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Description de l’élaboration et de la mise en oeuvre du programme multisports-études dans une école secondaire du Québec

Marcoux, Patrice January 2014 (has links)
Plusieurs auteurs ont identifié des problèmes au niveau du développement sportif de jeunes s’étant spécialisés dans une discipline sportive à un âge précoce. Ceux-ci sont : (a) l’augmentation des blessures, (b) la perte de plaisir de la pratique, (c) le manque de diversité dans les expériences sociales vécues, (d) l’abandon sportif, (e) le « burnout » [épuisement sportif] et (f) la pression des entraîneurs et des pairs (Fraser-Thomas, Côté et Deakin 2005; Hecimovich, 2004; Law, Côté et Ericsson, 2007; Wall et Côté, 2007). En 2005, un document a vu le jour afin de contrer diverses problématiques sportives, dont la spécialisation sportive. Ce document se nomme « Au Canada, le sport c’est pour la vie » (Balyi, Cardinal, Higgs, Norris, et Way, 2005) ou plus communément appelé le modèle de développement à long terme de l’athlète (DLTA). Écrit à l’intention des entraîneurs, des athlètes, des administrateurs et des parents, il s’agit essentiellement d’un modèle d’entraînement qui vise à établir les lignes directrices de la planification de l’entraînement, de la compétition et de la récupération (Robertson et Way, 2005). Le message qu’il véhicule est d’encourager un développement des habiletés motrices et sportives à l’aide d’un entraînement de type multisports favorisant un développement à long terme de l’athlète (DLTA), tout en évitant la spécialisation sportive hâtive. Ce programme multisports s’appuie également sur des études conduites sur la pratique sportive chez les jeunes, notamment sur des travaux de Fraser-Thomas, Côté et Deakin (2005) et ceux de Côté, Baker et Abernethy (2003), qui portent sur une approche multisports afin de contrer l’abandon sportif, causé par la spécialisation hâtive. Le présent projet de recherche porte sur la description de l’élaboration et la mise en œuvre d’un programme multisports en milieu scolaire s’inspirant des recommandations du modèle DLTA (Balyi et coll., 2005). En contexte québécois, ce programme devait aussi respecter les exigences du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport avec le programme de formation de l’école québécoise en milieu secondaire (Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, 2003). Le programme a été développé et mis en place par un éducateur physique sous la supervision de spécialistes (kinésiologues, nutritionnistes et entraîneurs). L’objectif principal de ce projet de recherche est de décrire les étapes d’élaboration et de mise en œuvre d’un programme multisports-études implanté dans une école secondaire du Québec à partir des perceptions des principaux acteurs impliqués dans le programme (gestionnaires, intervenants et parents), afin d’en tirer des recommandations qui pourraient guider des intervenants sportifs québécois intéressés par une telle démarche. Ainsi, ce projet propose un éclairage sur les différentes étapes menant à l’élaboration et à la mise en œuvre de programmes multisports-études en milieu scolaire. Plus précisément, la recherche a tenté de déterminer : (a) les visées du programme, (b) les critères de sélection des élèves, (c) la planification des activités, (d) les rôles et tâches de chacun des acteurs impliqués au programme et (e) les ressources matérielles nécessaires à la mise en œuvre de ce programme. L’étude vise finalement à (f) identifier les principales difficultés rencontrées lors de la mise en œuvre du programme. Afin d’atteindre les objectifs de l’étude, sept gestionnaires, six intervenants ainsi que six parents ont été sollicités. La principale méthode de collecte de données utilisée a été l’entretien de type semi-dirigé. Des grilles d’entrevue ont été développées dans le but d’adopter une démarche constante lors de la collecte de données et ainsi permettre au chercheur d’amasser le maximum d’information chez les participants. De plus, des documents écrits (procès-verbaux de rencontres, documents envoyés aux parents, dépliants du programme, politique institutionnelle) permettent de mieux comprendre comment s’est déroulée la démarche. Les résultats révèlent quelques difficultés lors de l’élaboration du programme : (a) un manque de constance et de cohérence dans l’élaboration des objectifs et visées. De plus, (b) l’acceptation du nouveau programme par le milieu semble avoir été difficile à tous les niveaux. Il semble que l’élaboration d’un nouveau programme de la sorte soulève plusieurs inquiétudes chez les acteurs au plan de : (c) la disponibilité des plateaux sportifs en nombre insuffisant, (d) la création d’horaires scolaires plutôt complexes, (e) le conflit avec les programmes sportifs déjà en place et (f) le manque d’informations claires sur les lignes directrices du DLTA. De plus, (g) l’écriture du programme sans cadre de référence a causé bien des soucis à l’intervenant principal. Ensuite, (h) les canaux de communication entre les divers intervenants et gestionnaires semblent avoir nui à l’élaboration efficace du programme. En effet, (i) plusieurs acteurs ont fait ressortir que les rôles et les tâches n’avaient pas été clairement établis au départ. De plus, (j) les mesures académiques particulières au profit de l’élève semblent avoir posé problème également au niveau de leur efficacité. Enfin, un dernier élément est ressorti comme problématique par plusieurs intervenants soit : (k) la nature des critères de sélection, qui, ne semble pas avoir fait l’unanimité quant à son contenu et ses visées. Les parents ont quant à eux fait