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Peut-on définir des aires culturelles au Paléolithique inférieur ? : originalité des premières industries lithiques en Europe centrale dans le cadre du peuplement de l’Europe / Can we define cultural area during lower Palaeolithic ? : originality of the first lithic industries in central Europe, in the framework of the first settlements in Europe.

Rocca, Roxane 03 May 2013 (has links)
Les modèles de diffusion de l’Homme hors d’Afrique considèrent que les premiers groupes humains ont peuplés l’Europe selon deux vagues correspondant chacune à une culture technique différente. Les premiers peuplements, qui remonte au million d’année et se caractérisent par des productions d’éclats, associée à des outils sur galet. La deuxième vague serait porteuse de l’Acheuléen, puisque les premières industries comprenant des bifaces en Europe sont datées à 0,6 millions d’année. Mais les données présentes en Europe centrale ont bien du mal à entrer dans ce cadre théorique. Pourtant sur le chemin des premiers peuplements hors d’Afrique, cette région n’a pas livré les données archéologiques auxquelles ont aurait pu s’attendre. Les premiers indices d’occupation humaines antérieures à 0,5 Ma sont rarissimes, les bifaces sont absents durant toute la durée du paléolithique inférieur et les industries présentes sont originales. L’Europe centrale est-elle une aire culturelle spécifique au Paléolithique inférieur ? Ou est-ce nos propre outils méthodologiques qui doivent être interrogés pour répondre à cet apparent paradoxe ? C’est à travers l’étude de l’industrie lithique de quatre sites que nous avons tenté de répondre à ces questions. Le deux premiers assemblage (Korolevo VI en Ukraine et Kärlich-Seeufer en Allemagne) sont datés aux environs de 0,5 Ma et ont livré une industrie basée sur la production d’éclats variés. Les deux autres collections (Vértesszölös en Hongrie et Bilzingsleben en Allemagne) se caractérisent au contraire par une industrie basée sur la confection de petits supports sélectionnés. Les résultats de l’étude des premières industries en Europe centrale, nous invite donc à reconsidérer la question du peuplement de l’Europe et à s’interroger sur les critères pris en compte dans la définition des entités culturelles et des systèmes techniques au Paléolithique inférieur. / Out of Africa diffusion models stipulate that the earliest humans reached Europe in two waves, each correlating with a different techno-cultural entity. The earliest occupation, dating back to over a million years ago, is characterised by the production of flakes and pebble tools. The second wave is related to the Acheulean, since the first handaxe industries in Europe date back to 0.6 million years ago. However, the Central European data are difficult to incorporate into this theoretical framework. Despite being located on the Out of Africa route towards Europe, this region has not yielded the archaeological evidence that could have been expected. Evidence of humans occupations before 0.5 million years ago is sparse and handaxes are absent during the entire duration of the Lower Palaeolithic with the assemblages present being more unique. Does Central Europe represent a specific techno-cultural unit during the Lower Palaeolithic? Or do we need to question our methodological tools to be able to find an answer to this apparent paradox? This study aims to answer these questions through the analyses of four lithic assemblages. The first two collections (Korolevo VI in Ukraine and Kärlich-Seeufer in Germany) are dated around 0.5 Ma and contain industries that are characterised by the production of various types of flakes. Conversely, the other two assemblages (Vértesszölös in Hungary and Bilzingsleben in Germany) are typified by the selective production of small blanks. The results of this study of the first lithic industries from Central Europe, allow a reconsideration of the question of the earliest occupation of Europe and the criteria taken into account in the definition of the different Lower Palaeolithic cultural entities and technological systems.
