• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 104
  • 35
  • 9
  • 3
  • 3
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 159
  • 91
  • 64
  • 62
  • 41
  • 35
  • 29
  • 29
  • 25
  • 23
  • 23
  • 23
  • 23
  • 23
  • 22
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
121

Analyse fonctionnelle des grattoirs du Témiscouata : tracéologie, morphologie et expérimentation

Hottin, Frédéric January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
122

Contribution à la connaissance du paléolithique inférieur-moyen en Inde

Gaillard, Claire 26 February 1993 (has links) (PDF)
Les vestiges paléolithiques sont présents dans tout le sous continent indien, mais le manque de données contextuelles, surtout du point de vue chronologique, ne facilite pas la compréhension et la reconstitution des faits préhistoriques, tout particulièrement en ce qui concerne l'évolution des industries lithiques.<br /><br />La présentation des traits marquants du Paléolithique de l'Inde souligne la séparation très franche qui existe entre les industries de la zone sous-himalayenne, les Siwaliks essentiellement, et celles de la péninsule indienne. Les premières sont en majeure partie constituées de galets aménagés et dépourvues de bifaces ou hachereaux : ce sont des industries soaniennes ; les secondes sont caractérisées, au Paléolithique inférieur, par des bifaces, parfois aussi des hachereaux, accompagnés d'un petit outillage au sein duquel les racloirs dominent et d'un gros outillage où les galets aménagés sont plus ou moins fréquents. Ce type d'industrie,qui correspond à l'Acheuléen tel qu'on le connaît dans le reste du monde, voit disparaître peu à peu ses bifaces et le passage du Paléolithique inférieur au Paléolithique moyen est très progressif. <br /><br />Cette contribution à la connaissance du Paléolithique inférieur moyen de l'Inde est modeste en regard de l'abondance des données disponibles, mais elle offre un exemple d'étude approfondie, qui tente d'une part de mettre en évidence, à partir de cas sélectionnés, le mode de vie des préhistoriques occupant cette partie du monde et d'autre part d'envisager d'une manière statistique les différences existant entre Soanien et Acheuléen. <br /><br />Le principal apport de cet ouvrage concerne une localité du Radjasthan, la petite ville de Didwana, située dans une zone où le climat est à tendance semi-aride depuis la fin du Pléistocène moyen. Les préhistoriques vivaient alors dans un paysage dunaire où les dépression retenaient ici et là de petits lacs plus ou moins temporaires. Ils s'installaient tantôt au bord des lacs, comme c'est le cas pour le site de Singui-Talav, tantôt sur les dunes stabilisées, comme par exemple pour le site de 16R. <br /><br />L'industrie de ces deux sites a principalement été réalisée à partir de matières premières issues d'un chaînon métamorphique qui borde, au sud-ouest, la plaine de Didwana.<br /><br />Singui-Talav est distant d'environ 3 km de ces affleurements, mais la presque totalité de l'industrie est façonnée à partir de matériaux qui en proviennent. Le quartzite gris, légèrement schisteux, a surtout servi à façonner les bifaces, qui sont bien représentés dans le niveau inférieur, et qui sont assez frustes, sans doute en raison de la nature physique de cette roche. Les préhistoriques utilisaient aussi des matériaux, galets de quartzite essentiellement, provenant d'au moins 20 km, et dont ils faisaient surtout de grands outils nucléiformes ou bien d'où ils tiraient éclats,selon la qualité de la roche. Ces derniers complétaient préférentiellement les éclats et débris des autres roches locales pour être transformés en différents types de petits outils, parmi lesquels les racloirs et les grattoirs dominent. <br /><br />En outre, le niveau inférieur de ce site/ niveau typiquement acheuléen, a révélé six cristaux de quartz monopyramidés, qui avaient manifestement été apportés par les préhistoriques eux-mêmes, mais qui ne furent pas utilisés comme outil.