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Rôle différentiel des cellules épithéliales intestinales et pulmonaires dans le recrutement des cellules Th17 vers les sites de réplication du virus de l'immunodéficience humaine de type 1Touil, Hanane 11 1900 (has links)
L’infection à VIH-1 est associée à une forte déplétion des lymphocytes T CD4+ à polarisation Th17 au niveau des tissus lymphoïdes associés aux muqueuses intestinales (GALT, gut-associated lymphoid tissues). Ceci conduit à la translocation microbienne, qui est une cause d’activation immunitaire chronique et de progression de la maladie. Les cellules épithéliales (CE) jouent un rôle critique dans le maintien de l’intégrité et de l’homéostasie au niveau des muqueuses intestinales via le recrutement des cellules de l’immunité innée (e.g., neutrophiles) et adaptative (e.g., cellules Th17). Les neutrophiles produisent des molécules antivirales (e.g., défensines-) et ont la capacité de limiter la réplication virale au niveau des muqueuses. Les cellules Th17 jouent un double rôle lors de l’infection à VIH. Elles contribuent d’une part à la défense contre différents pathogènes opportunistes en augmentant, via la production d’IL-17, la capacité des CE à attirer les cellules Th17 et les neutrophiles. D’autre part, les cellules Th17 jouent un rôle délétère en tant que cibles de réplication virale et sources de cytokines pro-inflammatoires. La fréquence des cellules Th17 est diminuée dans les GALT mais pas dans les poumons des patients infectés par le VIH, suggérant qu’il existe des mécanismes différents par lesquels les cellules Th17 sont recrutées vers ces sites anatomiques. Nous avons testé l’hypothèse selon laquelle le VIH interfère avec la capacité des CE intestinales et non pas pulmonaires à produire des chimiokines (CK) responsables de l’attraction des cellules Th17 et des neutrophiles. Nous avons démontré que les CE intestinales et pulmonaires produisent des CK spécifiques pour les cellules Th17 (CCL20) et les neutrophiles (CXCL8) en réponse à des stimuli pro-inflammatoires tels que l’IL-1 et le TNF-. Le TNF- agit en synergie avec l’IL-17, un « signal de danger » récemment identifié, et augmente la capacité des CE intestinales mais pas pulmonaires à produire la chimiokine CCL20. Cette synergie s’explique par l’augmentation préférentielle de l’expression du récepteur à l’IL-17 à la surface des CE intestinales suite à la stimulation par le TNF-. L’exposition au VIH n’affecte pas la production de CCL20 et de CXCL8 par les CE intestinales, mais altère la capacité des CE alvéolaires à produire ces chimiokines en accord avec la permissivité sélective de ces dernières à l’infection par le VIH. En conclusion, nos résultats démontrent que (i) le VIH n’interfère pas directement avec la capacité des CE intestinales à recruter des cellules Th17 et des neutrophils et que (ii) la production de CCL20 par ces cellules est dépendantes de la synergie entre le TNF- et l’IL-17. Ainsi, la déplétion des cellules Th17 et la pénurie en IL-17 dans les GALT des sujets infectés pourrait causer de façon préférentielle des altérations fonctionnelles au niveau des CE intestinales, se traduisant par l’altération du recrutement des cellules Th17 en réponse au CCL20. / The HIV-1 infection is associated with a severe loss of CD4+ T-cells with Th17 polarization from the gut-associated lymphoid tissues (GALT). These alterations lead to microbial translocation, which is a cause of chronic immune activation and disease progression in HIV-infected subjects. Epithelial cells (EC) play a critical role in maintaining mucosal integrity and homeostasis in the GALT by mechanisms including recruitment of innate (e.g., neutrophils) and adaptive immunity cells (e.g., Th17 cells). Neutrophils produce antiviral molecules (e.g., -defensins) that may limit HIV replication at mucosal sites. Th17 cells play a dual role in HIV pathogenesis. Th17 cells contribute to the defence against different opportunistic pathogens by increasing the ability of epithelial cells to attract neutrophils in an IL-17-dependent manner. On the other hand, Th17 cells play a deleterious role in HIV pathogenesis as they are sites of productive viral replication and a source of pro-inflammatory cytokines. The frequency of Th17 cells is decreased in the GALT but not in the