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Hybridations entre cirque et théâtre au début du XXe siècle en France. / Hybridation between circus and theatre at the beginning of XXth century in France.

Bonaudo, Krizia 01 July 2017 (has links)
La thèse Hybridations entre cirque et théâtre au début du XXe siècle en France sepropose de réfléchir au rapport entre spectacle circassien et théâtre à l’époque del’épanouissement des avant-gardes historiques en France, de repérer et d’analyser lespoints de contact entre ces deux genres artistiques. Le choix de focaliser notre attentionsur le théâtre est dû aussi au fait que celui-ci, parmi les genres littéraires, a notammentreprésenté pour les avant-gardes un lieu physique et idéal d’expérimentation formelle,performative et actorielle, ce qui en fait un terrain particulièrement fécond en matière decontamination avec les autres arts et notamment avec le cirque. En général, les piècescomposées dans le cadre des expérimentations du début du siècle permettent deremarquer une certaine influence du spectacle forain, du point de vue de la performanceet de la structure langagière et formelle. Le cirque souvent au centre de ces pièces estprésenté avec des traits grotesques qui déforment la réalité et provoquent la sensibilitédes spectateurs. L’hypothèse critique qui régit notre recherche repose sur l’idée que lesavant-gardes historiques notamment au théâtre ont puisé dans le vaste réservoir ducirque, pour renforcer le côté spectaculaire, performatif de leur projet de renouvellementet de provocation. Dans ce contexte le cirque va jouer donc une fonction privilégiée deporte-parole d’un message expérimental et de nouvelles techniques expressives,corporelles et de mise en scène. / My thesis Hybridations entre cirque et théâtre au début du XXe siècle en Franceaims to investigate the intersections and the similarities between circus shows andtheatre performances, following the development of the historical avant-gardemovements in France. As is well known, theatre has always been a literary genre opento formal, performative and actorial experimentation – both physically and ideally. Thatis why it is a very rich source of contaminations with all of the arts, especially circus. Ingeneral, several plays written during the experimental period at the beginning of thecentury show the strong influence of circus artistic expression, in both theirperformances and their linguistic and formal structures. In fact, circus is often at theheart of these plays, distorting reality and shocking the audience because of its moregrotesque sides. My critical hypothesis is that the historical avant-garde movements takeadvantage of the various circus experiences to make their theatre stronger, from ascenographic and performative point of view, and to develop their innovative andprovocative projects. In this context, theatre becomes the actual vehicle for anexperimental message, conveying new expressive, corporal and staging techniques.
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Universalité et surréalisme : le peintre Kitawaki Noboru (1901-1951) et les avant-gardes japonaises / Universality and Surrealism : the Painter Kitawaki Noboru (1901-1951) and the Japanese Avant-garde

Manigot, Vincent 22 January 2018 (has links)
Durant la première moitié du XXᵉ siècle, divers mouvements d’avant-garde occidentaux sont introduits au Japon et s’y développent dans un court intervalle de temps, menant à des unions difficilement concevables dans une perspective européenne. Cette caractéristique est flagrante dans le cas du surréalisme japonais, objet culturel synthétique. Durant les années 1930, les pressions croissantes sur les artistes et intellectuels achèvent de lui donner une coloration singulière. Comme de nombreux peintres japonais, Kitawaki Noboru (1901-1951) s’intéresse au surréalisme, mais il va rapidement s’éloigner du modèle occidental pour entamer une exploration artistique singulière au travers de ses « peintures schématiques », qui visent à construire le modèle d’une réalité qui semble échapper à tout cadre et, partant, à toute tentative de compréhension, et ainsi rendre à l’homme la place qui doit y être la sienne. Les tentatives de Kitawaki qui se nourrissent des domaines les plus divers, sans véritable limitation temporelle, géographique, ni disciplinaire, évoquent le travail des peintres-savants de la Renaissance. Indissociable du contexte, sa production ne saurait être perçue de manière uniquement conjoncturelle. L’analyse de plusieurs de ses écrits et de ses œuvres, ainsi que des schémas aussi bien théoriques que pratiques qu’il développe (notamment la question du vide pictural) renseignent sur le but poursuivi par le peintre qui, à rebours des standards, s’intéresse tout autant au fond qu’aux