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L'hiver retrouvé : suivi par Les écartèlement inévitablesGagnon, Marie-Noëlle January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire en création littéraire se compose de deux volets: Un roman, L'Hiver retrouvé, raconte la quête existentielle d'un jeune homme écartelé entre son passé, son présent et ses aspirations, tout comme entre ce qu'il est et l'image qu'il veut projeter. Il entreprendra une démarche de réconciliation avec lui-même et avec l'autre, mais n'y arrivera pas: il ne parviendra pas à accepter les contradictions inhérentes à la psyché. L'Hiver retrouvé aborde aussi une réflexion sur l'impossibilité de construire une relation amoureuse durable. Ce roman en deux parties est narré chronologiquement, au présent. Le texte est divisé en chapitres, eux-mêmes découpés, «morcelés» en de nombreux passages courts. Frayant avec le réalisme magique, le récit est ponctué d'éléments merveilleux qui viennent transfigurer le familier et qui permettent une nouvelle appréhension du réel tout en favorisant un approfondissement de la subjectivité. Le dossier d'accompagnement interroge quant à lui la pensée postmoderne, soumise à ce que Christine Buci-Glucksmann appelle la raison baroque, c'est-à-dire la logique de l'aporie, une logique où les contradictions cohabitent sans espoir de synthèse. Trouvant des résonances dans la vision actuelle que l'on a de la subjectivité, contradictoire et fragmentée, la postmodernité a des conséquences sur l'esthétique romanesque contemporaine, qui met en scène des tensions. L'Hiver retrouvé est en effet traversé par les tensions: chez les personnages, dans la narration, les thèmes, la facture et le style du roman. Ainsi, mon roman se fait le miroir d'une subjectivité contradictoire, tout comme d'une réalité aux multiples facettes. Mais un désir d'unité sous-tend tout de même mon écriture, qui est tributaire d'une posture mélancolique. Et certaines questions se posent: une unification des diverses facettes de notre être peut-elle avoir lieu? La création peut-elle y conduire l'artiste, l'écrivain? C'est finalement ma pratique créatrice qu'interroge cet essai. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Roman, Postmoderne, Subjectivité, Tension, Écriture, Mélancolie.
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Pragmatique de l'action publique : Etat réflexif, subjectivité et délibération. Le cas de la prévention du VIH/sida en BelgiqueCantelli, Fabrizio 10 February 2006 (has links)
Il s'agit d'une analyse de l'action publique destinée à prévenir le sida en Belgique dans le contexte de normalisation du sida. La prévention du sida a été reliée à la nouvelle question sociale et aux modes d'action publique qui se donnent à voir, en passant par le recours à des pratiques qui individualisent et subjectivent la relation aux usagers en situation de précarité et de vulnérabilité. La phase d'élaboration et la phase de mise en oeuvre (via quatre associations thématiques, analysées au travers des notions de capacitation, responsabilisation et confiance)sont étudiées et approchées au moyen d'un travail d'enquête mobilisant une observation et des entretiens. Dans les deux phases, une approche pragmatique de l'action publique est développée, puis l'analyse se prolonge en utilisant des modèles d'Etat pour comprendre et décrypter ces deux phases de l'action publique.