<br /><br /> Le gisement de 16R est tout proche du chaînon et le matériel de son niveau supérieur correspond en partie à celui d'un atelier de taille. <br /><br />Ces deux sites sont dépourvus de faune, mis à part les petits Gastéropodes présents seulement dans les deux niveaux archéologiques de Singui-Talav. Rien ne s'oppose à ce qu'on établisse une corrélation entre ces deux sites de la plaine de Didwana, et les dates obtenues dans la séquence dunaire de 16R permettent d'attribuer au niveau inférieur de Singui-Talav un âge d'au moins 200 000 ans.<br /><br /><br />Les autres collections étudiées sont issues de contextes beaucoup<br />plus vagues mais elles constituent de bons exemples d'industries du<br />Paléolithique inférieur-moyen. <br /><br />Dans le sud-est de l'Inde, aux environs de Rénigounta, trois industries, issues de dépôts fluviatiles ou fluvio-lacustres, offrent des caractères nettement acheuléens par la bonne représentation des bifaces. Ceux-ci sont façonnés, comme le reste du matériel, à partir de galets de quartzite d'origine locale. Parfois, cependant, on constate une certaine organisation du débitage et il faut noter que la présence de petits outils très typés, tels la limace ou le racloir Quina, annoncent déjà le Paléolithique moyen.<br /><br /> A Rénigounta comme à Didwana, les industries sont pratiquement dépourvues de hachereaux. Mais les hachereaux sont bien représentés dans l'Acheuléen de l'Inde centrale. Un exemple en est offert par le site de Souradj-Kound, au bord de la Narmada, tout près du lieu où a été trouvé le premier crâne d'Homo erectus de l'Inde, en 1982. Ces hachereaux sur éclat sont élaborés de manière très soignée, à partir de galets de quartzite, et ils correspondent tout à fait aux outils de même type décrits en Afrique. <br /><br />Bien différentes des industries de l'Inde péninsulaire sont les industries de l'Inde sous-himalayenne, c'est-à-dire principalement la chaîne des Siwaliks. En effet, elle sont essentiellement constituées de galets aménagés et appartiennent à la tradition soanienne, que l'on oppose généralement à la tradition acheuléenne du reste de l'Inde (et du monde). <br /><br />Sur les terrasses de la Béas, au nord-ouest de l'Inde, ces galet aménagés sont surtout unifaciaux. Mis à part leur caractère unifacial ou bifacial, l'analyse met en évidence plusieurs groupes : les outils à tranchant étendu, les outils allongés à tranchant transversal, les globuleux parfois percutés, et enfin ceux à tranchant latéral généralement convexe, qui sont les plus fréquents. <br /><br />Ces galets aménagés sont accompagnés de quelques outils nucléiformes, nucléus, éclats et outils sur éclat, ainsi que de rares éléments qui méritent le nom de biface et de hachereau. Par conséquent, cette coupure que l'on a l'habitude d'établir entre Acheuléen et Soanien n'est en fin de compte pas si radicale. <br /><br />Il semble que les différences entre ces deux traditions technologiques aient été accentuées par le fait que les comparaisons privilégient certains types d'outil et ne tiennent pas compte de l'ensemble des produits manufacturés par les préhistoriques. <br />Cependant, le flou qui demeure à propos de cette question ne sera pas levé avant que les industries soient situées dans un contexte<br />chronologique et environnemental précis. <br /><br />Vu les progrès significatifs que réalise actuellement la recherche préhistorique en Inde, on peut penser que d'ici à quelques années les découvertes auront apporté de sérieux éléments de réponse.
123

En marge du milieu alpin- Dynamiques de formation des ensembles lithiques et modes d'occupation des territoires au Paléolithique moyen

