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Représentations et traitement de la folie en France aux XVIIe et XVIIIe siècles : vers l’adoption d’une approche humaniste

Hébert, Sébastien January 2015 (has links)
L’histoire de la folie à l’époque moderne s’est souvent articulée autour de deux présupposés historiques, soit le « grand renfermement » construit par Michel Foucault et la libération des fous par Philippe Pinel. Cette construction fait du XVIIIe siècle une période de stagnation dans l’histoire de la folie. Dans ce mémoire, nous démontrons qu’au contraire, ce sont les avancées dans les domaines de la philosophie et de la médecine, conjuguées à l’humanisme des Lumières, qui ont mené au geste de Pinel, qui n’est que l’aboutissement d’une longue évolution au cours du XVIIIe siècle. Pour ce faire, nous utilisons divers traités médicaux qui exposent que la conception de l’esprit et de ses troubles par différents médecins mène progressivement à un traitement plus relationnel de la folie, une évolution qui aboutira logiquement au développement de la psychiatrie. Le tout sera développé en trois chapitres, en commençant par l’exposition des théories philosophiques et médicales sur l’esprit à l’époque moderne. C’est en établissant une vision matérielle de l’esprit que les médecins pourront légitimer leur appropriation de la folie et de son traitement. C’est d’ailleurs ce traitement qui sera au centre de notre deuxième chapitre, qui explore à la fois la nosographie de la folie de l’époque et ses limites. Finalement, nous terminerons en abordant les conditions ayant mené à l’approche relationnelle par rapport à la folie, un traitement humain qui doit son apparition en France à l’évolution du rapport au fou à l’époque moderne.
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Du rejet de la misère et de son renfermement : commentaire sur l'Histoire de la folie de Michel Foucault

Trempe, Simon 15 November 2019 (has links)
Ce mémoire explore un élément essentiel de l'Histoire de la folie de Michel Foucault, à savoir : le geste d'exclusion structurant la culture occidentale. Notre question de recherche est celle-ci : qu'est-ce qui décide de ce qui est exclu de la culture ? L'Histoire de la folie étant un livre vaste, nous nous sommes restreints aux analyses de Foucault allant de la fin du Moyen Âge jusqu'au XVIIe siècle. Cette période offre la possibilité d'observer deux types d'exclusion : la première, la plus archaïque, est celle du lépreux que l'on excluait à l'extérieur de la communauté en raison de son caractère impur, donc sacré. Quant à la seconde, que Foucault a appelée « grand renfermement », elle consiste à enfermer tous les miséreux (dont fait partie le fou) dans des établissements publics, cela en raison de leur caractère irréductible à la norme du travail. C'est du point de vue des oppositions que nous avons voulu interroger ce qui motive le geste d'exclusion. Ainsi, à nos trois chapitres correspondent trois oppositions : le pur et l'impur ; la Raison et la folie ; l'homogène et l'hétérogène. Également, pour ce mémoire, nous avons privilégié une approche intertextuelle : au premier chapitre, nous y avons incorporé le texte de Roger Caillois, L'homme et le sacré ; au second, le texte de Nietzsche, La Naissance de la tragédie ; au troisième, enfin, le texte de Georges Bataille, La structure psychologique du fascisme. Ces trois textes se penchent tous à leur manière sur le problème de l'exclusion au sein de la culture occidentale et ce faisant, permettent de mieux saisir la portée du geste d'exclusion avancé par Foucault.
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O problema antropológico em Michel Foucault

