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Recherches sur l'Acheuléen et l'Ahaggar : les matières premières lithiques ; L'outillage lithique, rapport éclats/outils ; Le cadre statigraphique et chronologique : (Exemple du site Téhéntawek-Idelès) / Research on the Acheulean Ahaggar : lithic raw materials ; The stone tools, flakes/tools report ; The stratigraphic and chronological framework : (Example of Téhéntawek-Idelès)

Benmessaoud, Messaouda 09 July 2014 (has links)
La thèse présentée ici actualise les anciennes données sur l’Acheuléen de l’Ahaggar, bien que ces données ne sont pas nombreuses et toutes datées du 20eme siècle. Mais pour reprendre une nouvelle ère de recherche sur le sujet, il est bien évident de les évoquer. Malgré les fructueuses découvertes dans de nombreux sites paléolithiques inférieurs, dans l’Ahaggar, aucun intérêt scientifique n’a été apporté, notamment aux nombreuses collections lithiques interposées dans plusieurs laboratoires de recherches scientifiques. Le nouveau site « Téhéntawek » Acheuléen découvert dans la région d’Idelès, au cœur du Sahara central, dans l’Ahaggar et fouillé avec des nouvelles méthodes pédagogiques instaurées dans la préhistoire actuelle, nous a livré en 2008 et 2010 un matériel lithique intéressant et très représentatif de l’industrie acheuléenne. Ces démarches sont considérées comme rénovatrices de la préhistoire saharienne. La prospection appropriée et adéquate à l’environnement, l’adaptation du travail du terrain au contexte rocheux de la région de l’Ahaggar, nous ont permis de reconsidérer le terrain saharien. L’étude technologique du matériel lithique a fourni une diversité d’outils et une coexisté de chopper, biface et hachereau, nombreux sont les éclats bruts, très compatibles avec les nucléus. Les matières premières lithiques utilisées pour le façonnage sont locales. Les résultats des analyses réalisées, sur les sédiments prélevés ont fourni de nouvelles données, notamment une ouverture sur le paléoenvironnement de l’Ahaggar. Ainsi le site Téhéntawek nous a offert des informations pertinentes sur la maitrise de l’homme dans cet environnement actuellement saharien. / The thesis presented here updates the old data on the Acheulian of the Ahaggar, although these date are few in number and all dated 20th century. But it is obvious to mention them to borrow a new er of research on the subject. Despite the fruitful discoveries in many lower Palaeolithic sites in the Ahaggar, no scientific interest have been provided to many lithic collections interposed in several laboratories for scientific research. The new site “Téhéntawek” Acheulean discovered in the region of Idelès in the central Sahara of the Ahaggar and excavated with new pedagogical methods introduced in the present prehistory, has delivered in 2008 and 2010 an interesting lithic materials representative of the Acheulian industry. These approaches are considered renovative of the Saharan prehistory. The appropriate and adequate environmental of exploration, the adaptation of work to the rocky terrain of the Ahaggar region, have allowed us to reconsider the Saharan terrain. The study of lithic technology has provided a variety of tools and coexisted chopper, biface and cleaver, many raw chips, very consistent with the nucleus. Lithic raw materials used for shaping are local. The results of analyses on the sediments provided new data, including an opening on the paleoenvironment of the Ahaggar. Thus Téhéntawek site offered us with relevant information on the mastery of man in this currently Saharan environment.
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Approche techno-économique des industries lithiques des grottes de la Terrasse, de Coupe-Gorge, de la Niche, Boule et des Putois, à Montmaurin (Haute- Garonne), France et potentiel d'application sur quelques sites sénégalais. / Techno-economic approach of the lithic industries of the caves of the Terrasse, Coupe-Gorge, Niche, Boule and Putois, to Montmaurin (Haute-Garonne), France and potential of application on some senegalese sites.

