auprès des femmes immigrantes : les pratiques des intervenantes en maison d'hébergement du Québec

Castro, Sastal 14 February 2020 (has links)
Cette thèse s’intéresse aux pratiques d’intervention en maison d’hébergement auprès des femmes immigrantes victimes de violence conjugale (FIVVC). L’objectif général de la thèseest d’explorer, à partir de la perspective intersectionnelle (PI), les manières dont lesintervenantes des maisons d’hébergement du Québec, tout en considérant les expériences vécues par les femmes immigrantes en situation de violence conjugale, analysent cette situation et interviennent auprès de ces femmes. Pour la collecte de données, cinq groupes focalisés et une vignette clinique ont été utilisés pour explorer les points de vue de 33 intervenantes de maisons d’hébergement de quatre régions du Québec (Montréal, Gatineau, Québec et Sherbrooke). Une analyse de contenu thématique a permis de dégager deux discours chez les intervenantes sur les expériences des FIVVC : un discours d’homogénéité et un discours d’hétérogénéité. Le premier discours, moins présent que le deuxième, tend à homogénéiser les expériences des FIVVC. Cette tendance s’explique par une vision essentialiste du vécu des femmes, construite à partir de l’axe du genre. L’intervention féministe en violence conjugale —entrée sur la victimisation des femmes et la domination masculine —, largement utilisée dans les maisons d’hébergement, expliquerait cette vision homogénéisante des femmes de la part des intervenantes rencontrées. Des aspects positifs et contraignants de ce type de discours sont aussi soulignés dans cette recherche. Le second discours met en avant une représentation diversifiée et hétérogène des FIVVC. Cette hétérogénéité se base sur la présence d’oppressions structurelles (lois et politiques sociales, racisme, discrimination, non reconnaissance des diplômes) dans les expériences des femmes dans leurs pays d’origine et dans le pays d’accueil. Notre recherche a pu dégager du discours des intervenantes une perception des FIVVC, comme plus vulnérables à la violence conjugale; cette vulnérabilité découlerait d’une multiplicité d’expériences d’oppression ainsi que d’une représentation contraignante de la famille, des croyances religieuses et des communautés d’appartenance des femmes immigrantes. Des enjeux de ce type de discours sont abordés dans cette thèse. Bien que le deuxième discours témoigne de la complexité de l’analyse des intervenantes sur les réalités des FIVVC en général, il se présente de façon désarticulée. Concernant les points de vue des intervenantes sur leurs pratiques, l’analyse des résultats a permis de dégager trois thèmes principaux autour desquels s’articulent les discours des intervenantes : 1) les caractéristiques de l’intervention en contexte interculturel, 2) les facteurs modulant les pratiques en contexte interculturel et 3) les défis de l’autonomisation des femmes. Nous avons relevé de la part des intervenantes une reconnaissance des besoins différents chez les FIVVC en lien avec leurs appartenances culturelles et leurs positions sociales multiples. Des stratégies — surtout de collectivisation — permettent, selon les intervenantes, d’intégrer les aspects culturels et religieux liés à ces appartenances, afin de favoriser l’inclusion, le respect, la justice et la solidarité entre femmes. Divers facteurs modulent les pratiques en contextes interculturels, notamment la langue parlée, la position sociale, le statut et l’expérience d’immigration. Les intervenantes se montrent préoccupées par l’autonomisation des FIVVC. Bien que le « maternage » ressorte comme une pratique courante quand il s’agit d’intervenir auprès des FIVVC, les intervenantes sont critiques à l’égard de cette façon de faire. La défense des droits est aussi une pratique couramment utilisée dans le but de favoriser l’autonomisation des FIVVC. Concernant l’application de la perspective intersectionnelle dans l’intervention auprès des FIVVC en maison d’hébergement, nous concluons que son utilisation favorise les pratiques d’inclusion, car elle considère plusieurs systèmes d’oppression qui se croisent dans la vie des FIVVC. Cette perspective offre des opportunités de développement des pratiques quiintègrent les aspects micro et macro — notamment les aspects identitaires des femmes et les aspects structurels —, ainsi que le développement de pratiques réflexives. L’utilisation de la grille d’analyse de Patricia Hill Collins a permis d’apporter un éclairage sur la manière d’appliquer la perspective intersectionnelle dans l’analyse des expériences et des pratiques des intervenantes auprès des FIVVC en maison d’hébergement. Nous abordons aussi certaines limites de l’application de cette perspective, notamment en ce qui concerne la place que le