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741

Les comportements alimentaires des adolescents du Québec : analyse de données qualitatives portant sur les motivations alimentaires d'adolescents québécois de 12 à 14 ans

Allaire-Loiselle, Ariane 06 1900 (has links)
Contexte. L’adolescence est une période complexe marquée par une quête identitaire importante. Les comportements alimentaires adoptés à cette période tendent à perdurer dans le temps et influencent la croissance et la santé à long terme. De multiples facteurs d’ordre individuel, social, environnemental et sociétal peuvent influencer leurs choix alimentaires. Objectifs. Cette étude vise à explorer ce qui est le plus spontanément exprimé comme motivations alimentaires par les adolescents québécois âgés de 12 à 14 ans. Inspiré de l’étude des motivations alimentaires de Renner et coll. (2012), les déterminants des choix alimentaires de ces jeunes seront identifiés pour ensuite dégager les principaux facteurs d’influence agissant sur leurs choix alimentaires (Story et coll. 2002). Méthodes. Ce projet est une analyse de données qualitatives tirées de la recherche « Ados 12-14 : Les dimensions socioculturelles des pratiques alimentaires et d’activité physique des adolescents » (2014). Il repose sur l’analyse d’entrevues individuelles menées auprès de 50 filles et garçons âgés entre 12 et 14 ans. Sur un corpus d’entrevues retranscrites intégralement, une approche déductive fut utilisée avec l’échelle de mesure de motivations alimentaires de Renner et coll. (2012) comme grille d’analyse. Résultats. Parmi les nombreux facteurs d’influence, les facteurs individuels et ceux liés aux environnements sociaux se sont particulièrement démarqués. Au final, l’influence parentale, les préférences alimentaires, le désir de créer une impression sociale favorable et la santé sont déterminants, parfois même au détriment du plaisir. Conclusion. Cette étude révèle une variété de facteurs pouvant influencer les comportements alimentaires des adolescents québécois. Les constats dégagés de l’analyse des données effectuée sont pertinents pour les acteurs en nutrition en santé publique lesquels y trouveront des facteurs à prendre en compte dans la mise en place d’interventions de promotion des saines habitudes alimentaires auprès des adolescents québécois. / Context. Adolescence is a complex period marked by an important identity quest. Eating behaviours adopted during this period of life tend to influence growth and health in the long term. Individual, social, environmental and societal factors can influence teenagers’ eating habits. Objectives. This study is aimed at exploring what is most spontaneously expressed as feeding motivations by teenagers between 12 and 14 years old. Inspired by Renner et al.’s study (2012) about eating motivations, determinants of the adolescent food choices will be identified and then the main influence factors guiding their eating habits will be explored (Story et al., 2002). Methods. This project is an analysis of the qualitative data from the research project “Teenagers 12-14: Sociocultural dimensions of eating habits and physical activity of teenagers’’ (Ados 12-14: Les dimensions socioculturelles des pratiques alimentaires et d’activité physique des adolescents (2014)). It is based on the analysis of individual interviews with 50 girls and boys aged between 12 and 14 years old. Interview transcripts were analyzed using a deductive approach and the motivation measuring scale of Renner et al. (2012) as an analysis grid. Results. Amongst numerous factors, individual and socioenvironmental factors stood out. Globally, parents’ influence, eating preferences, the desire to make a good social impression, and health were decisive factors, sometimes even stronger than pleasure. Conclusion. Many factors impacting eating behaviors in the teenage population of Québec were identified in this study. The results generated by this data analysis will be useful for public health nutritionists for the design of intervention plans for the promotion of healthy eating habits within the Québec teenage population.
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Effets de la greffe pulmonaire sur la densité minérale osseuse et l’anthropométrie des individus atteints de fibrose kystique

Durette, Gabrielle 12 1900 (has links)
No description available.
743

Impact de l’ajout de glutathion à la nutrition parentérale sur la synthèse protéique chez le cochon d’Inde.

