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L'Arsenal canadien : les politiques canadiennes et la fabrication de munitions au Canada durant la Deuxième Guerre mondialeLabbé, Pierrick 08 November 2012 (has links)
Cette thèse propose une analyse de la production de munitions au Canada durant la Deuxième Guerre mondiale dans le but d’exposer les politiques mises de l’avant par le gouvernement canadien pour répondre aux exigences matérielles de la guerre. Afin de combler les besoins du ministère de la Défense et de ses alliés, le ministère des Munitions et Approvisionnements réussit un tour de force en transformant une industrie munitionnaire insignifiante en un vaste programme qui employait plus de 103 000 personnes à son apogée. L’analyse des politiques à l’origine de cette production montre que le gouvernement fédéral géra autant que possible sa contribution matérielle de manière à fournir une aide considérable à ses alliés tout en poursuivant ses objectifs de relance économique à long terme. Le Comité de guerre du Cabinet tenta également de limiter l’impact négatif de ses décisions sur la vie des Canadiens.
La participation matérielle du Canada prit forme graduellement, restreinte par la volonté de limiter les dépenses militaires. Les projectiles ne figuraient pas parmi les priorités avant la chute de la France. À partir de l’automne 1940, les principaux ministères se montrèrent plus ouverts à la mise en place et au financement d’un vaste programme. Ils consolidèrent leur collaboration avec les gouvernements britannique et américain afin d’obtenir le soutien technique et financier nécessaire pour surpasser les faiblesses industrielles du pays, de manière à permettre une collaboration qui ne nuirait pas à long terme aux finances publiques. Ensuite, l’interventionnisme sans précédent pour stimuler ce secteur non traditionnel s’effectua, malgré l’ampleur des investissements, dans un esprit d’économie et mené par une volonté de ne pas disloquer inutilement les structures de l’économie civile. Le gouvernement misa sur une collaboration avec les entreprises compétentes qui dominaient déjà le marché. Les entrepreneurs jouèrent un rôle clé dans la stratégie fédérale de gestion des ressources humaines. L’élaboration d’une solution à la pénurie de travailleurs s’effectua autant que possible sans l’imposition de mesures coercitives, de manière à ne pas nuire à la relance de l’économie dans l’après-guerre et à ne pas saper le moral des citoyens. Le ministère des Munitions et Approvisionnements opta plutôt pour la mise en place d’un État-providence de guerre et d’un paternalisme industriel. Le secteur privé, appuyé par diverses initiatives du gouvernement fédéral, se devait d’imposer un encadrement strict du milieu de travail afin de maximiser la productivité, de diminuer l’absentéisme et de lutter contre les interruptions de production.
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L'Arsenal canadien : les politiques canadiennes et la fabrication de munitions au Canada durant la Deuxième Guerre mondialeLabbé, Pierrick 08 November 2012 (has links)
Cette thèse propose une analyse de la production de munitions au Canada durant la Deuxième Guerre mondiale dans le but d’exposer les politiques mises de l’avant par le gouvernement canadien pour répondre aux exigences matérielles de la guerre. Afin de combler les besoins du ministère de la Défense et de ses alliés, le ministère des Munitions et Approvisionnements réussit un tour de force en transformant une industrie munitionnaire insignifiante en un vaste programme qui employait plus de 103 000 personnes à son apogée. L’analyse des politiques à l’origine de cette production montre que le gouvernement fédéral géra autant que possible sa contribution matérielle de manière à fournir une aide considérable à ses alliés tout en poursuivant ses objectifs de relance économique à long terme. Le Comité de guerre du Cabinet tenta également de limiter l’impact négatif de ses décisions sur la vie des Canadiens.
