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Étude des tensions au sein de la cellule familiale dans l’œuvre de Ying Chen

Payette, Isabelle 05 1900 (has links)
Alors que les premiers romans de l’auteure sino-canadienne Ying Chen pouvaient aisément être rattachés à l’écriture migrante, ses dernières publications s’inscrivent moins clairement dans ce corpus. Pourtant, la critique les aborde encore généralement à partir de cette perspective. La présente étude a pour but d’analyser les romans de Chen qui mettent en scène la « même » narratrice anonyme à partir d’une approche plus appropriée, c’est-à-dire le thème de la cellule familiale. Les écrits féministes sur le rôle de la femme dans la société patriarcale ainsi que ceux sur le récit de filiation façonnent le regard porté sur les tensions au sein de la famille au fil de cette analyse. Le corpus à l’étude se compose du roman Immobile, qui met en scène une femme rejetant la filiation au profit d’ancêtres imaginaires, Le Mangeur qui se concentre sur une paternité étouffante et Un enfant à ma porte qui relate l’échec de la maternité. / If the first novels of Chinese born Canadian author Ying Chen could easily be linked to migrant literature, her latest books do not fit so neatly into this corpus. However, critics generally still approach her work from that same perspective. This study aims to analyse Chen’s novels that depict the ‘‘same’’ anonymous narrator from a more appropriate viewpoint: the perspective of the family unit. The feminist works regarding women role within patriarchy and the critical studies on the narratives of filiation shape our own analysis of the tensions within the family in Chen’s novels. The corpus of study consists of Immobile, which rejects parentage in favour of imaginary ancestors, Le Mangeur, focusing on an overbearing fatherhood and Un enfant à ma porte, that recounts a failed experience of maternity.
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La figure du réfugié dans la littérature de la diaspora vietnamienne en Amérique du Nord : analyse des premiers romans de Lê Thi Diêm Thúy et de Kim Thúy

Chhum, Sothea 05 1900 (has links)
La recherche sur la littérature de la diaspora vietnamienne dans une perspective nord-américaine a été longtemps négligée par les critiques littéraires. Aux États-Unis, les écrits des auteurs d’origine vietnamienne sont habituellement inclus dans un corpus appelé « Asian-American literature » alors qu’au Québec, on préfère parler de « littérature migrante ». C’est pourquoi ce mémoire propose d’analyser The Gangster We Are All Looking For (2003), de Lê Thi Diêm Thúy, et Ru (2009), de Kim Thúy. Outre le fait de mettre en scène une protagoniste appartenant à la deuxième génération, les deux romans questionnent le rôle de l’héritage familial et de la mémoire collective dans le rapport à soi et aux autres. Dans The Gangster We Are All Looking For, la quête identitaire se définit par le maintien de l’anonymat et le désir d’incarner la figure subversive qu’est le gangster. Dans Ru, il est plutôt question d’intégration : le parcours de la narratrice est celui d’une ascension vers le « rêve américain ». Les critiques littéraires ont été nombreuses à penser l’exil en termes de culture et d’hybridité, mais peu ont tenu compte de sa dimension juridico-politique. En nous appuyant sur le concept de la « vie nue » de Giorgio Agamben et le texte d’Edward Saïd intitulé « Nationalism, Human Rights, and Interpretation », nous démontrerons que l’exil n’est pas simplement une expérience de déchirure romantique de citoyens privilégiés (écrivains, artistes, poètes, intellectuels). Il illustre aussi la condition précaire de ceux qui ne sont pas reconnus par le pouvoir étatique (réfugiés, apatrides, sans-papiers). / Research on Vietnamese diasporic literature from a North American perspective has long been neglected by literary critics. In the United States, writings of authors who originated from Vietnam are usually labeled as Asian-American literature, while in Quebec we prefer to use the term « migrant literature ». This is why this master thesis proposes an analysis of The Gangster We Are All Looking For (2003), from Lê Thi Diêm Thúy, and Ru (2009), from Kim Thúy. Aside from featuring a second generation protagonist, both novels question the way family and collective memory shape the relation to self and others. In The Gangster We Are All Looking For, the quest for identity is defined by the persistance of anonymity as well as by the desire to become a “gangster”, a rebellious figure. In Ru, the future is more related to the notion of integration : the narrator’s life trajectory can be described as an ascent towards the American dream. Many literary critics understood exile in terms of culture and hybridity, but few of them took into account its juridico-political aspect. Using Giorgio Agamben’s concept of “bare life” and Edward Said’s ideas in « Nationalism, Human Rights, and Interpretation », we will demonstrate that exile cannot be merely reduced to a compelling journey told from the perspective of privileged citizens (writers, artists, poets, intellectuals), since it also reflects the precarious status of those who are not recognized by the State (the refugees, the stateless, the undocumented workers).