Thiam, Djibril 17 September 2018 (has links)
L'imposant réseau karstique de Montmaurin situé à l’extrémité occidentale du chaînon des Petites Pyrénées, renfermait plusieurs grottes. Aujourd'hui, seulement huit cavités ont échappé à l'exploitation des carriers. Malgré la dispersion des collections, l’industrie lithique des fouilles de L. Méroc et R. Cammas (1946-1962) dans les grottes de Montmaurin a pu bénéficier d’un inventaire et de l’étude de l’intégralité des niveaux acheuléens et moustériens. L’étude techno-typologique et pétroarchéologique menée lors de ce travail de recherche montrent des spécificités inhérentes aux grottes de Montmaurin. Les caractéristiques de ce que nous proposons de nommer « le complexe de Montmaurin » dégage une spécificité dans les contreforts pyrénéens. Ce « complexe » possède une certaine unité typologique et technologique. Le cortège lithologique est composé de galets de quartzite de lydienne de quartz etc. qui proviennent des affluents de la Garonne et de silex pré-pyrénéen. Les territoires d’acquisition des ressources minérales sont plus ou moins vastes, d'une centaine de mètres à environ 80 kilomètres. L'application de la méthode d'étude des grottes de Montmaurin sur des sites sénégalais a donné des résultats significatifs : approvisionnement local en matière première avec une utilisation de galets ; traitement différentiel de la matière, changement dans le choix, orienté vers les roches siliceuses ; abandon du macro-outillage et diversification des matières, pour les étendre sur l'ensemble des sites Acheuléens du Sénégal et plus largement en Afrique de l'Ouest, afin d'établir une nouvelle séquence de référence en Afrique occidentale de l’Early Stone Age, jusqu'au Later Stone Age. / The huge karstic network of Montmaurin is located at the western end of the chain of the Petites Pyrenées, and contained several caves. There are only eight caves that have escaped the exploitation of quarrymen. Despite the dispersion of the collections, the lithic industry of the L. Meroc and R. Cammas' excavations in the Montmaurin caves benefited from an inventory and the study of the Acheulean and Mousterian collections.The techno-typological and petro-archaeological study conducted during this research shows the specificities inherent to the Montmaurin caves. The characteristics of what we propose to call "the Montmaurin complex" have a specificity in the Pyrenean foothills. This "complex" has a typological and technological unity. The lithological procession is composed of pebbles quartzite lydian quartz. that come from the tributaries of the Garonne and pre-Pyrenean flint. The acquisition territories of mineral resources are more or less vast, from a hundred meters to about 80 kilometers. We applied this method to Senegalese sites yielded significant results: local supply of raw material with a use of pebbles, a differential of the raw material, change in the choice, oriented towards siliceous rocks, abandonment of macro-tools and diversification. These results allow us to propose the application to Acheulean sites in Senegal and widely in West Africa, for establishing a new reference sequence in West Africa from Early Stone Age to Later Stone Age.
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Potentiel fonctionnel des outils bifaciaux au Pléistocène moyen en contexte méditerranéen. Analyse de la structure et des macro-traces des outils bifaciaux de la Caune de l’Arago, Terra Amata, Orgnac 3 et du Lazaret. / Functionnal potential of bifacial tools in the middle pleistocene of the mediterranean area. Structural and use-wear analysis of bifacial series of Caune de l'Arago, Terra Amata, Orgnac and Lazaret Cave

Viallet, Cyril 24 October 2016 (has links)
Les différentes et nombreuses études menées sur le biface depuis le XIXème siècle, révèlent une multiplicité de fonctions potentielles, donnant l’image d’un outil polyfonctionnel. Néanmoins, cette vision est biaisée et découle de l’absence de corrélation entre les données issues des analyses fonctionnelles et la classification typologique en vigueur. Ainsi l’objectif de ce travail est de constituer des groupes d’outils bifaciaux aux potentiels fonctionnels communs et de les rattacher, quand cela est possible, à un mode d’action spécifique. Pour cela, ce travail se propose de corréler les données productionnelles et fonctionnelles par le biais d’une analyse structurelle, expérimentale et tracéologique. Cette dernière a été effectuée aux dépens de 5 séries de bifaces provenant de 4 sites du Sud-Est de la France, datés du Pléistocène moyen. Les résultats obtenus permettent de mettre en évidence neuf groupes de bifaces avec des potentialités fonctionnelles spécifiques. Parmi ces groupes, trois sont corrélés à des fonctionnements eux-mêmes particuliers. Ainsi, pour les sites étudiés, le terme de biface recouvre a minima trois types d’outils : des outils de coupes rentrantes caractérisés par un tranchant d’angle aigu sur un bord en association avec la pointe ; des outils de coupe en percussion lancée caractérisés par un tranchant transversal sur un support avec une base corticale épaisse ; et des outils portant des traces de percussion sur une pointe robuste associée à une base épaisse et corticale, potentiellement destinés à fouir/creuser. Il apparaît ainsi que, dans le Sud-Est de