La participation matérielle du Canada prit forme graduellement, restreinte par la volonté de limiter les dépenses militaires. Les projectiles ne figuraient pas parmi les priorités avant la chute de la France. À partir de l’automne 1940, les principaux ministères se montrèrent plus ouverts à la mise en place et au financement d’un vaste programme. Ils consolidèrent leur collaboration avec les gouvernements britannique et américain afin d’obtenir le soutien technique et financier nécessaire pour surpasser les faiblesses industrielles du pays, de manière à permettre une collaboration qui ne nuirait pas à long terme aux finances publiques. Ensuite, l’interventionnisme sans précédent pour stimuler ce secteur non traditionnel s’effectua, malgré l’ampleur des investissements, dans un esprit d’économie et mené par une volonté de ne pas disloquer inutilement les structures de l’économie civile. Le gouvernement misa sur une collaboration avec les entreprises compétentes qui dominaient déjà le marché. Les entrepreneurs jouèrent un rôle clé dans la stratégie fédérale de gestion des ressources humaines. L’élaboration d’une solution à la pénurie de travailleurs s’effectua autant que possible sans l’imposition de mesures coercitives, de manière à ne pas nuire à la relance de l’économie dans l’après-guerre et à ne pas saper le moral des citoyens. Le ministère des Munitions et Approvisionnements opta plutôt pour la mise en place d’un État-providence de guerre et d’un paternalisme industriel. Le secteur privé, appuyé par diverses initiatives du gouvernement fédéral, se devait d’imposer un encadrement strict du milieu de travail afin de maximiser la productivité, de diminuer l’absentéisme et de lutter contre les interruptions de production.
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L'Arsenal canadien : les politiques canadiennes et la fabrication de munitions au Canada durant la Deuxième Guerre mondialeLabbé, Pierrick January 2012 (has links)
Cette thèse propose une analyse de la production de munitions au Canada durant la Deuxième Guerre mondiale dans le but d’exposer les politiques mises de l’avant par le gouvernement canadien pour répondre aux exigences matérielles de la guerre. Afin de combler les besoins du ministère de la Défense et de ses alliés, le ministère des Munitions et Approvisionnements réussit un tour de force en transformant une industrie munitionnaire insignifiante en un vaste programme qui employait plus de 103 000 personnes à son apogée. L’analyse des politiques à l’origine de cette production montre que le gouvernement fédéral géra autant que possible sa contribution matérielle de manière à fournir une aide considérable à ses alliés tout en poursuivant ses objectifs de relance économique à long terme. Le Comité de guerre du Cabinet tenta également de limiter l’impact négatif de ses décisions sur la vie des Canadiens.
La participation matérielle du Canada prit forme graduellement, restreinte par la volonté de limiter les dépenses militaires. Les projectiles ne figuraient pas parmi les priorités avant la chute de la France. À partir de l’automne 1940, les principaux ministères se montrèrent plus ouverts à la mise en place et au financement d’un vaste programme. Ils consolidèrent leur collaboration avec les gouvernements britannique et américain afin d’obtenir le soutien technique et financier nécessaire pour surpasser les faiblesses industrielles du pays, de manière à permettre une collaboration qui ne nuirait pas à long terme aux finances publiques. Ensuite, l’interventionnisme sans précédent pour stimuler ce secteur non traditionnel s’effectua, malgré l’ampleur des investissements, dans un esprit d’économie et mené par une volonté de ne pas disloquer inutilement les structures de l’économie civile. Le gouvernement misa sur une collaboration avec les entreprises compétentes qui dominaient déjà le marché. Les entrepreneurs jouèrent un rôle clé dans la stratégie fédérale de gestion des ressources humaines. L’élaboration d’une solution à la pénurie de travailleurs s’effectua autant que possible sans l’imposition de mesures coercitives, de manière à ne pas nuire à la relance de l’économie dans l’après-guerre et à ne pas saper le moral des citoyens. Le ministère des Munitions et Approvisionnements opta plutôt pour la mise en place d’un État-providence de guerre et d’un paternalisme industriel. Le secteur privé, appuyé par diverses initiatives du gouvernement fédéral, se devait d’imposer un encadrement strict du milieu de travail afin de maximiser la productivité, de diminuer l’absentéisme et de lutter contre les interruptions de production.