Morin, Guillaume 12 1900 (has links)
No description available.
744

Facteurs métaboliques, nutritionnels, anthropométriques et pulmonaires associés à l’apparition d’anomalies du métabolisme du glucose dans une cohorte d’enfants avec fibrose kystique

Nguyen, Cécile Quynh-Trang 12 1900 (has links)
No description available.
745

Optimisation du contrôle glycémique des patients atteints de diabète de type 1 : traitement efficace des hypoglycémies, calcul des glucides et pancréas artificiel

Gingras, Véronique 09 1900 (has links)
No description available.
746

Prise en charge nutritionnelle et gestion du surpoids dans le diabète de type 1

Fortin, Andréanne 05 1900 (has links)
No description available.
747

Attitudes et pratiques alimentaires des principaux intervenants face à l’alimentation des enfants de 0 – 5 ans au Québec

Naud, Gabrielle 06 1900 (has links)
No description available.
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Transition nutritionnelle et double fardeau de la malnutrition chez des adultes de Ouagadougou au Burkina Faso (Afrique de l’Ouest)

Zeba, Augustin Nawidimbasba (ZAN) 09 1900 (has links)
Cette étude s’inscrit dans le cadre du projet « Pôle francophone africain sur le Double Fardeau Nutritionnel » (DFN) du laboratoire TRANSNUT, centre collaborateur OMS sur la transition nutritionnelle du Département de Nutrition de l’Université de Montréal, en collaboration avec ses partenaires au Burkina Faso, à savoir l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS) et l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP). Elle est l’une des premières à s’intéresser au double fardeau de la malnutrition en Afrique francophone. Cette étude avait pour objectif de démontrer l’existence du double fardeau de la malnutrition parmi les adultes de Ouagadougou au Burkina Faso, d’en donner l’ampleur et d’identifier ses liens avec les facteurs du mode de vie. Plus spécifiquement, elle visait à décrire les carences nutritionnelles, les facteurs de risque cardiométabolique (FRCM), et la typologie du double fardeau de la malnutrition; examiner les caractéristiques du mode de vie des adultes et leurs liens avec le double fardeau de la malnutrition selon les conditions économique, et enfin d’examiner l’association entre inflammation subclinique, les carences nutritionnelles et les FRCM selon les facteurs du mode de vie. Ces objectifs faisaient suite à nos principales hypothèses qui stipulaient que : parmi les adultes de Ouagadougou, le phénotype de double fardeau de la malnutrition le plus fréquemment observé est l’association de surpoids/obésité avec une ou plusieurs carences nutritionnelles, surtout chez les femmes, puis qu’une alimentation de piètre qualité, en lien avec de mauvaises conditions socioéconomiques et de vie est associée tant aux FRCM qu’aux carences nutritionnelles, contribuant ainsi au double fardeau de malnutrition, et enfin qu’un état d’inflammation subclinique joue un rôle de médiateur entre le mode de vie et aussi bien les carences nutritionnelles que les FRCM. Afin de répondre à ces objectifs, une étude transversale descriptive et analytique a été conduite auprès d’un échantillon aléatoire de 330 adultes âgés de 25 à 60 ans recrutés au sein de l’Observatoire de Population de Ouagadougou, situé à la partie nord de la ville. Cet échantillon a été subdivisé en terciles du score de possessions matérielles, proxy du statut socioéconomique, avec 110 personnes respectivement dans chaque strate de niveau socioéconomique bas, moyen et élevé. Chaque participant a fourni des données sociodémographiques, anthropométriques, cliniques et comportementales; il a aussi fourni un échantillon de sang. Les principales variables de l’étude étaient les suivantes : l’âge, les conditions socioéconomiques (insécurité alimentaire, éducation et proxy du revenu), le mode de vie (les apports alimentaires et la qualité de l’alimentation, l’activité physique, la consommation d’alcool et de tabac, la perception de l’image corporelle, le stress psychosocial); l’inflammation subclinique; les FRCM [surpoids/obésité, tension artérielle élevée (TAE) ou hypertension artérielle (HTA), hyperglycémie, dyslipidémie et insulino-résistance]; les carences nutritionnelles (maigreur, anémie, carence en fer et en vitamine A). Des phénotypes de double fardeau de la malnutrition ont été identifiés en combinant FRCM et carences nutritionnelles. Les résultats ont montré une prévalence élevée de surpoids/obésité, d’obésité abdominale, d’hypertension artérielle, d’hyperglycémie, de résistance à l’insuline et du taux de lipoprotéine de haute densité (HDL-C) bas, respectivement de 24,2 %, 12,5 %, 21,9 %, 22,3 %, 25,1 % et 30,0 %. En utilisant les seuils plus sensibles de la Fédération Internationale du Diabète (FID), l’obésité abdominale, la tension artérielle élevée (TAE), l’hyperglycémie était respectivement de 23,5 %; 36,1 % et 34,5 %. Des carences nutritionnelles étaient également présentes, l’anémie, la carence en