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La communication pour réduire l'incertitude en contexte de changement organisationnel : le cas d'une acquisition transfrontalièreMarcoux, Christian January 2002 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La dimension métier dans l'analyse culturelle de l'intégration post fusion-acquisition / On the occupational dimension of the cultural analysis of post merger and acquisition integrationViegas Pires, Michaël 08 September 2008 (has links)
La fin des années 1980 et les années 1990 ont été marquées par une vague de fusionsacquisitions (F&A) d’une ampleur sans précédent, mais au succès contrasté. Ce paradoxe a mis en évidence la complexité des F&A, en montrant que des choix stratégiquement pertinents et un bon montage financier ne suffisent pas à garantir la réussite de telles opérations, créant auprès des managers et des chercheurs en organisations un besoin de mieux connaître les déterminants de leur succès. Dans cette perspective, de nombreux travaux ont porté leur attention sur la dimension culturelle de l’intégration post F&A. Cette thèse s’apparente à ce champ de recherches, et s’intéresse plus particulièrement à la question du rôle des cultures de métier. Afin de répondre à cette problématique, nous adoptons une démarche en trois temps. Nous commençons par concevoir un ensemble d’outils théoriques nous permettant d’appréhender le contenu des données recueillies (Première partie). Nous proposons ensuite des études de cas dans lesquelles nous mobilisons ces outils pour observer l’impact des cultures de métier sur différents aspects de l’intégration (Deuxième partie). Enfin, nous généralisons ces résultats tout en discutant du statut épistémologique de la connaissance ainsi produite (Troisième partie). Nous commençons par décrire le champ de recherches auquel appartient cette thèse, ce qui nous permet de montrer que si l’état des connaissances révèle l’existence d’un lien entre culture et intégration, aucun consensus n’émerge de la littérature quant à sa nature, impliquant d’analyser plus finement les mécanismes de cette relation. Nous formulons ainsi notre cadre théorique général, qui montre qu’une analyse culturelle du processus d’intégration, ne peut se faire sans prendre en compte la question de l’articulation entre divers types de culture. Le reste de la première partie consistera donc à concevoir une représentation de l’articulation entre cultures nationale, organisationnelle et de métier. Les données qualitatives alimentant notre réflexion ont été collectées sur deux terrains différents : d’une part le groupe français d’assurances AXA, dans le cadre de sa politique générale de croissance externe et plus particulièrement le rachat de Nippon Dantai, société japonaise, d’autre part le groupe TPSA (Telekomunikacja Polska SA), opérateur téléphonique historique en Pologne, dans le cadre de son rachat par France Télécom. Après avoir présenté notre méthode de recherche nous restituons nos analyses sous forme d’études de cas, respectivement consacrées à l’intégration des systèmes de reporting et à celle des politiques d’offre. Les études de cas nous permettent de générer un ensemble d’hypothèses abductives sur les déterminants de l’intégration. Nous questionnons ensuite les concepts théoriques développés en première partie, à la lumière de nos analyses, et mobilisons le concept d’espace professionnel pour rendre compte de nos observations. Enfin, nous montrons que s’il existe un ensemble de représentations partagées au sein de cet espace, celles-ci ne sont pas nécessairement synonymes de convergence dans une perspective d’intégration / In the late 1980’s and the 1990’s one has been a witness to the biggest wave of merger and acquisitions (M&A) ever. However the results of those deals are often very disappointing. This paradox has shed light on the complexity underlining the M&A process, and has focused attention of managers and organisation researchers on the cultural dimension of post M&A integration. This Ph. D thesis belongs to this research field and is particularly interested in the role of occupational cultures. We use a three steps design to answer this question. We first conceive theoretical tools, in order to analyse the data (First part). These tools will then be used in two case studies, respectively dedicated to the integration of reporting systems and marketing strategies (Second part). At last, we generalise the results. Their epistemological status is also discussed (Third part). We first describe the research field, which this thesis belongs to. That way we show that M&A literature is inconsistent. No consensus emerges about the nature of the link between culture and integration, appealing for a more finely grained analysis. We then suggest a theoretical framework, which shows that a cultural analysis of post M&A integration cannot be conducted without taking into account the