genre devrait occuper dans l’analyse et dans l’intervention en violence conjugale. Des pistes d’intervention et de recherches futures découlant de nos résultats sont finalement proposées. / This thesis constitutes an analysis of intervention practices used with immigrant women victims of domestic violence (IWVDV) in shelters. The purpose of the research was to adopt an intersectional approach to explore how shelter workers in the Province of Quebec assessand choose to intervene in situations affecting IWVDV. Data collection was carried out using five focus groups and one clinical vignette to explore the different viewpoints of 33 shelterworkers in women’s shelters in four regions in the Province of Quebec (Montreal, Gatineau, Quebec City and Sherbrooke) regarding their experiences with IWVDV and their choices of intervention practices used with these women. A thematic content analysis enabled us to identify two discourses in the shelter workers regarding their experiences with IWVDV: one discourse centered on homogeneity and the other, on heterogeneity. Less present than the second, the first discourse tended to homogenize shelter workers’ views of the IWVDV’s experiences. This tendency can be explained by an essentialism gender-based view of women’s experiences. Feminist intervention in domestic violence—which is centered on the victimization of women and the domination of men and which is widely used in women’s shelters—is one explanation for the homogeneous vision among the shelter workers we met with. Our research also highlights both the positive and limiting aspects of this type of discourse. The second discourse puts more emphasis on the diversity and heterogeneity of the IWVDV. This heterogeneity can be seen as a consequence of structural oppression (laws, social policies, racism, discrimination, non-recognition of credentials), both in the countries of origin and in the host country. Our research helped us to identify in the shelter workers’ discourse a perception that the IWVDVwere more vulnerable to domestic violence. This vulnerability, according to the shelter workers, would seem to be the result of multiple forms of oppression stemming from the families, religious beliefs and cultural communities. The present thesis thus addresses issues arising from this type of discourse. Although the second discourse illustrates the complexity of the analysis carried out by the shelter workers regarding the IWVDV’s situation, this discourse remains somewhat disorganized. In terms of the shelter workers’ viewpoints about their interventions, our analysis enabled us to identify three main themes on which their discourse primarily focused: 1) the characteristics of an intervention in an intercultural context, 2) the factors affecting practices in an intercultural context, and 3) the challenges in addressing women’s empowerment. We discovered that the shelter workers recognized the different needs of the IWVDV regarding their different cultural belongings and their multiple social roles. According to the shelter workers, different strategies, particularly collective approaches, made it possible to integrate the cultural and religious dimensions of these belongings, and thereby encourage inclusion, respect, justice, and solidarity among women. A variety of factors influenced the practices adopted in intercultural contexts, in particular the language spoken, the social position, the immigrants’ status, and their immigration experience. The shelter workers were particularly concerned by the issue of empowerment in IWVDV. While the issue of “mothering” was recognized as a widespread practice when shelter workers intervened with women in this group, these same workers tended to be critical of this approach. The defense of immigrant women’s rights was also an approach widely used by the shelter workers to further the BIW’s empowerment. Regarding the adoption of an IP in interventions with IWVDV in shelters, we are able to conclude that this approach encourages inclusive practices because it takes into account a range of systems of oppression which interact in IWVDV’s lives. This perspective opens up opportunities for developing practices that draw on both micro and macro aspects—in particular, women’s identity and structural aspects—as well as reflexive practices. Use of Patricia Hill Collins’s evaluation grid shed new light on how the IP can be used in analyzing the shelter workers’ experiences and practices when working with IWVDV in women’sshelters. The present thesis also takes into consideration some of the limitations of this perspective, particularly as regards the role that gender should play in domestic violence analysis and intervention. Further intervention avenues and research topics are also proposed.
35

