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Line element and variational methods for color difference metrics / Lignes géodésiques et méthodes différentielles pour les métriques de différence couleurPant, Dibakar Raj 17 February 2012 (has links)
Afin de pouvoir apparier de manière précise les couleurs il est essentiel de prendre en compte la sensibilité visuelle à percevoir de petites différences de couleur. Les petites différences de couleur peuvent être mesurées par des ellipses qui décrivent les différences justes observables (just noticeable difference - JND). Ces ellipses décrivent la faculté du Système Visuel Humain à discriminer des couleurs très peu différentes. D'un point de vue mathématique, ces ellipses peuvent être modélisées par une fonction différentielle positive de forme quadratique, caractéristique de ce que l'on appelle communément une métrique Riemannienne. La métrique Riemannienne peut être considérée comme un outil utile pour évaluer l'adéquation, la robustesse et la précision, d'un espace couleur ou d'une métrique couleur, à décrire, à mesurer, correctement les différences de couleur telles qu'elles sont perçues par le Système Visuel Humain. L'un des particularités de cette métrique est qu'elle modélise la plus petite distance qui sépare deux couleurs dans un espace couleur par une ligne géodésique. Selon l'hypothèse de Schrödinger les lignes géodésiques qui partent d'un point neutre d'une surface de luminosité constante décrivent des courbes de teinte constante. Les contours de chrominance (chroma) forment alors des courbes fermées à intervalles constants à partir de ce point neutre situées à une distance constante des lignes géodésiques associées à ces teintes constances. Cette hypothèse peut être utilisée pour tester la robustesse, la précision, des formules mathématiques utilisées pour mesurer des différences couleur (color difference formulas) et pour prédire quelle valeurs peuvent prendre tel ou tel attribut perceptuel, ex. la teinte et la saturation (hue and chroma), ou telle distribution de stimulus couleur, dans n'importe quel espace couleur. Dans cette thèse, nous présentons une méthode qui permet de modéliser les éléments de ligne (lignes géodésiques), correspondants aux formules mathématiques Delta E * ab, Delta E * uv, OSA-UCS Delta EE utilisées pour mesurer des différences couleur, ainsi que les éléments de ligne correspondants à l'approximation infinitésimales du CIEDE2000. La pertinence de ces quatre formules mathématiques a été évaluée par comparaison, dans différents plans de représentation chromatique, des ellipses prédites et des ellipses expérimentalement obtenues par observation visuelle. Pour chacune de ces formules mathématiques, nous avons également testé l'hypothèse de Schrödinger, en calculant à partir de la métrique Riemannienne, les lignes géodésiques de teinte et les contours de chroma associés, puis en comparant les courbes calculées dans l'espace couleur CIELAB avec celles obtenues dans le système Munsell. Les résultats que nous avons obtenus démontrent qu'aucune de ces formules mathématiques ne prédit précisément les différences de couleur telles qu'elles sont perçues par le Système Visuel Humain. Ils démontrent également que les deux dernières formules en date, OSA-UCS Delta EE et l'approximation infinitésimale du CIEDE2000, ne sont pas plus précises que les formules conventionnelles calculées à partir des espaces couleur CIELAB et CIELUV, quand on se réfère au système Munsell (Munsell color order system) / Visual sensitivity to small color difference is an important factor for precision color matching. Small color differences can be measured by the line element theory in terms of color distances between a color point and neighborhoods of points in a color space. This theory gives a smooth positive definite symmetric metric tensor which describes threshold of color differences by ellipsoids in three dimensions and ellipses in two dimensions. The metric tensor is also known as the Riemannian metric tensor. In regard to the color differences, there are many color difference formulas and color spaces to predict visual difference between two colors but, it is still challenging due to the nonexistence of a perfect uniform color space. In such case, the Riemannian metric tensor can be used as a tool to study the performance of various color spaces and color difference metrics for measuring the perceptual color differences. It also computes the shortest length or the distance between any two points in a color space. The shortest length is called a geodesic. According to Schrödinger's hypothesis geodesics starting from the neutral point of a surface of constant brightness correspond to the curves of constant hue. The chroma contours are closed curves at constant intervals from the origin measured as the distance along the constant hue geodesics. This hypothesis can be utilized to test the performance of color