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Automorphismes extérieurs du groupe de Burnside libreCoulon, Rémi 14 June 2010 (has links) (PDF)
Le groupe de Burnside libre d'exposant n, B(r,n), est le quotient du groupe libre de rang r par le sous-groupe engendré par les puissance n-ièmes de tous ses éléments. Ce groupe fut introduit en 1902 par W. Burnside qui demandait si un tel objet était nécessairement fini. Depuis les travaux de P.S. Novikov et S.I. Adian à la fin des années soixante, on sait que, pour des exposants suffisamment grands, la réponse est négative. Dans cette thèse on s'intéresse aux automorphismes extérieurs de B(r,n). En adaptant l'approche géométrique de la théorie de la petite simplification développée par T. Delzant et M. Gromov, on exhibe une large classe d'automorphismes du groupe libre qui induisent des éléments d'ordre infini de Out(B(r,n)). On montre aussi que Out(B(r,n)) contient des sous-groupes libres et abéliens libres.
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Groupes simples connexes minimaux de type impairDeloro, Adrien 04 May 2007 (has links) (PDF)
Le but de la thèse est l'étude de certains "petits" groupes de rang de Morley fini. La conjecture de Cherlin-Zilber affirme que les groupes simples infinis de rang de Morley fini sont algébriques. Dans le cadre d'une approche inductive, "petit" doit signifier simple et minimal, dans le sens où le groupe ambiant est simple mais que toute section propre connexe en est résoluble. Le seul tel groupe algébrique est PSL2 ; la thèse est vouée à reconnaître ce groupe sous certaines hypothèses supplémentaires, et à limiter les pathologies sinon. On s'est placé en type impair, ce qui revient à attendre un corps (algébriquement clos) de caractéristique impaire ou nulle. L'identification de PSL2 (chapitre 3) ainsi que l'étude des éventuelles configurations non-algébriques (chapitre 5) repose essentiellement sur une notion d'unipotence en caractéristique nulle introduite par Burdges. Celle-ci permet dans le contexte simple connexe minimal de nombreux lemmes de rigidité, offrant ainsi une théorie complexe mais puissante des intersections de sous-groupes de Borel.
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Graphes de groupes et groupes co-hopfiensMoioli, Christophe 18 December 2013 (has links) (PDF)
Un groupe est dit co-hopfien si tout endomorphisme injectif de ce groupe est un automorphisme. En utilisant la théorie de Bass-Serre, nous montrons sous quelles conditions certains graphes de groupes, ayant leurs groupes d'arêtes finis, ont des groupes fondamentaux co-hopfiens. Nous montrons aussi, en utilisant le scindement JSJ de Bowditch, que tout groupe hyperbolique à un bout est co-hopfien. Ce résultat généralise un résultat de Sela au cas avec torsion. Nous terminons avec un algorithme général décidant, étant donné un groupe hyperbolique, si ce groupe est co-hopfien ou non.
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Clôture algébrique et définissable dans les groupes libresVallino, Daniele A.G. 05 June 2012 (has links) (PDF)
Nous étudions la clôture algébrique et définissable dans les groupes libres. Les résultats principaux peuvent être résumés comme suit. Nous montrons un résultat de constructibilité des groupes hyperboliques sans torsion au-dessus de la clôture algébrique d'un sous-ensemble engendrant un groupe non abélien. Nous avons cherché à comprendre la place qu'occupe la clôture algébrique acl_G(A) dans certaines décompositions de G. Nous avons étudié la possibilité de la généralisation de la méthode de Bestvina-Paulin dans d'autres directions, en considérant les groupes de type fini qui agissent d'une manière acylindrique (au sens de Bowditch) sur les graphes hyperboliques. Enfin, nous avons étudié les relations qui existent entre les différentes notions de clôture algébrique et entre la clôture algébrique et la clôture définissable.
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Géométrie des Groupes de Lie symplectiquesSiby, Hassène 19 December 2005 (has links) (PDF)
Un groupe de Lie est dit symplectique s'il est muni d'une forme symplectique invariante à gauche . Ces groupes sont naturellement munis d'une structure affine associée à la forme symplectique. \\<br />Dans cette thèse d'une part nous déterminons les groupes de Lie symplectiques connexes et simplement connexes de dimension $4$ et $6$ et d'autre part nous étudions une famille infinie de groupes symplectiques dans lesquels la forme symplectique est "invariantement" exacte.<br />Dans tous ces cas nous nous intéressons à l'existence de sous-groupes lagrangiens et parfois des sous-groupes lagrangiens transverses pour mettre en évidence des structures symplectiques affines invariantes à gauche.<br />La structure de ces groupes est étudiée à l'aide de l'application moment.