strong interleaving between different cultures. Consequently, the rest of the first part consists in conceiving a model of such an interleaving between national, organisational and occupational cultures. Qualitative data have been collected from two different firms: AXA, the French insurance group on the one hand, for its acquisition of Nippon Dantai, a Japanese society, France Télécom, the French telecommunication operator on the other hand, for its acquisition of TPSA (Telekomunikacja Polska SA), a polish company. After that the methodology has been described, we present our analysis in two case studies, respectively dedicated to reporting systems integration and offer policies integration (marketing). Case studies allow us to generate abductive hypothesis about the determinants of integration. Then, we question the theoretical concepts developed in the first part, under the light of our analysis. We introduce the concept of “occupational space” to describe our observations. At last, we show that if there exist some mental representations shared among individuals in such a space, they are not necessary synonymous with convergence in an integration perspective
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Intégration post-fusion : une lecture paradoxale comme moyen pour comprendre le processus d'intégration : éclairages par une étude de cas longitudinale in vivo / Post-merger integration : a paradoxical reading to understand the integration process : a longitudinal in vivo case studyThelisson, Anne-Sophie 28 June 2017 (has links)
Malgré l’engouement des organisations pour les fusions-acquisitions (F/A), leur taux d’échec élevé invite à continuer la recherche en proposant de nouvelles clés de lecture. De nombreux travaux soutiennent que les F/A nécessitent de nouvelles approches pour appréhender la complexité et le dynamisme de ces opérations, et plus spécifiquement de l’intégration post-fusion. Notre recherche propose une analyse des dynamiques inhérentes au cours du processus et plus particulièrement lors de l’intégration. Cette étude se place dans une logique intégrative, appréhendant la multiplicité des dynamiques à l’œuvre dans le but de comprendre comment ces dynamiques engendrent ou entravent la réussite de l’intégration. Nous utilisons ces dynamiques comme un moyen pour parvenir à capter la complexité inhérente au processus de fusion, et comme une opportunité pour capter le dynamisme de l’intégration. Une manière de rendre intelligibles ces dynamiques inter-reliées dans un espace-temps défini est de recourir au concept de paradoxe. Les paradoxes offrent en effet un cadre pour décrypter les dynamiques inhérentes aux organisations. Ainsi, la lecture paradoxale permet une analyse globale des dynamiques à l’œuvre. La question de recherche suivante est posée : « Comment la gestion des paradoxes favorise-t-elle l’intégration post-fusion ? ». La thèse s'appuie sur une méthodologie qualitative d’une étude de cas longitudinale en temps réel d'une fusion sur 24 mois. Il ressort de la thèse que la nature évolutive des paradoxes au cours d’une intégration, ainsi que leur multiplicité, permet de comprendre en quoi ces dynamiques interfèrent dans la réussite du processus d’intégration post-fusion. / Despite the number of mergers and acquisitions (M&As), their high failure rate calls to continue research by proposing new reading keys. Many studies argue that M&As require new approaches to understand the organizational complexity and dynamism of these operations, and more specifically concerning post-merger integration (PMI) process. This phase is defined as a crucial one because it determines the success or failure of the merger. Our research provides an analysis of the dynamics inherent in the process, and especially during the PMI. This study is based on an integrative logic, considering the multiplicity of dynamics at work to understand how they engender or hinder the success of PMI. We use these dynamics as a means to capture the complexity inherent in the merger process, and as an opportunity to capture the dynamics of PMI. The concept of paradox allows us to make intelligible these inter-related dynamics within a defined temporal framework. Paradoxes provides a framework to decipher the dynamics inherent in organizations. The paradoxical reading allows a comprehensive analysis of the dynamics at work in the merger process. This leads us to ask the following research question: "How does the management of paradoxes benefits post-merger integration? ". The thesis is based on a qualitative methodology of a longitudinal and real-time case study of a 24-month merger, once the operation has been signed. It emerges from the thesis that the evolutionary nature of paradoxes during the post-merger integration, as well as their multiplicity (categories, actors, levels), allows us to understand how these dynamics interfere in the success of the PMI process.