fer et en vitamine A, ainsi que la maigreur atteignant respectivement 25,5 %, 15,4 %, 12,7 % et 9,7 % de la population étudiée. Les femmes étaient significativement plus touchées que les hommes autant par les FRCM que par les carences nutritionnelles. Le double fardeau de la malnutrition touchait 23,5 % des personnes et même 25,8 % avec les seuils de la FID pour l’obésité abdominale, la TAE, et l’hyperglycémie. Les deux principaux phénotypes observés étaient : l’association de « surpoids/obésité avec au moins une carence en micronutriment », touchant 7,8 % (11,8 % ♀ vs. 3,4 % ♂) des personnes et l’association d’au moins un FRCM autre que le surpoids/obésité avec au moins une carence en micronutriment, qui touchait 9.0 % (12,4 % ♀ vs. 5,4 % ♂) des personnes. La prévalence de ces phénotypes était plus élevée en utilisant les seuils de la FID plutôt que les seuils de l’OMS. Près de 72,9 % des personnes ou 81,2 % (seuils de la FID) avaient au moins un FRCM. Nous avons identifié à partir de l’analyse typologique, deux schémas alimentaires; « urbain » et « traditionnel », dans cette étude. Les carences nutritionnelles étaient davantage associées au schéma alimentaire « traditionnel », alors que les FRCM se retrouvaient dans les deux schémas alimentaires. Le schéma « urbain » regroupait significativement plus d’hommes et de personnes de niveau socioéconomique élevé, alors que les personnes de niveau socioéconomique bas et les femmes étaient proportionnellement plus nombreuses dans le schéma « traditionnel ». Le temps dévolu aux activités sédentaires était significativement plus important que celui consacré aux activités d’intensité modérée à vigoureuse. L’activité physique était inversement associée à l’indice de masse corporelle (IMC), au tour de taille (TT), à la masse grasse corporelle, à la tension artérielle systolique (TAS) et diastolique (TAD), à la triglycéridémie et au taux de lipoprotéine de faible densité (LDL-C). L’IMC et le TT augmentaient en outre avec le temps de sédentarité. Ainsi, le double fardeau de malnutrition était associé au statut socioéconomique bas, au sexe féminin et à la sédentarité. Nous avons aussi trouvé que 39,4 % des personnes avaient une inflammation subclinique qui était associée de façon indépendante et positive à la ferritinémie, à l’IMC, au TT et à la masse grasse corporelle, et négativement au HDL-C. L’exploration du stress psychosocial et de l’image corporelle a révélé une association entre le stress psychosocial, l’HTA et une perception positive de l’embonpoint. Les personnes ayant peut-être accusé un retard de croissance à l’enfance (d’après l’indice de Cormic) étaient significativement plus touchées par le surpoids/obésité, l’obésité abdominale et la résistance à l’insuline. Ces résultats nous ont permis d’atteindre nos objectifs, mais aussi de vérifier nos hypothèses de recherche. Comme on peut le constater, les FRCM sont une réalité à Ouagadougou, qui se compliquent par leur coexistence avec des carences en micronutriments dont la prévalence est tout aussi importante. Une transition nutritionnelle est en cours dans cette ville et contribue au bouleversement des comportements alimentaires et du style de vie favorisant l’émergence de ce double fardeau, dans un contexte où le passé nutritionnel de la population offre des conditions idéales pour un niveau de risque particulièrement élevé pour ces FRCM. Cependant, l’évolution de cette prévalence pourrait être inversée ou tout au moins ralentie si des actions étaient entreprises dès maintenant. / This study is a part of a project on the double burden of malnutrition in sub-Saharan Africa, developed and implemented by TRANSNUT, a WHO collaborating centre on nutrition changes and development, of the Department of Nutrition, Université de Montréal, in collaboration with its partners in Burkina Faso (Institut de Recherche en Sciences de la Santé and Institut Supérieur des Sciences de la Population). The study is among the first to focus on the double burden of malnutrition in French speaking Africa and aimed to describe the occurrence of the double burden among adults living in Ouagadougou, Burkina Faso, by determining its prevalence and to what extent it was related to life style factors. More specifically, the study aimed to: 1) describe nutrition deficiencies, cardio-metabolic risk factors (CMRF) and double burden phenotypes, to 2) examine the relationship between lifestyle characteristics and the double burden of malnutrition, and finally, 3) to examine the relationship between subclinical inflammation and both CMRF and nutrition deficiencies. We hypothesised that: ‘among the adults of Ouagadougou, the more frequent phenotype of double burden of malnutrition is the association of overweight/obesity with at least one micronutrient deficiency, which is more prevalent in women’; ‘an inadequate quality of the diet related to poor socioeconomic and living conditions is associated to both CMRF and micronutrients