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Précarité et impact sur les comportements de santé : consommation de fruits et légumes, et prise en charge du diabèteBihan, Hélène 24 June 2011 (has links)
La précarité est une dimension plus vaste que la pauvreté atteignant presque 15 % de la population française. Les personnes précaires ont plus de risques de développer certaines pathologies, dont des pathologies liées à l’alimentation, le diabète. Une étude d’intervention randomisée a été réalisée auprès d’une population de personnes précaires sur une durée de 12 mois. Les volontaires recevaient des conseils diététiques et/ou des chèques afin de favoriser la consommation de fruits et légumes. D’une consommation initiale d’environ 2,5 portions par jour, avec 30 % de sujets consommant en moyenne moins d’un fruit et légume par jour, l’augmentation moyenne est de 0,7 portions de fruits et légumes par jour, identique dans les deux groupes. Les chèques ont permis une diminution significative du pourcentage de très petits consommateurs. L’impact de la précarité a également été évalué chez des patients diabétiques au cours de trois études transversales. La précarité s’associe à un risque de déséquilibre glycémique et secondairement de rétinopathie, mais sans lien démontré entre la précarité et le stade d’une rétinopathie diabétique. L’une de ces études suggère un lien entre la précarité et le risque de néphropathie diabétique, et démontre une moins bonne qualité de vie des patients. Ces travaux soulèvent des questions sur les multiples freins à une alimentation saine ou à une prise en charge de la maladie pour des personnes précaires et orientent vers des perspectives : cibler les populations, envisager des éducations répétées et il doit être aussi possible de faire mieux avec les mêmes moyens. / Insecurity is a broader dimension of poverty reaching almost 15% of the French population. Insecure people are most at risk of developing various diseases, including diseases related to diet, and diabetes. A randomized intervention study was conducted among deprived volunteers on a period of 12 months. The volunteers were given dietary advice and/or vouchers exchangeable for fresh fruit and vegetables in order to promote their consumption. The baseline consumption was about 2.5 servings of fruit and vegetables per day, with 30% of non daily consumers. The average increase was 0.7 servings of fruits and vegetables per day, in both groups. Vouchers led to a significant decrease in very small consumers. The impact of deprivation has also been evaluated in diabetic patients in three cross-sectional studies. Insecurity was associated with a risk of poor glycemic control and secondarily with retinopathy, but no proven link between deprivation and the stage of diabetic retinopathy. One of these studies suggested a link between insecurity and the risk of diabetic nephropathy. Moreover, deprived patients with diabetes suffer lower quality of life.These studies raise questions about the multiple barriers to a healthy diet or a treatment of chronic disease for deprived people. This is part of the wider reflexion on how to treat these populations, by considering intensified repeated educational programs, and by improving existing approaches.
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Précarité et impact sur les comportements de santé : consommation de fruits et légumes, et prise en charge du diabèteBihan, Hélène 24 June 2011 (has links) (PDF)
La précarité est une dimension plus vaste que la pauvreté atteignant presque 15 % de la population française. Les personnes précaires ont plus de risques de développer certaines pathologies, dont des pathologies liées à l'alimentation, le diabète. Une étude d'intervention randomisée a été réalisée auprès d'une population de personnes précaires sur une durée de 12 mois. Les volontaires recevaient des conseils diététiques et/ou des chèques afin de favoriser la consommation de fruits et légumes. D'une consommation initiale d'environ 2,5 portions par jour, avec 30 % de sujets consommant en moyenne moins d'un fruit et légume par jour, l'augmentation moyenne est de 0,7 portions de fruits et légumes par jour, identique dans les deux groupes. Les chèques ont permis une diminution significative du pourcentage de très petits consommateurs. L'impact de la précarité a également été évalué chez des patients diabétiques au cours de trois études transversales. La précarité s'associe à un risque de déséquilibre glycémique et secondairement de rétinopathie, mais sans lien démontré entre la précarité et le stade d'une rétinopathie diabétique. L'une de ces études suggère un lien entre la précarité et le risque de néphropathie diabétique, et démontre une moins bonne qualité de vie des patients. Ces travaux soulèvent des questions sur les multiples freins à une alimentation saine ou à une prise en charge de la maladie pour des personnes précaires et orientent vers des perspectives : cibler les populations, envisager des éducations répétées et il doit être aussi possible de faire mieux avec les mêmes moyens.