Les sens attribués à la justice selon les victimes de violence sexuelle dans un contexte de dénonciation numérique

Harvey Labbé, Gabrielle 03 January 2022 (has links)
Ce mémoire se veut une étude exploratoire portant sur les sens de justice attribués selon les victimes de violences sexuelles ayant participé à un mouvement de dénonciation numérique. La présente étude tente de compléter les connaissances déjà présentes sur les mouvements de dénonciation numérique en explorant les perceptions des victimes ayant participé au mouvement. Plus précisément, l'objectif principal est de comprendre l'influence, s'il a lieu, entre les perceptions du système de justice, la participation à un mouvement de dénonciation numérique ainsi que les sens donnés au concept de justice dans sa pluralité. La théorie tridimensionnelle de la justice par Nancy Fraser est utilisée comme cadre théorique. Les résultats de la présente étude sont analysés en considérant les différents types de justice élaborés par Fraser soit les notions de reconnaissance, de distribution et de représentation politique. Étant basé sur une méthodologie qualitative et à l'aide d'entrevue semi-dirigée, huit personnes furent rencontrées. L'analyse des résultats de notre étude permet d'explorer, d'abord 1) la perception et les motivations des répondants face à la dénonciation numérique des violences sexuelles; ensuite, 2) les attentes et les obstacles face à la dénonciation judiciaire en matière de violences sexuelles et, enfin, 3) les sens de considération, de sécurité et d'empowerment attribués à la justice par les répondants. Les résultats permettent de mieux comprendre l'utilisation des médias sociaux et de percevoir que l'utilisation des mouvements de dénonciation numérique semble ne pas représenter une substitution au système de justice pénale. Notamment, les deux espaces de dénonciation comprennent des distinctions, mais aussi des similarités qui peuvent répondre à différents besoins des victimes à ce qui a trait à la dénonciation des violences sexuelles.
36

La maternité en contexte de violences interpersonnelles et de trouble de santé mentale : l'expérience des mères au sein des services publics

Rochefort, Émilie 09 January 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 13 décembre 2023) / Appartenant au champ d'intérêt du travail social, cette étude qualitative s'intéresse plus précisément à l'expérience des mères ayant vécu des violences interpersonnelles et vivant avec un trouble de santé mentale [TSM] dans leurs rapports avec les services publics. De fait, elle vise à répondre aux questions suivantes : Dans leurs rapports avec les services publics, quels sont les défis rencontrés par les mères ayant reçu un ou des diagnostics en santé mentale et ayant vécu des violences interpersonnelles ? Quelles ont été leurs stratégies mobilisées, dans leurs rapports avec ces institutions, pour répondre à leurs besoins et à ceux de leurs enfants ? L'approche féministe intersectionnelle, comme cadre théorique, permet de considérer le système patriarcal comme une construction sociale dans laquelle interagissent les différentes formes d'oppressions. Dans le cas de ce travail, les systèmes d'oppression principaux sont ceux du sexisme et du sanisme. Cette posture permet d'observer un processus de reproduction des inégalités à l'intérieur même des services publics. Cette recherche suggère donc que les mères victimes de violences interpersonnelles et vivant avec un TSM se retrouvent à l'intersection d'au moins deux systèmes d'oppression, dans une société patriarcale, qui se manifestent également au sein même des services publics qu'elles fréquentent. Il est considéré que le fait de vivre plusieurs formes d'oppressions engendre des conséquences et des expériences particulières dans la vie des mères qui les subissent. Les résultats permettent d'exposer la complexité des expériences des mères victimes de violences interpersonnelles et vivant avec un TSM à travers leurs parcours au sein des services publics. Différentes trajectoires sont donc exposées, révélant les rapports qu'entretiennent ces mères avec les différents secteurs publics impliqués dans leur vie, tels que la protection de la jeunesse, le système de justice, le secteur psychiatrique et le milieu communautaire. Les résultats mettent également de l'avant les stratégies mobilisées par les mères afin de répondre à leurs besoins ainsi qu'à ceux de leurs enfants à travers leurs parcours. Les perspectives pour la recherche et la pratique y sont présentées abordant l'importance que les connaissances en matière de violences interpersonnelles sexistes et de santé mentale soient davantage répertoriées et que les intervenant.es impliqué.es dans la vie de ces mères soient mieux informé.es et outillé.es sur cette réalité complexe. / Belonging to social work's field, this qualitative study focuses more specifically on the experiences of mothers who have experienced interpersonal violence and living with a mental health disorder [MHD] in their relationship with public services. In fact, this work aims to answer the following questions: In their dealings with public services, what are the challenges encountered by mothers who have received one or more mental health diagnoses and who have experienced interpersonal violence ? What strategies have they adopted, in their relations with these institutions, to meet their needs and those of their children? The approach of intersectional feminism as a theoretical framework makes it possible to consider the patriarchal system as a social construction in constant interaction with the oppression systems, in the case of this work the main oppression systems are those of sexism and sanism. This posture makes it possible to observe a reproduction of inequalities within public services themselves. This research therefore suggests that mothers who are victims of interpersonal violence and living with an MHD find themselves at the intersection of two oppression systems, in a patriarchal society. This position would engender consequences and experiences in the women's lives, which are reproduced within the very public services they frequent. Because of the results it is possible to expose the complexity of the experiences of mothers who are victims of interpersonal violence and living with an MHD through their journeys within public services. Different trajectories are therefore exposed revealing the relationships that they maintain with the various public sectors involved in their lives, such as Youth protection, justice system, psychiatric sector and community services. Results also highlight the strategies used by mothers to meet their needs and those of their children throughout their journeys. Perspectives for research and practice are presented addressing the importance that gender-based violences and mental health knowledge can be better documented and also that the intervenants involved in these mothers' lives can have better access to that knowledge and have better formations on this complex reality.
37