Miotto, Marcio Luiz 11 March 2011 (has links)
Made available in DSpace on 2016-06-02T20:12:16Z (GMT). No. of bitstreams: 1 3815.pdf: 1796482 bytes, checksum: 468c6334beca46928538a8c2247b35f8 (MD5) Previous issue date: 2011-03-11 / Universidade Federal de Minas Gerais / Cette recherche de doctorat est le résultat d'un projet plus vaste intitulé «La Question de la Mort de l'Homme et de la Psychologie selon Michel Foucault». Ce projet a l'objetif d'examiner la formulation, les facteurs et les conséquences rapportés aux différentes démarches utilisées par Foucault dans ses critiques aux «anthropologies», figurées dans la trajectoire des textes publiés pendant les années 1950 et 1960. La question principale est le problème «anthropologique»: dans les textes parus en 1954, Foucault a entrepris un double projet de contestation et fondation des sciences humaines; le jeune philosophe essayait de corriger les perspectives considerées par lui comme des perspectives erronées, pour en établir une nouvelle anthropologie finalement rigoreuse. Par contre, d'une façon relativement vite les projets de fondation ont eté remplacés pour des suspicions et donc il y a eu un changement de la façon d'énoncer le problème anthropologique: au lieu d'être «solution», la question anthropologique commence à devenir un domaine plein de problèmes. L'essay de fonder donne place à un ensemble d'analyses qui dénoncent plusieurs engagements historiquements faits pour les connaissances anthropologiques. La recherche realisée essaye d'analyser ce passage de la «solution» au «problème», en croisant la lecture de certains matériaux: les textes publiés par Foucault pendant les années 50 (et quelques textes des annés 60), les débats contemporains et les discussions sur lesquelles ces textes ont essayé d'entrer, et aussi quelques notes écrites par Jacques Lagrange pendant les cours donnés par Foucault à l'Ecole Normale Supérieure depuis 1953 jusqu'à 1955. Le croisement de références a l'objetif de voir le contexte des problèmes probablement vus par Foucault dans les textes de 1954, et le chemin parcouru par lui, jusqu'àux questions enoncées dans les textes de 1957 et l'écriture à Uppsala de la thèse principale sur l'histoire de la folie. / A presente pesquisa de doutorado resulta de um projeto maior, intitulado Sobre a Morte do Homem e a Psicologia, em Michel Foucault . Esse projeto busca analisar a formulação, as nuances e consequências das diversas argumentações empregadas por Foucault nas críticas às antropologias , figuradas na trajetória dos textos dos anos 50 e 60. O eixo é o problema antropológico : nos textos de 1954, Foucault empreendia um duplo projeto de contestação e fundação das ciências humanas, buscando corrigir perspectivas consideradas errôneas em prol de uma antropologia isenta de prejuízos. Esses projetos de fundação rapidamente cedem lugar a suspeitas e à recolocação do problema antropológico: mais do que solução , a questão antropológica começa a se delinear como um núcleo de problemas. A postura de fundação e contestação cederá lugar a um conjunto de análises que denunciam as antropologias a partir de seus compromissos históricos. A presente pesquisa tenta analisar essa passagem da solução ao problema , tomando como base alguns materiais: os textos de Foucault contemporâneos e posteriores, os debates aos quais esses textos tentavam se inserir, e também algumas anotações de Jacques Lagrange aos cursos ministrados por Foucault na École Normale Supérieure entre 1953 e 1955. O entrecruzamento de referências serve para extrair os problemas que Foucault enxerga nos textos de 1954, buscando delinear de que modo esses problemas conduzem às interrogações dos textos de 1957 e à escrita, em Uppsala, da Tese Principal sobre a história da loucura.
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"Furieux et de petit gouvernement" : formes et usages judiciaires de la folie dans les juridictions royales en France, du milieu du XIIIè siècle à la fin du XVè siècle / "Furieux et de petit gouvernement" : judicial forms and practices relative to madness in the royal jurisdictions of France between the middle of the 12th century to the end of the 15th century

Ternon, Maud 06 December 2014 (has links)
La folie, dans les archives de la justice royale aux XIVe et XVe siècles, s’accompagne de deux effets de droit : l’incapacité dans les affaires civiles et l’irresponsabilité dans la sphère pénale. La démence (furor) est définie, de manière sommaire, comme une maladie relevant des lois de la nature, qui prive la personne de sa capacité à posséder une intention valable. Sur la base de ce canevas juridique, les descriptions de comportements fous sont assez diverses, car elles s’adaptent aux termes de chaque litige. L’argument de folie sert, en particulier, à excuser un crime, à faire annuler un contrat ou un testament, ou encore à empêcher un proche parent de dissiper les biens du lignage, en obtenant son interdiction et/ou sa mise en curatelle. Le pouvoir qui s’exerce sur l’individu déclaré fou est d’abord celui de la parentèle, qui l’empêche d’accéder au statut normal de l’adulte en raison de son désordre mental et qui, s’il est dangereux, le garde lié à domicile. Des usages coutumiers règlementent ces situations, mais le recours aux sentences des tribunaux royaux et aux règles du droit savant se développe au cours de la période. Le roi ne légifère pas sur ces affaires familiales, laissant certains acteurs intermédiaires, notamment urbains, réclamer la garde de ces sujets vulnérables. Ses gens de justice veillent néanmoins à rendre incontournable le recours à sa juridiction souveraine. / In the archives of the royal justice system of the 14th and 15th centuries, madness was distinguished by two distinct judicial attributes: full incapacity in civil proceedings and the exception from penal responsibility in judicial matters. Dementia (furor) was summarily defined as an illness, stemming from the laws of nature, which deprived the subject of his ability to express any valid intent. Within this legal framework, whether or not conduct was deemed mad depended in large part on the specific circumstances of each law suit. The insanity plea could be used, for example, to acquit a crime, to nullify a contract or a testament as well as to prevent a relative from squandering the possessions of the family line by either having him barred and/or placed under guardianship. Those who were regarded as insane found themselves placed, primarily, under the authority of their relatives who thus deprived them of the ordinary privileges associated to adulthood and, should they prove dangerous, kept them at home. If customary law was generally used to arbitrate these situations, more and more appeals to the royal courts and to the opinions of legal scholars were made during this period. Even if the king did not pass judgment on such family matters, he did deputize certain mid-level actors, such as the burghers, to take these vulnerable subjects in their custody. In turn, these lawmen remained particularly attentive to appeal systematically to his sovereign authority.

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