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Contribution à l'étude des représentations des liens de filiation et d'affiliation chez des jeunes suicidantsGoldsztein, Sasha 21 October 2010 (has links)
Cette recherche s’intéresse à la façon singulière dont l’adolescent ou le jeune adulte suicidant se représente ses liens familiaux et extra-familiaux. Elle explore la façon dont ces jeunes s’inscrivent dans leur histoire familiale, se repèrent dans leur généalogie, mais aussi la façon dont ils construisent, dans le monde qui les entoure, leur réseau d’appartenance. Comprenant l’accès aux transmissions familiales et la possibilité de tisser un réseau de lien extra-familiaux, comme un élément capital de la construction identitaire, ce travail envisage l’hypothèse selon laquelle l’acte suicidaire de l’adolescent traduirait une revendication de l’unicité et de l’authenticité de son existence. L’intention de se faire exister serait plus prégnante que l’intention de se donner la mort. De telles conduites, à valeur ordalique, témoigneraient d’un affrontement avec le monde, dont l’enjeu serait de vivre plus. Elles amèneraient l’adolescent à s’imposer, inconsciemment, de frôler la mort pour se transformer, renaître, revivre après le traumatisme, pour enfin exister. A l’aide d’entretiens cliniques et d’outils d’évaluation systémique comprenant la réalisation de génogrammes libres et imaginaires, seize études de cas ont été réalisées. Ces données ont permis d’effectuer une analyse qualitative individuelle et groupale et, plus particulièrement une exploration familiale tri-générationnelle. Sans confirmer la valeur ordalique de la conduite suicidaire, nos résultas suggèrent que les jeunes rencontrés tentent de se faire exister en cherchant une enveloppe généalogique mais aussi affiliative, contenante au sein de laquelle ils se sentent inscrits et reconnus. Le sentiment d'appartenance qui permet la différenciation et qui donne sens à l’existence fait défaut chez tous. Ces résultats ouvrent une piste de réflexion sur la signification du geste suicidaire à l’adolescence: il s’agit d’une quête de sens, mais aussi de reconnaissance, qui passe par l’épreuve personnelle et le fait d’y survivre. <p> / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les enjeux de la prise en charge et du suivi psychologique des enfants infectés par le VIH/SIDA : étude de deux cas cliniques d’enfants vivant dans le non dit et le secret de la maladie / The issues of the support and the psychological follow up of the infected children by the HIV/AIDS : study of two clinical cases of children who live in the unspoken or the secret of illnessMerzouk, Assia 10 June 2011 (has links)
Dans ma recherche, je réalise une étude de deux cas cliniques d’enfants, âgés de 9-10 ans qui vivent, l’un dans le non dit de la maladie et l’autre dans le secret de la maladie. Ma problématique est celle-ci : Comment l’enfant infecté vivant dans le non-dit et le secret de la maladie vit cette angoisse de mort dans sa famille ? Comment il se représente sa famille, d’autant plus qu’il vit entre deux cultures. Les outils utilisés sont les dessins, le D 10, les génogrammes et les entretretiens. Je postule, d’une part que selon qu’il sait ou non le nom de sa maladie, l’enfant s’organisera différemment pour se défendre contre cette angoisse de mort. D’autre part, je postule que cette angoisse de mort induit chez ces deux enfants une perturbation de la représentation de la famille. Ce car ces deux enfants, de part leur origine, vivent entre deux cultures et cela génère entre autre des conflits culturels. Mes analyses ont montré, premièrement que l’enfant vivant dans le non dit montre une régression pour se défendre contre l’angoisse de mort. Deuxièmement, l’enfant vivant dans le secret utilise énormément les constructions imaginaires pour se défendre contre l’angoisse de mort. Troisièmement, les conflits familiaux et culturels qui sont présents par le jeu des transmissions, le déni de la maladie et l’omniprésence du secret cristallisent les problèmes. / During my research, I have the conducted a study on two children’s clinical cases, children aged 9-10, one living in a world where no one will speak about the illness and for the other in a world where the illness is a secret. My study is based on the following questions: How is the child infected by the virus, in both cases on the non spoken world and the secret world, living the anguish of death within their families ? How is that translated into the way they live within the family, particularly because they live between two cultures. Tools used are: drawing, D10, genograms and interviews. I propose that, depending whether or not he knows the name of his illness, the child will handle himself differently as he finds a way to defend against the anguish and anxiety of death. I also propose that living with this anguish of death will lead to a disruption in the way they live within their families. Based upon their different origins, the roots of these children living between two cultures, this can already generate differences and cultural conflicts. My analysis shows, first of all that the child living in the unspoken presents a regression in his fight against the anguish of death. Secondly, the child living in the secret builds many imaginary situations in order to fight this worry and anguish of death. Thirdly, the family and cultural conflicts present here by the game of transmissions, the denial of the illness and the omnipresence of the secret, crystallize the problems.
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