motifs de ses toiles, et plus encore qu’aux éléments eux-mêmes à la manière de les combiner. / During the first half of the 20th century, several European avant-garde movements were introduced in Japan, where they grew within a short period of time, sometimes intermingling, which was quite inconceivable from an Occidental perspective. This characteristic was obvious in the case of Japanese surrealism, a synthetic cultural object. During the 1930s, the increasing pressure on artists and intellectuals gave it an even more singular dimension. Like many Japanese painters, Kitawaki Noboru (1901-1951) was interested in surrealism, but he quickly moved away from the Western model to begin a singular artistic exploration through his "Schematic Paintings", with which he aimed to construct a model of reality that appeared less and less ordered in a time of trouble and which consequently could no longer be understood. In this way he aimed to give back to man the place that should be his. Kitawaki’s attempts to draw inspiration from the most diverse fields, without any real temporal, geographical or disciplinary limitations, evoke the work of Renaissance polymath artists. His production, while inseparable from the context, cannot be perceived only in relation to historical events. The in-depth analysis of several of his writings and works, as well as the theoretical and practical schemas he developed (notably the question of the pictorial void) provide information on the painter's aim, which—in contrast to standards—was as much concerned with the background as it was with the motifs of his canvases, and which was more concerned with the manner in which elements were combined than with the elements themselves.
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L'absurde dans le théâtre français Dada et présurréaliste / The absurd in french theatre of Dada and pre-surrealism

Kunesova, Mariana 24 March 2014 (has links)
L’objectif de cet essai est d’interroger l’absurde en tant que catégorie esthétique dans le théâtre Dada et pré-surréaliste français, entre 1916 et 1923, et ce dans trois textes : La Première aventure céleste de Monsieur Antipyrine, de Tristan Tzara (1916), S’il vous plaît, d’André Breton et Philippe Soupault (écrit en 1919) et Les Mystères de l’amour, de Roger Vitrac (écrit en 1923).L’absurde en tant que catégorie de théâtre a été notamment interrogé à la moitié du siècle dernier par le critique de théâtre britannique Martin Esslin, auteur de la conception d’un « théâtre de l’absurde », mise en place afin de caractériser et d’expliquer l’oeuvre des avant-gardes contemporaines. Cette contribution jouit à la fois d’une grande popularité et a été l’objet de vives critiques, qui la qualifient d’imprécise sinon vague. À ce titre, la présente thèse, afin de définir l’absurde, ne reprend pas les propositions de M. Esslin, mais s’efforce de procéder de manière indépendante. Dans la conclusion, elle effectue une comparaison avec la conception de cet auteur.La première section de cette thèse définit l’absurde en tant qu’une catégorie esthétique et de théâtre ; puis, elle s’intéresse à l’évolution de l’absurde esthétique (formulé comme tel ou intuitif) dans l’histoire du théâtre, notamment en France dans la période postclassique. La deuxième section étudie l’absurde dans le corpus concerné en examinant les structures narratives ainsi que discursives. / The aim of this doctoral dissertation is to analyze the absurd as an aesthetic category in French Dada and pre-surrealist theatre between 1916 and 1923, dealing with three texts : La Première aventure céleste de Monsieur Antipyrine by Tristan Tzara (1916), S’il vous plaît, by André Breton et Philippe Soupault (written in 1919) and Les Mystères de l’amour by Roger Vitrac (written in 1923).The absurd as a theatre and drama category was examined especially at the half of the last century by the British drama critic Martin Esslin, author of the conception of the ‘theatre of the absurd’, created in order to caracterize and explain the avant-garde theatre of the 1950´s. This contribution has reached both popularity and deep critics, being considered as poignant as well as imprecise and vague. Thus, this dissertation does not use M. Esslin´s propositions as its starting point, bur attempts to define the category of the absurd in drama and theatre independently. In the conclusion, it proceeds to a comparison with M. Esslin´s contribution.The first chapter of the thesis defines the absurd as an aesthetic and theatre category. Then, it observes the evolution of the aesthetic absurd (named as such or intuitive) in theatre history, before all in France of the post-classical period. The second part analyzes the absurd elements in my corpus, as regards narrative and also discursive structures.
