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Anisotropie de la photoluminescence dans des nanostructures organiques chirales autoassembléesGosselin, Benoit 08 1900 (has links)
Nous investiguons dans ce travail la dynamique des excitons dans une couche mince
d’agrégats H autoassemblés hélicoïdaux de molécules de sexithiophène. Le couplage intermoléculaire
(J=100 meV) place ce matériau dans la catégorie des semi-conducteurs à
couplage de type intermédiaire. Le désordre énergétique et la forte interaction électronsphonons
causent une forte localisation des excitons. Les espèces initiales se ramifient
en deux états distincts : un état d’excitons autopiégés (rendement de 95 %) et un état à
transfert de charge (rendement de 5%). À température de la pièce (293K), les processus
de sauts intermoléculaires sont activés et l’anisotropie de la fluorescence décroît rapidement
à zéro en 5 ns.
À basse température (14K), les processus de sauts sont gelés. Pour caractériser la dynamique
de diffusion des espèces, une expérience d’anisotropie de fluorescence a été
effectuée. Celle-ci consiste à mesurer la différence entre la photoluminescence polarisée
parallèlement au laser excitateur et celle polarisée perpendiculairement, en fonction du
temps. Cette mesure nous donne de l’information sur la dépolarisation des excitons, qui
est directement reliée à leur diffusion dans la structure supramoléculaire.
On mesure une anisotropie de 0,1 après 20 ns qui perdure jusqu’à 50ns. Les états à
transfert de charge causent une remontée de l’anisotropie vers une valeur de 0,15 sur
une plage temporelle allant de 50 ns jusqu’à 210 ns (période entre les impulsions laser).
Ces résultats démontrent que la localisation des porteurs est très grande à 14K,
et qu’elle est supérieure pour les espèces à transfert de charge. Un modèle numérique
simple d’équations différentielles à temps de vie radiatif et de dépolarisation constants
permet de reproduire les données expérimentales. Ce modèle a toutefois ses limitations,
notamment en ce qui a trait aux mécanismes de dépolarisation des excitons. / In this work, we investigate exciton dynamics in a thin film of sexithiophene molecules
in self-assembled chiral H-aggregate supramolecular stacks. The intermolecular coupling
energy J=100 meV places those molecules in the intermediate coupling regime.
The energetic disorder and the strong phonon-electron interactions leads to high localization
of the photoexcitations. The initial photoexcited species branches into two distinct
states : self-trapped exciton (95% yield) and charge-transfer excitons (5% yield). At
room temperature (293K), the intermolecular hopping processes are thermaly activated
and the fluorescence anisotropy goes to zero within 5 ns.
At low temperature (14K), hopping processes are frozen. To characterize exciton diffusion
mechanisms, a fluorescence anisotropy experiment has been done. This measurement
consists of monitoring the difference between the parallel and perpendicular composants
of the photoluminescence (with respect to the laser beam), as a function of time.
The fluorescence anisotropy gives us information about the depolarization of the excitons,
which is directly connected with their diffusion within the supramolecular stack.
We measure an anisotropy of 0,1 after 20 ns which stays constant for 50 ns. Chargetransfer
states induce a rise of the anisotropy up to 0,15 between 50 ns and 210 ns (the
period between adjacent laser pulses). Those measurements shows that exciton localization
is very strong at 14K and higher for the charge-transfer states than the self-trapped
ones. A simple mathematical model based on the resolution of a system of differential
equations with constants radiative and depolarization lifetimes can reproduce the experimental
data. This model has some limitations, especially for the description of the
depolarization mechanisms of the self-trapped excitons.