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Essais sur les fusions et acquisitions / Essays on Mergers and AcquisitionsFilbien, Jean-Yves 09 December 2010 (has links)
Après avoir proposé un cadre général des opérations de fusion‐acquisition, notamment en tant que processus créateur de valeur, nous examinons empiriquement les effets de leur annonce au travers de trois essais. Premièrement, nous étudions les réactions intra‐journalières des investisseurs lors d’annonces diffusées aux États‐Unis. Nous trouvons des gains pour la cible, alors que l’impact s'avère neutre pour l’acquéreur. Ces résultats se déroulent dans une activité de marché soutenue, conjointement à une amélioration de la liquidité. Deuxièmement, nous étendons l’analyse aux concurrents des acquéreurs et des cibles. Considérant le marché canadien, la diffusion de l’information affecte négativement leurs rivaux. Troisièmement, nous soulignons les conditions sous lesquelles les dirigeants écoutent les marchés financiers. Analysant un échantillon d’acquisitions françaises, nous montrons que les dirigeants connectés sont plus enclins à réaliser une acquisition en dépit d’une réaction négative des marchés financiers lors de l’annonce. / After providing a general framework of merger‐acquisition, in particular as value‐creating process, we examine empirically the effects of their announcement through three essays. First, we study the intraday market reactions to announcements in the United‐States. We find gains for target firms, while acquiring firms do not earn significant abnormal returns. These results occur in a high trading activity and animprovement of liquidity. Second, we extend the analysis to the competitors of merging firms. Considering the Canadian evidence, the release of information affects negatively their rivals. Third, we study the conditions under which managers are more willing to listen to investors. Analyzing a sample of French acquisitions, we find that the well‐connected managers are more likely to complete a deal in spite of a negative market reaction on acquisition announcement.
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Fusions - acquisitions menées par les entreprises multinationales chinoises : motivations et déterminants de la performance : analyse des opérations menées en Europe et en Amérique du Nord (2002-2012) / Mergers and acquisitions undertaken by Chinese multinationals : motivations and determinants of performance : operations analysis conducted in Europe and North America (2002 - 2012)Li, Haixiang 08 July 2016 (has links)
Ces dernières années, les fusions et acquisitions transfrontalières réalisées par les entreprises chinoises en Europe et en Amérique du Nord se sont développées et ont attiré l’attention des chercheurs. Cependant, il existe peu de recherches se concentrant sur leurs motivations, leur performance et leurs déterminants. Ainsi, l’objectif de cette thèse est d’analyser les opérations annoncées ou réalisées en Europe et en Amérique du Nord entre 2002 et 2012, afin de (1) comprendre les motivations des entreprises en croissance, (2) de déterminer si ces opérations créent de la valeur pour les actionnaires et (3) d’identifier les déterminants de la création/destruction de valeur. Pour ce faire, nous avons utilisé trois méthodes : (1) l’analyse des déclarations d’acquisitions faites par les entreprises chinoises, (2) le calcul de rendements anormaux (AAR, ACAR, CAR) via plusieurs études d’évènements, (3) l’élaboration d’un modèle d’identification des déterminants de la création/destruction de valeur. Les opérations analysées ont été réalisées par des entreprises cotées aux bourses de Shanghai, Shenzhen et Hongkong. Des données supplémentaires ont été tirées de la base de données « Zephyr ». Au total, 93 opérations ont été analysées. Les résultats confirment les résultats antérieurement identifiés pour les acquéreurs occidentaux, étendant ainsi les théories des F&A aux opérateurs chinois. Malgré la différence de structure de propriété (contrôle par l’Etat), les FMN chinoises ont un niveau de performance comparable à leurs homologues occidentaux privés lorsqu’elles réalisent des opérations de F&A. / In recent years, the cross-border mergers and acquisitions by Chinese companies in Europe and North America are developing and have attracted the attention of researchers. However, there is few research focusing on their motivations, their performance and their determinants. Thus, the objective of this thesis is to analyze the transactions announced or completed in Europe and North America between 2002 and 2012, (1) to understand the motivations of growing companies, (2) to know whether these operations create value for shareholders and (3) to identify the determinants of the creation / destruction of value.To do this, we used three methods: (1) analysis of acquisitions statements made by Chinese companies, (2) the calculation of abnormal returns (AAR ACAR CAR) via several events studies (3) development of a model to identify the determinants of the creation / destruction of value. The operations were made by Chinese listed companies in Shanghai, Shenzhen and Hong Kong stock exchanges. Additional data were obtained from the database "Zephyr." A total 93 operations were analyzed. The results confirm the previously identified results for western acquirers. Despite the difference in ownership structure (state control), Chinese MNCs have a level of performance comparable to their private western counterparts when they carry out operations of M & A.