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Transition vers la démocratie : le cas de l'Égypte en 2005 : échec ou réussite?Sayed Omar, Riham 03 1900 (has links) (PDF)
Cette étude se propose d'analyser, à la lumière de l'amendement de l'article 76 de la Constitution égyptienne de 1971, le poids de l'élection présidentielle de 2005 dans le processus de transition vers la démocratie en Égypte. Entamé sur les traces des innombrables inégalités sociales et du verrouillage politique dominant l'histoire de ce pays, ce processus s'est orienté vers la sacralisation d'une nouvelle réforme de quelques articles de la constitution : élection du Président de la République selon le système du scrutin secret libre et direct. Certains faits tels que l'avortement des premières joutes électorales de septembre 2005 pour des raisons de fraude électorale, la non-participation de la majorité des acteurs de la scène politique en Égypte, l'existence du couple « violence/impunité » et la permanence des crises politiques découlant des élections de 1987,1993,1999 et 2005, conditionnent la transition vers la démocratie. L'analyse du poids de l'histoire dans la construction du binôme « État/Nation » et l'étude des faits sociaux et politiques qui ont marqué le pays au cours de la période de 1986 à 2000, laissent croire que la transition démocratique égyptienne se heurte à de grandes difficultés. Elle n'a pas encore trouvé les voies et les moyens pour l'apparition de normes, de valeurs et d'attitudes indispensables à la constitution d'un État démocratique. Évidemment, la situation politique en Égypte n'est plus aussi stagnante et face aux mutations politiques diverses que connaît le pays « autoritarisme - démocratie à tâtons », l'étude suggère la mise en œuvre du modèle transitologique de la politique pour repenser l'implantation de la démocratie en Égypte. Par conséquent, cette démocratie s'instaurerait dans un État civil moderne dans le cadre d'un contrat sociopolitique moderne garantissant la protection des libertés et des droits politiques, civils et socio-économiques des citoyens, la révision de l'équilibre des pouvoirs, de la performance du comité responsable des affaires partisans et de la jurisprudence. Cette transition doit donner plus de liberté à la fondation des partis pour remédier au vide politique, à l'établissement d'un système électoral qui serait capable de garantir la transparence et l'honnêteté du processus électoral et enfin être en mesure de garantir une presse libre et indépendante.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Égypte, élections, transition, démocratie, constitution, Président Moubarak, système ploutocratique, blocage politique, déficiences, régime autoritaire, crise politique, centralisation politique, pressions internationales, pressions régionales, État nation, mobilisation, lois restrictives, partis d'opposition, mouvements informels, transition politique, démocratie représentative, revendications, réforme politique, contestation du pouvoir, pouvoirs équilibrés, responsabilité politique, justice indépendante.