Porraz, Guillaume 21 December 2005 (has links) (PDF)
La variabilité des ensembles lithiques demeure un sujet de recherche majeur en préhistoire. Aborder cette variabilité, puis l'interpréter, revient à discuter des dynamiques de formation des ensembles, dans leur composante quantitative et qualitative. L'individualisation des différents mécanismes impliqués contribue alors à caractériser le fonctionnement d'un site, i.e. les modalités techno-économiques de son occupation. Ces problématiques rejoignent ainsi celles des modes d'occupation des territoires des populations chasseurs-cueilleurs.<br />Le cadre chronologique envisagé est celui du Paléolithique moyen depuis les débuts du Pléistocène supérieur, le cadre géographique celui des marges du milieu alpin. Au sein de cette entité physique contrastée, deux secteurs distincts ont été privilégiés (région de la Vénétie, région liguro-provençale). Enfin, parallèlement à l'étude de gisements plus classiques ont également été pris en compte des sites à faible densité de vestiges lithiques, jusqu'alors peu considérés dans ces perspectives.<br />L'observation d'éléments habituellement discrets révèle une variabilité des normes techno-économiques qui n'avait jusqu'alors pas été mise en évidence (formes de mobilité des produits, modèle de fractionnement des chaînes opératoires, distances maximales de circulation). A propos des modes d'occupation des territoires, les formes de complémentarité suggérées entre les différents sites attestent indiscutablement l'existence d'organisations logiques et structurées. Les résultats de cette étude, portés par les choix méthodologiques, soulignent finalement l'importance de nos modalités d'observation, d'interprétation et de validation sur notre perception des vastes ensembles chrono-culturels en préhistoire.
124

L’outillage sur plaquette en quartzite du site ElFs-010. Étude d’une technologie distinctive en Jamésie, Québec (1900-400 A.A.)

Henriet, Jean-Pierre 04 1900 (has links)
Ce projet de recherche tente de mieux comprendre le phénomène des supports sur plaquette en quartzite du site ElFs-010 situé en Jamésie. Aucun travail de cette ampleur n’avait encore été réalisé sur ce type d’outil. Il y avait donc un vide à combler. Afin de répondre le plus adéquatement possible à cette problématique, nous avons divisé notre travail en trois objectifs. Dans un premier temps, déterminer si les plaquettes en quartzite sont le produit d’une technologie lithique ou bien d’un processus géologique naturel. En second lieu, démontrer si nous sommes en présence d’un épiphénomène propre au site ElFs-010. Finalement, définir si une période chronologique correspond à cette industrie. Les résultats de nos recherches nous démontrent que les supports sur plaquette en quartzite du site ElFs-010 se retrouvent naturellement sur le talus d’effondrement de la Colline Blanche. Leur faible épaisseur moyenne ainsi que leurs pans abrupts ont sans doute été les facteurs qui ont le plus influencé leur sélection. En nous basant sur ces deux caractéristiques, nous suggérons qu’ils auraient pu être utilisés comme des lames interchangeables ou bien des burins. Nous avons recensé 33 sites jamésiens qui comportaient au moins un fragment de plaquette en quartzite. Malgré quelques indices archéologiques, il est encore trop tôt pour affirmer que cette industrie est diagnostique d’un groupe culturel jamésien. Les données chronologiques suggèrent que cette industrie a connu un essor vers 1300 ans A.A. De plus, il semble que les régions géographiques que nous avons attribuées aux sites correspondent à des séquences culturelles bien définies. Finalement, nos hypothèses portent sur des recherches futures concernant un ensemble d’événements qui, tout comme les supports sur plaquette en quartzite, sont révélateurs de changements dans le mode de vie des groupes préhistoriques de la Jamésie. Mots-clés : Archéologie, Jamésie, ElFs-010, Colline Blanche, plaquette en quartzite, technologie lithique. / This research project seeks to better understand the phenomenon of tabular quartzite tools from the archeological site Elfs-010. No detailed work had yet been carried out on this type of tool, leaving a void to fill. To respond as adequately as possible to this problem, we focused our work on three main objectives. First, determine if tabular pieces of quartzite were the product of a particular lithic technology or of a natural geological process. Second, evaluate whether we are dealing with a unique phenomenon that is specific to site Elfs-010. Third, and finally, define if a specific time period corresponds to this industry. The results of our research show that tabular pieces of quartzite from site Elfs-010 occur naturally on the talus slope of the Colline Blanche. Their low average thickness and their steep sides were probably the factors that most influenced their selection. Based on these two characteristics, we suggest they could be used interchangeably as blades or burins. We identified 33 Jamesian sites that had at least one fragment of tabular quartzite. Despite some archaeological evidence, it is still too early to say that this industry is diagnostic of a Jamesian cultural group. Our chronological data suggest that this industry flourished around 1300 years BP. In addition, it appears that the geographic areas that we have attributed to the sites correspond to culturally well-defined sequences. Finally, our proposed hypotheses for future research concern the events that took place around 1300 years BP and which, like the tabular pieces of quartzite, are indicative of changes in the lifestyle of prehistoric groups of the James Bay region. Keywords: Archaeology, James Bay, ElFs-010, Colline Blanche, tabular pieces, quartzite, lithic technology. / Réalisé en collaboration avec Arkéos Inc.
125

