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Droit, gouvernance d'entreprise et structure du système financier : analyse économétrique du cas français / Law, corporate governance and financial system : econometric analysis of french case

Boughanmi, Afef 25 June 2007 (has links)
The World Bank reports "Doing business" (2004, 2005 and 2006), referring to the main assumptions and findings of the "law and finance" theory, predict that the common law system provides better for financial development and economic growth than French origin civil law. This thesis challenges the "law and finance" theory supported by La Porta, Lopez-de-Silanes, Shleifer and Vishny (LLSV). Thus, it undergoes an empirical investigation of the role of corporate governance in financial development and in shaping the financial structure of firms. We focus on French corporate governance reforms in order to examine whether these reforms are consistent with a reorganization of the French financial system during the period 1980-2004. This research aims to evaluate the proposition that there is a strong and stable relationship between legal origin, investor protection and financial system. LLSV affirm, in addition, that the causality is from law to finance. Our analysis considers the dynamic aspect of corporate governance. The key question the study suggests that indicators of investor protection may be independent from legal origin. In addition, our investigation is rather focuses on other stakeholders (employees and bondholders) and points out that the stakeholder' point of view appears to be more relevant, than the shareholder approach, to understand the corporate governance mechanisms. Our econometric investigation is rather new as the law and finance literature has not always focused on the elaboration of corporate governance indicators suitable for the french legislation. Also, our thesis undergoes a multiple criteria analysis of corporate governance reforms, which is a method not yet used in the growing literature generated by the legal corporate governance approach. Indeed, we weight the dummy variables according to the importance of stakeholder rights included in the constructions of the indicators. This methodology shows that the causality is especially from finance to law. This thesis yields results that mitigate the main LLSV's predictions and emphasize the merits of the stakeholder approach. / Les rapports de la Banque Mondiale "Doing business" (2004, 2005 et 2006), en s'appuyant sur les travaux fondateurs du courant Law and Finance, expriment plusieurs réserves à l'égard des qualités du droit civil et posent le postulat de la supériorité des systèmes juridiques de common law par rapport aux législations issues du droit civil français. Notre thèse constitue un début de réponse à ces critiques. En effet, nous nous proposons de tester la validité de la théorie "Law and Finance" proposée par LaPorta, Lopez-de-Silanes, Shleifer et Vishny (LLSV) en évaluant les relations entre les réformes en matière de gouvernance d'entreprise et la réorganisation du système financier en France entre 1980 et 2004. Notre travail est par conséquent, une contribution à l'étude de la gouvernance des entreprises en adoptant une approche nouvelle intégrant le facteur juridique en tant que mécanisme de gouvernance et en testant le pouvoir explicatif de la vision actionnariale. L'objectif de cette thèse est donc de discuter le postulat selon lequel il existe une relation forte et stable entre tradition juridique, niveau de protection des droits des investisseurs et développement financier, le droit influençant la finance. L'analyse se focalise sur l'aspect dynamique en évaluant l'impact de l'évolution des règles de gouvernance sur le développement financier. La protection des droits des actionnaires et des créanciers apparaît indépendante de la tradition juridique. De plus notre travail intègre d'autres partenaires de l'entreprise (les salariés et les obligataires), notre réflexion nous conduit à conclure que l'approche partenariale s'avère indispensable à la description et à l'analyse de la gouvernance des entreprises. Notre étude économétrique est novatrice principalement pour deux raisons. D'une part, les indicateurs des règles de gouvernance sont adaptés aux spécificités du droit français et ne sont pas calqués sur d'autres indicateurs et notamment ceux de LLSV. D'autre part, cette thèse propose une nouvelle méthode de construction des indicateurs juridiques en utilisant les méthodes statistiques de l'approche multicritère. En offrant une meilleure vision des liens particuliers entre les séries juridiques et financières, cette méthodologie a permis de prouver que le lien de causalité droit-finance n'est pas à sens unique, mais particulièrement tranchée de la finance vers le droit. La protection juridique des actionnaires, des créanciers, des salariés et des obligataires est influencée par les participants aux marchés. Cette thèse constitue donc une rupture avec les travaux de LLSV puisqu'elle permet de limiter la portée de leurs principales conclusions et prouve la supériorité de la vision partenariale.
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Managerial overconfidence : interactions with corporate governance and firm performance / Surconfiance managériale : interactions avec la gouvernance des entreprises et la performance