lungs of HIV-infected individuals, suggesting distinct mechanisms of Th17 recruitment in these anatomic sites in the context of HIV pathogenesis. In this manuscript we tested the hypothesis that HIV differentially interfere with the ability of intestinal but not pulmonary EC to produce chemokines that attract Th17 cells and neutrophils. We demonstrated that both intestinal and pulmonary EC produce chemokines that specifically attract Th17 cells (CCL20) and neutrophils (CXCL8) upon stimulation with the pro-inflammatory cytokines IL-1 and TNF- . TNF-α acted in synergy with IL-17, a recently identified « danger signal », and increases the capacity of intestinal but not pulmonary EC to produce CCL20. This synergistic effect can be explained by the preferential upregulation of IL-17 receptor expression on intestinal EC upon TNF- stimulation. The exposure of intestinal EC to HIV did not affect their ability to produce CCL20 and CXCL8; however, exposure to HIV altered the production of these chemokines by alveolar EC, consistent with their selective permissiveness to infection. In conclusion, our results demonstrate that (i) HIV does not interfere directly with the ability of intestinal EC to attract Th17 cells and neutrophils and that (ii) the ability of intestinal EC to recruit the Th17 cells via CCL20 production is selectively dependent on the synergy between TNF- and IL-17. Thus, the depletion of Th17 cells and the shortage in IL-17 in the GALT of HIV-infected subjects may preferentially lead to functional alterations of the intestinal barrier resulting by the alteration of Th17 recruitment in response to CCL20.
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Rôle des représentations sociales du VIH/SIDA et des stratégies d'ajustement dans l'élaboration des scénarios amoureux/affectifs, sexuels/préventifs et liés aux projets d'avenir parmi des préadolescents et adolescents infectés depuis leur naissanceGarceau-Brodeur, Marie-Hélène January 2007 (has links) (PDF)
Les cas d'infection par le VIH/sida par transmission périnatale constituent aujourd'hui des phénomènes d'exception. Toutefois, plusieurs enfants infectés arrivent à l'adolescence et les recherches portant sur cette population sont plutôt rares. Cette étude vise à explorer les représentations de l'infection, les modes de gestion de la maladie, ainsi que le vécu affectif, sexuel et les projets parentaux parmi des jeunes porteurs du virus depuis leur naissance. Dans le cadre d'un projet de recherche réalisé par le CMIS de l'Hôpital Ste-Justine, en collaboration avec l'UQÀM et l'Université Laval, quatorze jeunes de 10 à 17 ans, d'origine africaine, haïtienne, québécoise ou hétéroculturelle ont été interrogés, via des entretiens individuels semi-dirigés. Les analyses reposent sur les perspectives théoriques des représentations sociales, des stratégies d'ajustement et des scénarios sexuels. Les résultats démontrent la présence de contraintes liées à l'imposition de représentations biomédicales et socioculturelles conflictuelles à l'égard du VIH/sida. Ces jeunes doivent alors composer avec une identité complète et une identité partielle, où la nécessité de ne pas divulguer l'infection pour ne pas être victime de réactions négatives implique de cacher une dimension de leur vécu et d'adopter des comportements qui peuvent aller à l'encontre de leur bien-être ou de leur santé. Les analyses mettent en évidence la façon dont ces enjeux affectent leurs scénarios amoureux et sexuels, de même que leurs stratégies de prévention et leurs projets de vie. Nos perspectives d'intervention soulignent l'importance de mieux saisir les représentations et les modalités de gestion du secret de l'infection, chez ces jeunes et parmi leur entourage. Les stratégies d'intervention devraient être mieux ciblées afin de favoriser un mieux-être et une intégration sociale chez ces jeunes. La question de la divulgation constitue un point central et demande le renforcement des compétences individuelles des jeunes ainsi qu'une intervention
auprès de l'entourage. Il s'agit également de développer un sentiment de compétence, en plus d'habiletés d'affirmation de soi et de communication, dans la relation amoureuse et sexuelle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Adolescence, VIH, Représentations sociales, Scénarios sexuels, Secret.