Analyse fonctionnelle des grattoirs du Témiscouata : tracéologie, morphologie et expérimentation

Hottin, Frédéric January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
126

Les gravettiens des Pyrénées. Des armes aux sociétés.

Aurélien, Simonet 16 January 2009 (has links) (PDF)
Notre travail universitaire s'appuie sur l'étude de l'industrie lithique gravettienne des célèbres cavités de Brassempouy et d'Isturitz situées à 70 kilomètres environ l'une de l'autre. Une mise à portée régionale de nos résultats à l'échelle pyrénéenne nous a permis, dans un second temps, d'appréhender le cœur chronologique (et culturel ?) du phénomène gravettien. Dans une troisième étape, nous avons élargi nos comparaisons à l'ensemble du territoire français et européen, toujours sur la base de l'industrie lithique mais en conservant des réflexions qui font largement appel à l'art et au domaine du symbolique au sens large. En partant de l'observation d'une valeur ostentatoire conférée à certaines armatures de la grotte du Pape de Brassempouy, nous apportons de nouveaux indices en faveur d'une lecture unitaire et européenne du phénomène gravettien déjà illustrée par les statuettes féminines. Ainsi, la récurrence de certaines armatures, dont les pointes à cran représentent l'exemple le plus évident, au sein des grands centres gravettiens que sont Brassempouy, les Balzi Rossi, Willendorf ou Kostienki vient conforter l'idée d'un phénomène d'uniformisation européen durant le Gravettien. La " mythologie de la fécondité féminine " illustrée par les " Vénus " conserve sa place idéologique centrale mais pourrait se trouver complétée par une composante symbolique plus difficile à cerner.
127

Rupture technique et dynamiques d’occupation au cours de l’Holocène moyen au Brésil / Technical break and occupation dynamics in Brazil during middle Holocene