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Précarité et impact sur les comportements de santé : consommation de fruits et légumes, et prise en charge du diabète / Impact of deprivation on health behaviors and type 2 diabetes : from fruit and vegetables intake to disease managementBihan, Hélène 24 June 2011 (has links)
La précarité est une dimension plus vaste que la pauvreté atteignant presque 15 % de la population française. Les personnes précaires ont plus de risques de développer certaines pathologies, dont des pathologies liées à l’alimentation, le diabète. Une étude d’intervention randomisée a été réalisée auprès d’une population de personnes précaires sur une durée de 12 mois. Les volontaires recevaient des conseils diététiques et/ou des chèques afin de favoriser la consommation de fruits et légumes. D’une consommation initiale d’environ 2,5 portions par jour, avec 30 % de sujets consommant en moyenne moins d’un fruit et légume par jour, l’augmentation moyenne est de 0,7 portions de fruits et légumes par jour, identique dans les deux groupes. Les chèques ont permis une diminution significative du pourcentage de très petits consommateurs. L’impact de la précarité a également été évalué chez des patients diabétiques au cours de trois études transversales. La précarité s’associe à un risque de déséquilibre glycémique et secondairement de rétinopathie, mais sans lien démontré entre la précarité et le stade d’une rétinopathie diabétique. L’une de ces études suggère un lien entre la précarité et le risque de néphropathie diabétique, et démontre une moins bonne qualité de vie des patients. Ces travaux soulèvent des questions sur les multiples freins à une alimentation saine ou à une prise en charge de la maladie pour des personnes précaires et orientent vers des perspectives : cibler les populations, envisager des éducations répétées et il doit être aussi possible de faire mieux avec les mêmes moyens. / Insecurity is a broader dimension of poverty reaching almost 15% of the French population. Insecure people are most at risk of developing various diseases, including diseases related to diet, and diabetes. A randomized intervention study was conducted among deprived volunteers on a period of 12 months. The volunteers were given dietary advice and/or vouchers exchangeable for fresh fruit and vegetables in order to promote their consumption. The baseline consumption was about 2.5 servings of fruit and vegetables per day, with 30% of non daily consumers. The average increase was 0.7 servings of fruits and vegetables per day, in both groups. Vouchers led to a significant decrease in very small consumers. The impact of deprivation has also been evaluated in diabetic patients in three cross-sectional studies. Insecurity was associated with a risk of poor glycemic control and secondarily with retinopathy, but no proven link between deprivation and the stage of diabetic retinopathy. One of these studies suggested a link between insecurity and the risk of diabetic nephropathy. Moreover, deprived patients with diabetes suffer lower quality of life.These studies raise questions about the multiple barriers to a healthy diet or a treatment of chronic disease for deprived people. This is part of the wider reflexion on how to treat these populations, by considering intensified repeated educational programs, and by improving existing approaches.