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La "question" du langage dans Autrement qu'être ou au delà de l'essence d'Emmanuel LevinasLavoie, Dominic January 2003 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La question de l'intersubjectivité dans les Lettres sur l'éducation esthétique de l'homme de Friedrich SchillerLepage, Dominique January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Folie et modernité selon Michel Foucault et de Marcel GauchetLecomte, Olivier January 2015 (has links)
Ce projet de mémoire porte sur les interprétations philosophiques de Marcel Gauchet et de Michel Foucault concernant le traitement de la folie, principalement au moment de la naissance de la psychiatrie et de l’asile vers le tournant 1800. Selon eux, le théâtre de la folie a été un laboratoire exemplaire des transformations anthropologiques et politiques qui se sont jouées au lendemain de la Révolution française. Leur lecture du traitement de la folie permettait à ces auteurs de discerner la nature plus générale des transformations sociopolitiques aux époques moderne et contemporaine. Foucault décrit la modernité comme un processus d’exclusion des formes d’altérité, dont la folie constitue sans doute le témoignage le plus caractéristique de l’époque, tandis que Gauchet, au contraire, persiste à croire que la modernité consiste en un processus d’inclusion des formes d’altérité, qui s’est construit à partir de la découverte d’un rapport de ressemblance entre les hommes. Cette recherche tend à montrer que la modernité ne peut se résumer à un simple processus d’exclusion ou d’inclusion des formes de marginalités humaines, mais concerne aussi l’apparition d’une nouvelle forme de pouvoir et d’un nouveau rapport à soi. Il y a trois façons, à la fois distinctes et complémentaires, d’aborder l’idée de la modernité selon Foucault et Gauchet – à partir du rapport à l’altérité, du pouvoir et de la subjectivité – qui, une fois réunit ensemble, forment le portrait global de leur manière de concevoir historiquement et philosophiquement la révolution moderne. Cette recherche renvoie en dernier lieu au lien entre le passé et le présent, sur la façon dont nous avons été influencés par les connaissances sur la folie et sur les effets de ces connaissances sur notre subjectivité actuelle.
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Recherches phénoménologiques en vue d’un phénomène à-plusieurs : nos-otros (Des-plazados) / Phenomenological investigations toward a collective phenomenon : nos-otros (Des-plazados)González Casares, Santiago Victor 12 December 2009 (has links)
« Nous ? ». Interroger l’apparition diffuse du phénomène collectif, à-plusieurs, « nous ». Utiliser les parenthèses de la méthode (epoché) pour entrevoir le soi du phénomène collectif et échapper aux guillemets métaphysiques, « nous », et à la rature ontologique, nous. Penser le Nous ! depuis l’évolution des différentes réductions phénoménologiques, retracer une histoire de la méthode au travers le phénomène de l’inter-subjectivité. D’abord, par la tentative de la réduction transcendantale à l’objectité d’un « nous transcendantal » obtenu par « analogie accouplante » : envers l’autre comme moi (Husserl). Heidegger et la réduction ontologique à l’étantité comme déploiement de la question d’un Dasein avec des autres (Mitdasein). Lévinas et la réduction éthique au visage de l’autre, pour l’autre. Socialité première, au-delà de l’essence, autrement qu’être, ancrée dans la dissymétrie originaire d’un « nous responsable : Je-Vous, vous-Je ». Enfin, la réduction érotique (Marion) au visage de l’autre aimé, détaché du visage universel de l’éthique car individué par son amour ; lui aussi aimant comme moi : « nous amoureux : Je-Tu, Tu-Je ». Mais pas encore Nous ! Le « nous » transcendantal en reste aux vécus de conscience du sujet constituant. Le Mitdasein n’atteint pas l’autre en tant que tel, nous. L’universel de l’éthique se perd dans l’anonymat et l’érotique comporte la déception du tiers en départ. Pouvons nous penser le Nous ! en phénoménologie ? Tout « Je » est un « nous », tout « Vous » est un « nous », mais Nous !? Qu’en est-il de Nous !? Serait-ce un « nos-otros », un Nos-otros des-plazados ? / “We?”. To question the confusing appearance of the collective phenomenon, ‘by-many’, “we”. Utilize the method’s brackets (epoché) in order to investigate the self of the collective phenomenon and escape thus the metaphysical quotation marks “we”, and the ontological deletion, we. To think the “we” throughout the evolution of the different phenomenological reductions, retrace a history of its method focusing on the inter-subjective phenomenon. First of all, through the endeavor of the transcendental reduction to objectity of a “transcendental we” obtained by “analogical pairing”: towards the other as me (Husserl). Heidegger and his ontological reduction to being-ness as the deployment of the questioning of a Dasein with others (Mitdasein). Lévinas and the ethical reduction to the face of the other, for the other. The initial sociability, beyond essence, otherwise than being, anchored in the original dissymmetry of a “responsible we: I-Thou, Thou-I”. Finally, the erotic reduction (Marion) to the face of the loved one, detached from the universal face of ethics thus individuated by its love ; him loving as me : “enamored we: I-You, You-I”. But not yet We! The transcendental “we” rests in the conscience of the constituting subject. The Mitdasein does not reach the other as such, we. The ethical universal losses itself in the anonymity and the erotic entails the deception of the departing third person. Can we think the We! In phenomenology? Every “I” is a “we”, every “You” is a “we”, but We!? What about We!? Could it be a “nos-otros”, a Nos-otros des-plazados?