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Contribution à la connaissance du paléolithique inférieur-moyen en Inde

Gaillard, Claire 26 February 1993 (has links) (PDF)
Les vestiges paléolithiques sont présents dans tout le sous continent indien, mais le manque de données contextuelles, surtout du point de vue chronologique, ne facilite pas la compréhension et la reconstitution des faits préhistoriques, tout particulièrement en ce qui concerne l'évolution des industries lithiques.<br /><br />La présentation des traits marquants du Paléolithique de l'Inde souligne la séparation très franche qui existe entre les industries de la zone sous-himalayenne, les Siwaliks essentiellement, et celles de la péninsule indienne. Les premières sont en majeure partie constituées de galets aménagés et dépourvues de bifaces ou hachereaux : ce sont des industries soaniennes ; les secondes sont caractérisées, au Paléolithique inférieur, par des bifaces, parfois aussi des hachereaux, accompagnés d'un petit outillage au sein duquel les racloirs dominent et d'un gros outillage où les galets aménagés sont plus ou moins fréquents. Ce type d'industrie,qui correspond à l'Acheuléen tel qu'on le connaît dans le reste du monde, voit disparaître peu à peu ses bifaces et le passage du Paléolithique inférieur au Paléolithique moyen est très progressif. <br /><br />Cette contribution à la connaissance du Paléolithique inférieur moyen de l'Inde est modeste en regard de l'abondance des données disponibles, mais elle offre un exemple d'étude approfondie, qui tente d'une part de mettre en évidence, à partir de cas sélectionnés, le mode de vie des préhistoriques occupant cette partie du monde et d'autre part d'envisager d'une manière statistique les différences existant entre Soanien et Acheuléen. <br /><br />Le principal apport de cet ouvrage concerne une localité du Radjasthan, la petite ville de Didwana, située dans une zone où le climat est à tendance semi-aride depuis la fin du Pléistocène moyen. Les préhistoriques vivaient alors dans un paysage dunaire où les dépression retenaient ici et là de petits lacs plus ou moins temporaires. Ils s'installaient tantôt au bord des lacs, comme c'est le cas pour le site de Singui-Talav, tantôt sur les dunes stabilisées, comme par exemple pour le site de 16R. <br /><br />L'industrie de ces deux sites a principalement été réalisée à partir de matières premières issues d'un chaînon métamorphique qui borde, au sud-ouest, la plaine de Didwana.<br /><br />Singui-Talav est distant d'environ 3 km de ces affleurements, mais la presque totalité de l'industrie est façonnée à partir de matériaux qui en proviennent. Le quartzite gris, légèrement schisteux, a surtout servi à façonner les bifaces, qui sont bien représentés dans le niveau inférieur, et qui sont assez frustes, sans doute en raison de la nature physique de cette roche. Les préhistoriques utilisaient aussi des matériaux, galets de quartzite essentiellement, provenant d'au moins 20 km, et dont ils faisaient surtout de grands outils nucléiformes ou bien d'où ils tiraient éclats,selon la qualité de la roche. Ces derniers complétaient préférentiellement les éclats et débris des autres roches locales pour être transformés en différents types de petits outils, parmi lesquels les racloirs et les grattoirs dominent. <br /><br />En outre, le niveau inférieur de ce site/ niveau typiquement acheuléen, a révélé six cristaux de quartz monopyramidés, qui avaient manifestement été apportés par les préhistoriques eux-mêmes, mais qui ne furent pas utilisés comme outil.<br /><br /> Le gisement de 16R est tout proche du chaînon et le matériel de son niveau supérieur correspond en partie à celui d'un atelier de taille. <br /><br />Ces deux sites sont dépourvus de faune, mis à part les petits Gastéropodes présents seulement dans les deux niveaux archéologiques de Singui-Talav. Rien ne s'oppose à ce qu'on établisse une corrélation entre ces deux sites de la plaine de Didwana, et les dates obtenues dans la séquence dunaire de 16R permettent d'attribuer au niveau inférieur de Singui-Talav un âge d'au moins 200 000 ans.<br /><br /><br />Les autres collections étudiées sont issues de contextes beaucoup<br />plus vagues mais elles constituent de bons exemples d'industries du<br />Paléolithique inférieur-moyen. <br /><br />Dans le sud-est de l'Inde, aux environs de Rénigounta, trois industries, issues de dépôts fluviatiles ou fluvio-lacustres, offrent des caractères nettement acheuléens par la bonne représentation des bifaces. Ceux-ci sont façonnés, comme le reste du matériel, à partir de galets de quartzite d'origine locale. Parfois, cependant, on constate une certaine organisation du débitage et il faut noter que la présence de petits outils très typés, tels la limace ou le racloir Quina, annoncent déjà le Paléolithique moyen.<br /><br /> A Rénigounta comme à Didwana, les industries sont pratiquement dépourvues de hachereaux. Mais les hachereaux sont bien représentés dans l'Acheuléen de l'Inde centrale. Un exemple en est offert par le site de Souradj-Kound, au bord de la Narmada, tout près du lieu où a été trouvé le premier crâne d'Homo erectus de l'Inde, en 1982. Ces hachereaux sur éclat sont élaborés de manière très soignée, à partir de galets de quartzite, et ils correspondent tout à fait aux outils de même type décrits en Afrique. <br /><br />Bien différentes des industries de l'Inde péninsulaire sont les industries de l'Inde sous-himalayenne, c'est-à-dire principalement la chaîne des Siwaliks. En effet, elle sont essentiellement constituées de galets aménagés et appartiennent à la tradition soanienne, que l'on oppose généralement à la tradition acheuléenne du reste de l'Inde (et du monde). <br /><br />Sur les terrasses de la Béas, au nord-ouest de l'Inde, ces galet aménagés sont surtout unifaciaux. Mis à part leur caractère unifacial ou bifacial, l'analyse met en évidence plusieurs groupes : les outils à tranchant étendu, les outils allongés à tranchant transversal, les globuleux parfois percutés, et enfin ceux à tranchant latéral généralement convexe, qui sont les plus fréquents. <br /><br />Ces galets aménagés sont accompagnés de quelques outils nucléiformes, nucléus, éclats et outils sur éclat, ainsi que de rares éléments qui méritent le nom de biface et de hachereau. Par conséquent, cette coupure que l'on a l'habitude d'établir entre Acheuléen et Soanien n'est en fin de compte pas si radicale. <br /><br />Il semble que les différences entre ces deux traditions technologiques aient été accentuées par le fait que les comparaisons privilégient certains types d'outil et ne tiennent pas compte de l'ensemble des produits manufacturés par les préhistoriques. <br />Cependant, le flou qui demeure à propos de cette question ne sera pas levé avant que les industries soient situées dans un contexte<br />chronologique et environnemental précis. <br /><br />Vu les progrès significatifs que réalise actuellement la recherche préhistorique en Inde, on peut penser que d'ici à quelques années les découvertes auront apporté de sérieux éléments de réponse.