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Adaptation des méthodologies d'évaluation sensorielle aux produits agroalimentaires à forte variabilitéBavay, Cécile 15 January 2013 (has links) (PDF)
Les caractéristiques sensorielles peuvent être mesurées par des méthodes descriptives d'évaluation sensorielle, parmi lesquelles le profil conventionnel. Les résultats sensoriels de profil présentent une forte variabilité, due, d'une part aux différences entre les sujets du panel, et d'autre part à la variabilité intra-lot, et notamment aux différences existant entre les individus d'un échantillon. À ce jour, la variabilité des sujets est prise en compte et les méthodologies de collecte et d'analyse des données ont été adaptées dans ce but. Néanmoins, la variabilité intra-lot n'a pas été abordée, malgré le challenge qu'elle représente. Avec pour produit modèle la pomme, ce travail de thèse aborde la problématique de la variabilité intra-lot sous deux angles : la mesure de la variabilité et la réduction de la variabilité, dans le but d'obtenir une mesure sensorielle plus fiable. Premièrement, la capacité de discrimination du panel a été observée entre les variétés étudiées et entre les fruits de chaque variété, identifiés comme différents selon une mesure instrumentale. Deuxièmement, afin de prendre en compte la variabilité intra-lot, le modèle d'analyse de la variance classiquement utilisé en évaluation sensorielle a été adapté avec l'ajout d'un facteur fruit hiérarchisé au facteur variété. Cette adaptation implique le partage de chaque fruit par plusieurs sujets. L'application de ce modèle a démontré l'importance de la variabilité intra-lot et l'importance du choix du modèle pour obtenir des résultats plus pertinents. De plus, le modèle d'analyse de la variance déterminé a été adapté afin de distinguer désaccord pur entre les sujets et différences de dispersion. Enfin, une réduction de la variabilité effective est obtenue par le partage des fruits ou par une homogénéisation instrumentale, cette dernière étant dépendante de la variété et de la mesure choisie. Les résultats de ce travail apportent des clés méthodologiques pour l'obtention de résultats fiables dans la cadre de l'évaluation sensorielle de produits variables.
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Du court, du local ! Une sociologie du gouvernement de la filière fruits et légumes / Closer, more local ! Sociology of the fruit and vegetables industry’s governmentNaves, Pierre 02 December 2016 (has links)
La filière des fruits et légumes frais est aujourd’hui confrontée à la mise en question des institutions gouvernant ses rapports institués de distribution. De plus en plus, une partie des acteurs intervenant dans le gouvernement de cette filière (collectivités territoriales, producteurs, distributeurs, organisations professionnelles) cherchent à promouvoir de nouvelles formes de distribution, caractérisées par la réduction des distances sociales et / ou relationnelles entre producteurs et consommateurs. La fin des années 2000 a notamment été marquée par la mise en œuvre d’une politique publique nationale destinée à développer les« circuits courts » de commercialisation des produits agricoles, caractérisés par l’absence ou la présence d’un seul intermédiaire entre producteurs et consommateurs. Ces circuits courts sont, en outre, souvent associés par les acteurs à des dynamiques de relocalisation des processus de distribution. Historiquement peu concernée par ces modes de distribution, dont les titulaires de son gouvernement ont au contraire cherché à l’affranchir en les marginalisant économiquement, la filière des fruits et légumes frais redécouvre aujourd’hui de nouvelles manières d’organiser ses marchés et de qualifier les produits. Doit-on pour autant conclure au triomphe des challengers du gouvernement de cette filière, parce qu’ils auraient réussi à institutionnaliser de nouveaux rapports institués de distribution ? Nous prétendons justement montrer, à partir d’une sociologie du gouvernement de la filière inspirée des travaux de la sociologie économique et de l’économie politique, que la réalité est plus complexe et ambigüe. En effet, si, à l’échelle locale, ces challengers parviennent à mieux contrôler les opérations de problématisation, d’instrumentation et de légitimation des enjeux associés à l’institutionnalisation de nouveaux modèles de distribution des fruits et légumes, aux échelles nationale et communautaire, le gouvernement de la filière demeure contrôlé par les acteurs les plus puissants : producteurs spécialisés, organisations de producteurs, enseignes de la grande distribution. Finalement, plutôt qu’à une relocalisation des circuits de distribution de la filière, on assiste en réalité à une évolution des dynamiques de qualification, marquée par la stabilisation du « local » comme une nouvelle institution marchande, dont l’usage stratégique permet aux titulaires du gouvernement de conserver la mainmise sur la définition des enjeux légitimes à traiter, en particulier ceux relatifs aux modèles de développement agricoles à soutenir et encourager. / The fruit and vegetables industry (filière) has recently had to deal with issues concerning the legitimate ways of selling these products and a larger range of actors intervening in its government (local authorities, producers, wholesalers, professional organizations) have sought to promote new modes of commercialization which can be described as an attempt to reduce social and geographical distances between producers and consumers. Since 2009, a French public policy has indeed encouraged the development of short food supply chains, defined as supply chains involving none or just one intermediary between the two ends of the chain. These short food supply chains have also been linked by their promoters to the “re-localization” of economic exchanges. Historically, the incumbents of the industry’s government have tried to go beyond such geographical constraints in order to extend their markets spatially, and this by marginalizing politically and economically shorter supply chains. But they now have to deal with new ways of organizing markets and defining the quality of their products. This situation has been examined in this Phd. using rigorous analytical and methodological tools. From this angle, at the local scale challengers have been able to take control away from incumbents by redefining the legitimate issues which need to be treated. At other scales, however, the traditional incumbents are still in control of the industry’s government and the bulk of its economic exchanges. Ultimately, what has taken place is less the re-localization of supply chains within the industry than the institutionalization of new forms of qualification based upon the valuation of the “local” as a distinctive sign of quality.