difference formulas to predict perceptual attributes (hue and chroma) and distribution of color stimulus in any color space. In this research work, a method to formulate line element models of color difference formulas the ΔE*ab, the ΔE*uv, the OSA-UCS ΔEE and infinitesimal approximation of CIEDE2000 (ΔE00) is presented. The Jacobian method is employed to transfer their Riemannian metric tensors in other color spaces. The coefficients of such metric tensors are used to compute ellipses in two dimensions. The performance of these four color difference formulas is evaluated by comparing computed ellipses with experimentally observed ellipses in different chromaticity diagrams. A method is also developed for comparing the similarity between a pair of ellipses. The technique works by calculating the ratio of the area of intersection and the area of union of a pair of ellipses. Similarly, at a fixed value of lightness L*, hue geodesics originating from the achromatic point and their corresponding chroma contours of the above four formulas in the CIELAB color space are computed by solving the Euler-Lagrange equations in association with their Riemannian metrics. They are compared with with the Munsell chromas and hue circles at the Munsell values 3, 5 and 7. The result shows that neither formulas are fully perfect for matching visual color difference data sets. However, Riemannized ΔE00 and the ΔEE formulas measure the visual color differences better than the ΔE*ab and the ΔE*uv formulas at local level. It is interesting to note that the latest color difference formulas like the OSA-UCS ΔEE and the Riemannized ΔE00 do not show better performance to predict hue geodesics and chroma contours than the conventional CIELAB and CIELUV color difference formulas and none of these formulas fit the Munsell data accurately
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Modelling infectious agent transmission using social mixing data / Modélisation de la transmission d'agents infectieux à partir de données de contact françaisesBéraud, Guillaume 18 December 2015 (has links)
L'évaluation économique de nouveaux vaccins exige de modéliser la transmission infectieuse au sein de la population, et donc des hypothèses sur la structure et la répartition des contacts. Les matrices de contact obtenues à partir d’enquête de population ont été déterminées pour 8 pays européens. Mais aucune donnée de ce type n'existe à ce jour pour la France. L’étude ComesF (Contact Matrix Estimation – France) vise à combler cette lacune.MéthodologieL'enquête s’est effectuée sur 3 périodes (Février-Mars, Avril, Mai-Avril) avec 278 participants communs à la première et dernière période. Les participants devaient rapporter tous leurs contacts au cours de 2 jours consécutifs dans un journal, avec l'âge, le sexe, l'endroit, la fréquence, le type et la durée du contact.En combinant des enquêtes sérologiques de 2009 et 2013 et les données de couverture vaccinales, nous avons modélisé la séroprévalence de la rougeole, des oreillons et de la rubéole; puis extrapolé la susceptibilité selon l’âge par département à l'année d'intérêt (2016) ; enfin le potentiel épidémique et l'incidence relative selon l’âge d'une future épidémie ont été estimés.Nous avons analysé l'influence de conditions météorologiques sur les variations temporelles des matrices de contact. La population de l'étude a été analysée selon le jour et la météorologie pour estimer le nombre moyen de contacts et le potentiel de transmission estimée avec le R0. Nous avons effectué une revue systématique de la littérature sur les différences selon le genre pour la grippe, la rougeole, les oreillons et la rubéole, puis exploré l'impact du genre sur les matrices de contact et la modélisation des maladies infectieuses.Résultats2033 participants ont rapporté 38881 contacts (médiane pondérée [premier quartile-troisième quartile] : 8 [5–14] par jour) et 54378 contacts avec les contacts professionnels supplémentaires (9 [5–17]). Contrairement à l'âge, le genre, la taille du foyer, les vacances scolaires, le week-end et l'activité professionnelle, la période de l'année influait peu le nombre de contacts ou les schémas de contact. Les schémas de contact étaient influencés par l'âge indépendamment du lieu de contact, et par le genre, les femmes ayant 8 % plus de contacts que les hommes. La plupart des contacts avaient lieu à la maison et à l'école, mais l'ajout des contacts professionnels modifiait la structure des schémas de contact. Les vacances scolaires et les week-ends réduisaient le nombre de contacts, et le R0 de 33 % et de 28 %, respectivement. Le risque pour les Oreillons et la Rubéole concerne surtout le Sud Est et le Centre de la France, alors que le risque pour la rougeole est plus dispersé. Le risque varie avec le genre pour la Rougeole et la Rubéole. Outre les bébés < 1 an, l’épidémie toucherait surtout les adolescents et les jeunes adultes.Les conditions