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Les déterminants de la performance des acquéreurs en série / The determinants of the serial acquirers’ performanceZaccagnini, Julie 15 October 2018 (has links)
L’activité de fusions et acquisitions (désormais F&A) a atteint un niveau record en 2017 et s’est élevée à plus de 2 993 milliards d’euros (Thomson Reuters, 2018). Cette dynamique sur le marché des F&A est toutefois dominée par une minorité d’acquéreurs qui entreprennent un très grand nombre de F&A (Kengelbach, Klemmer, Schwetzler et Sperling, 2012). Les importants changements environnementaux tels que la globalisation, l'intégration des économies émergentes et les progrès technologiques ont, en outre, suscité de nouvelles opportunités de croissance pour les firmes et ontfait émerger de véritables « serial acquéreurs » ; ces entreprises qui s’engagent dans des séries ou flux de F&A (Fuller, Netter et Stegemoller, 2002) afin de créer de la valeur et améliorer leur performance économique et financière (Laamanen et Keil, 2008). La mise en œuvre et la réussite de cette stratégie extrêmement complexe et risquée (Boubakri, Chan et Kooli, 2012) s’avèrent toutefois difficiles en pratique (Haleblian, Devers, McNamara, Carpenter et Davison, 2009). Plusieurs études montrent, ainsi, des résultats décevants ou une diminution de la performance des acquéreurs en série au fil de leurs opérations (Billett et Qian, 2008 ; Ismail, 2008 ; Fuller et al., 2002). Ce travail de recherche a dès lors été guidé par l’objectif d’identifier des nouveaux déterminants de la performance en s’intéressant aux fondements stratégiques de ceux-ci, qui permettent de piloter efficacement un programme de F&A, de gérer sa complexité et les risques qui y sont associés, et ainsi favoriser ultimement la performance des firmes.Les résultats de cette recherche ; menée à travers 3 essais ; soulignent l’importance des caractéristiques des programmes de F&A (le rythme, la place et le degré de diversification des F&A) et des motivations sous-jacentes aux opérations de désinvestissement (quand elles sont réalisées dans une optique de gestion de portefeuille dynamique) dans la performance financière des acquéreurs en série. De plus, la performance stratégique en matière de croissance, d’internationalisation et de diversification est permise par des séries de F&A qui s’accompagnent du développement de capacités d’acquisition et de la mise en place de mécanismes d’apprentissage organisationnel tels que la temporisation pour codifier et capitaliser les connaissances acquises, l’ajustement de la vitesse d’intégration à la nature de l’intégration poursuivie et la routinisation des processus d’acquisition par la mise en place d’un système d’information commun à l’ensemble du groupe. Ces acquéreurs en série constitueraient ainsi des acquéreurs « habituels », développant de véritables routines d’acquisition. Ces résultats suggèrent, en outre, qu’au-delà des acquéreurs en série, il existe desacquéreurs habituels en parallèle, véritables « maîtres de portefeuille » (Kengelbach, Keienburg, Schmid, Sievers et Mehring, 2016) qui acquièrent parfois en « grappes » ou qui, simultanément, acquièrent et désinvestissent pour gérer au mieux leur portefeuille d’actifs stratégiques. / Global mergers and acquisitions (M&A) activity has hit a record level in 2017 having reached more than 2,993 billion euros (Thomson Reuters, 2018). This dynamic was, however, due to a minority of acquirers who undertook a substantial number of M&A (Kengelbach, Klemmer, Schwetzler and Sperling, 2012). In addition, important environmental changes such as globalization, emerging economies integration and technological progress have created new opportunities for business growth and led to the emergence of "serial acquirers"; these companies engage in M&A series or M&A flows (Fuller, Netter and Stegemoller, 2002) to create value and improve their economic and financial performance (Laamanen and Keil, 2008). The implementation and success achievement of this extremely complex and risky strategy (Boubakri, Chan and Kooli, 2012) is, however, difficult to apply in practice (Haleblian, Devers, McNamara, Carpenter and Davison, 2009). For instance, numerous studies show disappointing results, e. g. a decrease in the performance of serial acquirers during their M&A operations (Billett and Qian, 2008; Ismail, 2008; Fuller, Netter and Stegemoller, 2002). This research work was aimed to identify new determinants of M&A performance by focusing on their strategic foundations permitting to effectively manage an M&A program, its complexity and associated risks, and, thus, ultimately stimulate the firms’ performance.The results of this research (realized by conducting 3 essays) underline the importance of the M&A programs’ characteristics (rhythm, geography and degree of diversification of M&A transactions) and the motivations underlying the divestment operations (undertaken with a view to the dynamic portfolio management) in the understanding of financial performance of serial acquirers. In addition, the strategic performance of the M&A series (e. g. growth, internationalization and diversification amplitude) is accompanied by the development of acquisition capacities and the implementation of organizational learning mechanisms such as codification of acquired knowledge, speed integration adjustment, etc.). These serial acquirers, thus, become “common” acquirers developing real acquisition routines. The results also suggest that, beyond the serial acquirers, there are common acquirers in parallel, true "portfolio masters" (Kengelbach, Keienburg, Schmid, Sievers and Mehring, 2016) who sometimes acquire in clusters or who, simultaneously, acquire and divest tobest manage their portfolio of strategic assets.
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Trois essais sur les fusions-acquisitions transfrontalières / Three essays on cross-border mergers and acquisitionsGu, Xuehua 14 June 2016 (has links)
Par comparaison avec la littérature sur les fusions-acquisitions nationales, celles sur les fusions-acquisitions transfrontalières (Cross-Border Mergers & Acquisitions, CBM&A) est relativement récente. En particulier, nous avons encore très peu d’études sur les fusions-acquisitions entre les entreprises des pays développés et émergents. Cette thèse considère trois questions rarement abordées jusqu’à présent. 1) Est-ce que la diversification industrielle peut expliquer les fusions-acquisitions entre les entreprises européennes et des marchés émergents? 2) Est-ce que le marché valorise plus dans ces opérations les actions de diversification industrielle? 3) Quelles sont les modalités de paiement préférées dans ce type d’opérations ? Parallèlement, nous avons comparé ces opérations de fusions-acquisitions à celles ayant lieu en France et à l’intérieur de l’Union Européenne. Fondés sur 2406 fusions-acquisitions en France, 7628 à l’intérieur de l’Union Européenne et 1857 entre des entreprises européennes et des marchés émergents sur la période 1992(1998)-2012, nos résultats sont les suivants. Premièrement, conformément à ce qui est observé dans les fusions-acquisitions entre des entreprises des pays développés mais contrairement à ce que laisse entendre la littérature théorique sur les investissements dans les marchés émergents, les fusions-acquisitions entre les entreprises européennes et de pays émergents sont plutôt des opérations de spécialisation industrielle. Nous constatons également que la relation entre la diversification internationale et la diversification industrielle est négative. Deuxièmement, les effets d'annonce des CBM&A entre les pays de l’'Union Européenne et les marchés émergents se traduisent par une augmentation de richesse des actionnaires des entreprises européennes acquéreuses. Cependant, par rapport aux fusions et acquisitions réalisées entièrement à l'intérieur de l'Union Européenne et en France, les effets d’annonces sont beaucoup moins positifs. Troisièmement, les marchés financiers sous-évaluent les entreprises européennes lors des fusions-acquisitions avec des entreprises de pays émergents. Nos résultats démontrent que les entreprises acquéreuses payent moins en espèces dans les fusions-acquisitions avec des entreprises des marchés émergents