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Défavorisation matérielle, environnement alimentaire et qualité de l’alimentation selon le statut d’immigrationChassé, Gabrielle 12 1900 (has links)
Objectifs : Les inégalités sociales de l’alimentation sont vécues différemment parmi les
populations vulnérables. Cette étude examine la relation entre le statut d’immigration, l’insécurité
alimentaire (IA) et la fréquence de consommation de fruits et légumes (F/L) et de boissons sucrées
(BS) dans les ménages à faible revenu pendant la pandémie de COVID-19.
Méthodes : Étude transversale auprès de 467 adultes (231 immigrants, 236 personnes nées au
Canada) dans quatre quartiers défavorisés de Montréal (Québec). La fréquence de consommation
de F/L et de BS a été modélisée selon l’IA et l’environnement alimentaire (densité des commerces
d’alimentation, perceptions d’accès physique aux aliments sains et utilisation des ressources
alimentaires communautaires) pour l’échantillon total et selon le statut d’immigration.
Résultats : Les immigrants consommaient plus fréquemment des F/L (3,19 ± 1,64/jour) et moins
de BS (0,22 ± 0,39/jour) que ceux nés au Canada (respectivement 2,80 ± 1,78 et 0,43 ± 0,88/jour).
L’IA grave était fortement associée à une fréquence de consommation moindre de F/L.
L’utilisation de kiosques de F/L chez les Canadiens natifs et des perceptions positives d’accès aux
aliments dans les commerces chez les immigrants étaient associées à une fréquence de
consommation plus élevée de FL. L’IA modérée était associée à un rapport de cotes plus élevé de
consommer plus fréquemment des BS chez les natifs du Canada tandis qu’on observe l’inverse
chez les immigrants en IA grave.
Conclusion : Les inégalités sociales liées à l’alimentation sont vécues différemment chez les
populations à faible revenu selon leur statut d’immigration / Objectives: Social inequalities in diet exist among vulnerable populations. This study assessed
relationships between immigrant status, food insecurity (FI), frequency of fruit, and vegetable
(F/V), and sugary drinks intake among urban low-income households during COVID-19
pandemic.
Method: Cross-sectional analysis among 467 adults in 2021 (231 immigrants and 236 Canadianborn individuals) in 4 disadvantaged neighborhoods in Montreal (Quebec). Frequency of F/V and
sugary drinks intakes were modeled using multivariate linear regression and logistic regression
respectively, including variables of food security status, the density of food stores, perceptions of
physical access to healthy foods, and usage of community food resources using multivariate linear
regression and logistic regression respectively, for the entire sample then stratified by immigrant
status.
Results: Immigrants consumed F/V (3.19 ± 1.64/day) more frequently and sugary drinks (0.22 ±
0.39/day) less regularly than Canadian-born individuals (respectively 2.80 ± 1.78 and 0.43 ±
0,88/day). Severe FI was strongly associated with lower frequency of F/V intake. When stratifying
by immigrant status, using F/V kiosks was associated with higher frequency of F/V consumption
among Canadian-born individuals (β=0.49 times/day, CI= [0.04, 0.94]), and positive perceptions
of food access were associated with higher frequency of F/V intake among immigrants. For sugary
drinks, moderate FI was associated with higher odds of consuming more frequently sugary drinks
among Canadian-born individuals (OR= 4.52; CI= [1.42, 14.35]) and with lower odds among
immigrants with severe FI (OR=0.19, CI= [0.05, 0.76]).