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Le gaullisme populaire : les voyages présidentiels en province (Janvier 1959 - Avril 1969) / Popular gaullism : presidential trips to the provinces : (January 1959 – April 1969)Faure, Frederic 20 December 2018 (has links)
De Gaulle et le peuple français : une relation nouvelle se noue, se renoue, lorsque, le 29 mai 1958, la vie politique française bascule. Ce jour-là, devant l’incapacité de la classe politique à trouver une solution au conflit ensanglantant l’Algérie depuis la Toussaint 1954, le président de la République, René Coty, fait appel à un « homme providentiel », un militaire illustre qui, aux yeux des Français, a déjà sauvé le pays, le hissant du rang de vaincu en 1940 à celui de victorieux cinq années plus tard.Le général de Gaulle, hostile au régime des partis qui divisent le pays, se veut l’incarnation du peuple rassemblé. Dernier président du Conseil de la Quatrième République, il transforme les institutions politiques. A une République parlementaire succède une République qui reconnaît la fonction primordiale du chef de l’Etat, fonction renforcée par son élection au suffrage universel direct après la réforme constitutionnelle de 1962. À la République des partis, Charles de Gaulle substitue une « République des citoyens » dans laquelle prime l’expression de la souveraineté populaire.Souveraineté populaire, responsabilité politique pleine et entière des citoyens rassemblés au sein d’une nation qui regroupe toutes les classes sociales, toutes les sensibilités et se mettant elle-même au service de l’homme et du monde… Ces idées vont être mises en pratique, en mots, en images dans les villes et les villages de France, au cours des vingt-six voyages présidentiels de Charles de Gaulle en France métropolitaine. Les déplacements en province sont alors un élément clef, essentiel, de la « République des citoyens » voulue par le Général.La relation établie entre le chef de l’Etat et le peuple français présent aux cérémonies officielles organisées lors des déplacements présidentiels repose sur un échange : légitimité accordée au président de la République par la présence populaire ; sollicitation des citoyens par le chef de l’exécutif afin d’obtenir informations et réflexions relatives aux décisions à prendre nationalement et localement. Fondé sur cet échange avec le peuple régulièrement renouvelé sur les places des villes et des hameaux, sur les changements constitutionnels instituant le peuple comme ultime souverain, sur le recours fréquent à la procédure référendaire, le gaullisme au pouvoir sert une République portée à son accomplissement. / De Gaulle and the French people : their relationship was profoundly renewed when, on May 29, 1958, French political life toppled over. That day, President of the Republic René Coty – faced with a political class that proved incapable of finding a solution to the bloody Algerian conflict, raging since November 1954 – called upon a "providential man", an illustrious soldier who, in the eyes of the French, had already saved the country : France had been vanquished in 1940, but it was victorious five years later.Hostile to the partisan system that divided the country, General de Gaulle wanted to represent the assembled people. The last President of the Council of the Fourth Republic thus deeply transformed political institutions : the parliamentary Republic turned into a Republic that recognized the primary function of the Head of State. This function was reinforced by the constitutional reform of 1962 and its introduction of direct universal suffrage: under Charles de Gaulle, the partisan Republic was replaced by a "Republic of the citizens", in which the expression of popular sovereignty prevailed.Popular sovereignty in a nation that brings all social classes, all leanings together and is itself at the service of Man and of the world : these concepts were put into practice, words, images in the towns and villages of France, in the course of twenty-six presidential trips to the provinces in metropolitan France. They were key to the "Republic of the citizens" wanted by the General.The relationship between the Head of State and the people who came to these official ceremonies was based on an exchange: the popular presence granted the President of the Republic legitimacy – the head of the executive in turn solicited citizens to obtain information and thoughts on measures that needed to be taken, locally and nationally. Gaullism – based on these regular exchanges in town and hamlet squares, on the constitutional changes instituting the people as the ultimate sovereign and on the frequent use of referendums – served a Republic brought to its fulfillment.
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Le « Parlement du peuple » : enjeux politiques et sociaux des tavernes, auberges et coffeehouses du district de Québec (1759-1775)Perron, Mathieu January 2014 (has links)
Ce mémoire vise à éclairer un objet d’étude jusqu’ici peu connu, les tavernes, et de donner un éclairage complémentaire à l’ère 1759-1775 dans la province de Québec. Cette période est balisée, d’une part, par la capitulation de Montréal et, d’autre part, par l’année au cours de laquelle les dernières licences pour tenir tavernes sont attribuées avant l’invasion des troupes américaines. En me concentrant sur la quinzaine d’années suivant la Conquête, il est proposé, dans un premier temps, d’établir les mutations étatiques, administratives, politiques et culturelles qui modulent l’installation d’établissements cossus autant que l’implantation d’établissements plus modestes. Sera aussi abordée la question des nouveaux rapports qu’entretient le nouvel État colonial avec ces établissements perçus comme un danger pour les mœurs populaires. Dans un second temps, je me penche sur les ruptures et les continuités entre la fréquentation des auberges, cabarets et salons privés ayant eu cours sous le Régime français et les nouvelles pratiques et mœurs importées sous le Régime anglais. Ce mémoire entend apporter une contribution originale à l’historiographie de la taverne dans l’Amérique du Nord britannique et contribuer à souligner l’originalité du parcours historique et culturel de la province de Québec au sein de l’Empire britannique durant cette époque charnière de son histoire.
