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Les étrangers des confins et le mythe de l'âge d'or : rencontre de l'idéal et du monstrueux dans la pensée grecque antiqueCambron-Goulet, Mathilde January 2007 (has links) (PDF)
Le rapport des Grecs à l'altérité présente de nombreuses particularités. On sait bien souvent que les étrangers sont considérés comme des barbares, dans le sens le plus péjoratif du terme. Toutefois, nous avons eu l'occasion de constater que ce n'est pas toujours le cas ; en effet, les étrangers éloignés sont traités tout différemment, et sont le plus souvent idéalisés. En analysant les différentes descriptions de ces peuples des confins du monde, nous avons pu voir que les caractéristiques qui les rendent idéaux les lient en fait à un mythe très ancien, celui de la race d'or. Tous les aspects de la vie sont traités en respectant le cadre du mythe, ce qui permet aux Grecs de conjuguer une perception positive d'un peuple éloigné avec des caractéristiques ambiguës et inquiétantes telles que l'anthropophagie, le végétarisme et la proximité des dieux. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Grèce ancienne, Âge d'or, Barbares, Altérité, Géographie.
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Les animaux dans l'économie d'Argilos, Grèce, du VIIe siècle au IVe siècle avant notre ère: une étude archéozoologiqueColangelo, Patrizio January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Les représentations de la forêt en Grèce ancienne : usages et imaginaires de l'espace boisé dans la littérature épiqueNoëll, Nicolas January 2006 (has links) (PDF)
La forêt a joué un rôle important pour la civilisation occidentale. Jusqu'à la Révolution Industrielle elle fut un réservoir d'énergie avec son bois indispensable tant aux constructions qu'à l'artisanat. Mais la forêt a aussi fasciné ou horrifié l'imaginaire de l'Occident. Des forêts enchantées et nourricières aux forêts maléfiques, elle n'a jamais cessé d'être un lieu travaillant l'imagination. En Grèce ancienne, alors qu'elle fait partie des marges de la cité, elle semble à l'écart de ce qui a donné à l'Hellénisme ses lettres de noblesse, à savoir la cité urbanisée. Mais la forêt est ambiguë. Si elle abrite les monstres et les animaux sauvages, elle abrite aussi le divin, et certains bois sont sacrés. Elle offre généreusement aux hommes du bois, des fruits et du gibier, nous rappelant l'Âge d'or d'où le travail est exclu. Ainsi, dans ce mémoire nous avons cherché ce que l'on peut connaître de la forêt en Grèce ancienne à partir d'Homère et d'Hésiode, pour dégager les diverses représentations de ce lieu. À partir d'une recherche de vocabulaire sur les mots de la forêt, et en traitant ces données aux niveaux mythologique, religieux, économique et anthropologique, nous avons pu mettre en évidence cinq représentations de la forêt dans la littérature épique: la forêt maternelle des commencements, la forêt complice, la forêt comme image de l'autre monde, la forêt hostile et la forêt-passage. Finalement, deux lignes de pensée semblent opérer dans ces représentations. L'une centrée sur la religion vitaliste pré-olympienne où l'homme est partie intégrante de la nature, l'autre toute entière dépendante de la conception olympienne du monde où l'homme est dans la société culturelle, se distinguant des dieux et des animaux. La forêt est un espace grâce auquel nous accédons à la « pensée sauvage » de la Grèce, mais elle est aussi un lieu naturel qui permet aux sociétés de s'affirmer, en s'y opposant, comme lieux uniques de la civilisation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Forêt, Bois, Civilisation grecque, Mythologie grecque.