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De l'écriture personnelle à l'écriture de l'histoire : questions d'identité dans l'oeuvre d'Ilse Losa et de Samuel Rawet / From the personal writing to history writing : identity questions in the work of Ilse Losa and Samuel Rawet

Marques, Karina Carvalho de Matos 20 November 2014 (has links)
Notre étude comparée porte sur l’oeuvre de Ilse Losa (1913-2006), Allemande installée au Portugal, et Samuel Rawet (1929-1984), Polonais immigré au Brésil, deux écrivains qui ont adopté le portugais comme langue d’écriture. Arrivés dans ces pays lusophones quelques années avant la déclaration de la Seconde Guerre Mondiale, ils possèdent une origine juive commune exprimée chez leurs personnages sous la forme de conflits entre mémoire et oubli, communautarisme et intégration, tradition et performativité culturelle. En outre, leur condition de femme et d’homosexuel leur a servi d’inspiration pour la construction d’une oeuvre marquée par la lutte contre le binarisme de genre dans un contexte d’oppression dans leur terre d’accueil : l’État Nouveau salazariste (1933-1974) et la dictature militaire brésilienne (1964-1985). Ainsi, à travers leur écriture personnelle où l’identité juive et l’identité genrée constituent des questions charnières, nous pouvons penser l’exclusion de façon plus large. Ces auteurs nous fournissent donc un portrait des sociétés brésilienne et portugaise entre la fin des années 30 et le début des années 80, mettant en lumière les enjeux de pouvoir entre l’élite et le peuple. Dans une période de construction d’une identité nationale basée sur le mythe du grand empire au Portugal et l’apologie du métissage et du multiculturalisme au Brésil, Ilse Losa et Samuel Rawet montrent que la nation est toujours une narration. / Our compared study deals with the literary work of Ilse Losa (1913-2006), a German exiled in Portugal, and Samuel Rawet (1929-1984), a Polish immigrant in Brazil, which have adopted Portuguese as writing language. Having arrived in these lusophone countries a few years before the declaration of the Second World War, both share a jewish origin which is expressed in their characters in the form of conflicts between memory and forgetfulness, communitarianism and integration, tradition and cultural performativity. Moreover, their conditions of women and homosexual acted as an inspiration for the construction of a work opposing gender duality in a context of oppression in these host countries : The Salazarist New State (1933-1974) and the military dictatorship in Brazil (1964-1985). This way, through their personal writings in which the jewish identity and the gender identity are key elements, we can consider the exclusion in a broader way. These authors give us a picture of the brazilian and portuguese societies between the end of the 30’s and beginning of the 80’s, highlighting the power relations between elites and masses. During a period in which the national identity is being built on the basis of the myth of the great empire in Portugal and of multiculturalism in Brazil, Ilse Losa and Samuel Rawet show that the nation is always a narrative.
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La spontanéité conquise dans l'oeuvre de Luigi Meneghello. La voie du plurilinguisme. / Conquered spontaneity in Luigi Meneghello's work. The way of plurilingualism.