météorologiques influençaient les schémas de contact différemment entre les jours de semaine ou les weekends. La correction pour analyse répétée limitait le nombre de résultats significatif, mais la tendance pour un effet de la météorologie variant entre les jours de semaine et le week-end restait.Les différences de genre dans le schéma de contact pourraient expliquer en partie les différences de genre dans l'épidémiologie des maladies infectieuses. L'utilisation de données spécifiques par genre avait un impact significatif sur le résultat de la modélisation du risque d’une épidémie.Les matrices de contact françaises partageaient de nombreux points communs avec les autres matrices européennes, notamment avec un impact substantiel des fermetures d’école en cas d’épidémie sur la progression de l’épidémie. Le risque d'une nouvelle épidémie de rougeole persiste, mais prédomine pour les oreillons. L'effet des conditions climatiques sur les schémas de contact était modeste, voire négligeable. L’utilisation des données spécifiques par genre est à considérer en modélisation. / The economic evaluation of new vaccines requires the modeling of infectious disease transmission within a population, which in turn requires some assumption of specific mixing patterns. Matrixes generated from social contact studies were determined for 8 European countries. To date, no such data exist for France. The ComesF study (Contact Matrix Estimation – France) aimed to fill this gap.MethodologyThe survey was carried out over 3 different periods (Feb-Mar, Apr, Apr-May) with 278 participants common to the first and the last periods. Participants had to list all their contacts for 2 consecutive days in a diary, with the age, sex, location, frequency, type and duration of the contact, from which we estimated French contact matrixes.Combining cross-sectional serological surveys from 2009 and 2013 and vaccine coverage information, we have determined an optimal model for the serology of measles, mumps and rubella for the year of the data collection; age-dependent susceptibility by department was then derived to the year of interest (2016), and effective reproduction number and age-dependent relative incidence of a potential outbreak were estimated using the French contact matrixes.We analysed the influence of meteorological conditions on the temporal variations in mixing patterns. The population of the study was split according to the day and the weather at the time when the diary was filled in. The mean number of contacts and the potential for transmission summarized with R0 were calculated for type and location of contact under different weather conditions.We conducted a systematic review on gender differences in infection focusing on influenza, measles, mumps and rubella. Finally, we provided an exploration of the impact of gender on mixing patterns, and eventually the potential implication for modelling.ResultsThe 2033 participants reported 38 881 contacts (weighted median [first quartile-third quartile]: 8[5–14] per day), and 54 378 contacts with supplementary professional contacts (9[5–17]). Contrary to age, gender, household size, holidays, weekend and occupation, the period of the year had little influence on the number of contacts or the mixing patterns. Contact patterns were highly assortative with age, irrespective of the location of the contact, and gender, with women having 8% more contacts than men. Although most contacts occurred at home and school, the inclusion of professional contacts modified the structure of the mixing patterns. Holidays and weekends reduced the number of contacts dramatically, and as proxies for school closure, reduced R0 by 33% and 28%, respectively.The risk for Mumps and Rubella mainly concerned southeastern and south central France, while the risk for measles was more scattered over the country. Risk differed with gender for Measles and Rubella. Besides infants under 1, the highest share of participation would concern teenagers and young adults.The weather had a differential effect on social mixing according to the type of day, notably weekdays and weekend. But correction for repeated analysis made some results no more significant, although the trend for a differential effect between weekdays and weekend remained.Gender differences in social mixing might explain some gender differences in infectious disease epidemiology. Using gender-specific susceptibility and gender-specific contact matrixes had a significant impact on the result of the modeling. Despite the differences, French contact matrixes shared many aspects with those of other European countries. Notably, school closures were likely to have a substantial impact on the spread of close contact infections in France. While the risk of a new Measles outbreak persists, it predominates for Mumps. The effect of weather on social mixing was mild, if not negligible. Gender differences in modelling should be emphasized.