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Augusto César Sandino : hero myth of the Nicaraguan nationKoutsoyannis, Sophia January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L’exil comme patrie : les réfugiés communistes espagnols en RDA (1950-1989). Trajectoires individuelles, histoire collective / The political refugees in the Eastern Bloc : The cas of Spanish communists in the GDRDenoyer, Aurélie 22 May 2012 (has links)
Les réfugiés communistes espagnols accueillis en RDA sont au centre de ce travail de recherche. Cependant, l'exil politique des Espagnols en Allemagne de l’Est n'est pas ici traité comme un objet, mais comme un terrain qui nous permet d'appréhender différentes thématiques : la politique française à l'égard des communistes étrangers réfugiés sur son territoire à l'aune de la guerre froide, la politique d'intégration est-allemande, les relations entretenues entre la SED et le PCE (Partido Comunista de España, Parti communiste d'Espagne) ainsi que l'impact de l'exil sur la construction identitaire. Cette étude poursuit par ailleurs multiple objectifs : ce travail souhaite non seulement enrichir l'histoire de l'exil espagnol en particulier et les études migratoires en général, mais également contribuer au renouvellement de la recherche sur le communisme, et plus précisément, sur l'État est-allemand. Pour ce faire, nous avons travaillé à partir des archives de multiples pays, aussi bien en France, en Allemagne, qu'en Espagne. Nous avons également conduits quelques entretiens à Berlin, Paris et Barcelone auprès des enfants de la première vague de réfugiés politiques espagnols accueillis en RDA. Suite à cela, nous avons procédé à la reconstruction des trajectoires biographiques de ces individus en nous efforçant de ne pas perdre de vue la diversité des trajectoires individuelles et des situations collectives. / The Spanish communist refugees welcomed to GDR are in the center of this study. However, the Spanish political exile in East Germany is not being treated as an object but as a field that allows to capture various themes : the French policy towards foreign Communist refugees on its territory during the Cold War, the integration policy in East Germany, the relationships between the SED and the PCE (Partido Comunista de España, the Spanish Communist Party) and the impact of exile on identity construction. The purpose of this study is diverse : this work not only wants to enrich the history of the Spanish exile as a special topic but also examines migration studies as a whole. It aims to contribute to the renewal of research on communism in general and the studies of the East German state in particular. In order to do this, we worked from the archives of many countries, in France, Germany, and Spain. We also conducted some interviews in Berlin, Paris and Barcelona with children of the first wave of Spanish political refugees hosted in the GDR. Following the work on archives and interviews, we tried to reconstruct the biographical trajectories of individuals pursuing the following objective: do not lose sight of the diversity of individual trajectories and collective situations / Die spanischen kommunistischen Flüchtlinge in der DDR stehen im Zentrum dieser Forschungsarbeit. Dennoch wird das politische Exil der Spanier in Ostdeutschland nicht als Objekt betrachtet, sondern als Feld, welches Zugang zu zahlreichen Thematiken bietet : der französischen Politik gegenüber den ausländischen Kommunisten zur Zeit des Kalten Krieges, der Integrationspolitik der DDR, den Beziehungen zwischen der SED und der PCE (Partido Comunista de España, Kommunistische Partei Spaniens), so wie der Wirkung des Exils auf die Identitätskonstruktion. Die Ziele dieser Studie sind vielfältig : auf der einen Seite soll diese Arbeit die Geschichte des spanischen Exils im besonderen und der