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Déconstruction de l'auto-affection pure : étude sur les notions de répétition et d'auto-affection pure à l'époque de Sein und Zeit / Deconstruction of pure self-affection : an study on the notions of repetition and self-affection in the epoch of Sein und ZeitCastellanos, Rafael 04 February 2011 (has links)
Si la déconstruction devait commencer quelque part, si son principe n'était pas d'emblée celui de lamultiplication originaire du principe, il faudrait alors dire que c'est comme déconstruction de l'autoaffectionpure qu'elle commence. En effet, l'interrogation du concept d'auto-affection pure estl'interrogation d'une dernière tentative pour penser encore la subjectivité en termes de principe (c'est-àdireen termes aussi de « subjectivité »). L'« auto-affection pure » est un concept qui renvoiecouramment au livre de 1929 de Heidegger sur Kant, Kant et le problème de la métaphysique. Or, dansce contexte, il renvoie déjà de manière essentielle à la répétition comme dispositif de sa production etcomme ce à partir de quoi sa déconstruction a concrètement lieu. La question de la répétition est en faitinséparable de la déconstruction de l'auto-affection pure. Si celle-ci est un autre nom de la temporalité,il faut alors démontrer en droit ce qui est un fait : c'est à partir de la répétition que la temporalité peutseulement être dévoilée. En ce sens, la répétition est déjà répétition de la question de l'être (Sein undZeit) mais aussi répétition de Kant (Kant et le problème de la métaphysique). Or, la détermination de latemporalité comme auto-affection pure, dans la répétition heideggerienne de Kant, n'est elle-mêmepossible que d'après la compréhension essentielle de la temporalité phénoménologique à partir duconcept de Husserl d'impression originaire. En ce sens, comme déconstruction de l'auto-affection pure,la répétition – en-deçà de toute identité constituée – doit aussi se trouver déjà à la racine de touteimpression originaire. / If deconstruction begins somewhere, if its starting point is not already the original multiplication ofprinciple and origin, then it is necessary to say that it begins first as the deconstruction of pure selfaffection.The interrogation of the concept of pure self-affection is the interrogation of probably the lastattempt to think about subjectivity in the terms of a principle (which are of course the terms of“subjectivity”). The pure self-affection concept widely refers to the 1929 book by Heidegger on Kanttitled Kant and the Problem of Metaphysics. In this context, the concept of pure self-affection refersalready to repetition as the essential “device” for its production. The question of repetition is in factinseparable from pure self-affection deconstruction. If pure self-affection can work as another name fortemporality, then we have to show the reason for a well established fact : it is just through repetitionthat temporality can be disclosed. In this sense, repetition is already the repetition of the question onbeing (Sein und Zeit), but also the repetition of Kant (Kant and the Problem of Metaphysics). Now, thedetermination of temporality as pure self-affection, through Heidegger's repetition of Kant, supposesthe essential understanding of phenomenological temporality on the basis of Husserl's concept oforiginary impression. In this sense, as leading pure self-affection deconstruction, repetition – before theconstitution of identity – is to be found on the grounds of the originary impression itself.
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Survivre : autrement que la vie du sujet ou au-delà de la mort du Dasein / Survive : otherwise then life of subject or beyond death of "Dasein"Chang, Eui-Joon 04 May 2012 (has links)
Quel est le statut de la phénoménologie dans la pensée lévinassienne qui se construit dans un constant dialogue avec Husserl et Heidegger ? La pensée lévinassienne est-elle sortie de la phénoménologie ? Ou l’a-t-elle radicalisée pour penser autrement la relation entre le moi et autrui ? Ce sont là les questions principales que nous suivrons au cours de ce travail. Nous procéderons de la manière suivante. Dans la première partie, nous allons montrer que Lévinas retient la notion de synthèse passive de la phénoménologie husserlienne pour la transformer en celle de trace qui permet d’exprimer la relation avec autrui. Poussant la structure sensible jusqu’ à la structure de trace, Lévinas n’entend nullement en finir simplement avec la phénoménologie. Tout au contraire, il la sur-détermine. Nous commencerons la deuxième partie en analysant la méthode que Lévinas effectue pour passer de la phénoménologie à l’éthique. Il s’agit de la façon dont Lévinas surdétermine et surcharge la phénoménologie. C’est effectuant cette méthode que Lévinas invente le nouveau principe de l’individuation du moi qui n’est ni la vie du sujet, ni la mort du Dasein, mais la mort d’autrui. Sur-déterminée par la mort d’autrui, le présent vivant devient présent sur-vivant. / What is the status of phenomenology in the levinassian thought that is construed in a continual dialogue with Husserl and Heidegger ? Is the levinassian thought gone out of the phenomenology ? Or has it radicalized this latter in order to think otherwise the relation between myself and the other ? That’s where the main questions that we are going to follow during this work lie. We are going to proceed in the following manner. In the first part, we will show that Lévinas retains the notion of passive synthesis from the husserlian phenomenology in order to convert it into the notion of trace that makes it possible to express the relationship with the other. Pushing the sensible structure toward the structure of trace, Lévinas does not want to merely finish with the phenomenology. On the contrary, he over-determines it. In the second party, the first thing we are going to do is analyse the method that Lévinas effects in order to passe from the phenomenology to the ethical. The thing that is in question is the way Lévinas overdetermines and overburdens the phenomenology. It’s from this method that Lévinas invents the new principle of individuation of the myself that is neither the life of subject nor the death of the Dasein, but the death of the other. Over-determined by the death of the other, the Living-Present becomes sur-viving present.