Da Costa, Amélie 15 June 2017 (has links)
Les industries lithiques de l’Holocène moyen, entre 8.000 et 4.000 BP dans le centre et le nord-est du Brésil ont souvent été décrites non pas en fonction des caractères présents mais de ceux absents : absence de lesma (pièce façonnée unifacialement), absence de céramique. Les traits techniques spécifiques à la période sont difficiles à cerner à cause de la diversité des artefacts. Décrites comme peu élaborées ou simples, ces industries interrogent pourtant par leurs caractères extrêmement différents de ceux de la période antérieure. Des hypothèses liées à des facteurs externes ont été évoquées pour expliquer de tels changements dans la culture matérielle : changement climatique avec une forte modification de l’environnement, remplacement de la population par une nouvelle vague de peuplement. Toutefois, il est difficile d’évaluer les modalités de cette rupture tant les analyses sur des assemblages de la période sont peu nombreux. Nous proposons dans ce travail de caractériser les systèmes techniques de l’Holocène moyen et par ce biais aborder le phénomène de rupture technique avec le technocomplexe Itaparica. Deux assemblages lithiques de l’Holocène moyen ont été étudiés selon une approche techno-fonctionnelle : la Toca Nova do Inharé dans la Serra da Capivara (Piauí) et le site Cajueiro (BA-RC-19) au nord-est du plateau central (Bahia).Les résultats obtenus mettent en évidence l’existence de caractères partagés et de variabilités importantes. L’organisation des différentes parties fonctionnelles des outils, structurée par la présence récurrente de pans abrupts, constitue un caractère commun fort. Les supports d’outils sont en revanche très variables selon les sites, expliquant cette impression d’absence d’outils clairement définis déjà soulignée.La confrontation de nos résultats aux données disponibles dans la littérature nous a permis d’affirmer ces caractères comme une spécificité des industries de l’Holocène moyen et de confirmer également l’existence d’une rupture technique importante avec le technocomplexe Itaparica. / During middle Holocene, between 8000 and 4000 BP, central and northern Brazil lithic industries were often described in terms of lacks more than tangible characteristics: lacks of “lesma” (unifacial shaping tool), lacks of ceramics. Specific technical features linked to that period are not easy to pinpoint because of a high level of artifacts diversity. Described as somewhat elaborate or simple, the specific nature of these industries highlights differences between this period and the previous one. To explain such a change in material culture, external factor hypothesis were proposed: huge environment modification due to climate change, new population that replaces another one. However, it is uneasy to evaluate break modalities regarding few studies on these period assemblages.Our work proposes to characterize the technical systems for the middle Holocene, and, by this way, to broach the technical break phenomenon using Itaparica techno-complex. Two middle Holocene lithic assemblages were study in a techno-functional way: la Toca Nova do Inharé, in Serra da Capivara (Piauí) and the Cajueiro site (BA-RC-19) northeastern of the central plateau (Bahia). Results reveal shared characteristics and significant variability. Organization of different functional parts of tools outlined around recurrent presence of abrupt sides, form a strong shared feature. Tool blanks have, however, high degree of variability according to different sites, explaining the lack of strictly defined tools. Our results compared to available literature data allow us to confirm that these features are specific to these middle Holocene industries and also to bear out the existence of a significant technical break with the Itaparica techno-complex.
128

Variabilité du Moustérien au Proche-Orient : approche géographique des dynamiques de changement en milieu méditerranéen et en milieu steppique / Mousterian variability in the Near East : geographical approach to change dynamics in the mediterranean and steppic area