The nature and extent of war trauma and the psychological repercussions on female civilians: a contribution to a broader understanding of the effects of prolonged and repeated trauma, within the cultural and contextual restraints of a post-conflict society

Bell, Pamela January 2002 (has links)
Doctorat en sciences psychologiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
38

Personnalité, fonctionnement réflexif et ajustement conjugal dans un contexte de traumas en enfance : associations avec les pratiques parentales et la désorganisation de l'attachement de l'enfant

Perron-Bouchard, Marie-Ève 24 April 2018 (has links)
Le présent mémoire s'est intéressé à la contribution respective de la gravité des traumas vécus en enfance, des traits de la personnalité, du fonctionnement réflexif et de l'ajustement conjugal des survivants, à la sensibilité et à la négativité (i.e., hostilité et intrusion) des pratiques parentales adoptées et à la prédiction de la désorganisation de l'attachement de leur enfant à 17 mois. Dans cette perspective, 100 mères ayant vécu des mauvais traitements en enfance et de faible statut socio-économique ont été recrutées à l'hôpital Rosemont-Maisonneuve de Montréal à l'aide du Parental Bonding Instrument. Des analyses corrélationnelles menées sur l'ensemble des variables ont permis de mettre en évidence des associations significatives entre la sensibilité maternelle et l'ajustement conjugal et le FR-G ainsi qu'entre les comportements maternels négatifs et la gravité du trauma subi en enfance, le FR-G et la désorganisation de l'attachement de l'enfant. De plus, les variables corrélées à la désorganisation de l'attachement à 17 mois ont été incluses dans un modèle de régression logistique hiérarchique afin de tester leur contribution à sa prédiction. Les résultats indiquent qu'un modèle significatif de prédiction de l'organisation de l'attachement de l'enfant inclut le FR-T et l'insensibilité maternelle et explique environ 43 % de la variance de cette dernière. Selon ce modèle, l'augmentation de 1 point de FR-T diminue de 1,7 fois le risque que l'attachement de l'enfant soit désorganisé et l'augmentation de 1 de l'indice d'insensibilité maternelle augmente de 1,4 fois ce même risque. Ces résultats s'inscrivent dans le raffinement de la compréhension des pratiques maternelles sensibles et négatives dans un contexte d'historique de trauma en enfance ainsi que de la désorganisation de l'attachement de l'enfant et ils sont discutés en fonction de la littérature à ce sujet.
39

Assabeyya : idiome de détresse : exploration anthropologique de la détresse psychologique de femmes dans le Caire contemporain