ressortir qu’ils étaient insatisfaits de (l) l’offre de service au niveau académique. Pour ce qui est de la mise en œuvre du programme, l’ensemble des intervenants (éducateurs physiques, kinésiologue, conseiller pédagogique) et des gestionnaires (agent de développement sport, directeur de la commission scolaire, directrice des finances à la commission scolaire, directeur des ressources éducatives à la commission scolaire, directeur et directeur adjoint de l’école secondaire) s’accordent à en confier la direction, soit à un professionnel, soit à un éducateur physique. De ce fait, le soutien à l’intervenant principal ressort comme étant une nécessité tant au niveau sportif qu’académique, afin de l’épauler dans la mise en œuvre du programme. À ce niveau, (m) les mesures de soutien à l’éducateur physique sont apparues comme étant insuffisantes ou inadéquates par certains intervenants et gestionnaires. Ensuite, (n) les infrastructures nécessaires au bon déroulement du programme ont représenté une grande difficulté lors de la mise en œuvre du programme. Suite à l’analyse des résultats, les différentes recommandations qui émanent du projet afin d’élaborer et mettre en œuvre un programme multisports-études sont : (a) utiliser un modèle d’élaboration de programme (Gallahue et Cleland-Donnelly, 2003), (b) identifier collectivement une philosophie, une mission et une raison d’être pour le programme, (c) construire un organigramme des rôles et des tâches de chacun des acteurs, (d) identifier le cadre conceptuel du programme et les objectifs généraux, (e) identifier les objectifs spécifiques du programme, (f) élaborer un modèle d’évaluation de programme, (g) planifier le soutien à l’intervenant principal et (h) développer des canaux de communication efficaces entre les intervenants, les gestionnaires et les parents.
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Portrait Sherbrookois de la pratique d'activités physiques des enfants de 3 à 5 ans fréquentant des centres de la petite enfance

St-Gelais, Isabelle January 2013 (has links)
Les milieux dans lesquels les enfants évoluent ont une très grande influence sur leur développement physique et moteur, plus particulièrement lorsqu'il est question de l'acquisition des habiletés motrices fondamentales. Leur développement est séquentiel, toutefois, la quantité et la qualité des expériences motrices vécues par l'enfant vont influencer leur rythme de développement. La maîtrise des habiletés motrices fondamentales est importante puisqu'elle contribue au développement physique, cognitif et social des enfants et procure une fondation solide quant à l'adoption d'un mode de vie physiquement actif. La pratique d'activités physiques est un élément clé du développement des habiletés motrices chez les jeunes enfants, cependant les niveaux d'activités physiques observés en centre de la petite enfance sont habituellement très bas et les niveaux d'activités sédentaires sont habituellement élevés. Une des principales raisons est que le Canada, jusqu'à tout récemment, n'accordait que peu ou pas d'attention aux directives en matière d'activités physiques pour les enfants de moins de cinq ans. Heureusement, diverses initiatives sont mises en oeuvre pour développer des directives concernant la pratique d'activités physiques au cours de la petite enfance et ainsi développer les habiletés motrices fondamentales des enfants de moins de cinq ans. Néanmoins, nous avons actuellement peu d'indications sur la quantité d'activités physiques nécessaire au cours de la petite enfance et sur les types d'activités les plus appropriés. L'activité physique au cours de la petite enfance et son importance à l'égard de la santé représente une brèche dans la littérature scientifique, autant au Canada que dans le monde entier. Des recherches complémentaires sont donc nécessaires afin de décrire les pratiques actuelles et d'identifier quels sont les facteurs qui influencent la pratique d'activités physiques des jeunes de trois à cinq ans. En lien avec cette problématique, le but de la présente recherche était de dresser un portrait de la pratique d'activités physiques d'enfants de trois à cinq ans qui fréquentent des centres de la petite enfance (CPE) de la région de Sherbrooke. Puis, il était aussi question d'identifier les différents facteurs qui favorisent cette pratique chez les enfants d'âge préscolaire. L'intensité et la durée des périodes d'activités physiques ont été mesurées avec un accéléromètre. Les croyances et les perceptions des parents ont été documentées à l'aide d'un questionnaire. Des observations directes qualitatives ont été réalisées pour investiguer sur le lieu de la pratique d'activités physiques des enfants, et ce, afin de connaître la proportion d'activités pratiquées à l'extérieur et à l'intérieur du CPE. Au final, le projet a permis de recueillir des données d'accélérométrie chez 160 enfants, dans six CPE de la région sherbrookoise. Les résultats d'observations ont quant à eux été recueillis chez 95 enfants. Les réponses de sondages de 106 parents ont également été évaluées. Les résultats de notre étude montrent que les enfants sherbrookois de trois à cinq ans font en moyenne 84,9 minutes d'activités physiques d'intensité modérée à élevée, ce qui est supérieur à que ce qui est rapporté dans la littérature (Bornstein et al., 2011). Les résultats de notre recherche montrent que les filles font moins d'activités physiques, toutes intensités confondues, que les garçons. Plus précisément, les filles font 28,7 minutes d'activités physiques d'intensité modérée à vigoureuse de moins que les garçons. Les résultats de l'étude de Bornstein et