la France au Pléistocène moyen, le biface n’est pas un outil polyfonctionnel. Le terme recouvre ici plusieurs groupes d’outils bifaciaux aux potentialités fonctionnelles diverses. Deux fonctionnements principaux - translation longitudinale et percussion lancée indirecte - sont associés à des outils bifaciaux présentant des morphologies spécifiques. Il est possible d’observer un usage du façonnage bifacial différent en fonction des gisements. Les différents outils bifaciaux ne sont pas tous représentés de la même manière, reflétant des contraintes extrinsèques ou intrinsèques et ajoutant de la variabilité à la définition de l’Acheuléen. / Since the XIX century dinstinct and numerous studies on bifaces reveal a multiplicity of potential function, giving the impression of a multifunctional tool. However this vision is biased and come from the absence of correlation between data from functional analyses and data from typological classification. Thus the objective of this work is to compose bifacial tool group depending from them potential function and when it’s possible to link them to a specific action.For this purpose, this works intend to correlate productional and functional data by structural, experimental and traceologic analyses. The latter has been done on 5 biface serie from 4 sites in the South-East France, dated from the Middle Pleistocene.Achieved results highlight nine biface groups with specific functional potentiality. Among these groups, three are correlated with particular function. Thus, for the site studied, the term biface cover a least three tools type: “coupe rentrante” tools characterize by an acute angle edge on a board associated with the tip; cutting tools in pitched percussion characterize by a transversal edge on a support with a thick cortical base; and tools bearing percussion marks on a robust tip associate to a thick and cortical base, potentially aim to dig.In the South-East France during the Middle Pleistocene the biface doesn’t appears to be a multifunctional tool. This term cover here different bifacial tool group with diverse functional potentiality. Two principal functions – longitudinal translation and indirect pitch percussion- are associate to bifacial tools presenting specific morphology. It is possible to observe a different use of the bifacial “faconnage” depending the deposit. Bifacial tools are not represent in the same way, reflecting extrinsic or intrinsic constraint and adding variability for the Acheulean definition.
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Les groupes humains du Pléistocène moyen et supérieur en Midi toulousain : contextes, ressources et comportements entre Massif Central et Pyrénées

Jarry, Marc 21 September 2010 (has links) (PDF)
Le Bassin garonnais est l'entité géomorphologique axiale de l'Aquitaine. La moyenne vallée de la Garonne, a bénéficié, récemment, d'un profond renouveau des données. Des sites et indices, surtout du Paléolithique inférieur et moyen ont ainsi pu être découverts et étudiés. Les industries lithiques issues de ces opérations permettent de disposer maintenant de référentiels robustes, autorisant des comparaisons de comportements humains pendant le Pléistocène moyen et supérieur. Il a été démontré que les occupations, de type résidentiel multifonctionnel, sont implantées de manière récurrente dans le paysage. L'approche des contextes géomorphologiques, stratigraphiques ainsi que des premiers éléments de datations et leurs corrélations, permettent de proposer un premier schéma chrono-stratigraphique et chrono-culturel, qui inclut le Midi toulousain dans le contexte général de l'occupation de l'Europe. Ainsi, il est envisageable que l'occupation de la vallée de la Garonne par des groupes acheuléens ne soit pérenne qu'à partir du stade isotopique 12. Il a pu être démontré l'absence presque totale d'occupations du Paléolithique supérieur et du Paléolithique moyen récent, en dehors de rares éléments correspondant à des améliorations climatiques ponctuelles. Nous en déduisons que les facteurs environnementaux, rudes pour les phases glaciaires, devaient rendre particulièrement inhospitalière la vallée de la Garonne, repoussant les populations préhistoriques dans les secteurs plus protégés qui encadrent la vallée (karst). Par projection, il est tout à fait envisageable que ce phénomène ait été le même lors des phases glaciaires antérieures. Ainsi, La vallée de la Garonne constituerait, alternativement, un pivot favorisant la circulation et une frontière limitant les contacts nord/sud, en fonction des conditions environnementales qui se sont succédé au cours des fluctuations climatiques du Pléistocène.
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L'acheuléen évolué au Sahara occidental. Notes sur l'homme au paléolithique ancien

Champault, B. 01 June 1966 (has links) (PDF)
Introduction : Un jour, au Musée de l'Homme, la lecture dans l'"Afrique préhistorique" de quelques lignes consacrées par H. Breuil aux formidables gisements d'El Azrir et Tachenghit" au Sahara occidental, dans la région de Tabelbala, nous laissa rêvant à une sorte d'El Dorado de la préhistoire. En ayant parlé à ce fidèle ami de l'Abbé Breuil qu'était H. Kelley, celui-ci nous dit, comme un secret, que l'un des grands projets de l'"abbé" était d'aller accomplir là-bas une grande mission.