Pagli, Marina 03 May 2013 (has links)
Le Moustérien se présente au Proche-Orient comme un technocomplexe qui associe des tendances générales dans la succession des industries lithiques, à une diversité technique difficile à cerner dans un cadre unitaire. Dans cette aire du bassin méditerranéen, témoin de dynamiques de peuplement complexes entre les continents, les modèles de la variabilité du Moustérien ont été élaborés à partir des sites de la zone côtière. Les sites de la zone steppique ont toujours été interprétés en relation à ces modèles. Pourtant, les données semblent témoigner d’une diversité technique plus importante. Nous proposons une lecture géographique de cette diversité à partir de la comparaison de trois séquences : Umm el Tlel, dans l’aire semi-aride de Syrie ; Yabroud I, dans les montagnes au nord de Damas ; et Ksar ‘Akil, sur la côte libanaise. A l’intérieur de la mosaïque paléoenvironnementale qui caractérise le Proche-Orient, chacun de ces sites rend compte d’un milieu particulier et permet d’appréhender la question des changements techniques dans différents contextes. L’analyse technologique met en évidence que, au-delà de la continuité d’un système de débitage unique, le système Levallois, chaque industrie témoigne d’objectifs et de méthodes différentes. La comparaison montre que les changements techniques ne se produisent pas partout de la même façon : à Umm el Tlel et Yabroud I, chaque couche présente une industrie différente, alors qu´à Ksar ‘Akil, une continuité technique est partagée par les industries de plusieurs couches, les changements se produisant à travers de grands ensembles successifs dans le temps. Nous proposons que ces différentes modalités de changements dans le temps soient liées à une diversité techno-culturelle plus importante des populations qui se sont succédées dans la zone steppique que dans la zone côtière. Des dynamiques d’occupation spécifiques de l’espace macro-régional sont alors proposées, qui peuvent expliquer ces différences. / The Near Easter Mousterian technocomplex shows some large chronological trends in the lithic industry changes, and also an internal technical diversity which is difficult to explain in a homogeneous framework. In this area of the Mediterranean basin, place of complex population dispersals between the continents, the first definitions and models of Mousterian variability, have been developed starting from sites in the coastal area. The steppic semi-arid area has always been interpreted using this model framework, but the data we have in this area suggest a deeper technical diversity. We introduce a geographical perspective to go through this technical diversity, based on the comparison of three Mousterian sequences: Umm el Tlel, in the semi-arid area of Syria, Yabroud I, in the mountainous area in the north of Damascus, and Ksar ‘Akil, on the Lebanese coast. In the paleoenvironmental mosaic which is the peculiarity of the Near Eastern region, each one of these sites belongs to a specific milieu, and documents the issue of technological changes in different contexts. Technical analyses show the continuity of the same production system, the Levallois débitage, shared by the industries of the three sites. In a comparative perspective, technical changes don’t appear at the same rhythm in the three sequences: in Umm el Tlel and Yabroud I, each layer has a different technological organisation; on the other side at Ksar ‘Akil a technical continuity is shared by several layers and changes appear following progressive trends during time. We suggest that these different change modalities are the result of a deeper techno-cultural diversity of human groups populating the steppic area. Specific settlement dynamics of the macro-regional space are suggested to explain these differences.
129

L'Ibéromaurusien, culture du Paléolithique supérieur tardif : approche technologique des productions lithiques taillées de Tamar Hat, Rassel et Columnata (Algérie) / Iberomaurusian, late upper paleolithic culture : technological approach of knapped lithic assemblages of Tamar Hat, Rassel and Columnata (Algeria)

Sari, Latifa 24 January 2012 (has links)
Cette étude expose les résultats d’une analyse technologique menée pour la première fois sur trois séries lithiques (Tamar Hat, Rassel, Columnata) attribuées à l’Ibéromaurusien de l’Algérie couvrant une phase ancienne attestée à Tamar Hat (20 600 ± 500 BP) et une phase récente à Columnata (10 800 ± 425 BP). L’analyse technologique a mis en évidence une variabilité, qui semble davantage s’affirmer vers la phase récente, au niveau des comportements techniques adoptés par les populations de chacun des sites. La prise en compte des stratégies d’approvisionnement des matières premières, des méthodes et techniques appliquées dans le débitage, ainsi que la transformation des supports en outillage et leur abandon a permis de cerner la variabilité observée en terme de comportements techniques inhérents aux populations de chacun des gisements étudiés. Ainsi, la variabilité diachronique, déjà observée dans les études typologiques précédentes, est interprétée par des conceptions différentes dans la réalisation des schémas opératoires de production lithique et à des activités cynégétiques et domestiques divergentes liées à des contraintes imposées par des contextes topographiques et paléoenvironnementaux variant de la phase ancienne à la phase récente. / This study exposes the results of a technological analysis led for the first time on three lithic assemblages (Tamar Hat, Rassel, Columnata) attributed to Iberomaurusien of Algeria covering the old phase attested at Tamar Hat (20 600 ± 500 BP) and a recent phase at Columnata (10 800 ± 425 BP). The technological analysis brought to light a variability which more seems to assert itself towards the recent phase related to the technical behaviors adopted by the populations of each of the sites. The consideration of the raw material procurement strategies, methods and techniques applied in the debitage as well as the finishing of the tools and there discard allowed to define the observed variability in term of technical behaviors inherent to the populations of each of the studied sites. So, the diachronic variability, already observed in the previous typological studies, is interpreted by different conceptions in the realization of the “chaine opératoire” of lithic production and in divergent hunting and domestic activities linked to imperative topographic and paleoenvironnemental constraints varying from the old to the recent phase.
130