deficiencies’ and finally, that ‘subclinical inflammation is a mediator variable between lifestyle and both CMRF and nutrition deficiencies’. We carried out a population based cross-sectional study, descriptive and analytical, with a random sample of 330 adults aged 25-60y, selected from the population observatory of Ouagadougou located in the northern district. This sample was stratified in three income groups using household assets as a proxy of socioeconomic status, with 110 subjects in the following three income strata: low, middle and high. Each subject provided sociodemographic, anthropometric, clinical and lifestyle data and a blood sample for the assessment of the following study variables: age, and socioeconomic conditions (food insecurity, education and income); lifestyle factors (dietary intake and diet quality, physical activity, alcohol and tobacco consumption, body image perception, and psychosocial stress); subclinical inflammation; CMRF (overweight/obesity, high blood pressure or hypertension, hyperglycaemia, dyslipidemia, insulin resistance); nutritional deficiency markers ( underweight, anaemia, iron and vitamin A deficiencies); the double burden of malnutrition phenotypes featured by combining CMRF with nutrition deficiencies factors. We reported a high prevalence of overweight/obesity, abdominal obesity, hypertension, hyperglycaemia, insulin resistance and low concentration of high density lipoprotein cholesterol (HDL-C), which was 24.2%, 12.5%, 21.9%, 22.3%, 25.1%, and 30.0% respectively. When using International Diabetes Federation (IDF) cut-offs for abdominal obesity, high blood pressure, and hyperglycaemia, their prevalence were 23.5%, 36.1%, and 34.5% respectively. Anaemia, iron and vitamin A deficiencies and underweight were found in 25.5%, 15.4%, 12.7%, and 9.7% of subjects, respectively. Women were more affected by both CMRF and deficiencies than men. When combining CMRF and deficiencies within the same individual, the double burden of malnutrition was reported in 23.5% of subjects and even in 25.8% of them when IDF cut-offs for abdominal obesity, high blood pressure, and hyperglycaemia were used. Two main phenotypes were reported: the co-occurrence of ‘overweight/obesity with at least one micronutrient deficiency’, with a prevalence rate of 7.8% (11.8 % ♀ vs. 3.4 % ♂); and the co-occurrence of ‘CMRF other than overweight/obesity with at least one micronutrient deficiency’, with a prevalence rate of 9.0% (12.4 % ♀ vs. 5.4 % ♂). This prevalences was higher when using IDF cut-offs instead of WHO cut-offs. Finally, 72.9% of the subjects exhibited at least one CMRF and even 81.2% of the subjects when using IDF cut-offs. We also identified in this study population two dietary patterns: “urban” and “traditional”. Nutritional deficiencies were associated with ‘traditional’ dietary pattern, whereas CMRF were found in both patterns without statistical difference. The “urban” dietary pattern was significantly more common in men, high income subjects, whereas low income subjects and women were significantly more numerous in the ‘traditional’ one. Time devoted to sedentary activities was significantly higher than time spent in moderate to vigorous activities. Time in moderate to vigorous activities was significantly and negatively associated with body mass index (BMI), waist circumference (WC), and body fat mass, systolic blood pressure (SBP), diastolic blood pressure (DBP), triglyceridemia, and low density lipoprotein cholesterol (LDL-C), while BMI and WC were associated to sedentary time. The double burden of malnutrition was associated to low income status, women, and sedentary time. We reported that 39.4% of the subjects exhibited subclinical inflammation, which was independently and positively associated with serum ferritin, BMI, WC, body fat mass, and negatively to HDL-C. Body image evaluation revealed that overweight was perceived as desirable body image among the study subjects. Psychosocial stress was associated with hypertension and subjects who probably faced stunting during infancy (using Cormic Index) exhibited significantly higher prevalence of overweight/obesity, abdominal obesity and insulin resistance. The results allowed us to achieve the study objectives and confirm our hypotheses. CMRF represents an overwhelming issue in adults of Ouagadougou complicated with their coexistence with nutritional deficiencies, also highly prevalent. A nutrition transition is at play in the city, contributing to lifestyle changes favorable to the double burden of malnutrition in such a context where the early life nutritional conditions of the subjects may put them at further enhancement of CMRF. The progression of this prevalence can still be averted or at least be slowed if suitable actions were taken from now.
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Évolution du risque cardiométabolique sur une période de quatre ans : étude chez des adultes béninois (Afrique de l’Ouest)