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Le texte et le lieu du spectacle de La Plume au Mur. Stéphane Mallarmé parmi les avant-gardes / The space and the text of performance from La Plume to Le Mur. Stephane Mallarme among the avant-gardes

Schiau-Botea, Diana 03 May 2010 (has links)
Comme l’a montré récemment Peter Sloterdijk, l’avènement du système médiatique remet profondément en cause le modèle humaniste du livre comme lettre créatrice d’amitié. Les citoyens ne s’identifient plus à des valeurs communes grâce à des lectures canoniques. C’est pourquoi, à la fin du XIXe siècle déjà, les hommes de lettres vont chercher des modalités nouvelles de réduire la distance qui les sépare du public. Cette thèse examine et compare quatre journaux ou revues artistiques différentes – L’Hydropathe, Le Chat Noir, La Plume et Le Mur – dont les créateurs organisent des soirées littéraires publiques ou des spectacles de projection – théâtre d’ombres – dans des lieux qu’ils aménagent dans ce but : des cafés, des petites salles intimes du Quartier Latin, des cabarets à Montmartre. Les étudiants nomades se fixent et à cela va correspondre un investissement progressif aussi bien de l’espace théâtral que de l’espace textuel. On sera pourtant étonné de découvrir des préoccupations similaires, chez un auteur retiré, qui ne prenait pas volontiers la parole en public. Stéphane Mallarmé est un écrivain, comme dit Jacques Rancière, « infiniment attentif à son temps ». On remarquera ainsi que Mallarmé et les avant-gardes étudiées créent des spectacles démocratiques qui s’efforcent de rendre compte des contradictions irréductibles du monde moderne. On imaginera avec un certain plaisir, certes indissociable de l’humour, de la fête et du carnaval, les communautés auxquelles les mises en scène de l’écriture fragmentaire et du support artistique nous invitent visiblement à rêver. / As Peter Sloterdijk writes, the development of mass media such as lowcost popular newspapers challenges radically the humanist conception of the book as letter generating friendship. Citizens of the newborn republic can no longer share the same values thanks to canonical, national, or universal readings. At the end of the 19th century, for that reason, journalists and writers attempt to create new opportunities which allow them to abolish the distance and meet their public. This dissertation examines and compares four different artistic journals – L’Hydropathe, Le Chat Noir, La Plume et Le Mur – whose creators organize literary gatherings or shadow theater shows in different venues designed for this purpose : cafés, small auditoriums in the Latin Quarter, and cabarets in Montmartre. Nomad students « settle down », create new texts, and decorate the walls, and this work becomes a very important part of their identity. However, one will be surprised to discover similar concerns in the work of a solitary writer, who did not particularly like to speak in public. Stéphane Mallarmé is indeed a writer, as Jacques Rancière says, « infinitely aware of his time ». We shall see that both Mallarmé and the avant-gardes studied in this dissertation produce democratic performances which atttempt to transpose the irreducible contradictions of modern times into exemplary figures. In a joyful, carnivalesque way mostly, the staging of fragmentary writing and of artistic frames invites us visibly to imagine communities.