Migrationsforschung im allgemeinen bereichern, auf der anderen Seite soll zur Erneuerung der Kommunismusforschung und insbesondere der DDR-Forschung beigetragen werden. Um dies zu tun, wurde in Archiven in Frankreich, Deutschland sowie Spanien gearbeitet. Weiterhin wurden in Berlin, Paris und Barcelona Gespräche geführt, mit den Kindern der ersten Welle politischer Flüchtlinge aus Spanien, die in der DDR aufgenommen wurden. Im Anschluss an die Recherchen in Archiven und den geführten Gesprächen, wurden, soweit dies möglich war, die individuellen Lebensläufe jedes Einzelnen rekonstruiert. Dabei blieb folgendes Ziel ständig vor Augen: nicht die Vielfältigkeit individueller Lebensläufe und die allgemeine Situation der Gruppe aus dem Sichtfeld zu verlieren / El foco de esta investigación son los refugiados comunistas españoles en la RDA. Sin embargo, el exilio político español en Alemania del Este no es tratado aquí como objetivo sino como un campo que nos permite capturar varios temas: la política francesa contra los extranjeros comunistas refugiados en su territorio durante la Guerra Fría, la política de integración de Alemania del Este, las relaciones entre la SED y el PCE (Partido Comunista de España) y el impacto del exilio sobre la construcción de la identidad. El propósito de este estudio es múltiple: este trabajo no sólo quiere enriquecer la historia del exilio español y los estudios sobre la migración en general, sino también contribuir a la renovación de la investigación sobre el comunismo y en concreto, sobre el Estado de Alemania Oriental. Para lograr esto, se trabajó en los archivos de muchos países como Francia, Alemania y España. También se hicieron algunas entrevistas en Berlín, París y Barcelona a los individuos de la segunda generación de refugiados políticos españoles alojados en la RDA. Siguiendo el trabajo en archivos y entrevistas, tratamos de reconstruir las trayectorias biográficas de estas personas; con el objetivo de no perder de vista la diversidad de las trayectorias individuales y situaciones colectivas
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In nomine Parti : une étude des origines de l’appui des catholiques envers le Parti libéral du Canada, 1867-1949Desrochers, Éric 18 March 2019 (has links)
L’appui des catholiques envers le Parti libéral du Canada est un intrigant comportement électoral. Si ce phénomène est bien documenté, et ce depuis des décennies, les politologues n’ont pas encore réussi à l’expliquer de manière satisfaisante. Jusqu’à présent, l’approche la plus commune a été de tester l’effet de plusieurs variables sur le comportement des catholiques, ce qui n’a guère été satisfaisant. Si ces études n’ont pas obtenu les résultats espérés, c’est parce que leurs auteurs ont mal abordé le problème, c’est-à-dire qu’ils ont considéré l’identité catholique comme une variable indépendante. Nous soutenons que ce sont plutôt des questions d’ordre ethnolinguistique, plutôt que religieux, qui expliquent le comportement politique des catholiques.
Nous identifions d’abord les origines temporelles de ce vote des catholiques pour les libéraux. Puis, nous déterminons si ce changement a eu lieu en même temps et pour les mêmes raisons chez les Franco- et Anglo-catholiques. Limitant notre étude à la période de 1867 à 1949, nous faisons usage d’histoire politique, plus précisément celle qui s’intéresse aux systèmes de partis canadiens et au Parti libéral en particulier. Nous complétons en utilisant une approche qui établit un lien entre l’identité et le comportement politique. Nous expliquons donc les comportements politiques des Franco- et Anglo-catholiques à la lumière de leur contexte sociopolitique, accordant une importance particulière au développement de clivages ethnolinguistiques et religieux, et à la vision de l’identité canadienne proposée par les partis politiques.