Habib, Heba Allah 24 April 2018 (has links)
Cette recherche s’est fixé de nombreux objectifs dont le principal est celui d’explorer ‘assabeyya afin de découvrir si c'est un idiome de détresse exprimé et manifesté par de nombreuses femmes égyptiennes. Elle a ensuite cherché à savoir si ‘assabeyya est l'expression d'une souffrance émotionnelle, exprimée à travers ‘les nerfs’, et secondaire à l'exposition à de nombreux événements traumatiques violents (violence directe ou violence indirecte comme violence structurelle et symbolique / culturelle) comme dans nervios. Le troisième objectif a été de voir s'il existe une biomédicalisation de cette souffrance sociale représentée par ‘assabeyya, et enfin, le dernier objectif a été de découvrir si ‘assabeyya et trouble de la personnalité limite (TPL) sont en fait liés et s'ils résultent tous deux des conséquences traumatiques de l'exposition des femmes égyptiennes à ces nombreuses sources de violence. Des entretiens approfondis inspirés du modèle explicatif de la maladie ont été mis en place pour recueillir des informations, notamment sur le type de souffrance et l'exposition à la violence de femmes d'une banlieue du Caire (patientes psychiatriques et non psychiatriques). La présence de symptômes caractéristiques du TPL et de l’état de stress post-traumatique complexe (ESPT) a aussi été recherchée. Les entretiens se sont également déroulés auprès de professionnels de la santé mentale et de la santé plus globalement, ainsi qu’auprès de personnes ressources issues de la même communauté. L’analyse des données a permis tout d’abord de confirmer les hypothèses avancées puis de dépeindre une vision synthétique de ‘assabeyya, vision gravitant autour de la notion clé d’assujettissement. La relation de l’assujettissement à ‘assabeyya a été analysée selon l’approche tridimensionnelle de disease, illness et sickness (Kleinman et al. 1980, 2006) ainsi que les mécanismes de coping que cet assujettissement induit et les types d’agencéité qu’il inspire, dont la victimcy (Honwana 2000). Assujettissement et ‘assabeyya ont été ensuite abordés, selon l’approche ethnopsychiatrique à travers les concepts de ‘assabeyya khaldunienne (Ibn Khaldun 1986), d’aliénation et d’anomie (Durkheim 1960) ; et ethnopsychanalytique (Freud 1914-1916 ; 1961 ; Butler 1997). Enfin une approche existentielle a tenté d’explorer la relation de ‘assabeyya à l’assujettissement donnant ainsi à ‘assabeyya une portée qui dépasse le domaine de l’anthropologie et de la psychiatrie pour atteindre ceux de la politique et de la philosophie. / This research has set many objectives, the main one was to explore 'assabeyya in order to discover if it is an idiom of distress expressed and manifested by many Egyptian women. The research investigated then whether ‘assabeyya is the expression of an emotional suffering, expressed through ‘nerves', secondary to exposure to many violent traumatic events (direct or indirect violence as structural and symbolic /cultural violence) as in nervios, nevra, nervos or even nerves. The third objective was to see if there is a biomedicalization of this social suffering represented by ‘assabeyya, and finally the last objective was to discover if ‘assabeyya and borderline personality disorder (BPD) are in fact related resulting both from the traumatic consequences of Egyptian women's exposure to these numerous sources of violence. In-depth interviews based on the explanatory model of the disease were set in order to gather information on the type of suffering and exposure to violence of women in a Cairo suburb, who were psychiatric and non-psychiatric patients. The presence of characteristic symptoms of BPD and Post-Traumatic Stress Disorder (PTSD) was also investigated. In addition, interviews were conducted with mental health professionals and more broadly with health professionals, as well as with resource persons from the same community. The analysis of the data allowed, first, to confirm the hypotheses put forward, and then to depict a synthetic vision of ‘assabeyya, a vision revolving around the key notion of subjugation. The relationship between subjugation and ‘assabeyya has been analyzed according to the three-dimensional approach of disease, illness and sickness (Kleinman et al., 1980, 2006), along with the coping mechanisms induced by this subjugation and the types of agency it inspires, including victimcy (Honwana 2000). Subjection and ‘assabeyya were then analyzed according to the ethnopsychiatric approach through the concepts of Khaldunian ‘assabeyya (Ibn Khaldun 1986), alienation and anomie (Durkheim 1960); and through the ethnopsychanalytic one (Freud 1914-1916, 1961; Butler 1997). Finally, an existential approach has attempted to explore the relation of ‘assabeyya to subjugation, providing ‘assabeyya with a scope beyond the field of anthropology and psychiatry, to reach those of politics and philosophy.
40