Vitanova, Ivana 28 November 2014 (has links)
Face au constat d'une vision assez négative de la surconfiance managériale dans les travaux académiques en économie et gestion (analysée dans le premier chapitre de cette thèse) nous présentons des implications plus positives de ce biais sur la performance des entreprises. Ainsi, dans le Chapitre 2 nous réalisons une étude empirique qui tient compte de l'endogénéité de la surconfiance managériale et de sa contingence aux facteurs contextuels tels que la gouvernancede l'entreprise et la rémunération du dirigeant. Nous montrons que lorsque nous corrigeons le biais d'endogenéité dans les données (via la méthode de double différence) nous observons une relation positive entre la surconfiance managériale et la performance. Puis, dans le Chapitre 3 nous proposons un modèle théorique qui vise à présenter un médiateur potentiel de cette relation. Notre modèle prédit qu'un dirigeant surconfiant introduirait des tournois incitatifsau sein de l'équipe managériale plus souvent qu'un dirigeant rationnel. Ces tournois auraient pour effet d'accroitre le niveau d'effort total fourni par les membres de l'équipe managériale et d'améliorer ainsi la performance de l'entreprise. Enfin, dans le Chapitre 4 nous démontrons via une étude sur des entrepreneurs naissants que deux types de confiance différents, la confiance en ses propres compétences et la confiance en la réussite de l'opportunité entrepreneuriale, ontdes effets opposés sur la probabilité de réussite du processus entrepreneurial. Le premier type a un effet positif alors que le second a un effet négatif sur la probabilité de créer une entreprise opérationnelle. / In light of the observation of a globally negative vision of managerial overconfidence in the economics and management literature (analyzed in the first chapter of this PhD Thesis) we present some positive implications of the overconfidence bias on firm performance. In Chapter 2 we perform an empirical study that accounts for the endogeneity of managerial overconfidence and its contingence upon contextual factors such as corporate governance and managerial compensation. We show that when we control for the endogeneity biais in the data (through the difference-in-differences method) we observe a positive relationship between managerial overconfidence and firm performance. Then, in Chapter 3 we propose a theoretical model that presents one potential mediator of this positive relationship. Our model predicts that an overconfident CEO would implement incentivizing tournaments between the top management team membersmore often than a rational CEO. These tournaments would lead to an increase in the total effort supply of top executives and hence improve the performance of the firm. At last, in Chapter 4 we show, through a study of nascent entrepreneurs, that two different types of confidence, confidence in one's own abilities and confidence in opportunity outcomes have opposed effects on the likelihood of a successful start-up process. The first type has a positive effect whereas the second one has a negative effect on the probability to create an operating business.
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L'émergence de la communication financière dans les sociétés françaises cotées - Contribution à l'analyse de la relation entre l'entreprise et ses actionnaires au travers de la communication financière : le cas de Saint-Gobain

Chekkar, Rahma 07 March 2007 (has links) (PDF)
La thèse porte sur l'émergence de la communication financière dans les sociétés françaises cotées. Elle trouve son origine dans le constat suivant : au milieu des années 1980, l'expression communication financière se substitue à celle de publicité financière. En réalité, ce changement de terminologie a accompagné un changement des pratiques de communication financière des sociétés françaises cotées. Si la publicité financière regroupe l'ensemble des informations financières légales, la communication financière dépasse quant à elle cette dimension purement réglementaire en intégrant une dimension stratégique.
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Les représentations des dirigeants en matière de croissance et de gouvernance à l'origine des trajectoires des start-up / Entrepreneurs' view about corporate governance and growth at the origin of start-ups trajectories