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Progesterone in Stroke Cerebroprotection : Metabolites, Target Cells, and Role of Neural Progesterone Receptors (PR) / La progestérone dans la protection cérébrale après ischémie : Métabolites, cellules cibles et rôle des récepteurs PRZhu, Xiaoyan 07 December 2016 (has links)
L’accident vasculaire cérébral (AVC) déclenche une cascade de changements qui conduisent à la mort cellulaire mais aussi des processus endogènes de protection en réponse à l'ischémie. La compréhension de ces processus est très importante pour le développement d’agents neuro-protecteurs potentiels qui peuvent être seulement des amplificateurs des processus endogènes. Le traitement par la progestérone est neuro-protecteur dans des modèles expérimentaux d’occlusion de l'artère cérébrale moyenne (MCAO). Cependant, des niveaux endogènes significatifs de progestérone sont mesurables dans le cerveau de souris mâles et femelles.Le but de notre travail était d'étudier: 1) les effets de l’ischémie sur les niveaux endogènes des stéroïdes et le rôle des récepteurs de la progestérone (PR) à la phase aiguë après ischémie chez les souris jeunes adultes et âgées des deux sexes; 2) la base cellulaire de la neuroprotection par la progestérone après ischémie et le rôle de PR neural. Nous avons utilisé un modèle d’ischémie expérimentale (MCAO); une lignée transgénique de souris (PRNesCre) dans laquelle l’expression de PR a été sélectivement invalidée dans les cellules neurales; la chromatographie en phase gazeuse-spectrométrie de masse en tandem (GC-MS/MS); et des analyses histologiques, comportementales, et d’immunofluorescence.Dans la première partie, nous avons montré que dans le cerveau de souris mâles la progestérone est principalement convertie en 5a-dihydroprogestérone (5a-DHP), qui est un agoniste naturel de PR. Après MCAO, les niveaux de progestérone et de 5a-DHP cérébrales augment chez les mâles, mais pas chez les femelles. En revanche, les femelles peuvent utiliser l’inter-conversion de la 20a-dihydroprogestérone et de la progestérone pour réguler la disponibilité des pregnanes actifs au niveau de PR. De plus, les souris PRNesCre, mâles et femelles jeunes adultes et âgées, ont des infarctus plus grands et des déficits sensori-moteurs plus importants ainsi qu’une diminution de la densité des neurones et de la microglie activée comparativement aux souris témoins PRloxP/loxP. En outre, nos résultats ont révélé des différences liées au sexe chez les souris jeunes, mais pas chez les souris âgées. Dans la deuxième partie de l'étude, nous avons montré que, chez les souris mâles PRloxP/loxP, le traitement par la progestérone améliore la récupération fonctionnelle et réduit le volume de l'infarctus. Dans le péri-infarctus, la progestérone augmente la densité des neurones, des oligodendrocytes et de leurs précurseurs, et diminue la densité des astrocytes et de la microglie activée, et l'expression de l’aquaporine 4. Ces effets de la progestérone n’ont pas été observés chez les souris PRNesCre.Nos résultats montrent 1) l'importance des pregnanes endogènes et du PR neural pour la protection cérébrale à la phase aiguë précoce après une ischémie; 2) que le traitement par la progestérone chez les souris mâles après ischémie a des effets neuro-protecteurs, pro-myélinisants et anti-inflammatoires et que PR neural est requis pour la médiation de ces effets. Ces données suggèrent fortement que les ligands de PR ou des agents ciblant leur signalisation en aval pourraient être développés pour la neuro-protection après un AVC. / Ischemic stroke initiates a cascade of changes that lead to cell death and also coordinates endogenous processes that counteract the nocuous consequences of ischemia. Understanding these processes is very important for the development of potential neuroprotectants which can be just boosters of endogenous processes. Treatment with exogenous progesterone is neuroprotective after middle cerebral artery occlusion (MCAO). However, the male and female brains contain significant amounts of endogenous progesterone.The aim of our work was to study: 1) the effects of MCAO on the endogenous levels of steroids and the role of neural progesterone receptors (PR) at the acute phase after stoke in young and aging mice of both sexes; 2) the cellular basis of the neuroprotection by progesterone following stroke and the role of neural PR. We used an in vivo model of MCAO; a transgenic mice line (PRNesCre) selectively lacking the expression of PR in neural cells; gas chromatography-tandem mass spectrometry (GC-MS/MS); and histological, behavioral, and immunofluorescence analyses.In the first part of the study, we showed that in the male mouse brain, progesterone is mainly converted to 5a-dihydroprogesterone (5a-DHP), which is a natural PR agonist ligand. After MCAO, brain levels of progesterone and 5a-DHP are rapidly upregulated in males but not in females. In contrast, females may use the interconversion of 20a-dihydroprogesterone and progesterone for regulating the availability of PR-active pregnanes. Moreover, young and aging male and female PRNesCre mice exhibited increased infarcts, severe sensorimotor deficits, and decreased densities of neurons and microglia comparatively to age-matched control mice PRloxP/loxP. In addition, our results revealed sex differences in stroke outcomes in young but not in aging mice. In the second part of the study, we showed that, in male PRloxP/loxP mice, progesterone improved sensorimotor outcomes and reduced infarct volumes. In the peri-infarct, progesterone increased the densities of neurons, oligodendrocytes and their precursors, decreased the densities of activated astrocytes and microglia, and the expression of the aquaporin 4. These beneficial effects of progesterone were not observed in PRNesCre mice.Our findings 1) uncover the importance of endogenous pregnanes and neural PR for the cerebroprotection at the early acute phase after stroke; 2) show that progesterone treatment in male mice has neuro-protectant, pro-myelinating and anti-inflammatory effects after MCAO and that neural PR is required for the mediation of these effects. These data strongly suggest that ligands of PR or agents targeting their downstream signaling could be developed for neuroprotection after stroke.