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Regard qualitatif sur le développement de l'intimité chez des adolescents d'orientation hétérosexuelle vivant avec le VIH et infectés par transmission verticale en HaïtiMaxi, Ascencio Junior January 2010 (has links) (PDF)
L'intérêt des chercheurs pour les adolescents vivant avec le VIH depuis la naissance est un phénomène récent lié à l'accessibilité aux traitements antirétroviraux spécialement dans les pays en voie de développement. Les recherches menées auprès de cette population sont rares; encore plus rares sont celles menées sur le développement de l'intimité de ces jeunes. Cette recherche vise à explorer le développement de l'intimité d'un groupe d'adolescents haïtiens vivant avec le VIH depuis la naissance, à la lumière des modèles théoriques de Furman et Wehner (1997) et Brown (1999). Selon ces modèles, l'intimité évolue à travers les relations entretenues au sein de la famille, avec les pairs et avec un partenaire amoureux. La population est constituée de 29 adolescents des deux sexes âgés de 15 à 20 ans. Ces adolescents sont suivis à Port-au-Prince, à la clinique pour adolescents des centres GHESKIO (groupe haïtien d'études de sarcome de Kaposi et des infections opportunistes). Dans le cadre de cette recherche, ces adolescents ont accepté de participer à des entrevues individuelles. Les étapes d'analyse proposées par Van der Maren (2004) ont été utilisées pour l'analyse et l'interprétation des données.Les témoignages de ces adolescents ont permis d'identifier quatre types de famille dans lesquels ils évoluent: une famille d'origine, une famille élargie, une famille reconstituée et une nouvelle famille. Ainsi, le développement de l'intimité est fonction du type de famille dans lequel évolue l'adolescent et de la puissance des liens entre les membres d'une famille. Le lien d'intimité au sein de la famille se construit à travers la sécurité et la protection prodiguée à chacun de ses membres. La sécurité présente deux formes, l'une matérielle et l'autre affective. Par la sécurité matérielle, la famille répond aux besoins de l'adolescent en lui procurant un logement, de l'alimentation, une éducation et subvient aux soins de santé, etc. La sécurité affective est offerte à travers les liens d'affection et de confiance dans les moments difficiles. Quant à elle, la protection cible d'abord la santé de l'adolescent. Ainsi, la famille constitue l'espace où le secret est le mieux gardé; elle devient le territoire par excellence de l'intimité. Avec les pairs, l'intimité se développe d'abord par un lien d'amitié. Ce lien évolue à travers le jeu, représentant l'aimant ou la force qui attire les jeunes pour se regrouper sans aucun lien au préalable. L'habitude de se rencontrer dans des endroits tels la zone de résidence, l'école, l'église ou tout autre endroit semble faire naître ou renforcer le lien d'amitié entre les jeunes. Au fil du temps, ce lien d'amitié évolue et confère aux pairs un rôle de confident et de conseiller. Cependant, ces confidences et conseils portent sur l'amour et sur la sexualité mais jamais le sujet de l'infection ne semble être abordé. L'infection au VIH constitue pour les adolescents à l'étude une affaire personnelle du domaine du privé, un frein au développement de leur intimité avec leurs pairs. Par conséquent, certains ont établi des limites relationnelles et ont tracé une ligne frontalière entre les relations familiales, les relations amicales et les affaires personnelles. Cette carte relationnelle semble leur permettre de limiter leur relation avec leurs pairs, se resituer dans leur relation avec la famille et se positionner dans une relation avec un éventuel partenaire amoureux et sexuel. Avec un partenaire amoureux, le développement de l' intimité se caractérise par une impossibilité à s'engager dans une liaison intime. Cette impossibilité se justifie d'abord par l'infection au VIH, ensuite par la difficulté de se faire accepter par un partenaire, la difficulté de se dévoiler, la peur de transmettre l'infection, la peur d'être quitté et par la pensée de ne pas pouvoir procréer. Pour cela, une majorité a choisi de mettre en veilleuse les relations amoureuses et sexuelles. Sur le plan des relations sexuelles, la majorité des garçons qui sont actifs sexuellement affirment (6/29) avoir expérimenté leurs premières relations avec des amies sans engagement. Par contre, pour une minorité des filles actives sexuellement (4/29), elles sont toutes préoccupées par le partage de leur vécu avec leurs partenaires amoureux et sexuels. Cependant, la majorité ne parvient pas à s'ouvrir à son amoureux. Elle se protège en gardant le silence sur son vécu avec le VIH afin de maintenir tout au moins une proximité sexuelle à défaut de l'intimité. En conclusion, des recommandations sont formulées en vue d'intervenir afin de faciliter l'épanouissement harmonieux de ces adolescents et adolescentes au sein de leur famille, envers leurs pairs et dans leurs relations amoureuses. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Infection au VIH, Transmission verticale, Adolescence, Centres GHESKlO, Haïti, Développement
de l'intimité, Attachement.