Chinellato, Lucrezia 12 December 2014 (has links)
Cette thèse porte sur l’analyse des ouvrages de Luigi Meneghello les plus fortement marqués par le plurilinguisme : Libera nos a malo, Pomo pèro, Maredè, maredè…, Dispatrio et Trapianti. Elle se pose comme objectif d’argumenter le travail stylistique qui sous-tend la réalisation de la prose plurilingue de l’auteur, dont la caractéristique dominante est une apparente spontanéité. La première partie de cette étude parcourt la réflexion de Meneghello afin de comprendre les raisons et les enjeux de l’utilisation littéraire des langues appartenant à son expérience biographique, à savoir le dialecte de son village natal (sa langue maternelle) et l’anglais, la langue de son pays d’adoption. La deuxième partie de cette étude se consacre en revanche au repérage et à l’analyse de procédés stylistiques récurrents, employés par l’auteur en vue de l’instauration d’une dimension polysémique du texte plurilingue. Cette enquête explore plus particulièrement le travail d’approfondissement métalinguistique que l’auteur voue à sa langue maternelle et la pratique de la traduction littéraire d’œuvres anglophones, conçue comme un véritable lieu d’échange et d’enrichissement mutuel entre langues et entre œuvres littéraires. / The main focus in this thesis is Luigi Meneghello’s litterary works, which are substantially influenced by plurilingualism: Libera nos a malo, Pomo pèro, Maredè, maredè…, Dispatrio and Trapianti. Its principal objective is to reveal the foregoing stylistic work on Meneghello’s plurilingual prose, which is characterised by an apparent spontaneity. The first part of this essay discusses the author’s thinking about using different languages in the literary text. These languages are related to his biographical experience: his birth village dialect (his native language) and English language, of his adopted country. The second part of this essay aims to identify and analyse stylistic processes used by the author to create a plurilingual text’s polysemic dimension. Moreover this investigation explores especially the field of metalinguistic observation of the native local language and the practice of literary translation from English, which is conceived as a real field of exchange and mutual enrichment between languages ant literary works.
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La reconstruction identitaire et le rôle du Canada dans l’œuvre migrante de Walter Bauer : une contribution à l’étude de la littérature germano-canadienne

Blanchette-Mondor, Maxime 04 1900 (has links)
L’œuvre migrante de Walter Bauer, immigrant allemand ayant quitté l’Allemagne en 1952 et s’étant établi à Toronto, est digne d’intérêt, car elle exprime le malaise de l’auteur face à sa situation d’exilé. Bauer, amoureux de l’Allemagne et de sa culture, doit en effet tenter de vivre avec la honte du passé nazi de son pays natal. Incapable de faire cohabiter l’amour et la honte, Bauer fait donc face à une crise identitaire à laquelle il répond en tentant de se reconstruire une identité nouvelle. Le Canada y jouera un rôle à la fois positif et négatif. C’est de ce rôle du pays d’accueil pour la réussite de l’écrivain migrant dans sa quête identitaire dont il sera question dans ce mémoire de maitrise. En nous appuyant tant sur le poids du passé pour l’auteur que sur l’espoir qu’il porte en ses possibilités de reconstruction identitaire au Canada, nous pourrons faire ressortir l’idéal identitaire de Bauer : être un homme des deux pays, chez lui sur les deux continents. En analysant le traitement de l’expérience immigrante que nous retrouvons dans son œuvre, nous arrivons à la conclusion que le choc de la réalité vient cependant mettre à rude épreuve cet idéal et, ultimement, l’empêche de le concrétiser. L’idéal de l’auteur, né du contact de la fracture identitaire suite à la Deuxième Guerre mondiale et de l’espoir d’une nouvelle naissance représenté par un Canada idéalisé, est donc rendu impossible à cause du Canada réel qui le met dans une situation d’aliénation. / German-Canadian Walter Bauer’s writings are a striking example of the identity struggle he faced as an exiled person. Walter Bauer, who profoundly loved his native country, Germany, and its culture, had to learn to live with the shame inherited from the National-socialist regime. In his work, he is incapable of reconciling his beloved Germany with the horrors of the war and is faced with an identity crisis, leaving him with the need to rebuild his identity. His host country, Canada, played an ambivalent role in this quest, both positive and negative. This master’s thesis explores the role of Canada in the identity quest of the migrant writer Walter Bauer. By analysing both the burden of the German past and the promise of renewal given by Canada, it describes the identity ideal towards which Bauer strived: to be a man from both Canada and Germany, to be at ease on both continents. The way in which the author represents the immigrant experience through his work leads us to conclude that the clash with reality ultimately questions this ideal. The writer’s identity crisis, resulting from the Second World War and his false hopes of a new beginning in an idealised Canada, ends in alienation lived.