al. (2011) suggèrent que les garçons en réalisent 9 minutes de plus que les filles. L'âge a aussi un effet sur la pratique d'activités physiques des enfants de trois à cinq ans de notre étude. Tout comme la recherche de Reilly et al. (2004) le montre, les enfants de cinq ans de notre étude sont plus actifs que ceux âgés de trois ans. Nos résultats indiquent que le temps extérieur représente 58,9 % du temps à réaliser des activités physiques d'intensité modérée à élevée. Le jeu extérieur contribue donc le plus à la pratique d'activités physiques d'intensité modérée à vigoureuse (Brown et al., 2009). Malgré le fait que la littérature scientifique établit des liens entre la pratique d'activités physiques des jeunes de trois à cinq ans et l'indice de masse corporelle du père (Finn et al., 2002), le revenu du ménage (Dolinsky et al., 2011), la scolarité de la mère (Rossem et al., 2012) et le niveau d'activités physiques des parents (Hinkley et al., 2008), les résultats de notre étude sont non significatifs pour ces facteurs. En conclusion, le projet de recherche présenté dans ce mémoire représente bien un portrait de la pratique d'activités physiques des enfants de trois à cinq ans fréquentant les centres de la petite enfance sherbrookois. L'étude permet aussi d'identifier certains facteurs qui ont des effets sur la pratique d'activités physiques des enfants. Ces facteurs sont l'environnement ainsi que l'âge et le sexe des enfants. Enfin, suite aux résultats, il est possible de conclure qu'il serait pertinent de travailler en collaboration avec les parents pour les sensibiliser au niveau des recommandations en matière d'activités physiques des enfants d'âge préscolaire et sur les pratiques réelles en centre de la petite enfance.
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Intervenir auprès des parents : effets sur la pratique d'activités physiques et les habiletés motrices d'enfants âgés de 3 à 5 ans

Goyette, Michel January 2016 (has links)
Un enfant qui développe ses habiletés motrices par le biais d'une pratique d'activités physiques régulière améliore sa santé en général, mais aussi ses chances de maintenir de saines habitudes de vie à l’âge adulte. L’acquisition des habiletés motrices par l’enfant contribue non seulement à son développement physique et moteur, mais aussi cognitif, affectif et social. L’environnement dans lequel l’enfant évolue est un facteur d’une grande influence face à sa pratique de l’activité physique et au développement de ses habiletés motrices. À cet égard, l’environnement familial et le modèle parental sont des vecteurs motivationnels majeurs face à l’attitude que l’enfant adoptera quant à sa pratique d’activités physiques au quotidien. À ce jour, peu d’études ont évalué les effets d’interventions menées auprès des parents visant à favoriser la pratique d’activités physiques et le développement des habiletés motrices. Le but du présent projet de recherche consistait à évaluer les effets d’une intervention menée auprès des parents visant à augmenter la pratique d’activités physiques et le degré d’habiletés motrices chez des enfants âgés de 3 à 5 ans fréquentant un milieu de garde. Nous voulions aussi déterminer si la perception des parents avait changé face à l’importance de l’activité physique et du développement des habiletés motrices chez leur enfant. À cette fin, nous avons procédé à une étude quasi expérimentale en étudiant le comportement de 37 enfants provenant de trois milieux de garde de la région de Coaticook en Estrie. Les données ont été recueillies par le biais d’un calendrier d’activité physique et d’un questionnaire pré et post intervention. Les résultats de ce projet de recherche montrent que les enfants d’âge préscolaire Coaticokois font en moyenne 28 minutes d’activités physiques par jour lorsqu’ils se retrouvent à la maison auprès de leurs parents. De plus, seulement 31 % des activités physiques et motrices effectuées par les enfants ont été vécues en présence de leurs parents. Les résultats de ce projet de recherche indiquent également un effet temps et un effet groupe non significatifs avec des enfants n’ayant pas démontré des signes de progression face au développement de leurs habiletés motrices. Par contre, les enfants du groupe intervention ayant reçu un calendrier avec des suggestions d’activités physiques et motrices ont expérimenté plus d’activités de manipulation d’objets que les enfants du groupe contrôle n’ayant pas eu cette opportunité. Les parents du groupe intervention ont notamment mentionné avoir été influencés par la présence d’un calendrier avec des activités physiques et motrices suggérées, ce qui reflète bien les résultats précédemment indiqués. En comparant nos résultats avec les recommandations de 120 minutes par jour d’activités physiques du National Association for Sport and Physical Education, NASPE (2009) et celles de la Société Canadienne de Physiologie de l’Exercice, SCPE (2012) qui suggère 180 minutes d’activités physiques par jour, et ce, peu importe l’intensité déployée par l’enfant, on peut conclure que les enfants de ce projet de recherche n’atteignent pas ces recommandations. Nous demeurons convaincus du bien-fondé d’une intervention menée auprès des parents afin d’améliorer la pratique d’activités physiques des enfants d’âge préscolaire, notamment si une collaboration plus étroite est effectuée avec ces derniers. Cependant, de nombreuses autres études sur le sujet seront nécessaires pour constater quel type d’intervention est le plus efficace afin de favoriser la pratique d’activités physiques et d’améliorer le degré d’habiletés motrices chez des enfants âgés de 3 à 5 ans.