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Effets d’âge et de sexe sur la synchronisation de l’EEG en sommeil : analyses multivariées par apprentissage machineCyr-Cronier, Jessica 08 1900 (has links)
No description available.
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Gender differences and discrimination in the labor market : experimental and econometric analysis / Différences femmes-hommes et discrimination sur le marché du travail : une approche expérimentale et économétriquePeterle, Emmanuel 08 November 2013 (has links)
Malgré une amélioration significative de la place des femmes sur le marché du travail depuis les années 60, des inégalités femmes-hommes en termes de salaire et de position dans l’emploi subsistent toujours. Dans cette thèse, nous utilisons à la fois des données d’enquête et des données expérimentales afin d’étudier ce problème. Nous réalisons tout d’abord une étude empirique sur données d’enquête afin d’identifier les déterminants structurels de ces différences femmes-hommes. Nos résultats indiquent qu’une part significative de ces inégalités ne peut être expliquée par des écarts en termes de caractéristiques observables. Nous faisons ensuite appel à l’économie expérimentale afin d’explorer deux facteurs potentiels de cet écart résiduel : la discrimination et les différences femmes-hommes en termes de préférences. Nous nous intéressons à la discrimination en réalisant une première expérience contrôlée en laboratoire. Nous observons une discrimination à l’embauche à l’encontre des femmes dans un cadre d’information imparfaite. Cette discrimination semble provenir du manque d’information à disposition de l’employeur, plutôt que de ses préférences. Dans une seconde expérience en laboratoire, nous mettons en avant les différences entre femmes et hommes en termes d’attitude face à la compétition. Nos résultats suggèrent que les femmes sont moins enclines à entrer en compétition, notamment car elles ont moins confiance en leurs aptitudes que les hommes. Si la discrimination est un facteur potentiel des inégalités femmes-hommes sur le marché du travail, nous montrons dans ces travaux que les différences en termes de préférences sont aussi à considérer. / Despite a substantial evolution in the participation of women in the labor market since the 60s, there still subsist significant gender inequalities in earnings and occupations. In this dissertation, we use both survey and experimental data to address this issue. We first undertake an empirical study using survey data to isolate the structural determinants of these gender differences. Our findings indicate that a significant part of these inequalities could not be explained by gender differences in observed characteristics. Then, we appeal to experimental economics in order to explore two potential factors of this residual gap: employer discrimination and gender differences in preferences. We first implement a controlled experiment in laboratory to address the issue of discrimination. We find evidence of hiring discrimination against women when information is imperfect. This discrimination seems to arise from the lack of information available to the employer, rather than from her preferences. In a second laboratory experiment, we shed light on gender differences in attitude toward competition. Our results suggest that women are less inclined to enter competition, especially since they are less self-confident than men. Although discrimination consists in a potential factor of gender inequalities in the labor market, we show in this dissertation that gender differences in preferences have also to be considered.
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Symétries et singularités des équations aux variables discrètesTremblay, Sébastien January 2001 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Sex-dependent effects of acute stress on hippocampal synaptic plasticityRogers, Benjamin 12 1900 (has links)
Essentiel à la survie, le stress est une expérience connue de tous les organismes. Son excès, tout comme son manque, peut cependant induire des conséquences néfastes pour la santé. Ainsi, un stress aigu peut engendrer des déficits au niveau des fonctions cognitives via l’activation de récepteurs aux glucocorticoïdes (GRs). L’activation de ces-derniers peut perturber les fonctions neuronales et induire des altérations du comportement et même de la physiologie neuronale. À ce jour, très peu d’information est disponible quant aux effets précis de l’activation des GRs sur la plasticité et la fonction synaptique; d’autant moins lorsque les différences sexuelles sont prises en compte. De plus, la manière dont la signalisation GR dans les types de cellules non- neuronales contribue au dysfonctionnement synaptique associé au stress reste encore moins claire. Ainsi, notre but était de caractériser les effets du stress aigu sur la fonction synaptique de l’hippocampe chez les souris mâles et