Les phases anciennes du Paléolithique moyen dans le Sud-Est et le Sud-Ouest de la France : étude des systèmes techniques lithiques / The early Middle Palaeolithic in Southeastern and Southwestern France : A study of lithic systems

Mathias, Cyrielle 18 September 2018 (has links)
Les premières manifestations du Paléolithique moyen apparaissent en mosaïque en Europe au cours du Pléistocène moyen final. Elles sont associées à l’apparition de concepts de taille dits standardisés et à la disparition progressive du façonnage bifacial. Les industries sont ainsi rattachées à l’Acheuléen final ou au Paléolithique moyen ancien, selon les proportions de bifaces et du débitage Levallois. Notre étude se concentre sur deux zones géographiques du Sud de la France, toutes deux riches silex. Dans le Sud-Est, plusieurs niveaux du site d’Orgnac 3 ont été étudiés (MIS 9-8). Ces séries nous permettent d’appréhender la transition Paléolithique inférieur-moyen dans un contexte invariant. A l’inverse, dans le Sud-Ouest, un niveau a été sélectionné au sein de plusieurs sites des MIS 10 à 6, permettant d’appréhender les marges anciennes et récentes de la période en faisant varier le type d’occupation (grotte ou plein-air). Les niveaux étudiés sont la couche L2/3 de la Micoque (MIS 10), le niv. 2 de Petit-Bost (MIS 9/8), la 7 du Pech de l’Azé II (MIS 7/6) et le niv. VIIa de Combe Brune 2 (MIS 7/6). L’application d’une méthode technologique et techno-morpho-fonctionnelle nous a permis de faire ressortir les caractéristiques des séries. Plusieurs concepts de débitage (Levallois, S.S.D.A., Quina, Discoïde etc.) ou de façonnage (bifacial, galets aménagés) ont été identifiés. Les modalités d’émergence du débitage Levallois à l’échelle du Sud de la France sont ainsi discutées. En outre, la ramification des chaînes opératoires et les matrices combinées (bifaciales, trifaciales ou pièces à encoches), apparaissent comme caractéristiques de ces séries du Paléolithique moyen ancien. / The first evidence of Middle Palaeolithic behaviour occurred in a mosaic pattern during the late Middle Pleistocene in Europe. They are traditionally associated with the emergence of standardised flaking concepts and the disappearance of bifacial shaping. Lithic assemblages are attributed to the final Acheuean or early Middle Palaeolithic depending on the proportion of bifaces and Levallois concept. Our study focuses on two geographical areas in Southern France, both rich in flint deposits. In Southeastern France, several layers from Orgnac 3 were studied (MIS9-8). Those lithic assemblages permit us to perceive the Lower to Middle Palaeolithic transition in a same context. At the contrary, single layers from several sites were selected in Southwestern France between MIS 10 and 6. This selection allows us to consider ancient and recent margins from the transitional period, considering open-air sites and cave occupations. Layers studied are the L2/3 from la Micoque (MIS 10), layer 2 from Petit-Bost (MIS 9/8), layer7 from the Pech de l’Azé II (MIS 7/6) and the layer VIIa from Combe Brune 2 (MIS 7/6). The use of a technological and techno-morpho-functional approach cleared the main characteristic of these sites. Several flaking (Levallois, S.S.D.A., Quina, Discoïd etc.) and shaping concepts (bifaces, pebble tools) have been identified. On the basis of these data, the modalities of emergence of the Levallois concept in Southern France are discussed. Besides this concept, the presence of algorithmic methods, the ramification of reduction processes and the combined matrices (bifacial, trifacial and notches) appear as main characters of these early Middle Palaeolithic series.

Page generated in 0.0775 seconds