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Survivre : autrement que la vie du sujet ou au-delà de la mort du DaseinChang, Eui-Joon 04 May 2012 (has links) (PDF)
Quel est le statut de la phénoménologie dans la pensée lévinassienne qui se construit dans un constant dialogue avec Husserl et Heidegger ? La pensée lévinassienne est-elle sortie de la phénoménologie ? Ou l'a-t-elle radicalisée pour penser autrement la relation entre le moi et autrui ? Ce sont là les questions principales que nous suivrons au cours de ce travail. Nous procéderons de la manière suivante. Dans la première partie, nous allons montrer que Lévinas retient la notion de synthèse passive de la phénoménologie husserlienne pour la transformer en celle de trace qui permet d'exprimer la relation avec autrui. Poussant la structure sensible jusqu' à la structure de trace, Lévinas n'entend nullement en finir simplement avec la phénoménologie. Tout au contraire, il la sur-détermine. Nous commencerons la deuxième partie en analysant la méthode que Lévinas effectue pour passer de la phénoménologie à l'éthique. Il s'agit de la façon dont Lévinas surdétermine et surcharge la phénoménologie. C'est effectuant cette méthode que Lévinas invente le nouveau principe de l'individuation du moi qui n'est ni la vie du sujet, ni la mort du Dasein, mais la mort d'autrui. Sur-déterminée par la mort d'autrui, le présent vivant devient présent sur-vivant.
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La phénoménologie comme manière de vivreSetlakwe Blouin, Philippe 08 1900 (has links)
Au cœur de la phénoménologie gît une thèse métaphysique selon laquelle le flux phénoménal du vécu (Erlebnisstrom) puise son sens et son être en lui-même, plutôt que d’une quelque réalité extérieure ou sous-jacente. En outre, cette thèse de l’autonomie existentielle du flux phénoménal, ou de l’équivalence de l’être et du paraître, ne s’atteste que moyennant une transformation complète de notre rapport au monde, où l’on s’efforce de se mettre à l’écoute des choses, et du mystère qui les enveloppe, plutôt que de les maîtriser. Pris ensemble, cette thèse métaphysique et cette attitude du laisser-être (Seinlassen) constituent les deux piliers de la phénoménologie comme manière de vivre dont la présente thèse se propose de tracer les grandes lignes. Pour ce faire, nous centrons nos recherches sur l’œuvre du fondateur de la phénoménologie, Edmund Husserl, que nous soumettons toutefois à une critique immanente; c’est Husserl qui à la fois dégage l’idée d’une phénoménologie comme manière de vivre et lui pose le plus sérieux obstacle. Cette tension au sein de la pensée husserlienne s’aperçoit à même les deux exigences qui la définissent : celle du « retour aux choses mêmes », d’une part, et celle de la description eidétique, de l’autre. À l’aide de différents interlocuteurs – qui nous permettent d’interroger Husserl rétrospectivement (Pyrrhon), contemporainement (James, Bergson) et prospectivement (Heidegger) –, nous montrons que ces deux exigences sont en fait incompatibles, et proposons afin de résoudre cette contradiction d’éliminer un de ses termes, soit l’exigence de description eidétique. Se fait alors jour la possibilité d’une phénoménologie qui assume pleinement sa vocation existentielle. Enfin, en parallèle à cette critique immanente de Husserl, et afin de l’étayer, nous développons une explication génétique de l’ἐποχή transcendantale, où celle-ci est caractérisée en tant que conversion de l’attitude naturelle à une forme de conscience postréflexive, c’est-à-dire mystique. / At the heart of phenomenology lies a metaphysical claim according to which the phenomenal stream of lived experience (Erlebnisstrom) derives its meaning and its being from itself, rather than from some external or underlying reality. Moreover, this claim of the existential autonomy of the phenomenal stream, or of the equivalence of being and appearing, can only be verified through a complete transformation of our relationship to the world, where we seek to become mindful of things, and of the mystery in which they are steeped, rather than seeking to master them. Taken together, this metaphysical claim and this attitude of letting-be (Seinlassen) constitute the two pillars of phenomenology as a way of life, which the present thesis proposes to describe in broad outline. To do so, we focus our research on the work of the founder of phenomenology, Edmund Husserl, which we submit however to an internal critique; it is Husserl who both allows us to contemplate the idea of phenomenology as a way of life and at the same time poses the greatest obstacle to it. This tension within Husserlian thought can be seen in the two imperatives that define it: that of the “return to the things themselves”, on the one hand, and that of eidetic description, on the other. With the help of various interlocutors – who allow us to interrogate Husserl retrospectively (Pyrrho), contemporaneously (James, Bergson) and prospectively (Heidegger) – we show that these two imperatives are in fact incompatible, and propose in order to lift this contradiction to eliminate one of its terms, namely the imperative of eidetic description. Thus a path is cleared for a phenomenology that fully commits itself to its existential vocation. Finally, in parallel to this internal critique of Husserl, and to better support it, we develop a genetic explanation of the transcendental ἐποχή, where it is characterized as a conversion from the natural attitude to a post-reflective, that is mystical, form of consciousness.
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