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Anisotropie de la photoluminescence dans des nanostructures organiques chirales autoassembléesGosselin, Benoit 08 1900 (has links)
Nous investiguons dans ce travail la dynamique des excitons dans une couche mince
d’agrégats H autoassemblés hélicoïdaux de molécules de sexithiophène. Le couplage intermoléculaire
(J=100 meV) place ce matériau dans la catégorie des semi-conducteurs à
couplage de type intermédiaire. Le désordre énergétique et la forte interaction électronsphonons
causent une forte localisation des excitons. Les espèces initiales se ramifient
en deux états distincts : un état d’excitons autopiégés (rendement de 95 %) et un état à
transfert de charge (rendement de 5%). À température de la pièce (293K), les processus
de sauts intermoléculaires sont activés et l’anisotropie de la fluorescence décroît rapidement
à zéro en 5 ns.
À basse température (14K), les processus de sauts sont gelés. Pour caractériser la dynamique
de diffusion des espèces, une expérience d’anisotropie de fluorescence a été
effectuée. Celle-ci consiste à mesurer la différence entre la photoluminescence polarisée
parallèlement au laser excitateur et celle polarisée perpendiculairement, en fonction du
temps. Cette mesure nous donne de l’information sur la dépolarisation des excitons, qui
est directement reliée à leur diffusion dans la structure supramoléculaire.
On mesure une anisotropie de 0,1 après 20 ns qui perdure jusqu’à 50ns. Les états à
transfert de charge causent une remontée de l’anisotropie vers une valeur de 0,15 sur
une plage temporelle allant de 50 ns jusqu’à 210 ns (période entre les impulsions laser).
Ces résultats démontrent que la localisation des porteurs est très grande à 14K,
et qu’elle est supérieure pour les espèces à transfert de charge. Un modèle numérique
simple d’équations différentielles à temps de vie radiatif et de dépolarisation constants
permet de reproduire les données expérimentales. Ce modèle a toutefois ses limitations,
notamment en ce qui a trait aux mécanismes de dépolarisation des excitons. / In this work, we investigate exciton dynamics in a thin film of sexithiophene molecules
in self-assembled chiral H-aggregate supramolecular stacks. The intermolecular coupling
energy J=100 meV places those molecules in the intermediate coupling regime.
The energetic disorder and the strong phonon-electron interactions leads to high localization
of the photoexcitations. The initial photoexcited species branches into two distinct
states : self-trapped exciton (95% yield) and charge-transfer excitons (5% yield). At
room temperature (293K), the intermolecular hopping processes are thermaly activated
and the fluorescence anisotropy goes to zero within 5 ns.
At low temperature (14K), hopping processes are frozen. To characterize exciton diffusion
mechanisms, a fluorescence anisotropy experiment has been done. This measurement
consists of monitoring the difference between the parallel and perpendicular composants
of the photoluminescence (with respect to the laser beam), as a function of time.
The fluorescence anisotropy gives us information about the depolarization of the excitons,
which is directly connected with their diffusion within the supramolecular stack.
We measure an anisotropy of 0,1 after 20 ns which stays constant for 50 ns. Chargetransfer
states induce a rise of the anisotropy up to 0,15 between 50 ns and 210 ns (the
period between adjacent laser pulses). Those measurements shows that exciton localization
is very strong at 14K and higher for the charge-transfer states than the self-trapped
ones. A simple mathematical model based on the resolution of a system of differential
equations with constants radiative and depolarization lifetimes can reproduce the experimental
data. This model has some limitations, especially for the description of the
depolarization mechanisms of the self-trapped excitons.
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Lichtabsorption und Energietransfer in molekularen AggregatenRoden, Jan 29 June 2011 (has links) (PDF)
Aggregate aus Molekülen, in denen die Moleküle über ihre elektronischen Übergangsdipole miteinander wechselwirken, finden wegen ihrer besonderen optischen und Energietransfer-Eigenschaften vielfach Anwendung in Natur, Technik, Biologie und Medizin. Beispiele sind die wechselwirkenden Farbstoffmoleküle, die in den Lichtsammelkomplexen Photosynthese betreibender Lebewesen Sonnenlicht absorbieren und die Energie als elektronische Anregung hocheffizient zu Reaktionszentren weiterleiten, oder Aggregate aus tausenden von organischen Farbstoffmolekülen in einem flüssigen Lösungsmittel. Die Wechselwirkung der Moleküle (Monomere) führt zu über mehrere Moleküle delokalisierten angeregten elektronischen Zuständen, die die Energietransfer-Dynamik und die Absorptionsspektren der Aggregate prägen.