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Figures féminines de la mort en Grèce ancienne : une cohérence dans la diversitéLaflamme, Mélanie 03 1900 (has links) (PDF)
La mythologie grecque compose avec un grand nombre de figures qui renvoient à la mort. Dans cet ensemble, il y a une figure mâle, Thanatos, qui est l'incarnation du trépas. À côté de ce personnage masculin se trouvent plusieurs figures féminines. Il y a d'abord les Moires, trois femmes qui tissent le fil représentant la vie de chaque être, la troisième étant responsable de le couper. Puis il y a une série de monstres féminins qui présentent un visage bien particulier en figurant une mort brutale et violente. Cinq d'entre eux retiennent notre attention, à savoir la Gorgone Méduse, les Sirènes, les Harpyes, les Kères et la déesse Hécate, avec son cortège. Ce mémoire a pour but l'étude de toutes ces figures mythiques, afin de mieux saisir la conception de la mort des Grecs de l'Antiquité. Il s'agit, dans un premier temps, de revenir sur les diverses pratiques et croyances entourant la mort dans la Grèce antique, et dans un deuxième temps, de présenter la figure mâle, Thanatos, ainsi que les monstres féminins. L'analyse de leurs profils respectifs nous permettra de comprendre leurs rôles, et surtout de voir en quoi les figures féminines se dissocient de Thanatos. Nous verrons que Thanatos n'est qu'un convoyeur et que les Moires constituent une exception parmi les figures féminines, leur office assurant l'ordre du monde. Quant aux créatures hybrides, dont la féminité peut paraître parfois déviante, elles causent des morts inattendues, douloureuses et cruelles. Elles représentent, en fait, des morts exceptionnelles, des décès qui n'ont rien de naturel. Ce sont des morts hors-normes dont le contexte correspond, dans plusieurs cas, à des situations connues du monde ancien. Nous verrons également que lorsque ces figures féminines frappent, le défunt se voit privé de sépulture, et par conséquent, de son statut de mort. Les règles d'usage ne sont pas respectées, d'où une mort non codifiée et sans gloire, qui a pour effet de faire basculer la victime dans l'oubli. Cette analyse nous aura permis de mettre un peu d'ordre dans ces figures diverses, en plus de développer une vue d'ensemble qui révèle, en fin de compte, un panorama de figures de Mort s'organisant en un tout cohérent.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Histoire, Antiquité, Mythologie, Mort, Féminin
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Les animaux dans l'économie d'Argilos, Grèce, du VIIe siècle au IVe siècle avant notre ère: une étude archéozoologiqueColangelo, Patrizio January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Le philhellénisme de Marcus Tullius Cicéron et de Quintus Tullius Cicéron : réalités, motifs et impactsBlouin, Geneviève January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire tente de faire le point sur les impacts d'une tendance étonnante de la société romaine de l'époque républicaine: le philhellénisme, c'est-à-dire le sentiment favorable manifesté envers les Grecs, pourtant vaincus par Rome, et leur culture. Pour réaliser cet objectif, le terme de philhellène doit d'abord être défini. Ensuite, l'étude d'une source abondante, la Correspondance de Marcus Cicéron, permet une étude de cas pouvant jeter un certain éclairage sur les motivations des philhellènes et leurs impacts sur le monde grec. Le premier chapitre aborde les principaux philhellènes connus. II tente de cerner dans quelle mesure ils ont pu influer sur l'hellénisme en général et les Hellènes en particulier. Le second chapitre étudie les manifestations de philhellénisme de Marcus Tullius Cicéron et en dégage les impacts connus. Le dernier chapitre tente la même démarche au sujet du jeune frère de l'orateur, Quintus. La mise en parallèle des actions des deux frères avec les tendances générales du philhellénisme de leur époque permet finalement de remarquer que Marcus a posé les jalons d'une culture proprement gréco-romaine, profitable tant aux occidentaux qu'aux orientaux, tandis que Quintus a plutôt vogué sur la vague du courant culturel, tout en laissant aux Grecs un souvenir favorable. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cicéron, Philhellénisme, Hellénisme, Rome, Grèce.
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La Mètis d'HermèsCôté, Valérie January 2008 (has links) (PDF)
Il ne fait aucun doute, en lisant l'Hymne homérique à Hermès, que ce fils de Zeus est une divinité à mètis. Méditant des ruses profondes, l'oeil perçant et l'esprit ingénieux, ami de la nuit noire, Prince des Brigands, ravageur et impudent, le rusé fils de Maïa ne laisse pas de doute sur la nature de ses dons extraordinaires. Hermès est la divinité à mètis par excellence. Cette intelligence rusée, qu'on définit comme un avantage sur la force, s'exerçant dans les situations incertaines et ambiguës, est pourtant trop souvent mise de côté dans les études le concernant. On s'intéresse plutôt au Psychopompe, au Berger, au dieu des passages, au Messager, à l'inventeur de la lyre, de l'écriture, à ses liens avec les autres divinités, parfois en s'appuyant très largement sur l'Hymne à Hermès, mais toujours en négligeant l'aspect du dieu qui en ressort le plus: sa mètis. Dans la continuité des recherches déjà entreprises par M. Detienne et
J-P. Vernant, cette étude vise donc à combler les lacunes dans la connaissance concernant le dieu Hermès, principalement au niveau de cette qualité qu'elle estime être à la base de son identité. À partir de témoignages mythologiques, historiques et philosophiques, concernant autant Hermès que la mètis, elle analyse la mètis particulière à Hermès, pour trouver ce qu'on pourrait appeler sa
« mètis protectrice ». L'analyse des fonctions d'Hermès et des usages qu'il fait de ses dons semble en effet pointer en direction d'une divinité à caractère principalement protecteur. Une orientation qui se serait répercutée jusque dans les fonctions plus tardives du dieu. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Grèce, Études classiques, Divinité, Mythologie, Ruse.