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Alain jouffroy, mouvements surréalistes et ostinato lyrique : un demi-siècle de poésie vécue (1958-2007) / Alain Jouffroy, Surrealist Movements and Lyrical Ostinato : Half a Century of Real-life Poetry (1958-2007)

Drouet, Dominique 27 May 2016 (has links)
Alain Jouffroy (1928-2015) vient à l’écriture poétique en 1948, encouragé par sa rencontre avec André Breton et sa brève appartenance au mouvement surréaliste. Rapidement exclu, il conserve de cette expérience une méfiance à l’égard de tout esprit de chapelle et une confiance inébranlable en la langue et en sa capacité à exprimer les innombrables modalités d’être-au-monde de l’individu libre. Il diversifie rapidement ses pratiques d’écriture et publie recueils de poèmes, romans, essais et de nombreux articles sur les artistes avant-gardistes. Touche-à-touche, Jouffroy traverse les périodes esthétique et politique du milieu intellectuel parisien des années cinquante aux années quatre-vingt-dix. Fondateur de la revue Opus international, directeur de la revue XXe siècle, il est un observateur insatiable des remous de la société française : restructuration à la Libération, espoirs révolutionnaires déçus de Mai 68, marchandisation galopante de la création. Témoin de l’irrésistible ascension de la société du spectacle, il défend des artistes qui peinent à trouver leur place – du moins au début de leur carrière : les Affichistes, les Objecteurs, les Nouveaux réalistes... – et les poètes restés dans l’ombre – Stanislas Rodanski, Jean-Pierre Duprey. Il s’intéresse à tous ceux qui, comme lui, ont fait de la marge leur territoire. Dans le même temps, il échange avec les grandes figures d’Aragon, Michaux et Sollers. Son regard s’aiguise de sa curiosité pour l’ailleurs et de ses nombreux voyages. Il promeut les peintres surréalistes d’Amérique du Sud et d’Europe de l’Est, les poètes de la Beat generation, ceux du Moyen-Orient. Parallèlement, au gré de ses ruptures et réconciliations avec André Breton, il se veut l’héritier de ce dernier et le promoteur d’un surréalisme toujours vivace parce que conçu comme une éthique de la réceptivité. Conseiller culturel de l’ambassade de France à Tokyo entre 1982 et 1985, il parfait sa connaissance du bouddhisme zen et fait l’expérience d’un douloureux déracinement langagier. De retour en France, dans une période de morosité ambiante où les médias clament la mort de la poésie, il réalise de petites sculptures d’objets trouvés qu’il nomme assemblages, collages ou posages – réponse possible au silence qui entoure son œuvre, mal diffusée jusqu’à la parution des anthologies C’est aujourd’hui toujours, C’est partout ici et du recueil Vies, chez Gallimard, à la fin de années quatre-vingt-dix.Son œuvre poétique, loin d’être un lieu de retrait par rapport à une vie culturelle, amicale et sentimentale particulièrement riche et mouvementée, condense son parcours : la vingtaine de recueils publiés entre 1958 et 2007 offre une chambre d’écho à cette traversée du demi-siècle, tout en déclinant les différentes postures et poétiques nées au grés des circonstances et des confrontations renouvelées entre deux complexités, celle de l’individu Alain Jouffroy, et celle du monde. Aussi son écriture poétique chatoie-t-elle des différents courants qui naissent de la question toujours en suspens du rapport entre la conscience écrivante et le texte écrit. L’ensemble de l’œuvre donne à lire une poésie polymorphe : prégnance première de l’image héritée du surréalisme, retour au lyrisme amoureux sous l’influence du matériau biographique, vocifération à la manière des écorchés Beat, détour par l’image cinématographique durant la Nouvelle Vague, évaporation temporaire du sujet sommé de disparaître sous l’ère structuraliste, retour de ce même sujet qui reste, constamment, l’objet du poème. Malgré les variations formelles, les contradictions tonitruantes, le « je » demeure le mobile de l’écriture. ... / Alain Jouffroy (1928-2015) started writing poetry in 1948 when encouraged by his encounter with André Breton and his short-termed adherence to the surrealist movement. As he soon found himself excluded from the latter, he experienced and developed mistrust in cliquishness whatsoever and absolute trust in language and its ability to express the innumerable ways a free man can be in the world. It did not take him long to diversify his writing practice, and so he published collections of poems, essays and many critical articles on avant-gardist artists. Like a Jack-of-all-trades, Jouffroy wrote his way through the aesthetic and political movements of the Parisian intellectual sphere, from the fifties to the nineties. As the founder member of the Opus international journal and the director of the XXe siècle one, he was well positioned to insatiably observe the stir of the French society, that is, the restructuration following the Liberation, the disappointed revolutionary hopes of May 68 and the galloping commodification of artistic creation. Bearing witness to the unstoppable rise of the spectacle society, he supported artists who had difficulties in finding their own places – at least at the beginning of their careers: Poster Artists, Objectors, New Realists… – as well as overshadowed poets such as Stanislas Rodanski and Jean-Pierre Duprey. He was interested in all those who, like himself, had appropriated the margins. At the same time, he would converse with major figures like Aragon, Michaux and Sollers. His