Sossa, Charles 07 1900 (has links)
Les objectifs de l’étude de l’évolution du risque cardiométabolique (RCM) sur une période de quatre ans (2006-2010) chez des adultes béninois consistaient à: • Examiner les relations entre l’obésité abdominale selon les critères de la Fédération Internationale du Diabète (IFD) ou l’insulino-résistance mesurée par le Homeostasis Model Assessment (HOMA) et l’évolution des autres facteurs de RCM, • Examiner les liens entre les habitudes alimentaires, l’activité physique et les conditions socio-économiques et l’évolution du RCM évalué conjointement par le score de risque de maladies cardiovasculaires de Framingham (FRS) et le syndrome métabolique (SMet). Les hypothèses de recherche étaient: • L’obésité abdominale telle que définie par les critères de l’IDF est faiblement associée à une évolution défavorable des autres facteurs de RCM, alors que l’insulino-résistance mesurée par le HOMA lui est fortement associée; • Un niveau socioéconomique moyen, un cadre de vie peu urbanisé (rural ou semi-urbain), de meilleures habitudes alimentaires (score élevé de consommation d’aliments protecteurs contre le RCM) et l’activité physique contribuent à une évolution plus favorable du RCM. L’étude a inclus 541 sujets âgés de 25 à 60 ans, apparemment en bonne santé, aléatoirement sélectionnés dans la plus grande ville (n = 200), une petite ville (n = 171) et sa périphérie rurale (n = 170). Après les études de base, les sujets ont été suivis après deux et quatre ans. Les apports alimentaires et l’activité physique ont été cernés par deux ou trois rappels de 24 heures dans les études de base puis par des questionnaires de fréquence simplifiés lors des suivis. Les données sur les conditions socioéconomiques, la consommation d’alcool et le tabagisme ont été recueillies par questionnaire. Des mesures anthropométriques et la tension artérielle ont été prises. La glycémie à jeun, l’insulinémie et les lipides sanguins ont été mesurés. Un score de fréquence de consommation d’« aliments sentinelles » a été développé et utilisé. Un total de 416 sujets ont participé au dernier suivi. La prévalence initiale du SMet et du FRS≥10% était de 8,7% et 7,2%, respectivement. L’incidence du SMet et d’un FRS≥10% sur quatre ans était de 8,2% et 5%, respectivement. Le RCM s’était détérioré chez 21% des sujets. L’obésité abdominale définie par les valeurs seuils de tour de taille de l’IDF était associée à un risque plus élevé d’insulino-résistance: risque relatif (RR) = 5,7 (IC 95% : 2,8-11,5); d’un ratio cholestérol total/HDL-Cholestérol élevé: RR = 3,4 (IC 95% : 1,5-7,3); mais elle n’était pas associée à un risque significativement accru de tension artérielle élevée ou de triglycérides élevés. Les valeurs seuils de tour de taille optimales pour l’identification des sujets accusant au moins un facteur de risque du SMet étaient de 90 cm chez les femmes et de 80 cm chez les hommes. L’insulino-résistance mesurée par le HOMA était associée à un risque élevé d’hyperglycémie: RR = 5,7 (IC 95% : 2,8-11,5). En revanche, l’insulino-résistance n’était pas associée à un risque significatif de tension artérielle élevée et de triglycérides élevés. La combinaison de SMet et du FRS pour l’évaluation du RCM identifiait davantage de sujets à risque que l’utilisation de l’un ou l’autre outil isolément. Le risque de détérioration du profil de RCM était associé à un faible score de consommation des «aliments sentinelles» qui reflètent le caractère protecteur de l’alimentation (viande rouge, volaille, lait, œufs et légumes): RR = 5,6 (IC 95%: 1,9-16,1); et à l’inactivité physique: RR = 6,3 (IC 95%: 3,0-13,4). Les sujets de niveau socioéconomique faible et moyen, et ceux du milieu rural et semi-urbain avaient un moindre risque d’aggravation du RCM. L’étude a montré que les relations entre les facteurs de RCM présentaient des particularités chez les adultes béninois par rapport aux Caucasiens et a souligné le besoin de reconsidérer les composantes du SMet ainsi que leurs valeurs seuils pour les Africains sub-sahariens. La détérioration rapide du RCM nécessité des mesures préventives basées sur la promotion d’un mode de vie plus actif associé à de meilleures habitudes alimentaires. / The objectives of