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Témoigner sur le VIH : accompagner une expérience de témoignage à La Veille ÉlectroniqueCharlebois, François-Xavier 07 1900 (has links) (PDF)
Le constat à la base de cette recherche est que de nombreux acteurs, dont les praticiens de La Veille Électronique (LVÉ), identifient un phénomène de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH et une problématique de souffrance liée au fait de vivre avec le VIH. Cette recherche-intervention vise à connaître le sens que les personnes donnent à leur expérience de témoignage sur le VIH dans le cadre d'un projet communautaire spécifique (LVÉ). L'accompagnement du témoignage de cinq personnes a permis de modéliser la pratique de l'organisme et de connaître les motivations et les retombées du témoignage pour les personnes participantes. Nous avons découvert que le témoignage est produit dans un contexte de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH. Le témoignage accompagné à La Veille Électronique est une intervention psychosociale. Pour les personnes interrogées, elle représente une mise en récit d'un épisode de vie ayant des retombées à la fois sur le plan individuel et social. Pour les personnes qui témoignent (le plan individuel), le témoignage est libérateur, incite à la réflexion et au devenir individuel et permet d'organiser et de donner du sens à un épisode de vie souffrant. Pour les personnes qui écoutent, (le plan social) le témoignage constitue une réponse au contexte de stigmatisation, une expérience de reconnaissance et de support, une démarche d'éducation et de prévention. En ce sens, le témoignage participe aussi au devenir collectif. La qualité de l'écoute, le caractère intime et pacifique de l'espace d'expression et l'autonomie dans la démarche sont les stratégies de la pratique de La Veille qui semblent présider, selon les personnes, à de telles retombées. Une recherche ultérieure pourrait ouvrir un corpus plus grand sur l'impact de l'écoute et du témoignage des personnes séronégatives qui participent à l'expérience.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Stigmatisation, témoignage, VIH, recherche-intervention, accompagnement.