curiosity for the elsewhere and his numerous travels made his viewpoint more accurate. He promoted the Surrealist painters from both South America and Eastern Europe, and the Beat poets as well as those from the Middle East. At the same time, depending on either his breaking or being reconciled with André Breton, he claimed to be the heir of the latter or the champion of a Surrealism that was still alive and kicking thanks to its been thought of as an ethics of receptivity. When he was the cultural counsellor for the French Embassy in Tokyo, from 1982 to 1985, he perfected his knowledge of Zen Buddhism and experienced a painful linguistic estrangement. Back to France in a grim climate when the media claimed the death of poetry, he made small-sized sculptures from objects he had come across with, which he termed ‘assemblages,’ ‘collages’ or ‘posages’ – a way to possibly answer the silence that surrounded his own artistic creation, badly circulated until the publication of the anthologies entitled C’est aujourd’hui toujours and C’est partout ici, and his collection of poems Vies in the late nineties. His poetic work, far from being a place of withdrawal from his cultural, social and sentimental life, particularly rich and eventful, condenses his trajectory: the twenty or so collections published between 1958 and 2007 offer an echo chamber to his crossing of the half-century, while presenting the variegated positions and poetics born from circumstances and renewed confrontations between two complex entities, that of Alain Jouffroy the man and that of the world around him. This is why his poetic writing reflects all the different currents and trends emerging from the still-unresolved question of the relation between the writing consciousness and the written text. All his work presents us with polymorphous poetry, that is, at the same time including the original pervasiveness of pictures inherited from Surrealism, the return to love lyricism under the influence of biographical material, the angry voices inspired from the tormented Beat souls, the detour via the screen picture in the New Wave period, the temporary vanishing of the subject required to disappear in the Structuralist era and the return of this same subject continuously remaining the object of poems. In spite of formal variations and thundering contradictions, the “I” does remain the motive of writing. . ...
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L’ extrémisme littéraire et politique pendant les années soixante-dix. Le cas exemplaire de Nanni Balestrini / Extremism in literature and politics during the seventies Nanni Balestrini, an illustrative model

Tosatti, Ada 02 April 2011 (has links)
La thèse, par le concept opératoire d’extrémisme, propose l’étude du rapport entre engagement politique et expérimentalisme littéraire en Italie au cours des années soixante-dix, en explorant les liens entre l’aspiration révolutionnaire des mouvements socio-politiques d’extrême gauche et la recherche d’une relation renouvelée entre littérature et réalité. Le poète et romancier Nanni Balestrini [1935-], membre de la Néo-avant-garde des années soixante et militant de la gauche extra-parlementaire dans la décennie suivante, apparaît comme un auteur exemplaire de cette tension. Par l’analyse de sa production littéraire des années soixante-dix, un corpus riche qui n’a été que partiellement exploré jusqu’ici, il s’agit de démontrer la mise en œuvre d’un engagement dans et par le langage littéraire, l’élaboration d’une pratique subversive de l’écriture qui puisse revêtir en même temps une fonc! tion politique. En suivant un parcours chronologique rendant compte des évolutions inhérentes à cette problématique, l’on passe ainsi de la recherche d’une littérature « interne à la classe ouvrière » avec le roman Vogliamo tutto [1971], qui préfigure d’autres expériences de « littérature sauvage », à la mise en œuvre d’une fonction heuristique et de contre-information de la littérature avec Vivere a Milano [1976] et La violenza illustrata [1976]. L’analyse des Ballate della signorina Richmond [1977] rend compte des influences croisées de la poétique balestrinienne avec le dernier mouvement contestataire de la décennie, le Mouvement de 1977, qui place au coeur de sa réflexion et de sa pratique politique la subversion du langage ainsi que l’élaboration de nouvelles formes de communication / This work studies the relationship between political commitment and experimentalism in literature using the conceptual tool of extremism. It looks at how the revolutionary aspirations of the social political movements of the extreme left interconnected with the quest for a renewed liaison between literature and reality. A fitting example is the poet and novelist Nanni Balestrini [1935-] who was part of the new avant-garde movement during the 1960s and of the extreme left movements in the years that followed. His writings of that period hold a richness that has not yet been fully tapped. His use of language demonstrates his commitment to the practice of subversive writing as well as his political motivation. When the evolution of these works is followed, the emergence of an “interior working class” literature is observed. An example is the Vogliamo tutto [1971] novel, which foreshadows experiences from the “savage literature”. In addi! tion, works such as Vivere a Milano [1976] and La violenza illustrata [1976] exemplify heuristic and counter-information functions of the literature, while the analysis of Ballate della signorina Richmond shows how Balestrini’s poetics and those of the 1977 political movement significantly influenced each other. The subversion of the language and the production of new forms of communication appear thus to be at the core of political beliefs and reflections