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Analyse critique de l'utilisation du concept de narratif dans l'étude des organisationsDubois, Marilyne January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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"Je est un autre" : l'interdit de l'inceste chez Christine AngotNivet, Alexis January 2007 (has links) (PDF)
La deuxième moitié du XXe siècle a vu la prolifération des écrits littéraires à la première personne. Parmi ces textes, on compte un nombre significatif de récits d'inceste, qui se présentent parfois comme des fictions, souvent comme des témoignages. Le présent mémoire se propose d'étudier le traitement de l'inceste chez l'écrivaine française Christine Angot à travers trois de ses textes: Interview (1995), L'inceste (1999) et Quitter la ville (2000). L'hypothèse que nous voulons démontrer est que Christine Angot mobilise des enjeux inédits par rapport aux autres textes évoquant l'inceste en littérature: elle veut révéler la structure incestueuse de la logique sociale. La production littéraire à caractère autobiographique sur l'inceste forme un ensemble relativement homogène, en ce sens que son propos se construit presque invariablement sur la dichotomie entre coupable et victime, en mettant en scène la parole d'une victime qui rompt le silence sur son expérience pour s'engager sur le chemin de la guérison. Christine Angot, qui écrit à la première personne du singulier et qui met en scène une narratrice éponyme dans un cadre qui semble se référer à la réalité, ne livre, quant à elle, pas de témoignage. Malgré une évocation récurrente de l'inceste qu'elle a vécu adolescente, ses textes fonctionnent selon une économie étrangère à l'opposition caractéristique entre coupable et victime. Le texte angotien se distingue en outre par son caractère autoréflexif: en même temps qu'il déploie son propos, il se questionne sur la façon dont il va être lu. Ainsi, nous nous attacherons à démontrer que Christine Angot s'éloigne de la question de l'inceste physique qui intéresse tant les médias et, plus généralement, les lecteurs, pour faire de l'aveuglement consécutif à l'inceste une logique d'écriture dans L'inceste, ce sur quoi elle revient dans Quitter la ville pour mettre à jour la perversité de la logique sociale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Inceste, Christine Angot, Réception, Enquête, Oedipe, Subjectivité.