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Rôle différentiel des cellules épithéliales intestinales et pulmonaires dans le recrutement des cellules Th17 vers les sites de réplication du virus de l'immunodéficience humaine de type 1Touil, Hanane 11 1900 (has links)
L’infection à VIH-1 est associée à une forte déplétion des lymphocytes T CD4+ à polarisation Th17 au niveau des tissus lymphoïdes associés aux muqueuses intestinales (GALT, gut-associated lymphoid tissues). Ceci conduit à la translocation microbienne, qui est une cause d’activation immunitaire chronique et de progression de la maladie. Les cellules épithéliales (CE) jouent un rôle critique dans le maintien de l’intégrité et de l’homéostasie au niveau des muqueuses intestinales via le recrutement des cellules de l’immunité innée (e.g., neutrophiles) et adaptative (e.g., cellules Th17). Les neutrophiles produisent des molécules antivirales (e.g., défensines-) et ont la capacité de limiter la réplication virale au niveau des muqueuses. Les cellules Th17 jouent un double rôle lors de l’infection à VIH. Elles contribuent d’une part à la défense contre différents pathogènes opportunistes en augmentant, via la production d’IL-17, la capacité des CE à attirer les cellules Th17 et les neutrophiles. D’autre part, les cellules Th17 jouent un rôle délétère en tant que cibles de réplication virale et sources de cytokines pro-inflammatoires. La fréquence des cellules Th17 est diminuée dans les GALT mais pas dans les poumons des patients infectés par le VIH, suggérant qu’il existe des mécanismes différents par lesquels les cellules Th17 sont recrutées vers ces sites anatomiques. Nous avons testé l’hypothèse selon laquelle le VIH interfère avec la capacité des CE intestinales et non pas pulmonaires à produire des chimiokines (CK) responsables de l’attraction des cellules Th17 et des neutrophiles. Nous avons démontré que les CE intestinales et pulmonaires produisent des CK spécifiques pour les cellules Th17 (CCL20) et les neutrophiles (CXCL8) en réponse à des stimuli pro-inflammatoires tels que l’IL-1 et le TNF-. Le TNF- agit en synergie avec l’IL-17, un « signal de danger » récemment identifié, et augmente la capacité des CE intestinales mais pas pulmonaires à produire la chimiokine CCL20. Cette synergie s’explique par l’augmentation préférentielle de l’expression du récepteur à l’IL-17 à la surface des CE intestinales suite à la stimulation par le TNF-. L’exposition au VIH n’affecte pas la production de CCL20 et de CXCL8 par les CE intestinales, mais altère la capacité des CE alvéolaires à produire ces chimiokines en accord avec la permissivité sélective de ces dernières à l’infection par le VIH. En conclusion, nos résultats démontrent que (i) le VIH n’interfère pas directement avec la capacité des CE intestinales à recruter des cellules Th17 et des neutrophils et que (ii) la production de CCL20 par ces cellules est dépendantes de la synergie entre le TNF- et l’IL-17. Ainsi, la déplétion des cellules Th17 et la pénurie en IL-17 dans les GALT des sujets infectés pourrait causer de façon préférentielle des altérations fonctionnelles au niveau des CE intestinales, se traduisant par l’altération du recrutement des cellules Th17 en réponse au CCL20. / The HIV-1 infection is associated with a severe loss of CD4+ T-cells with Th17 polarization from the gut-associated lymphoid tissues (GALT). These alterations lead to microbial translocation, which is a cause of chronic immune activation and disease progression in HIV-infected subjects. Epithelial cells (EC) play a critical role in maintaining mucosal integrity and homeostasis in the GALT by mechanisms including recruitment of innate (e.g., neutrophils) and adaptive immunity cells (e.g., Th17 cells). Neutrophils produce antiviral molecules (e.g., -defensins) that may limit HIV replication at mucosal sites. Th17 cells play a dual role in HIV pathogenesis. Th17 cells contribute to the defence against different opportunistic pathogens by increasing the ability of epithelial cells to attract neutrophils in an IL-17-dependent manner. On the other hand, Th17 cells play a deleterious role in HIV pathogenesis as they are sites of productive viral replication and a source of pro-inflammatory cytokines. The frequency of Th17 cells is decreased in the GALT but not in the lungs of HIV-infected individuals, suggesting distinct mechanisms of Th17 recruitment in these anatomic sites in the context of HIV pathogenesis. In this manuscript we tested the hypothesis that HIV differentially interfere with the ability of intestinal but not pulmonary EC to produce chemokines that attract Th17 cells and neutrophils. We demonstrated that both intestinal and pulmonary EC produce chemokines that specifically attract Th17 cells (CCL20) and neutrophils (CXCL8) upon stimulation with the pro-inflammatory cytokines IL-1 and TNF- . TNF-α acted in synergy with IL-17, a recently identified « danger signal », and increases the capacity of intestinal but not pulmonary EC to produce CCL20. This synergistic effect can be explained by the preferential upregulation of IL-17 receptor expression on intestinal EC upon TNF- stimulation. The exposure of intestinal EC to HIV did not affect their ability to produce CCL20 and CXCL8; however, exposure to HIV altered the production of these chemokines by alveolar EC, consistent with their selective permissiveness to infection. In conclusion, our results demonstrate that (i) HIV does not interfere directly with the ability of intestinal EC to attract Th17 cells and neutrophils and that (ii) the ability of intestinal EC to recruit the Th17 cells via CCL20 production is selectively dependent on the synergy between TNF- and IL-17. Thus, the depletion of Th17 cells and the shortage in IL-17 in the GALT of HIV-infected subjects may preferentially lead to functional alterations of the intestinal barrier resulting by the alteration of Th17 recruitment in response to CCL20.