Die Lichtabsorption und der Energietransfer in molekularen Aggregaten werden oft stark von Vibrationen beeinflusst, sowohl von internen Vibrationsfreiheitsgraden der Monomere als auch von Vibrationen der Umgebung (z. B. das Proteingerüst in Lichtsammelkomplexen oder eine Flüssigkeitsumgebung), an die die elektronische Anregung koppelt.
Da es schwierig ist, diese Vibrationen in die theoretische Beschreibung des Transfers und der Spektren einzubeziehen, ist ihr genauer Einfluss noch nicht gut verstanden. Um dieses Verständnis zu verbessern, entwickeln wir in dieser Arbeit neue Berechnungsmethoden und untersuchen damit die Auswirkungen der Vibrationen.
Zuerst betrachten wir die diskreten internen Vibrationsfreiheitsgrade der Monomere. Dazu haben wir eine effiziente numerische Methode entwickelt, die es uns erlaubt, mehrere Freiheitsgrade pro Monomer explizit einzubeziehen und die volle Schrödinger-Gleichung zu lösen. Mit den Modellrechnungen können wir experimentelle Aggregat-Spektren der Helium-Nanotröpfchen-Isolation-Spektroskopie, mit der man die einzelnen Vibrationslinien der Monomere auflösen kann, zum ersten Mal quantitativ reproduzieren.
In früheren theoretischen Behandlungen wurde oft nur ein einziger Vibrationsfreiheitsgrad pro Monomer berücksichtigt – nun zeigen wir, dass die Einbeziehung möglichst vieler Freiheitsgrade für eine realistische Beschreibung von Aggregat-Spektren wichtig ist.
Um neben den internen Vibrationen auch den Einfluss der Umgebung beschreiben zu können, nutzen wir den Zugang offener Quantensysteme und nehmen an, dass die elektronische Anregung an ein strukturiertes Kontinuum von Vibrationsfreiheitsgraden koppelt. Erstmals wenden wir die sogenannte nicht-markovsche Quanten-Zustands-Diffusion auf die molekularen Aggregate an, wodurch wir mit Hilfe einer Näherung Spektren und Transfer mit einer sehr effizienten stochastischen Schrödinger-Gleichung berechnen können. So
können wir Merkmale gemessener Aggregat-Spektren, wie das schmale J-Band und das breite strukturierte H-Band, in Abhängigkeit der Anzahl der Monomere und der Wechselwirkungsstärke zwischen den Monomeren beschreiben. Auch können wir den Übergang von kohärentem zu inkohärentem Transfer erfassen.
Eine für den Transfer relevante Größe ist die Anzahl der kohärent gekoppelten Monomere im Aggregat. Diese schätzt man häufig aus der Verschmälerung des Aggregat-Spektrums ab. Wir finden jedoch für verschiedene Spektraldichten des Vibrationskontinuums sehr unterschiedliche Verschmälerungen des Aggregat-Spektrums, die wir analytisch erklären. So zeigen wir, dass die bisherige einfache Abschätzung der Anzahl der kohärent gekoppelten Monomere nicht gerechtfertigt ist, da die Verschmälerung stark vom angenommenen Modell abhängt.