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Le développement des habiletés motrices : l’influence du vécu sportif chez les étudiants en science de l’activité physique

Béliveau-Lupien, Gabriel-Luc January 2016 (has links)
Un nombre grandissant d’enfants en bas âge pratique un seul sport tout au long de l’année (American Academy of Pediatrics, 2000). Cette pratique, communément appelée la spécialisation hâtive, est pour plusieurs parents, entraineurs et enfants la meilleure façon d’atteindre les plus hauts niveaux de performance (rangs professionnels, compétitions internationales, bourses d’études universitaires, etc.). Toutefois, plusieurs études portant sur la performance et le développement de l’athlète proposent une alternative à la spécialisation hâtive : la spécialisation tardive (Güllich et Emrich, 2006; Lidor et Lavyan, 2002; Moesch, Elbe, Hauge et Wikman, 2011), qui est issue du modèle de la participation sportive de Côté, Baker et Abernethy (2007) et qui propose une spécialisation dans un seul sport seulement durant l’adolescence. Cette voie permettrait d’atteindre d’aussi hauts niveaux de performance, mais sans les conséquences négatives de la spécialisation hâtive. Parmi ces conséquences, Mostafavifar, Best et Myer (2013) ont émis l’hypothèse que la voie de la spécialisation hâtive mènerait à une limitation du développement des habiletés motrices. Venant ajouter à ce postulat, Fransen et ses collaborateurs (2012) ont démontré que les enfants ayant une pratique sportive diversifiée présentaient de meilleures aptitudes physiques (saut vertical et coordination). Par rapport à ces deux voies de développement, plusieurs modèles de développement (Balyi, Way et Higgs, 2013; Côté et al., 2007; Gulbin, Croser, Morley et Weissensteiner, 2013) proposent une troisième voie, la participation récréative, qui a pour finalité le maintien d’une bonne condition physique à long terme et dans laquelle le participant peut s’orienter (consciemment ou inconsciemment) dès son jeune âge ou après avoir suivi l’une des voies de la performance sportive. Devant cette diversité de voies de développement et en s’inspirant de l’hypothèse de Mostafavifar et autres (2013) selon laquelle la spécialisation hâtive mènerait à une limitation du développement des habiletés motrices et des résultats de Fransen et autres (2012) concernant les aptitudes physiques, le premier objectif est d’identifier les indicateurs du vécu sportif du participant (tels que l’âge de début du sport, le nombre de sports pratiqués, le volume d’entrainement de chacun des sports, la durée de la pratique de chacun des sports, le volume total d’entrainement et le niveau atteint dans chacun des sports) permettant d’expliquer un meilleur niveau de certaines habiletés motrices. Le deuxième objectif est de décrire la pratique sportive des étudiants et étudiantes selon les indicateurs du vécu sportif. L’hypothèse principale est qu’un participant s’inscrivant dans la voie de la performance sportive (spécialisation hâtive ou spécialisation tardive) peut diminuer ses chances de maintenir une bonne condition physique à long terme à cause d’une limitation du développement de ses habiletés motrices. Les habiletés motrices et les aptitudes physiques de 154 étudiantes et étudiants actifs en éducation physique et à la santé et en kinésiologie ont été mesurées. Le questionnaire (annexe F) a permis de quantifier certains indicateurs du vécu sportif des participants, soit (a) l’âge de début du sport, (b) le nombre de sports pratiqués, (c) le volume d’entrainement de chacun des sports, (d) la durée de la pratique de chacun des sports, (e) le volume total d’entrainement total et (f) le niveau atteint dans chacun des sports. Une analyse sommaire du questionnaire a permis d’obtenir deux autres indicateurs, soit (g) le pourcentage du volume total occupé par chacun des sports et (h) l’index des sports pratiqués (basé sur le nombre d’habiletés motrices stimulées par le sport et le nombre de sports). Le dernier indicateur, (i) les aptitudes physiques, a été calculé durant les tests physiques. Une analyse de régression multiple a été utilisée afin d’identifier parmi ces variables indépendantes le plus petit nombre d’entre elles qui explique le mieux la variabilité de la maitrise des habiletés motrices. Concernant le premier objectif, les résultats révèlent que les aptitudes physiques et l’index des sports pratiqués seraient les variables expliquant le mieux la variabilité des habiletés motrices d’un participant. Ces résultats montrent qu’il est préférable d’être génétiquement avantagé en termes d’aptitudes physiques afin d’avoir de bonnes habiletés motrices. Mais au-delà de la génétique, il demeure essentiel de solliciter les aptitudes physiques afin de les développer à leur plein potentiel (par exemple : un coureur peut avoir une excellente aptitude physique d’endurance cardiovasculaire, mais il ne pourra pas gagner de course s’il ne la sollicite pas à l’entrainement). De