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"Exister à bout de plume". Un recueil de nouvelles migrantes au prisme de l'anthropologie littéraire / "To exist through writing". A collection of short stories through the prism of literary anthropology / "Esistere in punta di penna". Una raccolta di racconti migranti nell'ottica dell'antropologia letteraria

Aidara, Aminata 16 June 2016 (has links)
Cette recherche concerne le rapport à la lecture et à l’écriture d’une communauté de jeunes issus de l’immigration. L’hypothèse est que l’expression littéraire incarne un tiers espace d’expression culturelle, entre la famille et la société pour des jeunes dont la vie familiale est d’avantage traversée par l’Histoire et les questions mondiales le plus contemporaines. Au fil des représentations découlant d’un recueil de nouvelles qui a été créé ad hoc pour cette thèse, Exister à bout de plume. Nouvelles migrantes, est démontrée la façon dont l’écriture fictionnelle ou autobiographique symbolise une prise de parole importante permettant aux individus qui l’emploient d’avoir une meilleure conscience de soi. À travers une première partie dédiée à la recherche de terrain et l’autre se fondant sur l’analyse des entretiens et des nouvelles du recueil, ressort l’importance d’une visibilité pour les questionnements, problématiques, ressentis, espoirs et revendications des jeunes issus de l’immigration dans une époque où le modèle assimilationniste montre plus que jamais la saveur amère de ses fruits et les fractures sociétaires qu’il n’a pas pu empêcher de laisser se creuser. En mettant en avant des thèmes comme : la quête identitaire, les obstacles et l’ambition caractérisant leurs premiers pas dans la société, la recherche de légitimité et l’envie de raconter, directement ou pas, le parcours de leurs parents – ces jeunes écrivains amateurs se réapproprient activement leur bagage culturel et leur apparence. Ils s’engagent dans l’écriture pour que ça ne soit plus seulement l’apanage des voix littéraires dominantes. Pour qu’on prenne connaissance de leurs propres regards sur eux-mêmes, enfin sortis de la condition limitée d’objet d’étude sociologique ou anthropologique pour se faire sujets via l’écriture. / This research focuses on young people of immigrant background with the aim of investigating the distinctive manner in which this community relates to literature as a means of expression. The hypothesis we explore is that these young people, whose life tends to be especially permeated by history and contemporary global issues, may find in literature a third space of cultural expression, alongside family and society. As the various images arising from a collection of short stories created especially for this dissertation - Exister à bout de plume. Nouvelles migrantes – succeed one another, it emerges that fictional and autobiographical writing enables those who resort to it as a means of expression to find their own voice and gain deeper self-awareness. The first part of the dissertation is dedicated to field research, while the second part provides analyses of the short stories and the interviews of the authors. The analyses reveal how important it is to make visible the problems, struggles, feelings, hopes and claims of young people of immigrant background, especially in times in which the bitter fruits of the assimilationist model and the social fractures this model was unable to prevent become more and more apparent. The young amateur writers reclaim their cultural background and their appearance emphasising themes such as the search for personal identity, the obstacles and ambitions characterising their first steps into society, the search for legitimacy and the desire to narrate, more or less explicitly, the personal trajectories of their parents. The engagement of this community with the literary means appears to be motivated by the desire to reclaim themes that tend to be considered exclusive purview of dominant literary voices. The literary means seems to allow the authors to escape the role of mere object of sociological and anthropological investigation