Nous concluons que ce comportement des catholiques était avant tout déterminé par des facteurs d’ordre ethnique. Plusieurs ont surestimé l’importance de l’identité religieuse, entre 1867 et 1949. Cette conclusion a d’intéressantes retombées sur l’étude des comportements électoraux au Canada, puisqu’elle vient remettre en question l’étude du comportement des catholiques, groupe plus hétérogène qu’il ne l’avait été suggéré par les études précédentes.
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Le "mouvement populaire haitien" des années 1980-1990 : pratiques et perspectives analytiquesPaulcéna, Francisco January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur le « mouvement populaire haïtien » des années 1980-1990 qui force la démission du dictateur Jean-Claude Duvalier le 7 février 1986 et déclenche une transition démocratique qui prend fin avec les élections du 16 décembre 1990 par lesquelles Jean-Bertrand Aristide accède au pouvoir. Nous voulons comprendre les pratiques et les perspectives analytiques de ce « mouvement populaire ». Il met en scène des exclus posant des actions radicales et non-conventionnelles telles que les émeutes de la faim, les veillées de prière, les funérailles symboliques du régime, les foules gigantesques dans les rues, les notes de presse ou not pou laprès, les barricades et les slogans hostiles au régime. Ce sont des actions spontanées, non-violentes et sans organisation, par lesquelles les exclus défient la possible intervention brutale de l'armée et des forces paramilitaires en vue de réclamer l'accès au système politique et de dénoncer la monopolisation de la richesse nationale par une petite minorité qui se fait passer pour héritière naturelle. L'étude de cette période historique et mouvante s'appuie sur une synthèse de la littérature des principaux auteurs haïtiens et étrangers qui ont déjà analysé ce « mouvement populaire ». Nous présentons le contexte sociohistorique de 1804 à nos jours dans lequel nous tirons des catégories permettant de décrire les contradictions sociales et le fonctionnement de l'État et la dictature duvaliériste en particulier. Ensuite, nous présentons l'ensemble des événements que les différents auteurs qualifient de « mouvement populaire haïtien » des années 1980-1990. Nous étudions le thème de « mouvement populaire haïtien » des années 1980-1990 à l'intérieur d'un cadre d'analyse qui le saisit d'une part, comme un cycle d'actions collectives (Tarrow, 1989) et d'autre part, comme une action collective typique des sociétés dictatoriales (Wieviorka, 1995). Enfin, nous nous situons dans une perspective sociohistorique et notre analyse s'appuie sur une démarche méthodologique et des techniques de la revue de la littérature et d'analyse de contenu. L'analyse du corpus nous a permis de vérifier que le « mouvement populaire haïtien » des années 1980-1990 est un cycle d'actions collectives rendu possible par une combinaison de trois facteurs structurels, précipitants et idéologiques. Grâce à la conscience collective acquise dans les niveaux social, politique et culturel et moral, les acteurs formulent des revendications s'opposant à la dictature et à l'exclusion sociale. Quand la hiérarchie de l'Église catholique vers les années 1980, dans sa lutte en faveur du respect des droits de la personne se positionne contre la dictature, elle devient une alliée incontournable des exclus qui profitent de cette opportunité politique pour passer à l'action. Elle participe, à travers les comités ecclésiaux de base (théologie de la libération), à la sensibilisation et à l'émergence d'un nouveau cadre de pensée. Avec l'appui de la presse indépendante, un cycle de protestations et d'actions collectives s'ouvre entre 1980 et 1990. L'assassinat des trois jeunes lycéens aux Gonaïves, en 1985, radicalise et élargit l'agitation au niveau national avec l'entrée en scène de nouveaux acteurs. L'entrée des exclus en scène donne lieu à la formulation d'un ensemble de revendications sociales (les émeutes de la faim), culturelle (la langue créole, le vaudou) et politique (l'accès au système politique). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Haïti, Dictature, Mouvements populaires, Action collective Démocratie.
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