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Processus de séduction et protection contre le VIH dans l'expérience sexuelle des hommes gais de Montréal /Émond, Gilbert, January 2005 (has links)
Thèse (D. en communication)--Université du Québec à Montréal, 2005. / En tête du titre: Université du Québec à Montréal. Bibliogr.: f. [356]-381. Publié aussi en version électronique.
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Prise en charge thérapeutique des personnes vivant avec le VIH et territorialités : exemple du Burkina FasoNikiema, Dayangnewende Edwige 08 December 2008 (has links)
En dépit d’une riposte planétaire développée depuis un quart de siècle, l’infection à VIH/sida continue de toucher de plus en plus de personnes, même si par ailleurs un déclin est relevé dans plusieurs pays. L’Afrique subsaharienne demeure son territoire privilégié avec plus des deux tiers des contaminations et des décès. Le Burkina Faso présente une évolution favorable avec une diminution du taux d’infection estimé, dans la population des 15-49 ans, à 7,17 % en 1997 et à 1,6 % en 2007. Mais la maladie aurait emporté 12 000 personnes en 2005 et 9 200 en 2006, en relation avec les niveaux d’infection des années 1990 et les difficultés d’accès aux traitements. En effet, bien que la thérapie antirétrovirale existe et que son accessibilité s’améliore au fil du temps, on estime que les besoins sont loin d’être couverts : seulement 17 263 personnes sous ARV dans 76 structures de soins pour plus de 46 000 besoins de traitements estimés. Vivre avec le VIH et accéder aux traitements est facteur de déstabilisation pour les individus. Cette déstabilisation a plusieurs expressions : elle peut être sociale, économique et/ou spatiale. L’analyse enseigne que, malgré les progrès et les champs d’action des structures publiques, privées, auxquelles s’ajoutent les structures communautaires agréées, les disparités spatiales sont encore grandes pour la prise en charge thérapeutique des personnes vivant avec le VIH. Partant de là, et en fonction des accessibilités aux traitements, on observe chez les personnes vivant avec le VIH des itinéraires thérapeutiques différenciés, facteurs de nouvelles territorialités. Celles-ci révèlent non seulement des logiques personnelles mais encore les logiques spatiales et sociales des acteurs du soin, illustrant pour partie le fonctionnement du territoire national. Des enquêtes réalisées auprès des personnes sous traitement permettent de mettre en évidence ces territorialités et les processus de territorialisation / Despite a global response developed over the past quarter century, HIV / AIDS continues to affect more and more people, even if further decline is observed in several countries. Sub- Saharan Africa remains his preferred territory with more than two thirds of infections and deaths. The Burkina Faso has a favorable trend with a decrease in the rate of infection found in the population of 15-49 years, to 7.17% in 1997 and 1.6% in 2007. But the disease would have prevailed 12 000 in 2005 to 9 200 in 2006, in connection with infection levels of the 1990s and the difficulties of access to treatment. Indeed, although antiretroviral therapy exists and that its accessibility improves over time, it is estimated that the needs are far from being covered only 17 263 people on ARVs in 76 care facilities for more than 46 000 needs treatment estimated. Living with HIV and access to treatment is destabilizing factor for individuals. This destabilization has several expressions: it can be social, economic and / or space. The analysis shows that, despite progress, public organizations, private, plus the structures approved does not cover needs and that the disparities are even larger space. From there, depending on accessibility to treatment, there is among people living with HIV differentiated therapeutic routes, new factors territoriality. They reveal not only logical but also personal space logic and social care players, illustrating in part the functioning of the national territory. Surveys conducted among people under treatment can highlight these territoriality and regionalization processes