Conclusion: Social inequalities associated with diet are experienced differently among lowincome populations according to their immigrant status.
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Association entre l’accessibilité géographique aux commerces d’alimentation et le diabète type II chez les adultes québécois : analyse de la banque de données de santé CARTaGENESirpal, Sanjeev 11 1900 (has links)
Contexte. La mise en place d’environnements favorables à une saine alimentation est indispensable pour assurer la santé de la population, puisque celle-ci est considérée comme étant un déterminant de la santé. De ce fait, une corrélation existe entre les habitudes alimentaires, le diabète de type II et la santé cardiovasculaire. Durant de nombreuses années, les facteurs prédisposant au diabète étaient considérés essentiellement comme des choix individuels. Un nombre croissant de recherches démontrent présentement un lien entre les facteurs environnementaux, y compris l’accessibilité géographique à des choix alimentaires sains, et le diabète.
Objectif. Cette étude vise à évaluer le lien entre l’environnement alimentaire et le risque de diabète de type II pour les résidents adultes de 6 régions métropolitaines du Québec.
Méthodes. Un devis quantitatif comprenant des analyses transversales est utilisé. L’unité d’analyse est l’individu. Un corpus dérivé de la banque de données CARTaGENE est exploité. Pour répondre à l’objectif, un sous-échantillon composé de 8405 adultes habitant les six grandes régions métropolitaines du Québec de la cohorte CARTAGENE est utilisé. Les participants de cet échantillon ont été interrogés sur des sujets liés à leur santé et habitudes de vie. L'exposition aux commerces d’alimentation a été opérationnalisée à partir de zones tampons de 1000 mètres autour des adresses résidentielles et par des calculs de densité et de distance en utilisant les réseaux routiers. Cinq indicateurs de densité ont été calculés : densité des épiceries et des supermarchés, densité des dépanneurs, densité des restaurants-minute, nombre des dépanneurs, et ratio de restaurants-minute et dépanneurs aux supermarchés et épiceries. Trois mesures de proximité ont été calculées : distance au plus proche supermarché ou épicerie, distance au plus proche dépanneur, et distance au plus proche restaurant-minute. Des analyses de régression logistique ont été effectuées pour évaluer les associations entre ces indicateurs et le diabète de type II autodéclaré, en tenant compte des facteurs de confusion potentiels.
Résultats. Nos résultats montrent l’absence de relations statistiquement significatives entre la proximité des points de vente d’aliments, les dépanneurs les plus proches et les détaillants de restauration rapide les plus proches (premiers quartiles dans chaque catégorie), et le statut individuel de diabète de type II. En revanche, l’indice de défavorisation matérielle d’un quartier était positivement et significativement associé au risque de diabète de type II. De plus, le fait de résider dans un « désert alimentaire » était le seul indicateur de l’accès géographique qui était statistiquement et significativement associé positivement au risque de diabète de type II, à la fois dans les modèles univariés (RC = 1,42 ; IC à 95 % : 1,05, 1,90) et multivariés (RC = 1,56 ; IC à 95 % : 1,12, 2,18).
Conclusion. Nos résultats n’ont montré aucune relation significative entre le statut individuel de diabète de type II et la plupart des facteurs de l’environnement alimentaire. La littérature existante a montré une association significative des indicateurs socio-économiques individuels et d’un quartier avec le risque de maladie cardiométabolique, une relation que nous avons également observée dans notre étude, en ce qui concerne le type individuel de risque de diabète de type II. En outre, le fait de résider dans un « désert alimentaire » augmentait considérablement le risque individuel de diabète de type II. Nos résultats suggèrent que les mesures de santé publique pour freiner le diabète de type II devraient simultanément aborder les facteurs de risque individuels ainsi que les aspects pertinents de l’environnement alimentaire et les indicateurs socioéconomiques du quartier. / Context. Recent studies have explored the link between the accessibility to healthy food choices and population health. Specifically, there is a demonstrated association between nutritional habits and cardiovascular/metabolic disease, especially type II diabetes. Inasmuch as a significant corpus of knowledge has focused on individual factors and diabetes risk, emerging studies demonstrate that the food environment, including geographic accessibility to whole and healthy foods, potentially has an impact on individual and population type II diabetes risk. This study draws on data from CARTaGENE, a large cross-sectional province-wide study with 43,000 participants.
