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« C’est icy le pays du monde le plus propre a faire des chanvres... si on s’en vouloit donner la peine » : le discours officiel sur le chanvre au Canada, 1660-1840

Bénard-Saumur, David 12 1900 (has links)
La culture du chanvre au Canada sous les Régimes français et britannique attire l’attention des historien.ne.s depuis longtemps. Jusqu’à récemment, on s’est surtout intéressé aux tentatives répétées des administrateurs pour développer cette culture au Canada. Un autre élément est resté largement ignoré : le discours que formulent les autorités coloniales au sujet du chanvre, produit agricole aussi mal aimé de la paysannerie canadienne qu’il est chéri des administrateurs coloniaux. Qu’il soit français ou britannique, le programme officiel, centré sur les fournitures navales (le chanvre sert notamment à la fabrication des voiles et cordages) et associé à des desseins mercantilistes, vise à remplacer par du chanvre canadien celui que les métropoles successives importent de l’étranger, principalement de l’Europe du Nord. Pourtant, cette politique ne répond que difficilement aux conditions coloniales. Malgré tout, depuis Québec, les dirigeants coloniaux tant français qu’anglais s’obstinent pendant longtemps à la mettre en place, lui consacrant de longs passages dans leur correspondance avec les différents ministères à Paris ou à Versailles, puis à Londres. En énumérant les obstacles à la culture chanvrière, ils élaborent un discours foncièrement stéréotypé sur la paysannerie canadienne, voire sur la population créole en général. Ces images auront la vie dure, traversant la césure de la Conquête et influençant autant les auteurs contemporains que les récits historiques qui seront réalisés jusqu’en plein XXe siècle. Néanmoins, il y a un apprentissage à signaler. Il se manifeste en deux temps : dans les propos plus lucides des administrateurs du Régime français finissant et, près d’un demi-siècle plus tard, dans le discours agronomique émergent dans les environs de l’Assemblée coloniale plus sensible aux possibilités de l’agriculture locale. / The cultivation of hemp in Canada under the French and British Regimes has long attracted the attention of historians. Until recently, the focus has been on repeated attempts by administrators to develop this culture in Canada. Another element remained largely ignored: the discourse formulated by the colonial authorities on the subject of hemp, an agricultural product as unloved by the Canadian peasantry as it was cherished by the colonial administrators. Whether French or British, the official program, centred on naval supplies (hemp was used in particular for the manufacture of sails and ropes) and associated with mercantilist designs, aimed to replace with Canadian hemp that which successive metropolises import from abroad, mainly from Northern Europe. However, this policy responded only with difficulty to colonial conditions. Despite everything, from Quebec, the colonial administrators, both French and English, persisted for a long time in introducing it, devoting long passages to it in their correspondence with the various ministries in Paris or Versailles, and later in London. By listing the obstacles to hemp culture, they developed a fundamentally stereotyped discourse on the Canadian peasantry, and even on the Creole population in general. These images will have a long life, surviving then change of regime at the Conquest and influencing both contemporary authors and the historical narratives that would be produced until the middle of the 20th century. Nevertheless, there was a learning process. It manifested itself in two stages: in the more lucid formulations of the administrators of the late French Regime and, nearly half a century later, in the agronomic discourse emerging in the vicinity of the Colonial Assembly, more sensitive to the possibilities of local agriculture.
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Le réseau du Canada : étude du mode migratoire de la France vers la Nouvelle-France, (1628-1662)

Carpin, Gervais 25 April 2018 (has links)
Nous avons cherché à comprendre et à expliquer comment et pourquoi, entre 1628 et 1662, des Français traversèrent l'Atlantique pour travailler ou s'installer en Nouvelle-France. Comprendre exigeait de s'arrêter sur ceux qui furent mandatés pour peupler la colonie car elle n'était pas accessible au tout venant. Pourquoi une compagnie fut-elle créée dans ce but ? Qui furent les émigrants contactés ? Comment furent-ils mis en contact ? Comme une des particularités du peuplement fut la lenteur et la faiblesse, le but était, par l'analyse des acteurs du peuplement et des facteurs de contrainte ou de support, de faire apparaître les causes de ses limites. L'historiographie est riche de plusieurs études sur les organismes recruteurs et sur les colons. De cette connaissance, il ressort que nous pouvions envisager comme postulat l'existence d'un réseau, constitué d'appareils formels et de groupes informels. Nous avons examiné les composants du réseau en mettant au jour leurs relations, les différents nœuds, leur densité. À partir d'une analyse des sources traditionnelle, nous avons recomposé les groupes humains, leurs moyens pour parvenir à mettre en oeuvre leur mandat pour les uns et pour parvenir à partir pour les autres, et nous avons aussi intégré les moyens de communication comme les informations qui circulaient ou les chemins qui devaient être pris. Nous avons constaté l'existence d'une volonté politique de l'État qui s'est donné un outil pour créer une colonie: la Compagnie de la Nouvelle France, formée d'individus sous son contrôle. Ils administrèrent la colonie au nom des besoins de l'État et la financèrent de leur argent. La faiblesse des revenus coloniaux à laquelle s'ajouta l'adversité aurait imposé un soutien appuyé de l'État. À sa place, paradoxalement, elle eut droit à l'indifférence d'abord et à l'hostilité ensuite. La faiblesse financière fut totalement déterminante sur la poursuite du peuplement. La Compagnie générale délégua beaucoup à des organismes aussi pauvres qu'elle. Il en résulta un recrutement minimum, organisé dans les ports d'embarquement, auprès d'une population locale ou préalablement migrante, à la recherche d'un emploi. Quelques recruteurs travaillèrent dans leur lieu d'origine auprès d'une population à laquelle ils étaient rattachés par des liens sociaux ou familiaux. Enfin, certains émigrants partirent de leur propre chef, le plus souvent en famille, avec la permission des organismes autorisés du réseau. La décision d'analyser sous une forme réseau les parties en cause dans le peuplement de la colonie de la Nouvelle-France a révélé une série de phénomènes de cause à effet qui expliquent effectivement un certain nombre de limites qui déterminèrent le mode migratoire vers la colonie, fait d'un appel à une population en attente de travail, pour combler de faibles besoins coloniaux. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013

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