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L'abandon du traitement antirétroviral chez des femmes vivant avec le VIH/sida en GuinéeBaldé, Fatoumata Lamarana 01 1900 (has links) (PDF)
Depuis plusieurs décennies, le VIH/sida est reconnu comme une pandémie mondiale. Elle touche, on le sait, particulièrement l'Afrique et la Guinée, terrain de cette étude. Le traitement le plus efficace, du point de vue médical, est le traitement antirétroviral (ARV). Ces traitements sont de plus en plus disponibles en Guinée et ils sont gratuits depuis novembre 2007. La prise en charge globale et adéquate des personnes vivant avec le VIH est l'un des objectifs principaux du Cadre stratégique national de lutte contre le sida. L'accès aux soins et, principalement, aux antirétroviraux constituent l'un des dispositifs essentiels de cette prise en charge en Guinée. Néanmoins, en 2008 un phénomène de plus en plus important est observé : l'abandon du traitement antirétroviral pendant des durées variables, de quelques mois à plusieurs. Selon certaines données recueillies, ce phénomène atteindrait des taux approchant les 87 % dans une des villes guinéennes. Qu'est ce qui mène des personnes vivant avec le VIH/sida, auxquelles on a prescrit un traitement antirétroviral, à abandonner le traitement largement connu comme étant le plus efficace? C'est la préoccupation qui est au fondement de notre travail de recherche. Elle vise à comprendre les motifs de cet abandon et à analyser les justifications données. À partir d'entretiens semi-directifs réalisés auprès de femmes guinéennes vivant avec le VIH, en situation d'abandon du traitement des ARV, habitant la ville de Conakry et la préfecture de Kissidougou en Guinée, nous avons interrogé ces pratiques comme formes d'agir reposant sur différentes logiques et non comme simple acte passif. L'approche adoptée dans cette recherche permet d'aller au-delà de la seule question de non-respect de prescriptions ou de recommandations médicales, pour prendre en compte la manière dont est effectué le suivi médical, ainsi que la conciliation entre les contraintes du traitement et les contextes particuliers de vie des personnes vivant avec le VIH. Le traitement antirétroviral nécessite une réflexion à partir des personnes elles-mêmes et sur les conditions objectives de leurs actions ainsi que celles liées au système de santé et autres acteurs impliqués dans la prise en charge des personnes vivant avec le VIH.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : VIH/sida, PVVIH, ARV (antirétroviraux), abandon, stigmatisation, discrimination, prise en charge, statut sérologique, agir, vulnérabilisation, Guinée
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Prise en charge thérapeutique des personnes vivant avec le VIH et territorialités : exemple du Burkina FasoNikiema, Dayangnewende Edwige 08 December 2008 (has links) (PDF)
En dépit d'une riposte planétaire développée depuis un quart de siècle, l'infection à VIH/sida continue de toucher de plus en plus de personnes, même si par ailleurs un déclin est relevé dans plusieurs pays. L'Afrique subsaharienne demeure son territoire privilégié avec plus des deux tiers des contaminations et des décès. Le Burkina Faso présente une évolution favorable avec une diminution du taux d'infection estimé, dans la population des 15-49 ans, à 7,17 % en 1997 et à 1,6 % en 2007. Mais la maladie aurait emporté 12 000 personnes en 2005 et 9 200 en 2006, en relation avec les niveaux d'infection des années 1990 et les difficultés d'accès aux traitements. En effet, bien que la thérapie antirétrovirale existe et que son accessibilité s'améliore au fil du temps, on estime que les besoins sont loin d'être couverts : seulement 17 263 personnes sous ARV dans 76 structures de soins pour plus de 46 000 besoins de traitements estimés. Vivre avec le VIH et accéder aux traitements est facteur de déstabilisation pour les individus. Cette déstabilisation a plusieurs expressions : elle peut être sociale, économique et/ou spatiale. L'analyse enseigne que, malgré les progrès et les champs d'action des structures publiques, privées, auxquelles s'ajoutent les structures communautaires agréées, les disparités spatiales sont encore grandes pour la prise en charge thérapeutique des personnes vivant avec le VIH. Partant de là, et en fonction des accessibilités aux traitements, on observe chez les personnes vivant avec le VIH des itinéraires thérapeutiques différenciés, facteurs de nouvelles territorialités. Celles-ci révèlent non seulement des logiques personnelles mais encore les logiques spatiales et sociales des acteurs du soin, illustrant pour partie le fonctionnement du territoire national. Des enquêtes réalisées auprès des personnes sous traitement permettent de mettre en évidence ces territorialités et les processus de territorialisation