qu’avec d’autres entreprises européennes. En revanche, les primes payées ne sont pas significativement différentes. Nos résultats suggèrent aussi que les dirigeants des entreprises Européennes ne jouent pas sur le « market timing » lors de leurs décisions de paiement. Cette thèse a des implications importantes pour des futurs acquéreurs d’entreprises de pays émergents. Compte tenu des résultats obtenus sur la fin de notre période d’analyse, elle révèle que la diversification industrielle dans les fusions et acquisitions d’entreprises de pays industrialisés avec des entreprises de marchés émergents est plus importante ces dernières années, et qu’elle a un impact positif. Nous pensons que les résultats peuvent être attribuables soit à la crise financière soit à une meilleure intégration des marchés émergents dans l'économie mondiale. Elle met aussi en évidence qu'il existe des conflits d'intérêts clairs entre les investisseurs et les dirigeants lors de fusions-acquisitions entre des entreprises européennes et de pays émergents. / Compared to domestic M&A, the literature of cross-border M&A is relatively fewer. Most of the current research is based on US studies. We also have much less knowledge about the cross-border M&A from developed countries to emerging countries. Motivated by the general research background, the thesis conducted three distinctive papers regarding cross-border M&As from European Union (EU) to emerging countries. We propose three research questions that are seldom addressed in previous literatures: 1) Does industrial diversification explain the cross-border M&A from the European Union to emerging countries? 2) Do market value industrial specialization or diversification in CBM&A with emerging countries? 3) Do acquiring managers take advantage of the market timing in payment decisions in CBM&A with emerging countries? In addition, we compared the CBM&As with those of domestic France as well as the CBM&As inside the European Union. Based on 2406 fusions-acquisitions in France, 7628 CBM&As inside the European Union, and 1857 CBM&As between European firms and the emerging markets during 1992-2012, we find the following results. First, consistent with what is observed in prior M&As literatures between companies in developed countries but contrary to what is suggested in the theoretical arguments in earlier literatures about emerging countries, we show CBM&As from the European Union to emerging countries are industrially specialized rather than industrially diversified. We find that there is a negative relationship between international diversification and industrial diversification. Second, we found that the announcement effects for CBM&As between the E.U.-15 and emerging market are positive, but compared to CBM&As conducted wholly inside the E.U.-15 and domestic M&As in France, they are significantly less positive due to the focus on industrial diversification versus specialization. Third, we found the market undervalues the acquiring firms in CBM&A from the European Union to emerging countries. The acquiring managers do not take the advantage of the market timing when making their payment decisions. Our results show the acquiring firms do not incline to pay cash in CBM&A to emerging countries but rather in CBM&A inside European Union. In the meanwhile, we find the premium paid by the acquiring firms are not different from CBM&As inside the European Union. Our analyses evidence that acquiring firms are reluctant to pay cash in CBM&As with emerging countries. The thesis contributes to the current M&A empirical literatures and it has provided important research implications. It highlights also that there are clear conflicts of interests between investors and managers in the cross-border from the European Union to emerging countries. The thesis also opens new perspectives for the future research. For example, we observed that industrial diversification has an increasing trend in recent years, and it is valued positively by the market. We believe the results may be attributable to either the financial crisis or the better integration of emerging markets into the world economy.