this study on four-year trends (2006-2010) in cardiometabolic risk (CMR) in Benin adults were: • To examine whether abdominal obesity according to International Diabetes Federation (IDF) waist circumference cut-offs, or insulin resistance measured by the homeostasis model assessment (HOMA) was associated with more unfavourable changes in other CMR factors, • To examine the effects of diet, physical activity and socioeconomic status including place of residence on the evolution of CMR assessed by both the Framingham risk score for cardiovascular diseases (FRS) and the metabolic syndrome (MetS). We hypothesized that: • Abdominal obesity as currently defined by IDF anthropometric criteria is weakly associated with unfavourable changes in other CMR factors while IR exacerbates other CMR factors in sub-Saharan Africans, • Medium income status, less urbanized place of residence (rural or semi-urban), physical activity and healthy eating patterns (higher score of consumption of foods that may protect against CMR) contribute to more favourable evolution of CMR. The study included initially 541 apparently healthy adults aged 25-60 years and randomly selected in a large city (n = 200), a small town (n = 171) and its surrounding rural area (n = 170). After baseline survey, subjects were followed-up after two and four years. Dietary intake and physical activity were assessed by two or three 24-hour recalls in baseline studies and then by short frequency questionnaires at follow-ups. Data on alcohol intake and smoking patterns were collected in personal interviews. Anthropometric data, blood pressure, insulin resistance based on homeostasis model assessment (HOMA), blood glucose and blood lipids were measured. Education, income (proxy) and place of residence were the socioeconomic variables appraised in interviews. A food score based on consumption frequency of “sentinel foods” was developed and used. Complete data at last follow-up was available in 416 subjects. Baseline prevalence of MetS and FRS ≥ 10% was 8.7% and 7.2%, respectively. The incidence of MetS, and a FRS ≥ 10% over four years was 8.2% and 5%, respectively. The CMR deteriorated in 21% of subjects. Abdominal obesity as defined by IDF thresholds of the waist circumference was associated with a higher likelihood of insulin resistance: relative risk (RR) = 5.7 (CI 95%: 2.8-11.5), high total cholesterol/HDL-Cholesterol ratio: RR = 3.4 (CI 95%: 1.5-7.3). However, abdominal obesity was not associated with a significantly increased risk of high blood pressure or high triglycerides. In the study population, the optimal cut-offs of waist circumference that predicted at least one component of MetS were 90 cm in women and 80 cm in men. Insulin resistance measured by HOMA was associated with an increased risk of hyperglycemia: RR = 5.7 (CI 95%: 2.8-11.5). However, the insulin resistance was not associated with a significant risk of high blood pressure and high triglycerides. The combination of MetS and the FRS depicted more at-risk subjects than the use of either tool alone. Diet and lifestyle mediated location and income effects on CMR evolution. Low “sentinel food” scores (foods that may reflect the protective effect of the diet against CMR): meat, poultry, milk and milk products, eggs and vegetables; and inactivity increased the likelihood of CMR deterioration: RR = 5.6 (CI 95%: 1.9-16.4) and RR = 6.3 (CI 95%: 3.0-13.4), respectively. Subjects with medium or low socioeconomic levels, and those living in the rural and semi-urban areas had a lower risk of CMR deterioration. The study showed some differences in the relationship between abdominal obesity, insulin resistance and other CMR factors in Blacks compared to Caucasians and it also highlighted the need to reconsider MetS components and their cut-offs for sub-Saharan Africans. Combining MetS and FRS might be appropriate for surveillance purposes in order to better capture CMR. The results of the present study call for urgent measures to reduce CMR deterioration focusing on more active lifestyle and dietary inadequacies.
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Physiopathologie du diabète secondaire à la fibrose kystique : études transversales et prospectives