plus, afin de développer ses habiletés motrices, le participant devrait s’inscrire dans un parcours sportif qui lui permet de stimuler un grand nombre d’habiletés motrices, ce qui veut dire qu’au-delà du nombre de sports qu’il aura pratiqués, c’est le nombre d’habiletés motrices qu’il aura stimulées durant son vécu sportif qui lui permettra de développer ses habiletés motrices. Nos résultats viennent ainsi nuancer le postulat que la spécialisation hâtive peut mener à une limitation du développement des habiletés motrices (Mostafavifar et al., 2013) puisqu’un athlète s’étant spécialisé hâtivement dans un sport qui stimule plusieurs habiletés motrices devrait posséder un meilleur bagage d’habiletés motrices que celui ayant pratiqué plusieurs sports qui, au bout du compte, auront stimulé peu d’habiletés motrices (demi-fond, sprint, aviron, haies, bobsleigh, etc.). En ce qui a trait à l’hypothèse principale, nos résultats nous permettent d’avancer qu’un athlète s’inscrivant dans une voie de la performance sportive devrait être en mesure de maintenir une bonne condition physique à long terme si son vécu sportif a stimulé plusieurs habiletés motrices.
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Procédures de guidage pour l'enseignement par situation complexe : rôle des caractéristiques des enseignants et de la nature des habiletés à acquérir / Guidance procedures for teaching by complex situations : the role of teacher characteristics and the nature of skills to be acquired

Matmati, Wajdi 07 January 2019 (has links)
Cette recherche est une contribution à l’identification des procédures de guidage et des styles d’enseignement mis en oeuvre dans l’enseignement par situation complexe en éducation physique et sportive (EPS). Notre volonté vise à clarifier la façon dont les experts (du point de vue de l’enseignement pas SC) mettent en oeuvre et accompagnent l’activité des élèves, en tenant compte de différents facteurs (caractéristiques de l’enseignant, nature de l’habileté motrice sollicitée dans l’activité physique, sportive et artistique (APSA), et nature de la situation pédagogique) qui peuvent influencer les pratiques. Notre travail est positionné sur un cadre scientifique métissé, dont la logique originale vise à développer et étayer des pratiques pédagogiques grâce à l’éclairage des sciences de l’intervention et de la psychologie sociale appliquée à l’enseignement de l’EPS. Notre démarche empirique s’appuie sur des observations ordinaires de séances d’enseignement en EPS. Dans l’ensemble des résultats observés, les trois études mettent en avant quelques caractéristiques fixes dans les modalités de guidage des enseignants lors d’une situation complexe. Malgré les différences observées (modes de guidage) dans les trois études selon les différents facteurs définis auparavant, d’une façon ou d’autre, les enseignants observés préservent l’autonomie des élèves dans leur activité de recherche de solution en SC. En revanche, le guidage directif centré sur l’aspect technique spécifie le comportement des enseignants lors des situations ciblées (situations didactiques). Ainsi, du point de vue de l’expertise disciplinaire (expérience approfondie dans la pratique et l’enseignement de l’APSA), nos résultats mettent en évidence qu’une expérience professionnelle (en tant que enseignant d’EPS) ne semble pas compenser une absence d’expérience dans l’APSA enseignée. / This research is a contribution to the identification of guidance procedures and teaching styles implemented in teaching by complex situation in physical education (PE). Our aim is to clarify the way used by experts to implement and regulate the students’ activity in this type of education, taking in account different factors (characteristics of the teacher, nature of the motor skill sought in the APSA, and the nature of the pedagogical situation) that may influence this teaching practice. Our work is positioned on a mixed scientific framework, which original construction logic aims to develop and support teaching practices through the help of science of education and social psychology applied to education. Our empirical approach is based on ordinary observations of PSE teaching sessions. In all of the deduced results, the three studies highlight some unchanged characteristics in the guiding methods of teachers in a complex situation. Despite the noticed differences (guiding modes) in the three studies according to the different factors previously defined, in one way or another, the observed teachers preserves students' autonomy in a solution-seeking activities. On the other hand, teachers’ behavior in targeted situations was characterized by directive guidance focused on the technical aspect (didactic situations). Thus, from a disciplinary point of view, (in-depth experience in the practice and teaching of APSA), our results show that professional experience (as a teacher of PSE) does not seem to compensate for the lack of experience in the APSA taught.