femelles afin de mettre en évidence le rôle de la signalisation aux glucocorticoïde au sein des cellules non-neuronales. À cet effet, des souris ont été soumises à un test de nage forcée (acute swim stress), puis des tranches d’hippocampe ont été préparées in-vitro pour l’étude électrophysiologique. Les souris mâles ont exprimé une réponse neuroendocrine plus prononcée au stress aigu, alors que cette dernière est demeurée absente chez les femelles. Dans cet ordre d’idées, les déficits de potentialisation à long-terme (LTP) obtenus en réponse au stress ont aussi été observés exclusivement chez les mâles. Finalement, les enregistrements électrophysiologiques en cellule-attachée ont montré qu’un stress aigu augmente l’excitabilité intrinsèque dans CA1 chez les deux sexes, mais que des modifications aux afférences excitatrices de CA1 sont observés seulement chez les mâles. / Stress is a global experience across all organisms, and although important for our survival, stress can have detrimental effects on brain health. More specifically, acute stress induces an intense deficit in cognitive function via the activation of glucocorticoid receptors (GRs). The activation of GRs can modify neuronal function and structure to promote lasting changes in behaviour and physiology. Despite this, the effects and precise mechanisms of stress and GR activation on synaptic function and plasticity in male and female mice remain unclear. Furthermore, how GR signalling in non-neuronal cell types contributes to the synaptic dysfunction associated with stress remains even less clear. Thus, we aimed to conduct a detailed characterization of the effects of acute stress on hippocampal synaptic function in male and female mice and highlight the role of GR signalling in non-neuronal cell types in governing these effects. To accomplish this, mice were subjected to an acute swim stress and hippocampal brain slices were prepared for in-vitro electrophysiology. We found that male mice have a pronounced neuroendocrine response to acute stress, accompanied by an increase in astrocyte GR signalling. However, these changes were absent in female mice. In line with this, we have also found that stress-induced impairments of hippocampal long-term potentiation (LTP) are specific to males. Finally, whole-cell patch clamp recordings demonstrate that acute stress increases the intrinsic excitability of CA1 neurons in male and female mice; however, only male mice have changes in the excitatory inputs of CA1 neurons. Overall, our results demonstrate a sexually dimorphic response to an acute swim stress.
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Les trajectoires de défavorisation du milieu résidentiel et leur effet sur l’obésité au QuébecLetarte, Laurence 15 September 2022 (has links)
Devant la difficulté à contrôler l’épidémie d’obésité à l’aide de recommandations ciblant les individus, les acteurs de la santé publique et de l’aménagement du territoire suggèrent que le milieu résidentiel pourrait être une échelle d’intérêt pour planifier des interventions qui favoriseraient un poids corporel favorable à la santé. Cependant, malgré plusieurs années de recherche à ce sujet, il est encore difficile d’identifier les caractéristiques des milieux résidentiels qui sont associés à l’obésité et de nombreux auteurs suggèrent d’utiliser des devis longitudinaux tenant compte du parcours de vie des individus. Cette thèse propose d’explorer le concept de trajectoire comme avancée méthodologique pour intégrer le parcours de vie et l’exposition à long terme à la défavorisation des milieux résidentiels et ultimement, mieux décrire l’association entre ceux-ci et l’obésité. Les premier et deuxième chapitres présentent les résultats d’une revue de la littérature de type « scoping review » ayant pour objectif d’identifier les études utilisant des devis longitudinaux pour mesurer l’association entre les milieux résidentiels et l’obésité. En plus de recenser le nombre d’articles publiés et d’en résumer qualitativement les résultats, cette revue de la littérature identifie trois (3) types de devis longitudinaux : ceux ayant plusieurs mesures de l’exposition et cherchant à évaluer l’effet du parcours de vie, ceux ayant plusieurs mesures de l’obésité et cherchant à contrôler pour l’autosélection et ceux qui, en utilisant plusieurs mesures de l’exposition et de l’obésité, combinent ces deux approches. Appuyé par les résultats de la revue de littérature, le troisième chapitre décrit la construction d’un indicateur de la trajectoire de défavorisation du milieu résidentiel à l’aide de l’analyse de séquence. Cet indicateur permet de classer les individus faisant partie de la première phase de la Cohorte TorSaDE en neuf (9) trajectoires de défavorisation du milieu résidentiel. La trajectoire attribuée aux individus décrit l’ordre et l’accumulation de l’exposition à la défavorisation du milieu résidentiel. Un modèle logistique est aussi utilisé pour