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Apport de la datation 40Ar/39Ar à la compréhension de l'évolution culturelle des pré-néanderthaliens en Italie centrale et méridionale entre 750 et 250 ka / Contribution of the 40Ar/39Ar on single crystal dating method to the understanding of the cultural evolution of the pre-Neanderthal populations in central and southern Italy between 750 and 250 ka

Pereira, Alison 17 October 2017 (has links)
Ma recherche doctorale avait pour but la construction d'un cadre chronologique robuste pour un quinzaine de sites archéologiques italiens du Pléistocène moyen illustrant la tradition acheuléenne (Paléolithique inférieur) et la transition vers le Paléolithique moyen. L'Italie est une région qui géologiquement est propice à la préservation des sites de plein air et vestiges de cette époque. Ces sites sont souvent associés à des dépôts volcaniques, ce qui permet de les dater par la méthode 40Ar/39Ar en parallèle d'autres techniques principalement paléodosimétriques, faisant ainsi de la péninsule italienne un territoire unique en Europe. Les sites étudiés durant ces trois ans sont tous situés en Italie centrale et méridionale. Leur datation m'a permis de construire une chronologie robuste dans le but de contraindre les évolutions culturelles et morphologiques des populations pré-néanderthaliennes de cette région tout en les replaçant dans un contexte climatique et environnemental régional couvrant une grande partie du Pléstocène moyen (700-250 ka). / My doctoral research aimed at the construction of a robust chronological framework for fifteen Middle Pleistocene Italian archaeological sites, illustrating the Acheulean tradition (Lower Palaeolithic) and the Middle Palaeolithic transition. Thanks to its geodynamical context, the Italian territory has preserved numerous open-?air sites and vestiges of this period. These sites are often associated with volcanic deposits allowing the use of the 40Ar/39Ar dating method, in parallel of other technics (mainly palaeodosimtric), making the Italian peninsula a unique territory in Europe. Studied sites are all located in Central and Meridional Italy. Their dating allowed me to build a robust chronology in order to replace the pre-neanderthalian population's cultural and morphological evolutions into a well documented regional climatic and environmental context covering most of the Middle Pleistocene (700-250 ka).
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Contribution à la connaissance du paléolithique inférieur-moyen en Inde

Gaillard, Claire 26 February 1993 (has links) (PDF)
Les vestiges paléolithiques sont présents dans tout le sous continent indien, mais le manque de données contextuelles, surtout du point de vue chronologique, ne facilite pas la compréhension et la reconstitution des faits préhistoriques, tout particulièrement en ce qui concerne l'évolution des industries lithiques.<br /><br />La présentation des traits marquants du Paléolithique de l'Inde souligne la séparation très franche qui existe entre les industries de la zone sous-himalayenne, les Siwaliks essentiellement, et celles de la péninsule indienne. Les premières sont en majeure partie constituées de galets aménagés et dépourvues de bifaces ou hachereaux : ce sont des industries soaniennes ; les secondes sont caractérisées, au Paléolithique inférieur, par des bifaces, parfois aussi des hachereaux, accompagnés d'un petit outillage au sein duquel les racloirs dominent et d'un gros outillage où les galets aménagés sont plus ou moins fréquents. Ce type d'industrie,qui correspond à l'Acheuléen tel qu'on le connaît dans le reste du monde, voit disparaître peu à peu ses bifaces et le passage du Paléolithique inférieur au Paléolithique moyen est très progressif. <br /><br />Cette contribution à la connaissance du Paléolithique inférieur moyen de l'Inde est modeste en regard de l'abondance des données disponibles, mais elle offre un exemple d'étude approfondie, qui tente d'une part de mettre en évidence, à partir de cas sélectionnés, le mode de vie des préhistoriques occupant cette partie du monde et d'autre part d'envisager d'une manière statistique les différences existant entre Soanien et Acheuléen. <br /><br />Le principal apport de cet ouvrage concerne une localité du Radjasthan, la petite ville de Didwana, située dans une zone où le climat est à tendance semi-aride depuis la fin du Pléistocène moyen. Les préhistoriques vivaient alors dans un paysage dunaire où les dépression retenaient ici et là de petits lacs plus ou moins temporaires. Ils s'installaient tantôt au bord des lacs, comme c'est le cas pour le site de Singui-Talav, tantôt sur les dunes stabilisées, comme par exemple pour le site de 16R. <br /><br />L'industrie de ces deux sites a principalement été réalisée à partir de matières premières issues d'un chaînon métamorphique qui borde, au sud-ouest, la plaine de Didwana.