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instructions verbales pour l'apprentissage dans une tâche d'anticipation-coincidence

lagarde, julien 23 March 2001 (has links) (PDF)
De façon contre intuitive, plusieurs études ont montré que les instructions verbales pouvaient nuire à la mise en place d'une nouvelle habileté motrice. La théorie proposee pour interpréter ces résultats repose sur une distinction entre un apprentissage implicite, qui peut s'établir sans recherche intentionnelle des régularités acquises, et un apprentissage explicite, défini comme un apprentissage intentionnel et conscient (Reber, 1967). Ces travaux ont révélé qu'il était difficile de communiquer une aide efficace pour l'acquisition de nouveaux mouvements ou de nouvelles coordinations entre segments corporels, mais aussi pour l'utilisation de régularités entre événements présents dans l'environnement qui permettent de prédire l'évolution de la situation et de préparer en avance l'exécution du mouvement dans des conditions de forte pression temporelle (Lagarde et al 2002, Neuro Lett 327: 66). Pour l'apprentissage des régularités probabilistes, des instructions verbales qui décrivaient ces régularités dégradaient les performances en comparaison d'une condition d'apprentissage sans instructions (Green & Flowers 1991, J Mot Beh 23: 293). La nature probabiliste des régularités semble constituer un facteur qui favorise la supériorité d'un apprentissage implicite ou “par la découverte” par rapport à un apprentissage explicite ou guidé par des instructions verbales (Magill 1998, Res Quat Ex Sp 69: 104). 5 expériences ont été réalisées pour préciser la nature des intéractions complexes entre traitement des instructions verbales et apprentissage perceptivo-moteur.
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Effet d’un entrainement moteur sur le taux de concentration sérique du facteur neurotrophique dérivé du cerveau chez les personnes âgées

St-Onge, Florence 08 1900 (has links)
Introduction: L'exercice physique est l’une des approches les plus prometteuses permettant de ralentir l’affaiblissement des fonctions cognitives relié au vieillissement. Différents programmes d'exercice physique peuvent améliorer la cognition et l'humeur, via leur impact sur certaines voies moléculaires. En effet, différentes interventions d’exercice physique peuvent augmenter la production du facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF). Cette protéine est une neurotrophine qui augmente la survie et la croissance des neurones et favorise donc la neuroplasticité. Cependant, peu d'études ont comparé les différents types d’interventions et leur impact sur les niveaux de BDNF, en particulier chez les participants âgés de 60 ans et plus. L’objectif de cette étude était de comparer les effets de deux protocoles d'exercice distincts sur les niveaux sériques de BDNF chez des ainés sains. Méthodologie: Au total, trente-quatre adultes âgés de 65 ans et plus ont participé à un des deux groupes d’intervention. Le premier groupe présentait une combinaison d’entrainements par résistance et d’aérobie (CSA, âge: 70,5 ± 5,3 ans) et le deuxième groupe pratiquait des exercices de motricité avancé et de flexibilité. (GMA, âge: 74,6 ± 5,2 ans). Les deux interventions comprenaient trois séances hebdomadaires de 60 minutes, pour une période de 8 semaines. Les exercices du groupe CSA incluaient des exercices physiques en résistance de force maximale et des intervalles d’aérobies à haute intensité. Le groupe GMA pratiquait des activités de locomotion (manipulation de balle, parcours à obstacles, exercices de coordination et d’équilibre) et des étirements. Une analyse de covariance a été réalisée sur le changement absolu de chaque variable, tout en contrôlant pour l'âge et la valeur de base. Résultats: Seuls les participants CSA ont enregistré une augmentation significative au niveau de leurs performances aérobies (VO2max) due à l’intervention. Toutefois, les niveaux sériques de BDNF ont augmenté de façon significative seulement chez participants du groupe GMA grâce à l’intervention. Conclusion: Les résultats suggèrent que les activités motrices pourraient potentiellement conduire à des améliorations de la cognition par l’augmentation des niveaux de BDNF chez les participants. / Introduction: Physical exercise has been reported as a promising approach to counteract aging-associated decreased cognitive functions. Different exercise training programs have been associated with improvement of cognition and mood potentially by acting on several molecular pathways. Different exercise interventions have been shown to increase the levels of Brain-derived neurotrophic factor (BDNF). This protein is a key neurotrophin, it increases the survival and growth of neurons and consequently favours neuroplasticity. However, few studies have compared different types of physical exercise training protocols and their impact on BDNF levels, especially in participants over 60 years old. The goal of this study was to compare the effects of two different exercise protocols on serum BDNF levels in healthy older adults. Methods: Thirty-four older adults were divided in two groups; combined strength and aerobic group (CSA, age: 70.5±5.3 yrs.) and gross motor activities and flexibility group (GMA, age: 74.6 ± 5.2 yrs.). Both interventions were composed of three weekly 60-minute sessions for a period of 8 weeks. The intervention for the CSA group included maximal strength exercises and high intensity aerobic interval training. GMA involved locomotion activities, ball manipulation (hand-eye coordination), and stretching exercises. One-way ANCOVAs were performed on variable absolute change, while controlling for age and baseline value. Results: As expected, CSA participants showed significant increase in aerobic capacity (VO2max). In contrast, only the GMA group showed significant change in BDNF serum levels following intervention. Conclusion: These results suggest that gross motor activities could potentially lead to improvements in cognition through the enhancement of BDNF production.