Hammana, Imane 10 1900 (has links)
Résumé L’augmentation de l’espérance de vie chez les patients atteints de fibrose kystique (FK) entraine une augmentation de la prévalence des anomalies de tolérance au glucose, soit l’intolérance au glucose (IGT) et le diabète (DAFK). En dépit du fait, que les anomalies de la tolérance au glucose soient associées à un mauvais prognostic, l’origine de ces troubles n’est pas encore clairement établie. Notre objectif était d’examiner le rôle de l’insulinopénie et de la résistance à l’insuline dans la détérioration de la tolérance au glucose dans une cohorte prospective observationelle patients FK non diabétique. Nos résultats démontrent une réduction marquée de la phase précoce de la sécrétion de l’insuline ainsi qu’une augmentation de l’aire sous la courbe de la glycémie (AUC) chez tous les groupes de patients. Nous avons aussi démontré qu’une variation de la sensibilité à l’insuline joue un rôle prépondérant dans les changements de catégorie de tolérance au glucose dans cette population. Finalement, il semblerait que l’augmentation de l’AUC du glucose et la réduction de la phase précose de la sécrétion d’insuline sont des meileurs prédicateurs du status clinique que les catégories de tolérance au glucose. Il existe plusieurs indices pour évaluer la sécrétion d’insuline et pourtant aucun n’a été validé chez les patients FK. Nous avons examiné la validité des index de la sécrétion de l’insuline dérivés de l’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) ainsi que des valeurs à jeun par rapport au test de référence. Alors que la plupart des index calculés à partir de l’HGPO corrèlent significativement avec les valeurs du test de référence, cela n’est pas le cas pour les index calculés à partir des valeurs à jeun. La validation de ces index nous permet d’évaluer la sécrétion de l’insuline prospectivement dans notre cohorte de FK à partir de l’HGPO, est un test recommandé pour le dépistage du DAFK. Les recommandations nutritionnelles suggèrent aux patients FK une diète comprenant environ 40% de lipides afin d’éviter la malnutrition. Nous avons examiné le profil lipidique des patients FK diabétiques et non diabétiques après une HGPO et un repas hyperlipidique (RT). Nos résultats démontrent que la FK est associée à des augmentations de l’excursion glycémique lors de l’HGPO ou d’un RT comparativement aux témoins. Cependant, le RT provoque 1) une plus faible excursion glycémique comparativement à l’HGPO ; 2) une meilleure suppression de la production hépatique de glucose et 3) l’excursion lipidique postprandiale des patients FK reste normale. Il est donc peu probable que les anomalies de la sécrétion de l’insuline par les cellules  soient secondaires à une lipotoxicité. Nous avons aussi examiné les taux d’adiponectine, une hormone sécrétée par le tissu adipeux et pouvant moduler l’action de l’insuline. Les niveaux d’adiponectine corrèlent négativement avec plusieurs facteurs présents chez les patients FK incluant l’IGT, l’inflammation et une adiposité centrale en dépit d'un faible poids corporel. Les patients FK ne présentaient aucune altération des taux d’adiponectine malgré la présence d’une résistance à l’insuline, une inflammation sub-clinique et de l’IGT. La FK apparaît donc comme une condition où il existe une discordance entre les taux d’adiponectine et la résistance à l’insuline ou l’inflammation. En conclusion la prévalence de l’IGT est élevée dans cette population caractérisée par une excursion glycémique anormalement plus élevée, due principalement à une altération de la sécrétion de l’insuline exacerbée par une résistance à l’insuline. Mots clés : Adiponectine, Hyperglycémie