<br /><br />Singui-Talav est distant d'environ 3 km de ces affleurements, mais la presque totalité de l'industrie est façonnée à partir de matériaux qui en proviennent. Le quartzite gris, légèrement schisteux, a surtout servi à façonner les bifaces, qui sont bien représentés dans le niveau inférieur, et qui sont assez frustes, sans doute en raison de la nature physique de cette roche. Les préhistoriques utilisaient aussi des matériaux, galets de quartzite essentiellement, provenant d'au moins 20 km, et dont ils faisaient surtout de grands outils nucléiformes ou bien d'où ils tiraient éclats,selon la qualité de la roche. Ces derniers complétaient préférentiellement les éclats et débris des autres roches locales pour être transformés en différents types de petits outils, parmi lesquels les racloirs et les grattoirs dominent. <br /><br />En outre, le niveau inférieur de ce site/ niveau typiquement acheuléen, a révélé six cristaux de quartz monopyramidés, qui avaient manifestement été apportés par les préhistoriques eux-mêmes, mais qui ne furent pas utilisés comme outil.<br /><br /> Le gisement de 16R est tout proche du chaînon et le matériel de son niveau supérieur correspond en partie à celui d'un atelier de taille. <br /><br />Ces deux sites sont dépourvus de faune, mis à part les petits Gastéropodes présents seulement dans les deux niveaux archéologiques de Singui-Talav. Rien ne s'oppose à ce qu'on établisse une corrélation entre ces deux sites de la plaine de Didwana, et les dates obtenues dans la séquence dunaire de 16R permettent d'attribuer au niveau inférieur de Singui-Talav un âge d'au moins 200 000 ans.<br /><br /><br />Les autres collections étudiées sont issues de contextes beaucoup<br />plus vagues mais elles constituent de bons exemples d'industries du<br />Paléolithique inférieur-moyen. <br /><br />Dans le sud-est de l'Inde, aux environs de Rénigounta, trois industries, issues de dépôts fluviatiles ou fluvio-lacustres, offrent des caractères nettement acheuléens par la bonne représentation des bifaces. Ceux-ci sont façonnés, comme le reste du matériel, à partir de galets de quartzite d'origine locale. Parfois, cependant, on constate une certaine organisation du débitage et il faut noter que la présence de petits outils très typés, tels la limace ou le racloir Quina, annoncent déjà le Paléolithique moyen.<br /><br /> A Rénigounta comme à Didwana, les industries sont pratiquement dépourvues de hachereaux. Mais les hachereaux sont bien représentés dans l'Acheuléen de l'Inde centrale. Un exemple en est offert par le site de Souradj-Kound, au bord de la Narmada, tout près du lieu où a été trouvé le premier crâne d'Homo erectus de l'Inde, en 1982. Ces hachereaux sur éclat sont élaborés de manière très soignée, à partir de galets de quartzite, et ils correspondent tout à fait aux outils de même type décrits en Afrique. <br /><br />Bien différentes des industries de l'Inde péninsulaire sont les industries de l'Inde sous-himalayenne, c'est-à-dire principalement la chaîne des Siwaliks. En effet, elle sont essentiellement constituées de galets aménagés et appartiennent à la tradition soanienne, que l'on oppose généralement à la tradition acheuléenne du reste de l'Inde (et du monde). <br /><br />Sur les terrasses de la Béas, au nord-ouest de l'Inde, ces galet aménagés sont surtout unifaciaux. Mis à part leur caractère unifacial ou bifacial, l'analyse met en évidence plusieurs groupes : les outils à tranchant étendu, les outils allongés à tranchant transversal, les globuleux parfois percutés, et enfin ceux à tranchant latéral généralement convexe, qui sont les plus fréquents. <br /><br />Ces galets aménagés sont accompagnés de quelques outils nucléiformes, nucléus, éclats et outils sur éclat, ainsi que de rares éléments qui méritent le nom de biface et de hachereau. Par conséquent, cette coupure que l'on a l'habitude d'établir entre Acheuléen et Soanien n'est en fin de compte pas si radicale. <br /><br />Il semble que les différences entre ces deux traditions technologiques aient été accentuées par le fait que les comparaisons privilégient certains types d'outil et ne tiennent pas compte de l'ensemble des produits manufacturés par les préhistoriques. <br />Cependant, le flou qui demeure à propos de cette question ne sera pas levé avant que les industries soient situées dans un contexte<br />chronologique et environnemental précis. <br /><br />Vu les progrès significatifs que réalise actuellement la recherche préhistorique en Inde, on peut penser que d'ici à quelques années les découvertes auront apporté de sérieux éléments de réponse.