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Évaluation de processus d'implantation du programme Bleu Blanc Bouge en Action

Laflamme, Jean-François 04 1900 (has links)
Les habiletés motrices des jeunes sont en déclin depuis plusieurs années au Canada. Plusieurs interventions ou programmes ont ainsi été développés, et ce, en vue d’améliorer la pratique d’activités physiques (AP) à long terme chez les enfants. Quelques études ont réalisé une évaluation des effets de ces programmes mais peu d'entre elles ont procédé à une évaluation de leur processus d'implantation. Or, l'évaluation de processus est importante pour comprendre les freins ou facteurs facilitants qui peuvent moduler les résultats. Cet aspect est d'autant plus important quand une intervention est déployée dans plusieurs milieux à la fois. Notre étude vise à évaluer le programme Bleu Blanc Bouge en Action (BBBEA) de la Fondation des Canadiens pour l’Enfance afin de rendre compte des facteurs qui ont pu faciliter ou nuire à son implantation. Trois composantes du processus d'implantation ont été évaluées : le « Reach », la « dose delivered » et la « dose received ». Les données ont été collectées au moyen d'une grille d’observation créée à partir de la grille SOFIT (McKenzie, Sallis et coll. 1991) ainsi qu'au moyen d'un questionnaire auprès des parents des jeunes (n=238) des six écoles participantes. Quatre des six séances de BBBEA ont fait l'objet d'observations auprès d'un échantillon de deux des six milieux ciblés par le programme. Les observations ont porté à la fois sur les interventions des animateurs et sur les activités d'un sous-échantillon de jeunes (Montréal-Nord : n = 35 et Verdun : n = 38). Nos résultats indiquent que la clientèle ciblée par BBBEA (des jeunes ne sachant pas patiner) compose près de 75 % des participants du programme. La part relative du temps d’engagement moteur est significativement plus élevée (50,5 % contre 41,0 %) dans le milieu comportant davantage de jeunes sachant patiner, ce qui suggère un effet d’entraînement du groupe sur les apprenants. Un constat positif du programme est que le temps d’engagement moteur dans les deux milieux étudiés est semblable ou supérieur à celui de programmes de promotion de l’activité physique comparables à BBBEA. Lors de jeux et d’activités libres, l’engagement moteur des jeunes est significativement plus faible dans le milieu où l’effet d’entraînement du groupe est moins manifeste. Ceci suggère que des activités plus structurées (éducatifs lors de la pratique d'une habileté motrice) seraient favorables à l’engagement moteur des jeunes lorsque ceux-ci semblent peu engagés ou autodidactes. / Canadian youth’s motor skills have been declining over the last few years. Many interventions or programs have been developed to enhance children’s long term physical activity practice. Some studies evaluated the effects of those interventions, but only a small number carried on a process evaluation of the implementation. A process evaluation is important to get a better understanding of barriers and facilitators of the intervention. These components of evaluation are some of the most important criteria to explain the divergent results of an intervention deployed in various environments. Our research was an evaluation of the Bleu Blanc Bouge en Action (BBBEA) program of the Montreal Canadiens Children’s Foundation aiming to reflect elements impairing or enabling its implementation. Three components of the implementation process have been evaluated: the Reach, the dose delivered and the dose received. Data was collected with an observational form adapted from the System for observing fitness instruction time (SOFIT) (McKenzie, Sallis et al. 1991) and with questionnaire distributed to the parents of the youth of the six targeted participant schools. A sub-sample of 35 children from Montréal Nord and 38 from Verdun were observed during 4 of the 6 skating lessons. Results show that targeted participants (children that do not know how to skate) compose almost 75 % of the program’s attendees. Physical engagement proportion was significantly higher (50.5 % vs 41.0 %) in the environment composed of a higher number of children knowing how to skate, suggesting a ripple effect on the learners. As a positive outcome, MVPA (moderate to vigorous physical activity) proportion in both neighborhoods was equal or higher than other programs comparable to BBBEA. During “game” or “free play” contexts, children’s physical activity levels were significantly lower in the context where the ripple effect was the weakest. This suggests that structured activities (drills during motor skills practice) favor youth’s physical engagement when they are disengaged or less autodidact.
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Sensorimotor skills in autism spectrum disorder : a meta-analysis

Coll, Sarah-Maude 04 1900 (has links)
No description available.