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Quatre problemes geometriques, dynamiques ou algebriques autour de la suspension.Gautero, François 04 December 2006 (has links) (PDF)
Les trois chapitres de ce texte traitent quatre problemes de nature geometrique, dynamique ou algebrique, ayant un lien avec le procede de suspension (ou mapping-torus). Le premier chapitre presente un theoreme de combinaison general pour les graphes de groupes relativement hyperboliques (Gromov, Farb). Le deuxieme chapitre aborde deux questions de dynamique topologique : d'une part la generalisation, aux applications continues de graphes, de la notion de type d'orbite (Sharkovskii, Boyland) ; d'autre part la caracterisation de l'existence d'une structure de suspension pour certaines surfaces branchees (Williams). Le troisiµeme chapitre traite de la recherche de caracterisations, combinatoires ou dynamiques, des automorphismes geometriques parmi les automorphismes du groupe libre.
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Problèmes algorithmiques dans les groupes de tressesCalvez, Matthieu 12 July 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse a pour objet de développer de nouveaux algorithmes pour les groupes de tresses. Un problème important en théorie mathématique des tresses est d'améliorer les algorithmes existants pour résoudre le problème de conjugaison. Nous résolvons complètement ce problème dans le cas du groupe des tresses à quatre brins, en exhibant un algorithme de complexité cubique en terme de la longueur des entrées. La démonstration s'appuie sur deux aspects fondamentaux des groupes de tresses : la structure de groupe de Garside et la structure de groupe de difféotopie. Comme résultat préliminaire, nous développons un algorithme de complexité quadratique capable de classifier les tresses à quatre brins selon leur type de Nielsen-Thurston. Plus généralement, nous étudions ce problème de classification pour un nombre arbitraire de brins. Nous donnons une adaptation des résultats connus de Benardete-Gutiérrez-Nitecki au cadre de la structure de Garside duale. Enfin, à l'aide d'un résultat profond (et non constructif) de Masur-Minsky, nous prouvons l'existence d'un algorithme de complexité polynômiale pour décider le type de Nielsen-Thurston d'une tresse avec un nombre de brins arbitraire.
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Le groupe des self-équivalences d'homotopie : réalisation et finitudeFederinov, Julien 19 May 2008 (has links)
Le but de cet ouvrage est d'étudier d'un point de vue rationnel le groupe G(X) des classes de self-équivalences d'homotopie de X qui induisent l'identité sur les groupes d'homotopie.
En utilisant la théorie de Mal'cev ainsi que les techniques de l'homotopie rationnelle, nous prouvons que tout groupe nilpotent rationnel finiment engendré et 2-résoluble est réalisable comme G(X) où X est la rationalisation d'un CW-complexe simplement connexe fini ou admettant une tour de Postnikov finie.
Nous donnons également une preuve plus courte d'un théorème de G.Lupton qui montre que si X est un espace elliptique de caractéristique d'Euler nulle et tel que la cohomologie rationnelle possède moins de trois générateurs, alors, le groupe G(X) est fini.
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Spécificité coopérative et groupes coopératifs agricoles : le cas "Champagne Céréales" / Cooperative caracteristics and agricultural cooperative groups : "Champagne Céréales" caseThénot, Maryline 15 December 2011 (has links)
Au niveau mondial. les grandes concentrations des acteurs économiques s'intensifient et le secteur coopératif agricole français n'échappe pas au mouvement avec 1000 opérations de fusion acquisition en 10 ans. L'accélération de ces mouvements de concentration a facilité la constitution de groupes coopératifs agricoles. devenus aujourd'hui très puissants et performants. Ils sont de taille importante avec plusieurs milliers d'adhérents et présentent une structure juridique complexe souvent avec une holding. de nombreu es participations et des filiales en amont et en aval. Les acteurs de ces groupes sont essentiellement issus du monde agricole dans l'amont mais la présence d'investisseurs privés est fréquente dans la holding et dans l'aval. Il coexiste donc. au sein de ces groupes. deux logiques : une logique coopérative liée à la valorisation du produit et une logique capitaliste liée à la valorisation du capital. Quelle est la capacité de ces groupes à intégrer ces deux logiques et que devient la logique coopérative dans un groupe contraint d'adopter des comportements d'affaires pour s'adapter à son environnement économique? Cette réflexion nous amène à nous interroger sur les conséquences principales de la mutation en groupe sur la spécificité coopérative. Comment pouvons-nous la définir de nos jours, quel est son devenir ? A partir de la littérature. nous avons pu schématiser l'influence de la structure de groupe sur l'organisation et les relations qui se nouent entre les acteurs. Il en ressort un certain nombre de difficutés manifestes et latentes dans le maintien de la spécificité coopérative. Notre objectif de recherche est de vérifier, d'une part si l'on retrouve ces difficultés dans tout groupe coopératif agricole et d'autre