Objective. This study aims to evaluate the association between the food environment and type II diabetes risk among adult residents across 6 metropolitan regions of Quebec.
Methods. A quantitative research design is employed, whereby cross-sectional analyses are performed. The unit of analysis is the individual. A subsample of 8405 adults living in the six major metropolitan areas of Quebec of the CARTAGENE cohort was used. Participants in this sample answered questionnaires related to their health and lifestyle habits. Exposures to food environments were operationalized using 1000-meter buffer zones around residential addresses and by distance calculations using road networks. Five density indicators were calculated: density of grocery stores and supermarkets, density of convenience stores, density of fast-food restaurants, numbers of convenience stores, and ratio of fast-food restaurants and convenience stores to supermarkets and grocery stores. Three proximity measures were calculated: distance to the nearest supermarket or grocery store, distance to the nearest convenience store and distance to the nearest fast-food restaurants. Logistic regression analyses were performed to assess associations between these indicators and self-reported type II diabetes, considering potential confounders.
Results. Our results showed an absence of statistically significant relationships between proximity to food outlets, closest convenient stores, and closest fast-food restaurants (first quartiles in each category), and individual type II diabetes status. In contrast, the material deprivation index of a neighborhood was positively and significantly associated with type II diabetes risk. Furthermore, residing in a “food desert” was the only indicator of geographical access that was statistically significantly positively associated with type II diabetes risk, in both univariate (OR = 1,42 ; 95 % CI : 1,05, 1,90) and multivariate (OR = 1,56 ; 95 % CI : 1,12, 2,18) models.
Conclusion. Our results showed no significant relationship between individual type II diabetes status and most food environment factors. Existent literature has shown significant association of individual and neighborhood socioeconomic indicators with cardiometabolic disease risk, a relationship we also observed in our study, insofar as individual type II diabetes risk is concerned. Furthermore, residing in a ‘food desert’ significantly increased individual type II diabetes risk. Our results suggest that public health measures to curb type II diabetes should concomitantly address individual risk factors as well pertinent aspects of the food environment, along with neighborhood socioeconomic indicators.
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Outils d'aide à la conception de systèmes de production maraîchers urbains optimisés pour la vente en circuits courts et de proximité / Decision support models to design urban farming systems optimized for selling fruits and vegetables in short and local supply chainsBrulard, Nicolas 23 January 2018 (has links)
Pour accompagner le développement des fermes urbaines professionnelles et des circuits courts et de proximité dans les grandes métropoles, nous proposons des outils à base de programmes mathématiques d'aide à la conception de fermes maraîchères diversifiées ciblant les demandes de différents types de clients en fruits et légumes frais locaux. Les solutions techniques de culture en ville se développent rapidement, mais compte-tenu des contraintes fortes de la production agricole urbaine (foncier limité, coûts opérationnels élevés), la définition de modèles économiques viables pour des fermes pérennes est un vrai défi pour les maraîchers urbains. Trois modèles en programmation linéaire mixte sont présentés et confrontés aux résultats du terrain : un modèle de dimensionnement stratégique annuel, un modèle de sélection de la meilleure combinaison de clients et un modèle de dimensionnement stratégique pluri-annuel des fermes maraîchères. Des résultats numériques et les performances des modèles sont présentés à partir de cas concrets multi-produits, multi-techniques et multi-périodes. Nos contributions résident dans la prise en compte de la périssabilité des produits frais dans le dimensionnement stratégique des systèmes de production, incluant le dimensionnement de la main d’œuvre agricole. / To support the urban farm emergence trend in large metropolises, we propose decision support tools based on mathematical programs to design market gardening farms targetting the demands of different categories of clients in local fresh fruits and vegetables. Technical solutions develop rapdily, but the strong constraints linked to urban farming, such as limited surface and high operating costs, make difficult to define viable and sustainable business models for urban market gardeners. Three mixed integer linear programming models are presented: An annual strategic sizing model, a client combination selection model and a plurennial strategic sizing model for diversified fruit and vegetable farms. Numerical results and model performances are presented, based on multi-products, multi-techniques and multi-periods real cases. Our main contributions are the consideration of the perishable nature of fruits and vegetables in strategic production systems sizing models, including notably the investments and workforce sizing.