identifier les caractéristiques sociodémographiques individuelles qui influencent l’appartenance à l’une ou l’autre des neuf trajectoires. Enfin, la quatrième partie de cette thèse utilise un modèle logistique pour mesurer l’effet des trajectoires de défavorisation du milieu résidentiel sur le risque de vivre avec l’obésité dans un échantillon d’adultes faisant partie de la cohorte TorSaDE. En contrôlant pour certaines caractéristiques individuelles, les résultats indiquent que les femmes ayant des trajectoires incluant des milieux résidentiels défavorisés et qui n’ont jamais vécu dans des milieux résidentiels favorisés sont plus susceptibles de vivre avec l’obésité que les femmes ayant une trajectoire incluant seulement des milieux favorisés. Dans le cas des hommes, aucune trajectoire de défavorisation n’est plus associée à l’obésité qu’une autre. En somme, les résultats de cette thèse appuient les résultats de recherches antérieures suggérant que la défavorisation du milieu résidentiel a une influence sur la survenue de l’obésité chez les femmes, mais que cet effet est moins fort sinon nul chez les hommes, et ce, particulièrement lorsqu’un indicateur tenant compte du parcours de vie est utilisé. La conclusion de la thèse recommande 1) l’identification d’interventions réduisant les inégalités sociales en lien avec l’obésité appuyées par des politiques intersectorielles, 2) la création de trajectoires de l’environnement bâti pour la recherche et 3) la mesure de l’effet des trajectoires de défavorisation des milieux résidentiels sur d’autres états de santé que l’obésité. / Given the difficulty of controlling the obesity epidemic with recommendations target ingindividuals, public health and land-use planning actors suggest that the neighborhood could be a scale of interest for planning interventions that would promote a healthy weight status. However, despite several years of research on this subject, it is still difficult to identify the characteristics of residential environments that are associated with weight. Since most studies are cross-sectional and obesity is a long-term developing health issue, many authors suggest using longitudinal designs that take into account the life course of individuals. This thesis proposes to explore the concept of exposure trajectory as a methodological advance to integrate life course and long-term exposure to the measurement of residential environments and ultimately to better describe the association between these potential influencing factors and obesity. The first and second chapters present the results of a scoping review of the literature with the objective of identifying studies using longitudinal designs to measure the association between neighborhoods and obesity. In addition to counting the number of published articles and summarizing their results qualitatively, this literature review identifies three (3) types of longitudinal designs : those with multiple measures of exposure and seeking to assess the effect of the life course, those with multiple measures of obesity and seeking to control for self-selection, and those that, using multiple measures of exposure and obesity, combine these two approaches. Supported by the results of the literature review, the third chapter describes the construction of an indicator of neighborhood deprivation trajectory using sequence analysis. This indicator classifies the individuals in the first phase of the TorSaDE Cohort into nine (9) trajectories of neighborhood deprivation. The trajectory assigned to individuals describes the order and accumulation of exposure to neighborhood deprivation. A logistic model is also used to identify individual socio-demographic characteristics that influence membership in any of the nine trajectories. Finally, the fourth part of this thesis uses a logistic model to measure the effect of neighborhood deprivation trajectories on obesity in a sample of adults in the TorSaDE cohort. Controlling for certain individual characteristics, the results indicate that women with trajectories that include neighborhood deprivation and who have never lived in advantaged neighborhoods are more likely to live with obesity than women with trajectories that include only privileged neighborhoods. For men, no one deprivation trajectory is more associated with obesity than another. In sum, the results of this thesis support previous research findings suggesting that neighborhood deprivation has an influence on the occurrence of obesity in women, but that this effect is less strong or absent in men, particularly when a life course indicator is used. The conclusion of the dissertation recommends 1) identifying interventions that reduce socialin equalities related to obesity supported by intersectorial policies, 2) creating trajectories of the built environment, and 3) measuring the effect of trajectories of disadvantage in residential environments on health states other than obesity.