part. de repérer et d'analyser d'éventuels mécanismes qui permettraient de les amoindrir et en conséquence de préserver la spécificité coopérative. Nous avons décidé de tester empiriquement les différentes propositions schématisées au sein du groupe coopérative agricole Champagne céréales. / At world levels. large concentrations of economie actors are intensifying and the French agricultural cooperative sector does not escape this trend with around 1000 operations of fusion acquisition in the last 10 years. The acceleration of this concentration facilitated the constitution of agricultural cooperative groups who have become very powerful and successful today. They are of considerable size with several thousand members and present a legal structure which is often complex composed of one holding company with numerous participations and subsidiaries both upstrearn and downstream. The actors of these groups essentially come from the agricultural world but the presence of private investors is frequent in the holding company and downstream. Therefore coexist, within these groups. two logics: a cooperative logic connected to the product and the transformation process, and a capitalist logic linked to the capital. What is the capacity of these groups to integrate these two logics; and what happens to the cooperative logic in a group forced to adopt business attitudes to adapt to its economie environment? This reflection brings us to wonder about the main consequences of evolution in a group based on cooperative values. How can we defme it nowadays, what the future? From the documentai research. we were able to schematize how the structure ofthe group influenced the organization and see the relationships building up between the actors. A certain number latent and obvious difficulties emerge in the preservation of the cooperative values and specificities. Our research objective is on one band to verify ifwe fmd these problems in every agricultural cooperative group and on the otber band. to track down and to analyze possible mechanisms whicb would allow to reduce the impact of the problems them and to preserve cooperative specificity. We decided to empirically test the various scbematic propositions within the Champagne cooperative cereal group.
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Quelques propriétés des représentations de la super-algèbre de Lie gl(m, n) / Some properties of representations of the Lie superalgebra gl(m,n)Drouot, François 04 December 2008 (has links)
Cette thèse consiste en une étude des représentations de dimension finie de la super-algèbre de Lie gl(m,n). Dans le premier chapitre nous rappelons des résultats sur ces super-algèbres de Lie. Dans le second chapitre nous étudions les représentations simples de gl(2,2). Ces modules peuvent être obtenus comme quotient de modules induits dont on connaît les suites de composition, ce qui nous permet de calculer une formule des caractères finie explicite. Dans le troisième chapitre nous étudions les représentations d'une déformation quantique de l'algèbre enveloppante de gl(m,n). Nous rappelons tout d'abord la construction des bases cristallines pour les facteurs directs de puissances tensorielles de la représentation standard. Nous montrons, en affaiblissant la notion de cristal, l'existence de bases cristallines pour des modules qui ne sont pas semi-simpes, et nous donnons une méthode pour les construire. Le quatrième chapitre porte sur le dévissage du bloc maximalement atypique de la catégorie des représentations de dimension finie de gl(2,2). La connaissance de la sous-catégorie pleine des modules projectifs maximalement atypiques nous permet de reconstituer la catégorie. Nous étudions dans un premier temps les modules projectifs indécomposables et nous donnons leurs suites de Loewy. Puis dans un deuxième temps nous étudions leurs morphismes. Pour terminer nous formulons une conjecturons sur la composition de ces morphismes. / This thesis is a study of finite dimensional representations of the Lie superalgebra gl(m,n). In the first chapter we recall some results on these Lie superalgebra. In the second chapter we study the simple representations of gl(2.2). These modules can be obtained as quotient of some induced modules, the knowledge of the composition series of these modules allow us to compute an explicit finite character forumula for simple modules. In the third chapter we look at representations of a quantum deformation of the universal enveloping algebra of gl(m,n). We first recall the construction of crystal bases for the direct factors of a tensor power of the standard representation. We show by weakening the definition of crystal, that there exist crystal bases for non-semisimple modules, and we give a way to construct them. The fourth chapter focuses on the understanding of the maximaly atypical block of the category of finite dimensional representations of gl(2.2). Knowing the full subcategory of projective maximally atypical modules allows us to reconstruct the category. First, we study the projective indecomposable modules, and we compute their Loewy series. We then study their morphisms. Finally we make a conjecture on the composition of those morphisms.
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