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Temps et communication : trois moments historiquesBourque, Benjamin January 2009 (has links) (PDF)
Étude de trois moments historiques qui place au centre la question de la communication, largo sensu, dans une plus large réflexion sur le temps. Premièrement, le rapport au temps chez les Grecs de l'âge archaïque et classique. Deuxièmement, la grande crise du temps de la modernité. Troisièmement, les conflits de la temporalité dans la société actuelle. Détour historique dans la longue durée pour permettre de mieux cerner les enjeux livrés par le temps dans la société de communication. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Temps, Temporalité, Société, Communication, Historicité, Temps réel, Modernité.
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La nécromancie grecque et les influences orientalesVeilleux, François 01 1900 (has links) (PDF)
La nécromancie témoigne d'une croyance des Anciens au pouvoir de consulter les morts et d'obtenir des prophéties. À défaut d'une science moderne empirique et développée, tous les moyens magiques et divinatoires étaient envisageables pour influencer le cours du Destin. Elle était pratiquée dans le monde grec, et certains, tant des Anciens que des auteurs modernes, lui ont prêté une origine orientale. La Mésopotamie, l'Empire perse et l'Égypte étaient, en effet, des lieux où les arts de la magie et de la divination étaient bien développés, et ce, depuis une époque très ancienne. Il semble que la pratique de la nécromancie a pris plusieurs formes à travers les différentes périodes de la Grèce antique. À l'époque archaïque, les morts étaient consultés dans des lieux caverneux, alors qu'à l'époque classique, des spécialistes des morts connaissant des rituels émergèrent dans les cités-États en plein développement. Puis, à l'époque hellénistique, caractérisée par l'ouverture des contacts entre populations grecque et orientales, jusqu'à l'avènement du monde romain, une diversité de nouvelles techniques firent leur apparition chez les Grecs. L'utilisation de crânes, de lampes, de vaisselles, ou encore la réanimation de cadavre sont des méthodes qui semblent avoir été acquises des peuples de l'Orient au cours de cette période. Toutefois, aucune source ne permet de croire que la nécromancie grecque ait une origine orientale. Elle s'est développée dans le monde grec par des conceptions originales et circonstancielles, ne subissant des influences qu'à une époque plus tardive.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Nécromancie, Grèce, Orient, Divination, Magie
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Femmes et féminin chez les historiens grecs anciens (Ve siècle avant J.-C.- IIe siècle après J.-C.)Proulx, Geneviève January 2008 (has links) (PDF)
Ce travail de recherche a pour sujet l'étude des femmes et du féminin chez les historiens grecs anciens, ou l'analyse de la vision grecque des femmes à travers un genre littéraire précis (l'histoire) au cours de sept siècles allant de l'époque classique (Ve siècle avant J-C.) à l'époque romaine (IIe siècle après J-C.). Notre étude aborde ainsi plusieurs thématiques, notamment l'histoire des femmes dans l'Antiquité, la représentation grecque de l' «autre» (féminin et/ou barbare), l'écriture de l'histoire en Grèce, la construction des genres et des catégories de sexes dans le discours historique. À partir d'un échantillon d'historiens représentatifs de chaque grande période de l' histoire grecque (Hérodote, Thucydide, Xénophon, Polybe, Diodore, Strabon et Plutarque), nous tentons de déterminer comment l'historiographie grecque considérait les femmes et le monde féminin et si ces représentations trahissent une évolution du point de vue à travers le temps. En tenant compte des préjugés qui ont marqué la pensée et les fantasmes des Grecs concernant les femmes, préjugés véhiculés à travers plusieurs types de littératures anciennes, notre analyse tente de découvrir si la vision des historiens, qui se veut objective et «scientifique», s'accorde avec les images traditionnelles du féminin ou si, au contraire, elle propose de nouvelles représentations. Les descriptions des historiens concernant diverses catégories de femmes sont donc présentées de façon thématique, pour évaluer la place et l'importance que leur accordent les historiens dans leur récit. Aussi, nous étudions les représentations d'un point de vue chronologique, pour déterminer comment les textes historiques se font le reflet de la situation des femmes grecques et romaines qui change et évolue entre l'époque d'Hérodote et celle de Plutarque. Enfin, tenant compte des jugements que portent les historiens sur les femmes et le féminin, notre travail étudie la façon dont les genres sont construits dans le discours historique, les spécificités de ce dernier, les moments de rupture et de continuité dans les «mentalités» et la façon dont les représentations historiques des femmes et du féminin s'insèrent dans les contextes socio-culturels qui leur ont donné naissance. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Histoire, Historiens, Antiquité, Grèce, Rome, Femmes, Historiographie.
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