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Les assemblages à pièces bifaciales au Pléistocène inférieur et moyen ancien en Afrique de l’Est et au Proche-Orient : nouvelle approche du phénomène bifacial appliquée aux problématiques de migrations, de diffusion et d’évolution locale / Assemblages with bifacial pieces in Lower and Early Middle Pleistocene in East Africa and Near East : new approach of the bifacial phenomenon applied to the issues of migrations, diffusion and local evolution

Chevrier, Benoît 05 October 2012 (has links)
Le modèle « Out of Africa » est profondément ancré dans les réflexions portant sur les peuplements paléolithiques. Pour le Pléistocène inférieur et moyen ancien, plusieurs vagues de dispersion des premiers hominidés à partir de l’Afrique de l’Est sont avancées, en particulier vers le Proche-Orient sur la base de trois sites majeurs : Dmanisi, ‘Ubeidiya et Gesher Benot Ya‘aqov. Cette théorie véhicule également l’idée d’imports répétés de techniques nouvelles, notamment le façonnage bifacial.Cependant, une déconstruction des mécanismes inhérents à ce modèle permet d’identifier des obstacles conceptuels et méthodologiques issus du « paradigme de la flèche », simplifiant et réduisant la complexité des phénomènes techniques et culturels.Afin de réintégrer à la question l’espace et le temps, dont l’absence au sein d’« Out of Africa » est rédhibitoire, nous utilisons une vision évolutive des techniques basée sur des réflexions de philosophie, d’ergonomie et de géographie. Cette vision, reprise par des paléolithiciens depuis une quinzaine d’années, a conduit à concevoir une méthodologie techno-fonctionnelle centrée sur les notions d’outil, de geste et de fonctionnement.Une étude approfondie utilisant cette approche a été menée sur quatre assemblages est-africains et proche-orientaux, complétée par des observations portant sur trois autres collections. Les informations obtenues permettent de discuter des processus d’évolution technique sur le temps long, de proposer une vision alternative des peuplements qui considère en particulier l’idée d’inventions du façonnage bifacial indépendantes, et enfin d’envisager des espaces culturels à différentes échelles de temps et d’espace. / The “Out of Africa” model is deeply rooted in the issues of Paleolithic settlement. For the Lower and Early Middle Pleistocene, several waves of early hominid dispersal from Africa have been proposed, especially to the Near East on the basis of three major sites: Dmanisi, ‘Ubeidiya and Gesher Benot Ya‘aqov. This theory also conveys the idea of repeated imports of new techniques, including bifacial shaping.However, the mechanisms inherent in this model are deconstructed: it allows to identify conceptual and methodological obstacles from the “arrow paradigm”, which simplifies and reduces the complexity of technical and cultural phenomena.The absence of space and time in the “Out of Africa” model is a crippling flaw. To reintroduce these dimensions in the debate, an evolutionary view of technics is used and is inspired by thoughts from philosophy, ergonomics and geography. In Paleolithic prehistory, this point of view, developed over past fifteen years, led to work out a techno-functional methodology focused on notions of tool, gesture and functioning.A detailed study using this approach was conducted on four assemblages from East Africa and Near East, with some supplementary observations on three other collections Then a discussion is offered on various topics: (1) the processes of technical evolution over long time, (2) an alternative vision of settlements, which particularly considers the idea of independent inventions of bifacial shaping, and finally (3) the ability to define cultural spaces on different scales of time and space.