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Étude de l'imperméabilité des membranes aux ions et des propriétés électriques des canaux ioniquesGambu, Isabelle January 1996 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Évaluation des effets d'un programme de mentorat par les pairs sur la pratique d'activité physique et la condition physique de jeunes adultes au collégialLamy, Léandre 10 February 2024 (has links)
Le portrait des comportements de santé des jeunes adultes révèle des données alarmantes quant à leur pratique d’activité physique (Colley, Garriguet, Janssen, Craig, Clarke et Tremblay, 2011). Pour les aider à l’augmenter, il semble indiqué de mettre en place des interventions qui mobilisent l’action de leurs pairs (Institut canadien de la recherche sur la condition physique et le mode de vie, 2014; 2015). En effet, ils semblent leur accorder une importante particulière lorsque vient le temps d’adhérer à certaines habitudes de vie (DuBois et Karcher, 2014). Conséquemment, le mentorat par les pairs semble une avenue prometteuse. Bien que les caractéristiques de ce type d’intervention aient été documentées dans la littérature, peu d’études ont évalué ses effets chez les mentorés (Sallis, Calfas, Nichols, Sarkin, Johnson, Caparosa, Thomson et Alcaraz, 1999; Boyle, Mattern, Lassister et Ritzler, 2011), et encore moins l’ont fait auprès des mentors (Lubans, Morgan, Aguiar et Callister, 2011). Dans cette perspective, la présente étude visait deux objectifs :1) évaluer les effets d’un programme de mentorat par les pairs en milieu collégial sur la pratique d’activité physique, la condition physique, les comportements alimentaires, la consommation de fruits et légumes et le sentiment d’efficacité personnelle des mentorés et mentors; 2) explorer le rôle modérateur du sexe et du niveau initial de pratique d’activité physique des participants sur les effets du programme. Ces objectifs ont été investigués à l’aide d’une étude au devis quasi expérimental prétest/posttest à l’aide de 104 jeunes adultes (mentors n=38, non-mentors n= 33, mentorés n= 21 et non-mentorés n= 12). Des questionnaires ainsi que des tests physiques ont permis de colliger les données. Des analyses de covariance (ANCOVAS) montrent que les mentorés rapportent moins de comportements visant à gagner du poids que les nonmentorés, alors que les mentors rapportent moins de comportements visant à en perdre que les non-mentors. De plus, les analyses de modération révèlent des différences chez les hommes, indépendamment de leur niveau de pratique d’activité physique initial, mais pas chez les femmes. En effet, 1) les hommes mentorés présentent un volume de consommation maximale d’oxygène estimé (VO₂ max) plus élevé que les hommes non-mentorés, 2) les hommes mentors montrent un plus petit indice de masse corporelle (IMC) que les hommes non-mentors et 3) les hommes mentors rapportent plus de comportements visant le gain de poids que les hommes non-mentors. Toutefois, bien que nos résultats nous suggèrent ces effets, il nous apparaît essentiel de les interpréter avec prudence due à quelques limites méthodologiques, notamment le petit échantillonnage. Ainsi, nous les voyons plutôt comme des tendances à considérer dans les recherches futures. Somme toute, nos résultats suggèrent de prendre en compte le sexe des participants dans le développement, l’implantation et l’évaluation de programme de mentorat, particulièrement chez les mentors. / The actual portrait of the health behaviours of young adults reveals alarming data about the physical activity level (Colley, Garriguet, Janssen, Craig, Clarke & Tremblay, 2011). To help them adopt increase their physical activity level, it seems appropriate to set up interventions that mobilize the action of their peers (Canadian Institute for Research on Fitness and Lifestyle, 2014; 2015). They seem to give them special importance when the time comes to adopt healthy lifestyle habits (DuBois & Karcher, 2014). Therefore, peer mentoring seems a promising avenue. Although the characteristics of this type of intervention have been documented in the literature, few studies have evaluated its effects in mentees (Sallis, Calfas, Nichols, Sarkin, Johnson, Caparosa, Thomson & Alcaraz, 1999; Boyle, Mattern, Lassister & Ritzler, 2011) and even fewer have done so with mentors (Lubans, Morgan, Aguiar & Callister, 2011). From this perspective, the present study had two objectives: 1) to evaluate the effects of a peer mentoring program in college settings on the practice of physical activity, physical condition, eating behaviours, consumption of fruits and vegetables. and the sense of personal effectiveness of mentees and mentors; 2) explore the moderating role of gender and participants' initial level of physical activity on the effects of the program. These objectives were investigated using a study with a quasi-experimental design using 104 young adults (mentors n = 38, non-mentors n = 33, mentees n = 21 and non-mentees n = 12). Questionnaires as well as physical tests made it possible to measure the main variables. The covariance analyzes show that at the end of the intervention, mentees adopted fewer behaviours aimed at gaining weight than non-mentees, while mentors adopted fewer behaviours aimed at losing weight than non-mentors. In addition, moderation analyzes reveal effects in men regardless of their initial level of physical activity but not in women. In fact, 1) mentee men exhibit better estimated maximal volume of oxygen consumption (VO₂ max) than non-mentee men, 2) male mentors show a lower body mass index (BMI) than non-mentor men and 3) male mentors report more behaviours aimed at gaining weight than non-mentor men. However, although our results suggest these effects, it seems essential to us to interpret them with caution due to some methodological limitations, in particular the small sampling. We often see them as tendencies to take in count for future research. However, our results suggest that we must consider sex of participants when time comes to orient, implement, and operationalize mentoring programs, particularly for the mentors.
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