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Environnement alimentaire de consommation : développement d’un instrument de mesure et évaluation dans quatre quartiers de MontréalJalbert-Arsenault, Élise 12 1900 (has links)
Ce projet de recherche a reçu le soutien d’une Bourse d’études supérieures du Canada Frederick Banting et Charles Best, offerte par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).
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Les jardins communautaires et collectifs de Montréal : une exploration de leur place dans la réduction des iniquités de santé et de saine alimentationHoude, Roxanne 08 1900 (has links)
Prendre part à un jardin communautaire ou collectif (JCC) est associé entre autres à une consommation accrue de fruits et légumes (FL) dans la littérature. Avec la popularité croissante des JCC dans les pays développés, l’impact des JCC sur les iniquités de santé demeure méconnu. Cette étude analyse 1) la répartition des JCC à Montréal en fonction de certaines caractéristiques sociodémographiques des voisinages et 2) l’association entre la proximité résidentielle d’un JCC et la consommation quotidienne de FL chez les adultes. Le nombre moyen de JCC dans les voisinages de Montréal a été comparé selon la densité populationnelle, la proportion de ménages locataires, la proportion d’immigrants et les proportions de personnes à faible revenu ou sans diplôme d’études secondaires. Une régression logistique multivariée a été effectuée pour évaluer l’association entre la proximité résidentielle d’un JCC (présente si jardin à ≤ 500 m de la résidence) et la consommation quotidienne de FL (suffisante étant ≥5 fois/jour). Les analyses ont été répétées avec une proximité à 300 m et à 1 000 m. Les analyses comparatives ont révélé un nombre significativement plus élevé de JCC dans les voisinages plus denses, avec plus de locataires et avec plus de personnes à faible revenu ou sans diplôme d'études secondaires. La proximité résidentielle à un JCC s’avère non associée à la fréquence de consommation de FL chez les adultes. La répartition actuelle des JCC à Montréal favorise un accès accru dans les quartiers plus défavorisés et présente un potentiel pour réduire les iniquités de santé. Dans notre étude, vivre près d’un jardin ne serait pas associé à une consommation plus importante de FL. Des études supplémentaires sont nécessaires pour évaluer d'autres dimensions de l'accès et de l’impact sur les iniquités de santé. / Taking part in community/collective gardening has been linked to greater fruit and vegetable (FV) consumption. However, little is known regarding their impact on social health inequalities. This study aims to examine 1) the distribution of community/collective gardens in Montreal and 2) the association between residential proximity to a community garden and daily FV consumption among adults. First, the mean number of gardens within a neighbourhood was compared as a function of neighbourhood-level socio-demographic indicators. Second, a multivariable logistic regression was performed to evaluate the relationship between FV consumption and the presence of a community/collective garden. FV consumption of individuals was classified as sufficient (≥ 5 times/day) or insufficient (< 5). Presence of a community/collective garden was dichotomized as being present (≤ 500 m from residence) or absent (> 500 m). Sensitivity analyses were conducted to assess the impact of modifying the cut-point using 300 m and 1000 m. Comparative analyses revealed significantly more gardens in neighbourhoods with higher population densities, higher tenancy rates, and higher proportions of people living under the low-income threshold or without a high-school diploma. There was no trend according to immigrant proportions. Our regression results showed no association between residential proximity and the frequency of FV consumption among adults. The current distribution of community/collective gardens in Montreal favours increased access in more disadvantaged neighbourhoods and shows potential to reduce health inequities. Living close to a garden doesn’t seem to be associated with the FV consumption pattern. Additional studies are needed to assess other important dimensions of access and the impact on health inequities.
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