and become Subjects narrating themselves from their own point of view. / L’oggetto di questa ricerca è il rapporto alla lettura e alla scrittura di una comunità di giovani di seconda generazione d’origine immigrata. L’ipotesi formulata vede nella manifestazione letteraria la concretizzazione di un terzo spazio d’espressione culturale e di autorappresentazione, tra famiglia e società, che si giustifica attraverso le questioni storiche nonché contemporanee che questi giovani si trovano ad affrontare nel loro percorso di crescita ed evoluzione personale. Analizzando le rappresentazioni risultanti da una raccolta di racconti creata ad hoc per questa tesi, Esistere in punta di penna. Racconti migranti, si spiega il modo in cui la scrittura di finzione o autobiografica riesce a simbolizzare una presa di parola importante che permette agli individui che l’utilizzano d’avere una migliore coscienza di sé. Attraverso una prima parte dedicata alla ricerca sul campo e l’altra basata sull’analisi delle interviste e dei racconti della raccolta, emerge l’importanza di rendere visibili domande, problematiche, sentimenti, speranze e rivendicazioni dei giovani d’origine immigrata in un’epoca, la nostra, in cui il modello assimilazionista mostra più che mai il sapore amaro dei suoi frutti e la sua impotenza di fronte alle sempre più laceranti fratture sociali. Mettendo in primo piano temi come : l’indagine identitaria, gli ostacoli e le ambizioni che caratterizzano i loro primi passi nella società, la ricerca di legittimità e la voglia di raccontare, direttamente o meno, il percorso dei loro genitori, questi giovani scrittori alle prime armi, si riappropriano attivamente del loro bagaglio culturale e della loro apparenza fisica. Si impegnano nella scrittura affinché questa non sia più sola prerogativa di voci letterarie dominanti, permettendoci quindi di conoscere lo sguardo che hanno su se stessi e il mondo che li circonda, persone liberate infine dalla condizione limitata d’oggetto di studio sociologico o antropologico per esistere diversamente come soggetti « in punta di penna ».
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Écriture migrante et cinéma accentué au Québec : l’exil dans l’œuvre de Marilú Mallet

Massé, Johanne 05 1900 (has links)
Ce mémoire explore l’exil au cinéma et en littérature, en particulier à travers l’œuvre de Marilú Mallet, cinéaste et écrivaine québécoise d’origine chilienne. L’approche choisie emprunte à la fois au champ littéraire et au champ cinématographique, et fait intervenir à la fois théoriciens, écrivains et cinéastes. À travers plusieurs regards croisés entre cinéastes et écrivains, ce mémoire décrit comment les thèmes du dépaysement, de la mémoire, de l’identité, du territoire et de la langue reviennent sans cesse dans les œuvres des auteurs migrants. Il interroge également la place des auteurs migrants au sein de la littérature et du cinéma nationaux, leur apport à l’imaginaire collectif, et plus largement leur place dans le discours social ambiant. À travers son œuvre, Mallet raconte sa propre expérience d’exilée en même temps qu’elle témoigne de ce qui s’est passé après le coup d’État au Chili en 1973, laissant des traces pour contrer l’histoire officielle. / This master thesis explores exile in cinema and literature, especially through the work of Marilú Mallet, a Quebec filmmaker and writter exiled from Chile. The approach chosen borrows both to the literary and cinematographic fields, and lets intervene writters and filmmakers as much as theoreticians. Through crossed views between writters and filmmakers, this master thesis describes how the issues of displacement, memory, identity, territory and language are recurrent in the works of authors in exile. It also questions the place of migrant authors within national literature and cinema, their contribution to the collective imaginative world and social debates and reflections. Through her work, Mallet tells her own experience of exile, as well as she testifies of what went on after the coup of 1973, leaving evidences to counter the official version of history.