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Lichtabsorption und Energietransfer in molekularen AggregatenRoden, Jan 10 March 2011 (has links)
Aggregate aus Molekülen, in denen die Moleküle über ihre elektronischen Übergangsdipole miteinander wechselwirken, finden wegen ihrer besonderen optischen und Energietransfer-Eigenschaften vielfach Anwendung in Natur, Technik, Biologie und Medizin. Beispiele sind die wechselwirkenden Farbstoffmoleküle, die in den Lichtsammelkomplexen Photosynthese betreibender Lebewesen Sonnenlicht absorbieren und die Energie als elektronische Anregung hocheffizient zu Reaktionszentren weiterleiten, oder Aggregate aus tausenden von organischen Farbstoffmolekülen in einem flüssigen Lösungsmittel. Die Wechselwirkung der Moleküle (Monomere) führt zu über mehrere Moleküle delokalisierten angeregten elektronischen Zuständen, die die Energietransfer-Dynamik und die Absorptionsspektren der Aggregate prägen.
Die Lichtabsorption und der Energietransfer in molekularen Aggregaten werden oft stark von Vibrationen beeinflusst, sowohl von internen Vibrationsfreiheitsgraden der Monomere als auch von Vibrationen der Umgebung (z. B. das Proteingerüst in Lichtsammelkomplexen oder eine Flüssigkeitsumgebung), an die die elektronische Anregung koppelt.
Da es schwierig ist, diese Vibrationen in die theoretische Beschreibung des Transfers und der Spektren einzubeziehen, ist ihr genauer Einfluss noch nicht gut verstanden. Um dieses Verständnis zu verbessern, entwickeln wir in dieser Arbeit neue Berechnungsmethoden und untersuchen damit die Auswirkungen der Vibrationen.
Zuerst betrachten wir die diskreten internen Vibrationsfreiheitsgrade der Monomere. Dazu haben wir eine effiziente numerische Methode entwickelt, die es uns erlaubt, mehrere Freiheitsgrade pro Monomer explizit einzubeziehen und die volle Schrödinger-Gleichung zu lösen. Mit den Modellrechnungen können wir experimentelle Aggregat-Spektren der Helium-Nanotröpfchen-Isolation-Spektroskopie, mit der man die einzelnen Vibrationslinien der Monomere auflösen kann, zum ersten Mal quantitativ reproduzieren.
In früheren theoretischen Behandlungen wurde oft nur ein einziger Vibrationsfreiheitsgrad pro Monomer berücksichtigt – nun zeigen wir, dass die Einbeziehung möglichst vieler Freiheitsgrade für eine realistische Beschreibung von Aggregat-Spektren wichtig ist.
Um neben den internen Vibrationen auch den Einfluss der Umgebung beschreiben zu können, nutzen wir den Zugang offener Quantensysteme und nehmen an, dass die elektronische Anregung an ein strukturiertes Kontinuum von Vibrationsfreiheitsgraden koppelt. Erstmals wenden wir die sogenannte nicht-markovsche Quanten-Zustands-Diffusion auf die molekularen Aggregate an, wodurch wir mit Hilfe einer Näherung Spektren und Transfer mit einer sehr effizienten stochastischen Schrödinger-Gleichung berechnen können. So
können wir Merkmale gemessener Aggregat-Spektren, wie das schmale J-Band und das breite strukturierte H-Band, in Abhängigkeit der Anzahl der Monomere und der Wechselwirkungsstärke zwischen den Monomeren beschreiben. Auch können wir den Übergang von kohärentem zu inkohärentem Transfer erfassen.
Eine für den Transfer relevante Größe ist die Anzahl der kohärent gekoppelten Monomere im Aggregat. Diese schätzt man häufig aus der Verschmälerung des Aggregat-Spektrums ab. Wir finden jedoch für verschiedene Spektraldichten des Vibrationskontinuums sehr unterschiedliche Verschmälerungen des Aggregat-Spektrums, die wir analytisch erklären. So zeigen wir, dass die bisherige einfache Abschätzung der Anzahl der kohärent gekoppelten Monomere nicht gerechtfertigt ist, da die Verschmälerung stark vom angenommenen Modell abhängt.
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