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Palethnologie acheuléenne : de la technologie bifaciale à l'organisation de la subsistance collective : étude du site de Boxgrove - Eartham Pit (West Sussex, Angleterre) et de deux sites du cours moyen de la Seine / Acheulean palethonology : from bifacial technology to collective subsitence organisation : study of Boxgrove site - Eartham Pit - (West Sussex, England) and of two sites from Seine Middle Valley

Leroyer, Mathieu 16 November 2016 (has links)
Cette thèse étudie les chaînes opératoires bifaciales de l’Acheuléen (600 à 280 Ka BP). Axée sur le site de Boxgrove (Angleterre), elle sous-tend une meilleure compréhension des enjeux cognitifs et comportementaux de cette technique. Elle mobilise, à cette fin, un programme d’analyse « palethnologique », guidant l’étude des faits techniques jusqu’aux inférences sociales. Le mémoire se décline en trois parties : 1) L’analyse historiographique confronte en détail les données (archéologiques, environnementales etc.) disponibles et les interprétations associées. Tout en détaillant la richesse des approches mobilisées, elle plaide pour un dépassement raisonnable et raisonné des vues purement utilitaires ou symboliques. Les enjeux et difficultés de l’approche palethnologique au Paléolithique ancien, les solutions envisagées et la méthodologie sont posés. 2) La deuxième partie offre une application sur les nombreuses occupations de Boxgrove. L’analyse des chaînes opératoires identifie une norme technoculturelle exigeante. Son incidence sur la fonctionnalité de l’outil et sur l’expression de savoir-faire individuels est mesurée. L’opportunité de confronter des tailleurs de compétences inégales à travers différents contextes d’activité (abattage, regroupement), croisée à d’autres évidences (faune, géomorphologie), déterminent l’interprétation du site. Une interprétation socio-économique cohérente du biface est dès lors proposée. 3) La confrontation des résultats à d’autres sites (Saint-Pierre-lès-Elbeuf, Saint-Illier-la-Ville), en pondérant la rigidité des pratiques vues à Boxgrove, dans l’espace et surtout le temps, amène à considérer la logique de disparition d’une tradition / This thesis offers a chaînes opératoires study of acheulean handaxes (600 to 280 Ky BP). Based on Boxgrove site (England), it tries to establish a better understanding of cognitive and behavioural processes induced by this technic. For this purpose, it follows a “palethnological” methodological and interpretative program helping to enhance the studies of technical facts up to social inferences. The thesis is divided into three parts :1) The bibliographical analysis confront available datas (archeological, environmental, etc) with the current interpretations. While attesting the richness of previous studies, it calls for a reasonable and well-argumented transgression of both strictly utilitarian or symbolical interpretations. The challenges underpinning an application of the “palethnological approach” to the Lower palaeolithic, the possible solutions and a methodology are precised. 2) The second part offers an application based on numerous occupations at Boxgrove site. Chaine opératoire study reveals an exigent technocultural norm. Its implications on tool use and individuals skill variations are detailed. The opportunity to confront knappers of different skill levels between different behavioural context (kill-site, aggregation context), combined with other evidences (faunal remains, geomorphology), provides an angle to site’s interpretation. Conversely, a socio-economical interpretation of handaxes is proposed. 3) Comparing these results to other sites (Saint-Pierre-lès-Elbeuf, Saint-Illiers-la-Ville), allows to balance the behavioural rigidity seen at Boxgrove, through space and more crucially through time, and to consider the logic of a tradition ending
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Originalité et développement du Paléolithique inférieur à l'extrémité occidentale de l'Eurasie : le Colombanien de Menez-Dregan (Plouhinec, Finistère) / Originality and development of the Lower Palaeolithic at the westernmost tip of Eurasia : the “Colombanian” of Menez-Dregan (Plouhinec, Finistère)

Ravon, Anne-Lyse 04 July 2017 (has links)
La variabilité des assemblages du Paléolithique inférieur dans l'ouest de l'Europe nourrit les débats actuels quant à leur relation avec les flux de populations, dans le contexte des changements environnementaux et paléogéographiques. Le faciès technique du Colombanien, localisé sur la façade atlantique bretonne, illustre cette variabilité. Selon la littérature, il diffère de l'Acheuléen, dominant dans les régions voisines, notamment par l'absence de bifaces. L'industrie du site de Menez-Dregan I (Plouhinec, Finistère) en constitue l'exemple dont le contexte géologique et paléoclimatique est le mieux documenté. Ce site a livré des traces de foyer qui sont parmi les plus anciennes d'Europe, ainsi qu'un abondant matériel, qui, dans les niveaux supérieurs, offre les prémices de la transition du Paléolithique inférieur vers le Paléolithique moyen. L'analyse des caractères techniques et typologiques des assemblages lithiques issus des couches 9 à 4 permettra de retracer l'évolution des stratégies d'approvisionnement et des comportements techniques et de replacer ce site dans le contexte régional et