Woman-to-woman sexual assault : a situational analysis

Malinen, Kelley Anne 20 April 2018 (has links)
Selon la méthode d’analyse situationnelle élaborée en théorie ancrée, cette thèse explore l’expérience d’agression sexuelle entre femmes telle que vécue par les survivantes et abordée dans la théorie, les discours et la prestation de services. Ce travail examine les enjeux de reconnaissance et de déni et leurs impacts sur les vies de survivantes d’agression sexuelle entre femmes. Les deux premiers chapitres étudient l’invisibilisation de cette violence sexuelle par les théories datant des années 1970 jusqu’à aujourd’hui. Suivant Butler, je propose une perspective théorique sur l’agression sexuelle permettant la coexistence des normes de genre et de leurs transgressions. Je soutiens que les normes de genre appliquées à la violence sexuelle ont une incidence sur ces actes et sur leur reconnaissance. Dans le chapitre trois, des récits de survivantes sont interprétés en mobilisant la théorie phénoménologique; je souligne en quoi les émotions et l’espace sont co-impliqués dans les expériences d’agression sexuelle des participantes. Je présente un parcours commun aux participantes décrivant la transformation du sentiment d’être pris dans un piège vers un certain degré de liberté dans les espaces de guérison. Inspiré par Becker, le chapitre quatre déploie une analyse des « mondes sociaux » qui fournit un contexte institutionnel à ces agressions sexuelles. Je décris comment les pratiques et discours liés à l’agression sexuelle et aux milieux de prestation de services évoluent d’un paradigme genré vers une version non genrée. J’identifie les fournisseurs de services et les survivantes qui reconnaissent les agressions sexuelles entre femmes comme membres de l’« Anti-Violence Project Subworld » (« sous-monde du projet anti-violence »). Les personnes qui comprennent l’agression sexuelle comme forme de violence uniquement perpétrée par les hommes contre les femmes sont identifiées comme membres du « Violence Against Women Subworld » (« sous-monde de violence contre les femmes »). Dans le chapitre cinq sont identifiées quatre approches discursives appliquées aux agressions sexuelles entre femmes. Elles sont : « Gendered Silencing » (« silence genrée »), « Gendered Contextualizing » (« contextualisation genrée »), « Degendered Agentification » (« agentivité dégenrée ») et « Degendered Agentified Contextualization » (« contextualisation dégenrée avec agentivité »). / Based on the Grounded Theory Method of Situational Analysis, this dissertation examines woman-to-woman sexual assault as experienced by survivors, and as negotiated in theory, discourse, and service provision. It illuminates dynamics of recognition and denial that influence the lives of woman-to-woman sexual assault survivors. It begins in Chapters One and Two by looking at ways woman-perpetrated sexual violence is obscured by theories dating from the 1970s to present. Drawing on Butler, I advance a theoretical perspective which accommodates the coexistence of gender norms and their transgressions in thinking about sexual assault. I suggest that gendered norms for sexual violence influence acts on the one hand, and recognition on the other. In Chapter Three, survivor narratives are framed by phenomenological theory as I focus on how space and emotion are co-implicated in participant experiences of sexual assault. I present a common trajectory in which survivor participants describe going from feeling trapped to finding some degree of freedom in healing spaces. The fourth chapter deploys a “social worlds” analysis, in the tradition of Becker, to provide an institutional context for woman-to-woman sexual assault. I describe the ways practices and discourses in sexual assault and related contexts of service provision are moving from a rigidly gendered paradigm toward a de-gendered one. I conceptualize providers and survivors who recognize woman-to-woman sexual assault as members of the “Anti-Violence Project Subworld.” Those who understand sexual assault as a fundamentally man-on-woman form of violence are conceptualized as members of the “Violence Against Women Subworld.” Finally, in Chapter Five, this dissertation identifies four discursive approaches to woman-to-woman sexual assault. They are referred to as “Gendered Silencing, ” “Gendered Contextualizing, ” “Degendered Agentification, ” and “Degendered Agentified Contextualization.”

Page generated in 0.1045 seconds