Tarillon, Caroline 26 November 2014 (has links)
Les start-up représentent un vivier important de création d'emplois et de richesses. La forte hétérogénéité de leurs trajectoires conduit à s'interroger sur les éléments à l'origine du processus de croissance. La plupart des recherches antérieures réalisées sur cette question soulignent le rôle central du dirigeant, essentiellement en termes de capacité à perdre le contrôle au sein de l'entreprise et de motivation à la croissance. En s'inscrivant dans le cadre d'analyse de la gouvernance élargie, qui invite à prendre simultanément en compte les visions coercitives et cognitives de la gouvernance, cette recherche s'intéresse aux profils des 2703 dirigeants de start-up ayant été soutenues par le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche entre 1999 et 2012. L'objectif principal est de comprendre les liens qui existent entre les représentations de ces dirigeants en matière de croissance et de gouvernance et les trajectoires de leur société. Les résultats mettent en évidence l'existence de quatre idéaux-types d'entrepreneurs. Les indépendants ont une vision cognitive de la gouvernance et considèrent que les actionnaires doivent avoir un pouvoir habilitant d'apport de compétences, de connaissances et de réseau. Ils attendent de la croissance qu'elle leur offre une indépendance plus forte, et sont à la tête d'une société ayant connu une certaine croissance dans le passé ; ils ne sont plus réellement motivés pour continuer à la faire croitre. Les collectifs ont une vision hybride de la gouvernance, centrée principalement sur le rôle coercitif managérial des actionnaires mais aussi sur leurs apports cognitifs. Ces dirigeants ne voient la croissance que de manière positive et, contrairement aux indépendants, si leur société n'a pas encore connu la croissance, ils y sont fortement motivés. Les managers ont uniquement une vision coercitive financière de la gouvernance ; ils anticipent la croissance comme un moyen de consolider une société qui a déjà vu sa taille fortement augmenter par le passé. Leur motivation à la croissance est également très élevée. Finalement, les autocentrés n'accordent qu'un rôle extrêmement faible aux actionnaires ; ils ont une vision négative de la croissance, sont à la tête d'une société qui n'a pas connu de croissance passée et ne souhaitent pas que cela change dans le futur. En conclusion, nous observons des relations fortes entre les représentations des dirigeants en matière de gouvernance et de croissance, et les trajectoires des start-up qu'ils dirigent. / Start-ups' represent a large pool of job and wealth creation. The high heterogeneity of their trajectories raises questions about the factors behind the growth process. Most previous research on this issue highlights the central role of the entrepreneur, primarily in terms of ability to lose control within the company and motivation for growth. This research is embedded in the broader conception of corporate governance that calls for taking into account simultaneously disciplinary and cognitive views of governance. This study analyzes the 2,703 entrepreneurs' profiles of start-ups which have been supported by the French Ministry in charge of Research between 1999 and 2012. The main objective is to understand the relationship between entrepreneurs' representations in terms of growth and governance and the trajectories of their firms. The results show the existence of four types of entrepreneurs. The independent entrepreneurs have a cognitive approach to corporate governance and consider that shareholders should have an enabling power by bringing skills, knowledge and network to the firm. They expect that growth could offer them greater independence, and are at the head of a company having experienced some growth in the past; they are still more motivated to continue to grow. The collective entrepreneurs have a hybrid approach to governance, centered primarily on managerial disciplinary role of shareholders but also on their cognitive contributions. These entrepreneurs only see growth in a positive way and, unlike independent entrepreneurs, if their company has not yet experienced growth, they are highly motivated for growth. The entrepreneurs-managers have only a disciplinary financial governance view; they anticipate growth as a way to consolidate the company that has seen its size greatly increased in the past. Their motivation to growth is also very high. Finally, self-centered entrepreneurs accord only extremely small role to shareholders; they have a negative view of growth, are at the head of a company which has no past growth and do not want to change in the future. To conclude, we observe a strong relationship between entrepreneurs' representations in terms of governance and growth, and the trajectories of the start-ups they lead.
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Promoting while checking self-interest : a conflict-based governance approach to rebalance corporate power disequilibria in Canada and the United States