européen. La contemporanéité d’assemblages sans pièces bifaciales et à pièces bifaciales est attestée en Europe dès 700 ka. Si la plupart des sites européens présentent des assemblages à pièces bifaciales, les gisements à niveaux sans bifaces sont également assez nombreux. L’interstratification des niveaux à et sans pièces bifaciales sur certains sites est parfois interprétée comme le témoignage d’occupations liées à des activités spécialisées différentes, des matières premières différentes, ou des groupes humains aux traditions culturelles ou techniques différentes. De récentes publications de synthèse font état de la question : l’hypothèse de la coexistence de groupes humains aux traditions techniques différentes y est discutée, sur la base de modalités de débitage communes et d’utilisations similaires des territoires. Ainsi, seule la présence ou l’absence de bifaces tend à différencier ces occupations. Le travail engagé ici s’inscrit dans la lignée des études antérieures, mais a été entrepris dans le but de définir les systèmes techniques mis en œuvre au Paléolithique ancien dans l’ouest armoricain. Il permet ainsi de présenter des données nouvelles afin de caractériser les industries lithiques des sites dits « colombaniens ». Il ressort de notre étude que si le contexte paléogéographique et géologique ainsi que le type de gisement explique une certaine variabilité dans la composition des assemblages, cela n’explique pas les traditions techniques, et notamment la présence ou l’absence de pièces bifaciales ou de large cutting tools (LCTs). Si le type d’activité peut alors être mis en cause pour expliquer cette variabilité, une fréquentation répétée sur un même site, dans un contexte paléoenvironnemental globalement similaire, comme c’est le cas à Menez Dregan I indiquerait une visite régulière de groupes humains aux traditions techniques différentes, comme cela est aussi le cas sur d’autres gisements. Nous aboutissons ainsi à une révision du faciès Colombanien, qui s’avère être une variante régionale de l’Acheuléen. Ces résultats confrontés aux données paléoclimatiques et paléogéographiques contribuent à mieux comprendre la dynamique de peuplement de ce Finistère eurasiatique au Pléistocène moyen. / The variability in the Palaeolithic assemblages of western Europe feeds current debates about their relationship with population flows in a context of environmental and palaeogeographic changes. The technical Colombanian facies, located in the South Atlantic coast of Brittany, illustrates this variability. This facies differs from the Acheulean that is dominant in neighboring regions, especially in its lack of bifaces. The industry at the site of Menez-Dregan is an example where the geological and paleoclimatic context is the best documented in the region. Specifically, this site has yielded evidence of fireplaces that are among the oldest in Europe, and an abundance of lithic material, which, in the upper levels, evidences the beginning of the transition from the Lower Palaeolithic to the Middle Paleolithic. As for the analysis, the technical, typological and morpho-functional features of the lithic assemblages from layers 9 to 4 will trace the development of procurement strategies, techniques and behaviors to put this site into a regional and European context. The contemporaneity of assemblages with bifacial pieces and without bifacial pieces is attested in Europe from 700 ky. While most of the European sites display assemblages with handaxes, deposits without any bifacial components are quite numerous as well. On some sites, the interstratification of levels with bifacial pieces and without bifacial pieces is sometimes interpreted as a testimony of either specialized activities, different raw materials, or human groups with different cultural or technical traditions. Recent publications state the question: the hypothesis of a coexistence of human groups with different technical traditions is discussed, on the basis of similar modalities of debitage and similar use of landscape. Therefore, only the presence or absence of handaxes is left to differenciate these occupations. The work realised here joins in the lineage of the previous studies, but was undertaken with the aim of defining the technical systems operating during the Lower Palaeolithic in the western Armorican Massif. Therefore, it enables the presentation of new data in order to characterize the “Colombanian” lithic industries. It emerges from this study that if the palaeogeographical and geological context as well as the type of deposit explain a certain variability in the composition of the assemblages, it does not explain the technical traditions, especially the presence or absence of handaxes or large cutting tools. If the variability cannot be explained by activity alone then the repeated visits to a single site, given a globally similar palaeoenvironmental context as evidenced at Menez-Dregan I, likely indicates a regular occupancy by human groups with differing technical traditions. Therefore, we end up in a revision of the Colombanian facies, which turns out to be a regional variant of the European Acheulean. These results, when compared to paleoclimatic and palaeogeographic data, help develop a better understanding of the settlement dynamics of this region during Middle Pleistocene.

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