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Avant-gardes artistiques et idéologies révolutionnaires en Europe occidentale, 1960-1980 / Avant-garde art and revolutionnaries ideologies in Western Europe, 1960-1980

Rosset, Claire 05 July 2013 (has links)
L'art et l'idéologie sont étroitement liés par leur fonction de représentation du réel. Les années 1960 et 1970 sont celles des grandes espérances révolutionnaires marxistes. Notre étude prend pour objet les artistes et la création artistique en Europe de l'Ouest. Au croisement des événements politiques et de la pensée des intellectuels, les artistes questionnent la pertinence et l'adéquation des formes artistiques à la perspective révolutionnaire. Le terrorisme, la guerre du Vietnam, la Guerre Froide, sont envisagés dans les rapports de pouvoirs politiques qu'ils instaurent. La question sexuelle est reliée à la transgression morale et politique. Les artistes interrogent la possibilité d'une intervention plus directement sociale et politique. / Art and ideology are closely related in their function of representation of reality. The 1960s and 1970s are those of major marxist revolutionary hopes. Our study focuses on artists and artistic creation in Western Europe. At the intersection of political events and thinking of intellectuals, artists question the relevance and adequacy of artistic forms to the revolutionary perspective. Terrorism, the Vietnam war, the cold war, are considered in the reports of political power they establish. Sexual issue is related to the moral and political transgression. The artists question the possibility of a more direct social and political intervention.
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« Et les grands cris de l’Est » : Robert Delaunay à Berlin, 1912-1914 / “Et les grands cris de l’Est” : Robert Delaunay in Berlin, 1912-1914

Goetzmann, Sophie 10 December 2016 (has links)
Robert Delaunay (1885-1941) est l’un des artistes français les plus présents à Berlin à l’aube de la Première guerre mondiale. Avec l’aide de Herwarth Walden (1878-1941), directeur de la revue et galerie Der Sturm, l’artiste acquiert rapidement une solide réputation dans la capitale allemande, où il expose une quarantaine de toiles au cours de la seule année 1913, tandis qu’il diffuse abondamment ses propres textes théoriques et ceux de ses amis Guillaume Apollinaire (1880-1918) et Blaise Cendrars (1887-1961). Le peintre français suscite bientôt l’engouement de certains artistes berlinois, nombreux à l’avoir rencontré lors de ses deux voyages en Allemagne avant la guerre. Pour une large partie de la recherche, ce succès s’expliquerait par un « malentendu productif » : les artistes de la capitale allemande auraient détourné l’œuvre de Delaunay dans un sens germanique, appréciant sa peinture pour des raisons étrangères à ses intentions initiales. Contestant cette hypothèse – variante de celle, pluriséculaire, de l’incompatibilité par nature des goûts allemands et français – nous proposons d’envisager la réception berlinoise de Delaunay dans une perspective micro-historique, en nous intéressant au regard porté sur lui par trois artistes : Ludwig Meidner (1884-1966), Lyonel Feininger (1871-1956) et Bruno Taut (1880-1936). Après avoir mis en exergue les discours possiblement « entendus » par ceux-ci autour de l’œuvre du peintre français en Allemagne, nous nous intéressons à la trajectoire individuelle de chacun d’entre eux, mettant en évidence la profondeur des liens qui unissent finalement les avant-gardes désignées sous les termes d’orphisme et d’expressionnisme. / Robert Delaunay (1885-1941) is among the French artists that are the most involved in Berlin at the dawn of the World War I. Thanks to Herwarth Walden (1878-1941), who is the director of the magazine and the gallery Der Sturm, the artist quickly earns a solid reputation in the German capital city where he exhibits around forty paintings in 1913 alone, while widely circulating his own theoretical texts as well as those of his friends Guillaume Apollinaire (1880-1918) and Blaise Cendrars (1887-1961). The French painter soon spurs the interest of some Berlin artists, many of whom have met him during his two trips to Germany before the war. For an extensive part of the research, this success could be explained by a “working misunderstanding”: the artists of the German capital city supposedly twisted Delaunay’s work in a Germanic sense, appreciating his painting for reasons that were not related to his initial intents. We contest this hypothesis – which is a variant of the centuries-old hypothesis that states a natural incompatibility between German and French tastes – we suggest to consider the Berlin welcome of Delaunay in a micro-historical perspective by focusing on three artist’s point of view about him: Ludwig Meidner (1884-1966), Lyonel Feininger (1871-1956) and Bruno Taut (1880-1936). After underlining the speeches they possibly “heard” surrounding the French painter’s work in Germany, we focus on each artist’s individual path, showcasing the depths of the links that join actually the avant-gardes that are coined under the terms of orphism and expressionism.