Maurice, Louis-Philippe 12 1900 (has links)
La délégation du pouvoir de gestion aux administrateurs et aux gestionnaires, une caractéristique intrinsèque à la gestion efficace de grandes entreprises dans un contexte de capitalisme, confère une grande discrétion à l’équipe de direction. Cette discrétion, si elle n’est pas surveillée, peut mener à des comportements opportunistes envers la corporation, les actionnaires et les autres fournisseurs de capital qui n’ont pas de pouvoir de gestion. Les conflits entre ces deux classes d’agents peuvent émerger à la fois de décisions de gouvernance générale ou de transactions particulières (ie. offre publique d’achat). Dans les cas extrêmes, ces conflits peuvent mener à la faillite de la firme. Dans les cas plus typiques, ils mènent l’extraction de bénéfices privés pour les administrateurs et gestionnaires, l’expropriation des actionnaires, et des réductions de valeur pour la firme. Nous prenons le point de vue d’un petit actionnaire minoritaire pour explorer les méchanismes de gouvernance disponibles au Canada et aux États‐Unis. Après une synthèse dans la Partie 1 des théories sous‐jacentes à l’étude du pouvoir dans la corporation (séparation de la propriété et du contrôle et les conflits d’agence), nous concentrons notre analyse dans la Partie 2 sur les différents types de méchanismes (1) de gouvernance interne, (2) juridiques et (3) marchands, qui confèrent du pouvoir aux deux classes d’agents. Nous examinons comment les intérêts de ces deux classes peuvent être réalignés afin de prévenir et résoudre les conflits au sein de la firme. La Partie 3 explore un équilibre dynamique de pouvoir corporatif qui cherche à minimiser le potentiel d’opportunisme toute en préservant une quantité de discrétion suffisante pour la gestion efficace de la firme. Nous analysons des moyens pour renforcer les protections des actionnaires minoritaires et proposons un survol des pistes de réforme possibles. / The delegation of power to corporate directors and officers (Insiders), an essential trait of modern firm management in the context of capitalism, presents desirable efficiency advantages. However, it also confers broad discretion to Insiders . This discretion, when unchecked, may lead to self‐interested opportunistic behaviour detrimental to the firm and to the outside shareholders (Outsiders) who supply finance to the firm but do not have management power. Conflicts between Insiders and Outsiders may emerge from either general governance decisions or from particular transactions (ie. takeovers). In extreme cases, these conflicts can lead to the bankruptcy of the firm or, in more typical cases, to the extraction of private benefits for Insiders, shareholder expropriation and value‐reducing actions for the firm. We take the perspective of an outside shareholder to explore corporate governance mechanisms available in the US and Canada. After reviewing in Part 1 the core theories underlying the study of power in the modern corporation (separation of ownership and control and agency conflicts), we focus in Part 2 on the (1) internal governance, (2) regulatory and (3) market mechanisms through which both Insiders and Outsiders draw power. We examine how Outsiders can harness these mechanisms to check Insiders, as well as to prevent and resolve various types of conflicts. In Part 3, we explore a corporate power equilibrium that helps to minimize Insider opportunism, while reserving sufficient Insider discretion for effective firm management. We make the case for strengthening protections for shareholders and provide an overview of potential legislative reform paths.
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Exploration des considérations ayant trait aux ressources humaines dans la prise de décision des conseils d'administration

Étienne, Ilana Michaëlla January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Liquidity spirals, commonality, corporate governance and crisis : a case of an emerging market