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Relations amoureuses et sexualité : perspectives d'adolescents et de jeunes adultes vivant avec le VIH depuis la naissanceWong, Kimberly 08 1900 (has links) (PDF)
Les jeunes infectés par le VIH depuis la naissance, maintenant au seuil de l'adolescence, doivent non seulement faire face aux enjeux développementaux propres à l'adolescence mais aussi composer avec une maladie chronique, sexuellement transmissible et socialement stigmatisée. Peu de recherches ont porté sur la vie amoureuse et à la sexualité de cette première génération d'adolescents. S'appuyant sur un devis mixte (qualitatif et quantitatif), cette étude vise à décrire les perspectives de ces jeunes au sujet : 1) des relations amoureuses et sexuelles; 2) de la gestion des risques; et 3) des enjeux de divulgation du statut infectieux. Pour ce faire, dix-huit adolescents et jeunes adultes, âgés de 13 à 22 ans qui ont été suivis par les services pédiatriques du Centre maternel et infantile sur le sida du CHU Sainte-Justine à Montréal, ont participé à une entrevue semi-dirigée individuelle et ont complété un questionnaire autorévélé. Selon les résultats obtenus, la majorité des jeunes s'est adonnée à des activités sexuelles alors que dix d'entre eux ont eu une relation sexuelle avec pénétration (vaginale et/ou anale) à un âge moyen de 14 ans pour les filles et de 15 ans pour les garçons. Tous les jeunes actifs sexuellement ont rapporté avoir utilisé le condom à au moins une reprise. De ceux qui ont rapporté avoir protégé leur première relation sexuelle, plus de la moitié mentionne la prise de risques lors des relations subséquentes (par exemple avoir des relations sans condom ou sous l'effet de l'alcool ou de drogues, activités sexuelles avec des partenaires multiples, etc.). Les entrevues réalisées auprès des jeunes inactifs sexuellement illustrent les interrelations entre les relations amoureuses, l'initiation sexuelle et la divulgation potentielle du statut infectieux. Pour ces jeunes, s'engager dans une relation amoureuse et éventuellement sexuelle ne semble envisageable que dans la mesure où le partenaire est informé de leur statut infectieux. Pour les participants actifs sexuellement, la gestion des risques renvoie non seulement aux risques de transmission du VIH mais surtout au risque d'être rejeté par leur partenaire amoureux dans les situations de divulgation du statut infectieux. Ils sont d'ailleurs une minorité à avoir divulgué leur statut infectieux qu'il s'agisse d'un partenaire sexuel ou amoureux. La perception des risques et les stratégies déployées pour y faire face fluctuent en fonction du contexte relationnel, qu'il s'agisse de rencontres avec des partenaires occasionnels ou stables. Dans le contexte d'une relation avec un partenaire significatif, le condom est perçu comme un rappel de sa différence et comme une barrière à l'intimité. De plus, la perception des risques est relativisée au fil du temps et de l'expérience, en particulier quand la charge virale de l'adolescent est indétectable et que des prises de risques antérieures se sont avérées sans conséquence pour le partenaire. Ces résultats soulèvent des pistes d'intervention éducatives et préventives en matière de santé sexuelle. Ils permettront d'offrir à ces jeunes un accompagnement adapté à leurs besoins à une période critique de leur développement psychosexuel.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : VIH, transmission verticale, adolescence, relations amoureuses, sexualité, gestion des risques, usage du condom, divulgation du statut infectieux.
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