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Le texte et le lieu du spectacle de La Plume au Mur. Stéphane Mallarmé parmi les avant-gardes

Schiau Botea, Diana 03 May 2010 (has links) (PDF)
Comme l'a montré récemment Peter Sloterdijk, l'avènement du système médiatique remet profondément en cause le modèle humaniste du livre comme lettre créatrice d'amitié. Les citoyens ne s'identifient plus à des valeurs communes grâce à des lectures canoniques. C'est pourquoi, à la fin du XIXe siècle déjà, les hommes de lettres vont chercher des modalités nouvelles de réduire la distance qui les sépare du public. Cette thèse examine et compare quatre journaux ou revues artistiques différentes - L'Hydropathe, Le Chat Noir, La Plume et Le Mur - dont les créateurs organisent des soirées littéraires publiques ou des spectacles de projection - théâtre d'ombres - dans des lieux qu'ils aménagent dans ce but : des cafés, des petites salles intimes du Quartier Latin, des cabarets à Montmartre. Les étudiants nomades se fixent et à cela va correspondre un investissement progressif aussi bien de l'espace théâtral que de l'espace textuel. On sera pourtant étonné de découvrir des préoccupations similaires, chez un auteur retiré, qui ne prenait pas volontiers la parole en public. Stéphane Mallarmé est un écrivain, comme dit Jacques Rancière, " infiniment attentif à son temps ". On remarquera ainsi que Mallarmé et les avant-gardes étudiées créent des spectacles démocratiques qui s'efforcent de rendre compte des contradictions irréductibles du monde moderne. On imaginera avec un certain plaisir, certes indissociable de l'humour, de la fête et du carnaval, les communautés auxquelles les mises en scène de l'écriture fragmentaire et du support artistique nous invitent visiblement à rêver.
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Les représentations du fou dans le théâtre espagnol des années 1920 / The representations of the lunatic in Spanish drama in the 1920's

Coste, David 28 November 2017 (has links)
Cette thèse examine les pièces du théâtre dit « freudien » ou « psychanalytique » en Espagne, telles que Sinrazón d’Ignacio Sánchez Mejías, Trance de Cipriano de Rivas Cherif, Dr. Death de 3 a 5 de Azorín, entre autres. Il s’agit de rendre compte de la présence du fou-malade dans un large panorama théâtral de l’époque, conditionnée par l’émergence du freudisme en Espagne qui vient renforcer un attrait pour la psychologie des profondeurs initié au tournant du siècle par le symbolisme, comme mode de représentation. Ce travail tente de sonder les influences qui façonnent cette figure et d’analyser comment le débat culturel qui agite la société espagnole des années 1920 se reflète au théâtre et, comment ce dernier peut lui-même faire avancer le débat. Au sein de ce questionnement éthique et existentiel, qu’impliquent, dès lors, les choix de représentation du fou sur les planche espagnoles ? / This thesis analyses Freudian or psychoanalytic drama plays in Spain such as Sinrazon by Ignacio Sanchez Mejias, Trance by Cirpiano de Rivas Cherif, Dr Death de 3 a 5 by Azorin among others.. It accounts for the presence of the lunatic in a large theatrical panorama of that time, such presence being conditioned by the rise of Freudianism in Spain which strengthens the attractiveness of deep psychology used for the first time at the turn of the century by symbolism as representation mode. This work attempts to provide perspective on the different influences which shape this figure,to analyse how the cultural debate within Spanish society in the 1920's is reflected in drama and how drama itself can take this debate forward. At the core of this ethic and existential questioning, what do the choices of representation of the lunatic on Spanish stages thus imply ?

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