Junaid, Ahmad 19 May 2014 (has links)
Dans cette étude, nous essayons de combler le fossé entre deux courants de la littérature. Tout d'abord, nous menons une enquête approfondie sur les relations entre la liquidité et la baisse du marché dans un pays émergent (Brésil). Dans notre recherche, nous suivons la méthodologie utilisée par Hameed et al (2010) et Adrian et al (2011). Dans la première partie de l'étude, en utilisant la variable d'estimation de la mesure de liquidité proposée par Corwin et Schultz (2012), nous effectuons une analyse des séries temporelles pour estimer l'effet des rendements sur le marché des rentabilités individuelles, et l'impact de la crise sur la liquidité. Nous étendons en outre notre analyse à la liquidité des financements, mesurée par l'écart de la rémunération entre les "commercial papers" et le taux de base de la banque centrale, pour estimer l'effet de la baisse du marché lorsque les spéculateurs sont confrontés à une contrainte de financement. Dans la deuxième partie de notre recherche nous nous intéressons aux facteurs de la liquidité. Nous estimons l'effet de la liquidité du marché sur liquidité idiosyncrasique, et examinons si cet effet est amplifié dans le contexte de baisse importante des marchés. Dans la troisième partie de la thèse, nous répartissons les actions en trois portefeuilles equi-pondérés en fonction des pratiques de gouvernance d'entreprise différentielles. Nous effectuons l'analyse mentionnée ci-dessus pour estimer si la liquidité des entreprises ayant des pratiques de gouvernance d'entreprise différentes réagit différemment en présence de baisse importante des marchés et de spirales de liquidité. / In this study we try to bridge the gap between two strands of literature, first we conduct a thorough investigation about relation between, Market liquidity, funding liquidity and market declines in an emerging market i.e. Brazil. Then we conduct the analysis in the context of differential corporate governance practices and try to find if higher corporate governance practices have an effect on liquidity and how it affects stock liquidity in market declines. We closely follow the methodology used by Hameed et al (2010) and Adrian et al (2011). In the first part of the paper, using the High-Low spread estimator proposed by Corwin et Schultz (2012) as our liquidity proxy, we conduct a time series analysis to estimate the effect of individual returns market returns, and large market declines on liquidity. We further extend our analysis to include funding liquidity, measured by the spread between the commercial paper and the central bank rate, to estimate the effect of market declines when speculators face a funding constraint. In the second part of our analysis we move towards liquidity commonality. We estimate the effect of market wide liquidity movements on individual stock liquidity, and whether this effect is amplified in the context of large market downturns. In the third part of the paper we sort the stocks into three equally weighted portfolios based on differential corporate governance practices. We conduct the above mentioned liquidity analysis to estimate if liquidity of firms with differential corporate governance practices react differently in the times of large market downturns and liquidity spirals.
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Promoting while checking self-interest : a conflict-based governance approach to rebalance corporate power disequilibria in Canada and the United States

Maurice, Louis-Philippe 12 1900 (has links)
La délégation du pouvoir de gestion aux administrateurs et aux gestionnaires, une caractéristique intrinsèque à la gestion efficace de grandes entreprises dans un contexte de capitalisme, confère une grande discrétion à l’équipe de direction. Cette discrétion, si elle n’est pas surveillée, peut mener à des comportements opportunistes envers la corporation, les actionnaires et les autres fournisseurs de capital qui n’ont pas de pouvoir de gestion. Les conflits entre ces deux classes d’agents peuvent émerger à la fois de décisions de gouvernance générale ou de transactions particulières (ie. offre publique d’achat). Dans les cas extrêmes, ces conflits peuvent mener à la faillite de la firme. Dans les cas plus typiques, ils mènent l’extraction de bénéfices privés pour les administrateurs et gestionnaires, l’expropriation des actionnaires, et des réductions de valeur pour la firme. Nous prenons le point de vue d’un petit actionnaire minoritaire pour explorer les méchanismes de gouvernance disponibles au Canada et aux États‐Unis. Après une synthèse dans la Partie 1 des théories sous‐jacentes à l’étude du pouvoir dans la corporation (séparation de la propriété et du contrôle et les conflits d’agence), nous concentrons notre analyse dans la Partie 2 sur les différents types de méchanismes (1) de gouvernance interne, (2) juridiques et (3) marchands, qui confèrent du pouvoir aux deux classes d’agents. Nous examinons comment les intérêts de ces deux classes peuvent être réalignés afin de prévenir et résoudre les conflits au sein de la firme. La Partie 3 explore un équilibre dynamique de pouvoir corporatif qui cherche à minimiser le potentiel d’opportunisme toute en préservant une quantité de discrétion suffisante pour la gestion efficace de la firme. Nous analysons des moyens pour renforcer les protections des actionnaires minoritaires et proposons un survol des pistes de réforme possibles. / The delegation of power to corporate directors and officers (Insiders), an essential trait of modern firm management in the context of capitalism, presents desirable efficiency advantages. However, it also confers broad discretion to Insiders . This discretion, when unchecked, may lead to self‐interested opportunistic behaviour detrimental to the firm and to the outside shareholders (Outsiders) who supply finance to the firm but do not have management power. Conflicts between Insiders and Outsiders may emerge from either general governance decisions or from particular transactions (ie. takeovers). In extreme cases, these conflicts can lead to the bankruptcy of the firm or, in more typical cases, to the extraction of private benefits for Insiders, shareholder expropriation and value‐reducing actions for the firm. We take the perspective of an outside shareholder to explore corporate governance mechanisms available in the US and Canada. After reviewing in Part 1 the core theories underlying the study of power in the modern corporation (separation of ownership and control and agency conflicts), we focus in Part 2 on the (1) internal governance, (2) regulatory and (3) market mechanisms through which both Insiders and Outsiders draw power. We examine how Outsiders can harness these mechanisms to check Insiders, as well as to prevent and resolve various types of conflicts. In Part 3, we explore a corporate power equilibrium that helps to minimize Insider opportunism, while reserving sufficient Insider discretion for effective firm management. We make the case for strengthening protections for shareholders and provide an overview of potential legislative reform paths.
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Exploration des considérations ayant trait aux ressources humaines dans la prise de décision des conseils d'administration