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Transfert et traitement de l’information visuomotrice dans le cerveau autiste : intégrité et hétérogénéité

Brochu Barbeau, Elise 12 1900 (has links)
En plus de la triade de symptômes caractérisant l’autisme, ce trouble neurodévelopmental est associé à des particularités perceptives et motrices et, au niveau cérébral, par une connectivité atypique entre les différentes régions du cerveau. Au niveau anatomique, un des résultats les plus communs est la réduction du corps calleux. Toutefois, des effets directs de cette altération anatomique sur l’intégrité et l’efficacité du transfert interhémisphérique restent à être démontrés. Pour la présente thèse, trois différentes études investiguent différents aspects du traitement de l’information visuomotrice : le transfert interhémisphérique entre les régions bilatérales motrices et visuelles, la vitesse de traitement perceptif, et les habiletés motrices visuellement guidées. Dans la première étude, le paradigme visuomoteur de Poffenberger a été utilisé pour mesurer le temps de transfert interhémisphérique (TTIH). L’imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle (IRMf) et structurale ainsi que l’imagerie de diffusion ont aussi été utilisées pour étudier les réseaux cérébraux impliqués dans la tâche de Poffenberger. Les autistes ont été comparés à un groupe d’individus à développement typique. La deuxième étude avait pour but d’investiguer la vitesse de traitement perceptif en autisme. Dans la troisième étude, deux tâches motrices (Purdue et Annett) ont été utilisées pour examiner la nature et l’importance des déficits moteurs. La tâche de Purdue inclut deux conditions bimanuelles utilisées comme indice additionnel d’intégration interhémisphérique. Dans les études 2 et 3, le groupe d’autistes a aussi été comparé à un groupe d’individus Asperger afin de voir si, et comment, les deux sous-groupes peuvent être distingués en ce qui concerne le traitement visuel et les déficits moteurs. Aucune différence entre les groupes n’a été observée en termes de TTIH. Les résultats de l’étude IRMf révèlent des différences d’activations corticales en lien avec la tâche de Poffenberger. Dans les groupes d’autistes et de typiques, l’efficacité de la communication interhémisphérique était associée à différentes portions du corps calleux (frontales/motrices chez les typiques, postérieures/visuelles chez les autistes). De façon globale, les résultats de cette étude démontrent un patron atypique de transfert interhémisphérique de l’information visuomotrice en autisme, reflétant un rôle plus important des mécanismes visuels dans le comportement sensorimoteur possiblement en lien avec une réorganisation cérébrale. Les résultats des études comportementales 2 et 3 indiquent que les autistes excellent dans la tâche mesurant la vitesse de traitement perceptif alors que les Asperger accomplissent la tâche à des niveaux similaires à ceux des typiques. La nature des déficits moteurs diffère aussi entre les deux sous-groupes; la dextérité et la coordination bimanuelle est affectée chez les individus Asperger mais pas chez les autistes, qui eux sont plus atteints au niveau de la rapidité unimanuelle. Les sous-groupes d’autistes et de syndrome d’Asperger sont caractérisés par des profils cognitifs différents dont les particularités perceptives et motrices font partie intégrante. / In addition to the triad of symptoms characterizing autism, this neurodevelopmental condition is characterized by visual and motor atypicalities and, at the cerebral level, by atypical connectivity between the different brain areas. Anatomically, one of the most replicated finding is a reduction of the corpus callosum. However, evidence of a direct effect of the corpus callosum reductions on integrity and efficiency of interhemispheric transfer is lacking. Three different studies were designed to investigate different aspect of visuo-motor processing: interhemispheric transfer between bilateral motor and visual brain areas, perceptual processing speed, visually guided motor performance. In the first study, the visuo-motor Poffenberger paradigm was used to measure interhemispheric transfer time (IHTT). Structural and functional magnetic resonance imaging (fMRI) and diffusion tensor imaging (DTI) were also used to study the brain networks involved in the Poffenberger task. Autistics were compared to typically developing individuals. The second study investigates whether perceptual processing speed (Inspection Time task) is atypical in autism. In the third study, two visually-guided motor tasks (the Purdue pegboard and Annett peg moving task) were used to verify the nature and magnitude of motor deficits. The Purdue task includes two bimanual conditions used as additional measures of interhemispheric communication integrity. Moreover, in studies 2 and 3, behavioral differences between autistic and Asperger individuals were investigated in order to see if and how the two subgroups can be distinguished in terms of perceptual processing and motor deficits. No group difference was observed in terms of IHTT. The fMRI results reveal a different pattern of cortical activations associated to the Poffenberger task. In the autism and typical groups, the efficiency of interhemispheric communication was associated with different portions of the corpus callosum (frontal/premotor in typicals, posterior/visual in autistics). These results demonstrate an atypical pattern of interhemispheric visuo-motor information transfer, possibly reflecting a more prominent role of visual mechanisms guiding sensorimotor behavior in autism, related to cerebral reorganizations. Results of the behavioral studies indicate that autistics have an excellent visual processing speed while Asperger individuals performed like typicals. Motor impairments also differed between the two subgroups; dexterity and bimanual coordination was impaired in Asperger individuals but not in autistics, who presented more difficulties in unimanual conditions. Autism and Asperger subgroups are characterized by different cognitive profiles in which visual processing and motor deficits are important factors.

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