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Originalité et développement du Paléolithique inférieur à l'extrémité occidentale de l'Eurasie : le Colombanien de Menez-Dregan (Plouhinec, Finistère) / Originality and development of the Lower Palaeolithic at the westernmost tip of Eurasia : the “Colombanian” of Menez-Dregan (Plouhinec, Finistère)

Ravon, Anne-Lyse 04 July 2017 (has links)
La variabilité des assemblages du Paléolithique inférieur dans l'ouest de l'Europe nourrit les débats actuels quant à leur relation avec les flux de populations, dans le contexte des changements environnementaux et paléogéographiques. Le faciès technique du Colombanien, localisé sur la façade atlantique bretonne, illustre cette variabilité. Selon la littérature, il diffère de l'Acheuléen, dominant dans les régions voisines, notamment par l'absence de bifaces. L'industrie du site de Menez-Dregan I (Plouhinec, Finistère) en constitue l'exemple dont le contexte géologique et paléoclimatique est le mieux documenté. Ce site a livré des traces de foyer qui sont parmi les plus anciennes d'Europe, ainsi qu'un abondant matériel, qui, dans les niveaux supérieurs, offre les prémices de la transition du Paléolithique inférieur vers le Paléolithique moyen. L'analyse des caractères techniques et typologiques des assemblages lithiques issus des couches 9 à 4 permettra de retracer l'évolution des stratégies d'approvisionnement et des comportements techniques et de replacer ce site dans le contexte régional et européen. La contemporanéité d’assemblages sans pièces bifaciales et à pièces bifaciales est attestée en Europe dès 700 ka. Si la plupart des sites européens présentent des assemblages à pièces bifaciales, les gisements à niveaux sans bifaces sont également assez nombreux. L’interstratification des niveaux à et sans pièces bifaciales sur certains sites est parfois interprétée comme le témoignage d’occupations liées à des activités spécialisées différentes, des matières premières différentes, ou des groupes humains aux traditions culturelles ou techniques différentes. De récentes publications de synthèse font état de la question : l’hypothèse de la coexistence de groupes humains aux traditions techniques différentes y est discutée, sur la base de modalités de débitage communes et d’utilisations similaires des territoires. Ainsi, seule la présence ou l’absence de bifaces tend à différencier ces occupations. Le travail engagé ici s’inscrit dans la lignée des études antérieures, mais a été entrepris dans le but de définir les systèmes techniques mis en œuvre au Paléolithique ancien dans l’ouest armoricain. Il permet ainsi de présenter des données nouvelles afin de caractériser les industries lithiques des sites dits « colombaniens ». Il ressort de notre étude que si le contexte paléogéographique et géologique ainsi que le type de gisement explique une certaine variabilité dans la composition des assemblages, cela n’explique pas les traditions techniques, et notamment la présence ou l’absence de pièces bifaciales ou de large cutting tools (LCTs). Si le type d’activité peut alors être mis en cause pour expliquer cette variabilité, une fréquentation répétée sur un même site, dans un contexte paléoenvironnemental globalement similaire, comme c’est le cas à Menez Dregan I indiquerait une visite régulière de groupes humains aux traditions techniques différentes, comme cela est aussi le cas sur d’autres gisements. Nous aboutissons ainsi à une révision du faciès Colombanien, qui s’avère être une variante régionale de l’Acheuléen. Ces résultats confrontés aux données paléoclimatiques et paléogéographiques contribuent à mieux comprendre la dynamique de peuplement de ce Finistère eurasiatique au Pléistocène moyen. / The variability in the Palaeolithic assemblages of western Europe feeds current debates about their relationship with population flows in a context of environmental and palaeogeographic changes. The technical Colombanian facies, located in the South Atlantic coast of Brittany, illustrates this variability. This facies differs from the Acheulean that is dominant in neighboring regions, especially in its lack of bifaces. The industry at the site of Menez-Dregan is an example where the geological and paleoclimatic context is the best documented in the region. Specifically, this site has yielded evidence of fireplaces that are among the oldest in Europe, and an abundance of lithic material, which, in the upper levels, evidences the beginning of the transition from the Lower Palaeolithic to the Middle Paleolithic. As for the analysis, the technical, typological and morpho-functional features of the lithic assemblages from layers 9 to 4 will trace the development of procurement strategies, techniques and behaviors to put this site into a regional and European context. The contemporaneity of assemblages with bifacial pieces and without