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Processus d'apprentissage organisationnel et partages de compétences à l'occasion d'une fusionLeroy, Frédéric 01 January 2000 (has links) (PDF)
L'apprentissage organisationnel est souvent considéré comme un facteur contribuant à la compétitivité des entreprises : il leur permet de mieux s'adapter à leur environnement et aussi de se transformer et d'améliorer leur fonctionnement interne. L'apprentissage est ainsi compris à la fois comme adaptation et comme processus de détection et de correction d'erreurs. Dans cette recherche, nous étudions l'apprentissage dans le cadre d'une configuration inter-organisationnelle. Plus précisément, nous l'abordons comme un partage de connaissances et de savoir-faire se produisant à l'occasion d'une fusion. Il s'agit donc de montrer comment une entreprise peut apprendre d'une autre à l'occasion d'un rapprochement organisationnel fort. Dans cette perspective, les entreprises engagées dans la fusion doivent en effet s'adapter l'une à l'autre et le rapprochement est compris comme un moyen de repérer et de corriger certains dysfonctionnements: les connaissances, les représentations, les savoir-faire, les pratiques sont comparés puis améliorés au sein de la nouvelle entité résultant de la fusion. Le processus d'intégration est donc envisagé ici comme une modalité d'apprentissage fondée sur la comparaison, l'interaction et la collaboration. Dans notre analyse en profondeur d'une fusion, nous avons repéré différents processus d'apprentissage et nous avons été conduits, en nous appuyant à la fois sur la littérature et sur l'étude empirique, à étudier les modifications cognitives et comportementales entraînées par le rapprochement. Parallèlement, nous avons mis en relation processus et objets d'apprentissage, ces derniers étant analysés en fonction de leurs caractéristiques et plus particulièrement de leur degré de "tacité". Cela nous a permis de construire un cadre d'analyse de l'apprentissage combinant changement cognitif et changement comportemental. Nous y avons intégré les objets d'apprentissage et nous avons précisé comment ces objets se transformaient dans le processus d'interaction entre les entreprises. Nous identifions ainsi un apprentissage informationnel, un apprentissage du "pourquoi" et un apprentissage du "comment". Notre étude nous a aussi permis de repérer les agents et les lieux d'apprentissage. Cela nous a conduits à aborder les liens entre apprentissages individuel, collectif et organisationnel et aussi de recenser quelques obstacles aux processus d'apprentissage. La fusion entre les deux entreprises étudiées nous a enfin permis d'aborder la dimension stratégique de l'apprentissage organisationnel et d'analyser les liens entre le stratégique et l'organisationnel. Le rapprochement a en effet été une source de mutation organisationnelle qui a pris la forme d'une addition, d'une combinaison ou d'une construction de compétences permettant de modifier le profil de l'entité et d'améliorer sa compétitivité.
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Analyse et comparaison des stratégies d’internationalisation des banques / Analysis and comparison of bank's internationalization strategiesTroudart, Jessy 06 December 2012 (has links)
Les stratégies d’internationalisation des banques européennes sont-elles efficaces ? Cette thèse analyse le lien entre l’internationalisation des banques et leur performance. L’objectif étant de vérifier s’il existe des modalités d’implantation qui expliquent les écarts de bénéfices entre les établissements bancaires européens. Nous nous focalisons sur trois types de stratégies d’implantation : l’installation de filiales, les alliances ou partenariats avec des entreprises étrangères et les fusions et acquisitions transfrontalières. Parmi les filiales étrangères nous distinguons les filiales qui portent l’enseigne du groupe de celles qui portent un autre nom. Cette distinction nous permet d’analyser l’impact sur la performance du choix de garder ou non l’enseigne du groupe lors du déploiement international. Nos résultats montrent qu’il existe bien des modalités expliquant des différences de rentabilité entre les établissements. En effet, il semble qu’une implantation via des filiales portant le nom du groupe bancaire ait un impact négatif sur la performance. Par ailleurs, nous avons aussi relevé que la réalisation de partenariats transfrontaliers dans plus de dix secteurs différents n’est pas bénéfique pour la banque. / Are European banks’ cross-border strategies effective? This thesis analyzes the relationship between European banks’internationalization strategies and their performance. We investigate whether there are internationalization strategies that explain differences between European banks’ profits. We focus on three types of implementation strategies: at first, the installation of subsidiaries, then, alliances or partnerships with foreign companies and last but not least, cross-border mergers and acquisitions. Among foreign subsidiaries we distinguish those which carry the the group’s brand from those which carry a different name. This distinction allows us to analyze the results a bank can expect by keeping its company name while expanding overseas. Our results show that there are strategies that explain differences in profitability between institutions. Indeed, it appears that internationalization through subsidiaries with a brand perspective has a negative impact on performance. In addition, we also note that the implementation of cross-border partnerships in more than ten different sectors is not beneficial for the bank.
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