Étienne, Ilana Michaëlla January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Les entreprises à mission : Formes, modèle et implications d’un engagement collectif / The mission-driven companies : Forms, model and implications of a collective commitment

Levillain, Kevin 02 April 2015 (has links)
Depuis plusieurs années, on observe une vague d'adoption de nouveaux statuts de société dans le droit commercial de plusieurs Etats. En stipulant dans leurs statuts leurs finalités, ces sociétés réinterrogent les buts de l'entreprise et apparaissent comme un paradoxe pour la littérature sur la gouvernance : un tel engagement n'est-il pas de nature à restreindre la flexibilité stratégique et à nuire au contrôle de l'action des dirigeants ? Ne risque-t-il pas de dissuader les associés ? L'objet de cette thèse est d'expliquer le phénomène des « entreprises à missions », leurs motivations, mais aussi de caractériser le modèle de gouvernance alternatif qu'elles dessinent et sa portée en sciences de gestion.L'analyse du processus de conception des premières formes de société à mission américaines vient, en premier lieu, enrichir le modèle du contrat de société, en montrant que celui-ci peut avoir des effets restrictifs sur les finalités du collectif s'il ne contient que des engagements sur les ressources investies, ou une répartition des droits et des intérêts des parties prenantes.La thèse propose, en second lieu, une modélisation de la mission : en spécifiant des propriétés désirables, mais potentiellement inédites, de l'action collective, la mission appelle la conception de nouvelles stratégies pour construire des intérêts collectifs et des biens communs nouveaux. Ce modèle rend visible, au-delà des nouvelles formes de société, une classe plus large d'organisations « à missions » dont on retrouve de nombreuses déclinaisons, dans l'histoire et actuellement.Enfin, la thèse examine les outils de gouvernance des entreprises à mission. L'étude d'une série de cas contrastés montre des dispositifs originaux articulant contrôle de l'exploration stratégique et mécanismes de solidarité. La mission ouvre ainsi des perspectives fécondes sur les régimes possibles de la solidarité. / In recent years, several states have introduced new corporate forms into their commercial law, which requires the commitment of shareholders towards a “mission”. By stipulating their purposes in their documents, these companies appear as a paradox for literature on corporate governance: would such a commitment not hamper strategic flexibility and undermine the monitoring of management? Is it not likely to deter shareholders' investments? The aim of this thesis is to explain the emergence of "mission-driven companies", to understand their motivations, but also to characterize the alternative model of governance they draw and the significance of this model in management science.First, the analysis of the process of emergence and design of these mission-driven forms in the United States enables us to enrich the classical model of the corporate contract, by showing that such a contract can have restrictive effects on the collective purposes if it only contains a commitment on invested resources, or provisions on the distribution of decision rights or value created to stakeholders.The thesis proposes, in a second step, a model of the "mission": by specifying desirable, yet potentially inventive, properties of the upcoming collective action, the mission calls for the design of novel strategies aiming at building new commons and collective interests. This model reveals, beyond the new legal forms, a wider class of “mission-driven” organizations, of which we can observe numerous variations both historically and currently.Finally, the thesis examines the systems of governance of mission-driven companies. A study of contrasting cases shows original devices combining control of the strategic exploration and solidarity mechanisms. The mission thus opens fruitful perspectives to explore new possible systems of solidarity.

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