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Prisons et chez-soi dans la littérature migrante canadienne et allemande féminine : la construction de l'espace chez Agnant, Farhoud et Demirkan

Jürges, Christina 04 1900 (has links)
Les littératures migrantes féminines canadienne et allemande contemporaine sont ancrées sur des questionnements de l’espace. Les auteures comme Abla Farhoud (Le bonheur a la queue glissante), Marie-Célie Agnant (La dot de Sara) et Renan Demirkan (Schwarzer Tee mit drei Stück Zucker) arrivent à transmettre les problèmes et questionnements liés à la condition migrante féminine de nos jours, à travers leur utilisation particulière de l’espace dans leurs romans. La métaphore de la prison aide à saisir la complexité de la situation de la femme et de son rapport avec l’espace. Il faut prendre en considération des facteurs comme le déracinement de la femme de la terre natale, sa domination par l’homme et son impuissance face aux événements liés à la migration, ainsi que son emprisonnement par autrui quand la femme est marquée par les préjugés et le racisme de la société d’accueil. La prison de la femme se manifeste également à un autre niveau, soit celui des théories spatiales : les théories spatiales masculines courantes (notamment celles de Bachelard, Merleau-Ponty, Lefebvre, De Certeau et Augé) négligent la situation particulière de la femme. Bien qu’elles aident à exposer ce que les espaces dans les romans nous communiquent et comment il faut lire les espaces, elles sont insuffisantes pour révéler le rapport femme migrante – espace dans toute sa complexité. De plus, la réalité spatiale de la femme telle qu’exposée par les théories féministes (notamment celles de Shands, Rose, Chapman et Massey) saisit seulement en partie le rapport spatial complexe de la femme migrante. La faiblesse des théories mentionnées ci-haut vient du fait qu’elles sont parfois trop simples. Elles ne tiennent pas compte de l’histoire de la femme migrante : due à son histoire particulière, sa conception des termes territoire, chez-soi et identité est tout à fait différente de celle des individus qui n’ont pas fait l’expérience d’un déracinement. En exposant les problèmes particuliers de ces femmes, cette thèse aide à sortir les femmes du silence qui les opprime. Par cette thèse, nous répondons donc à un besoin qui existe dans le champ d’étude : nous plaçons la femme migrante au centre de la réflexion théorique en insistant sur la complémentarité des théories masculines et féminines/féministes et sur la nécessité de combiner plusieurs points de vues théoriques. Par cette thèse, à l’aide de notre analyse des espaces dans les romans, nous précisons la situation nuancée de la femme migrante et apportons des perspectives éclairantes au sujet de son rapport complexe à l’espace. / Contemporary Canadian and German female migration literature is closely linked to questions of space. Authors such as Abla Farhoud (Le bonheur a la queue glissante), Marie-Célie Agnant (La dot de Sara) and Renan Demirkan (Schwarzer Tee mit drei Stück Zucker) communicate problems and questions linked to today’s female migrant condition through their particular use of space in their novels. The prison metaphor helps to reveal the complex situation of the female migrant and her relationship with space: we have to take into consideration elements such as the uprooting from her birth country, her domination by men and her powerlessness regarding the events linked to migration, as well as her confinement by others. For example, these women are often subject to prejudices and racism on the part of the new country’s society. The woman’s prison becomes also obvious when it comes to theories of space: the current male theories of space (especially those by Bachelard, Merleau-Ponty, Lefebvre, De Certeau and Augé) are ignoring the woman’s particular situation. Even though they help to expose what the spaces in the novels are telling us and how we must interpret the spaces, they are unable to reveal the migrant woman’s relationship to space in all its complexity. Also, the spatial reality of women exposed by feminist theories (especially those by Shand, Rose, Chapman and Massay) can only partially understand the complex spatial relationship of migrant women. The weak points of the theories we mentioned here come mostly from the fact that they are too simple: they don’t include the history of the female migrant in their reflections. Due to the female migrant’s particular history, her conception of terms such as territory, home and identity are very different than those of individuals who have not been exposed to the experience of being uprooted. By exposing the particular problems faced by female migrants, this thesis helps break the silence that oppresses them. Therefore, through this thesis, we are filling a gap that exists in the field of research: we are placing the migrant woman in the center of the theoretical reflections, by exposing the complementarity of male and female/feminist theories and the necessity of combining different theoretical points of view. Through this thesis and our analysis of the spaces in the novels, we are giving a precise idea of the woman’s nuanced situation and are offering a clarifying perspective on her complex relationship to space.