bifacial pieces is attested in Europe from 700 ky. While most of the European sites display assemblages with handaxes, deposits without any bifacial components are quite numerous as well. On some sites, the interstratification of levels with bifacial pieces and without bifacial pieces is sometimes interpreted as a testimony of either specialized activities, different raw materials, or human groups with different cultural or technical traditions. Recent publications state the question: the hypothesis of a coexistence of human groups with different technical traditions is discussed, on the basis of similar modalities of debitage and similar use of landscape. Therefore, only the presence or absence of handaxes is left to differenciate these occupations. The work realised here joins in the lineage of the previous studies, but was undertaken with the aim of defining the technical systems operating during the Lower Palaeolithic in the western Armorican Massif. Therefore, it enables the presentation of new data in order to characterize the “Colombanian” lithic industries. It emerges from this study that if the palaeogeographical and geological context as well as the type of deposit explain a certain variability in the composition of the assemblages, it does not explain the technical traditions, especially the presence or absence of handaxes or large cutting tools. If the variability cannot be explained by activity alone then the repeated visits to a single site, given a globally similar palaeoenvironmental context as evidenced at Menez-Dregan I, likely indicates a regular occupancy by human groups with differing technical traditions. Therefore, we end up in a revision of the Colombanian facies, which turns out to be a regional variant of the European Acheulean. These results, when compared to paleoclimatic and palaeogeographic data, help develop a better understanding of the settlement dynamics of this region during Middle Pleistocene.
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Le phénomène acheuléen en Europe Occidentale : approche chronologique, technologie lithique et implications culturelles / THE ACHEULIAN PHENOMENON IN WESTERN EUROPE : Chronological approach, lithic technology and cultural implications / IL FENOMENO ACHEULEANO IN EUROPA OCCIDENTALE : Approccio cronologico, tecnologia litica e implicazioni culturali / EL FENÓMENO ACHEULEANO EN EUROPA OCCIDENTAL : Enfoque cronológico, tecnológia litica e implicaciones culturales / DAS PHÄNOMEN DES ACHEULÉENS IM ABENDLÄNDISCHEN EUROPA : Chronologischer Ansatz, lithologische Technologie und kulturelle Auswirkungen

Nicoud, Elisa 10 May 2011 (has links)
La diversité historique et substantielle de l’Acheuléen d’Europe occidentale est perceptible d’un point de vue phénoménologique. Chacune des 36 séries lithiques de France, d’Angleterre, d’Italie et d’Espagne étudiées dans ce travail présente une production originale. Le phénomène bifacial peut être dissocié des autres manifestations de l’Acheuléen : les pièces bifaciales sensu stricto apparaissent massivement dans le nord de l’Europe autour de l’OIS 11 puis sur le pourtourméditerranéen vers l’OIS 9 mais sous une forme différente, engendrant des modifi cations majeures de toute la production. L’analyse critique des contextes lithostratigraphiques et la prise en compte des diversités technique, technologique ou chronologique des industries permettent de reconsidérer le paradigme de la diffusion « Out of Africa ». Tout conduit à proposer l’hypothèse d’une invention locale de la pièce bifaciale et de son évolution sur place. Le terme a trop longtemps masqué la véritable diversité du Paléolithique inférieur tout entier. C’est vers l’analyse de la pluralité des comportements humains et des sociétés qu’il faut se diriger maintenant. / The historic and substantial diversity of the Western European Acheulian can be perceived from a phenomenological standpoint. All of the 36 lithic assemblages studied in France, England, Italy and Spain provide an original production. The bifacial phenomenon can be separated from other expressions of the Acheulian. Indeed, bifacial pieces, in the strict sense, appear in great numbers in northern Europe around the OIS 11 and in the Mediterranean region around the OIS 9. However, the latter are found under different forms, which imply major modifi cations of all the production. The critical analysis of lithostratigraphic contexts and the consideration of technical, technological and chronological diversities, allow reconsidering the paradigm of the « Out of Africa » diffusion. The hypothesis of a local invention and evolution of bifacial pieces can be put forward. The use of this term has limited our perception of the Lower Paleolithic as a whole. One should now focus on analyzing the diversity of human behaviors and societies.

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