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Le bruit du monde : suivi de S'attacher et s'arracherRousseau, Annie January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire est constitué de deux parties distinctes: une partie création et une partie réflexive. La partie création du mémoire est un récit à la croisée du récit de voyage, du fragment littéraire et de l'autofiction. Cette forme permet de rendre compte des aventures du personnage, de la fragmentation de son identité qui résonne avec celle du texte. Le voyage est un lieu propice à l'introspection: le regard se tourne vers l'intérieur, lieu de toutes les confrontations. Ainsi, à travers les villes qu'elle traverse, la narratrice voit sa subjectivité ébranlée par la prise de conscience de l'étrangeté qu'elle rencontre en voyage: identités, langues, cultures, corps, rapports sociologiques de sexes, tout se lie et se délie, forgeant la personnalité de la femme, de la voyageuse, de l'auteure. Chaque titre de chapitre correspond à un nom de lieu, à travers lesquels sont intercalés des chapitres exprimant le silence du monde. Ces moments de réflexion poétique portent le titre de
« No Woman's Land » afin d'indiquer l'errance et la difficulté du personnage principal de trouver des repères en elle-même et autour d'elle. L'essai réflexif est divisé en cinq parties liant le récit de voyage à son mode d'expression fragmentaire et autofictionnel. 1. « S'attacher et s'arracher », une expression de Nicolas Bouvier, reprend l'aspect dialectique propre à l'état nomade et tente d'expliquer le lien entre la pulsion du voyage et celle de l'écriture. 2. « Détacher les mots de soi » aborde les exigences de l'écriture de voyage et le désir de matérialiser l'émotion vécue pour la mettre à distance. 3. « Faction: à la frontière de sa réalité » trace un parallèle entre l'autofiction et le récit de voyage, deux genres entrant dans la composition du Bruit du monde, où la quête de vérité se mêle à la fabulation de soi. 4.
« Mosaïque » exprime toute l'idée du fragment (aire), qui sillonne à la fois le récit de voyage et l'autofiction, résonnant par le fait même avec le voyage et la quête de subjectivité. 5. « La solitude comme un vertige » raconte l'isolement nécessaire au voyage et à l'écriture, afin de trouver les mots pour exprimer la compréhension du monde obtenue par la réflexion. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Récit de voyage, Autofiction, Écriture de soi, Fragment, Subjectivité, Femme.
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Les marques de la subjectivité du réalisateur dans les films documentaires sur des artistesLépine, Marie-Hélène January 2008 (has links) (PDF)
L'objet d'étude de ce mémoire est la présence de marques de la subjectivité du réalisateur dans les films documentaires portant sur des artistes. Je base cette subjectivité principalement sur les prises de position et l'opinion du cinéaste face à son sujet. Dans cette perspective, l'influence du réalisateur sur la présentation d'un portrait cinématographique d'un artiste est alors analysée selon le traitement de celui-ci dans le cadre d'une oeuvre documentaire. Dans un premier temps, les problématiques reliées à la pratique documentaire sont mises en évidence, puis juxtaposées à l'idée du portrait et de la figure de l'artiste, afin d'établir le questionnement de base de ce projet de recherche. Effectivement, en observant les rapports entre les discours de vérité et les discours subjectifs que l'on retrouve au coeur de la pratique documentaire, ainsi que dans la reproduction d'une image à la fois physique et psychologique d'une personnalité, on peut se demander s'il est réellement possible de dissocier objectivité et subjectivité lors de cette constitution du portrait de l'artiste. De plus, comme la réalisation d'un film demande une attitude esthétique face à la composition à la fois visuelle et sonore de celui-ci, le cinéaste agrémente le fil conducteur du film par toutes sortes de subterfuges cinématographiques. Dans le cadre de cette recherche, je distingue trois catégories principales où la présence du réalisateur peut se faire visible, soit dans la construction d'un récit autour d'un sujet tiré de la réalité, dans la présentation des images au coeur d'un montage ainsi que dans la création d'un univers sonore. Les films Barbeau, libre comme l'art de Manon Barbeau, À la recherche de Louis Archambault de Werner Volkmer et Pellan d'André Gladu sont alors analysés selon ces trois critères. Les marques de leur subjectivité sont alors mises en évidence à la fois par l'analyse qui est menée, mais aussi par le fait qu'elles se présentent de façons bien différentes d'un film à l'autre. Ainsi, notre approche conclut que la présence de la subjectivité du réalisateur dans la constitution d'un portrait cinématographique ne se fait pas au détriment de la volonté d'objectivation qui se trouve à l'origine de la pratique documentaire. Au contraire, elle permet plutôt de mettre en évidence des aspects singuliers de la figure de l'artiste, qui ont été observés par le cinéaste lors de sa recherche. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Subjectivité, Documentaire, Réalisateur, Portrait, Artiste.
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