par voie oral (HGPO), intolérance au glucose, fibrose kystique, diabète, résistance à l’insuline, sécrétion de l’insuline. / Abstract Abnormal glucose tolerance is a frequent co-morbidity in cystic fibrosis patients (CF), and is associated with a worse prognosis. However, the most pertinent factors to predict the clinical status and the physiopathology of glucose intolerance remain unclear. The aim of this study was to investigate the roles of impaired insulin secretion and insulin resistance in the progression of glucose intolerance from the normal state up to diabetes (CFRD) using an ongoing prospective observational cohort of non-diabetic CF patients. We demonstrated that CF patients displayed a reduced first phase insulin secretion across glucose tolerance categories (normal; intolerance and CFRD). Moreover, variation in insulin resistance has a significant impact on glucose tolerance in this population. Finally, early in the course of the disease, increased glucose area under the curve (AUC) and reduced first phase insulin secretion are better predictors of clinical status than conventional glucose tolerance categories. Numerous indices to evaluate insulin secretion have been proposed, but their validity has not been explored in cystic fibrosis (CF). The aim of this study was to validate surrogate indices of insulin secretion calculated from fasting values or the oral glucose tolerance test (OGTT) in CF patients against the gold standard, the intravenous glucose tolerance test (IVGTT). This is an essential step to study the physiopathological role of defective insulin secretion in the development of CFDR in large cohort. We showed that all insulin secretion indices correlated significantly with the IGVTT in control individuals. However, while OGTT-derived indices correlated significantly with the gold standard test in all CF groups, this was not the case for fasting-derived indices. Since the OGTT is required on a regular basis in CF patients to screen for CFRD, OGTT-derived indices should be used to evaluate insulin secretion. Abnormal insulin secretion combined with recommended high fat intake could be associated with dysregulation of glucose and lipid metabolisms in CF patients. Thus, the second objective was to examine postprandial glucose and lipid profiles during an OGTT and a standardized high-fat test meal (TM) in CF patients. CF patients presented higher glucose excursion compared to controls after the OGTT and TM. This excursion was significantly reduced in both amplitude and length during the TM for CF patients. In addition, control and CF patients presented similar profiles for both triglycerides and fatty acids. These results exclude lipotoxicity as a major player in ß cell defect for these patients. Circulating adiponectin levels are negatively associated with glucose intolerance, inflammation and central adiposity. Since these conditions are common in CF patients, we examined whether adiponectin values are altered in this population. CF patients did not show any changes in adiponectin levels despite insulin resistance, glucose intolerance and sub-clinical inflammation. Thus, CF appears to be one of the rare conditions in which discordance between adiponectin values and insulin resistance or inflammation is evident. In conclusion, CF patients are characterized by a high prevalence of glucose abnormalities due to an insulin secretion defect but also the contribution of insulin resistance. Key words: Adiponectin, Cystic fibrosis, diabetes, glucose intolerance, Oral glucose tolerance test, insulin resistance, insulin secretion.

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