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La théâtralisation de l'exil dans la dramaturgie migrante au Québec (1980-2010)

Charafeddine, Nadine 05 1900 (has links)
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Prisons et chez-soi dans la littérature migrante canadienne et allemande féminine : la construction de l'espace chez Agnant, Farhoud et Demirkan

Jürges, Christina 04 1900 (has links)
Les littératures migrantes féminines canadienne et allemande contemporaine sont ancrées sur des questionnements de l’espace. Les auteures comme Abla Farhoud (Le bonheur a la queue glissante), Marie-Célie Agnant (La dot de Sara) et Renan Demirkan (Schwarzer Tee mit drei Stück Zucker) arrivent à transmettre les problèmes et questionnements liés à la condition migrante féminine de nos jours, à travers leur utilisation particulière de l’espace dans leurs romans. La métaphore de la prison aide à saisir la complexité de la situation de la femme et de son rapport avec l’espace. Il faut prendre en considération des facteurs comme le déracinement de la femme de la terre natale, sa domination par l’homme et son impuissance face aux événements liés à la migration, ainsi que son emprisonnement par autrui quand la femme est marquée par les préjugés et le racisme de la société d’accueil. La prison de la femme se manifeste également à un autre niveau, soit celui des théories spatiales : les théories spatiales masculines courantes (notamment celles de Bachelard, Merleau-Ponty, Lefebvre, De Certeau et Augé) négligent la situation particulière de la femme. Bien qu’elles aident à exposer ce que les espaces dans les romans nous communiquent et comment il faut lire les espaces, elles sont insuffisantes pour révéler le rapport femme migrante – espace dans toute sa complexité. De plus, la réalité spatiale de la femme telle qu’exposée par les théories féministes (notamment celles de Shands, Rose, Chapman et Massey) saisit seulement en partie le rapport spatial complexe de la femme migrante. La faiblesse des théories mentionnées ci-haut vient du fait qu’elles sont parfois trop simples. Elles ne tiennent pas compte de l’histoire de la femme migrante : due à son histoire particulière, sa conception des termes territoire, chez-soi et identité est tout à fait différente de celle des individus qui n’ont pas fait l’expérience d’un déracinement. En exposant les problèmes particuliers de ces femmes, cette thèse aide à sortir les femmes du silence qui les opprime. Par cette thèse, nous répondons donc à un besoin qui existe dans le champ d’étude : nous plaçons la femme migrante au centre de la réflexion théorique en insistant sur la complémentarité des théories masculines et féminines/féministes et sur la nécessité de combiner plusieurs points de vues théoriques. Par cette thèse, à l’aide de notre analyse des espaces dans les romans, nous précisons la situation nuancée de la femme migrante et apportons des perspectives éclairantes au sujet de son rapport complexe à l’espace. / Contemporary Canadian and German female migration literature is closely linked to questions of space. Authors such as Abla Farhoud (Le bonheur a la queue glissante), Marie-Célie Agnant (La dot de Sara) and Renan Demirkan (Schwarzer Tee mit drei Stück Zucker) communicate problems and questions linked to today’s female migrant condition through their particular use of space in their novels. The prison metaphor helps to reveal the complex situation of the female migrant and her relationship with space: we have to take into consideration elements such as the uprooting from her birth country, her domination by men and her powerlessness regarding the events linked to migration, as well as her confinement by others. For example, these women are often subject to prejudices and racism on the part of the new country’s society. The woman’s prison becomes also obvious when it comes to theories of space: the current male theories of space (especially those by Bachelard, Merleau-Ponty, Lefebvre, De Certeau and Augé) are ignoring the woman’s particular situation. Even though they help to expose what the spaces in the novels are telling us and how we must interpret the spaces, they are unable to reveal the migrant woman’s relationship to space in all its complexity. Also, the spatial reality of women exposed by feminist theories (especially those by Shand, Rose, Chapman and Massay) can only partially understand the complex spatial relationship of migrant women. The weak points of the theories we mentioned here come mostly from the fact that they are too simple: they don’t include the history of the female migrant in their reflections. Due to the female migrant’s particular history, her conception of terms such as territory, home and identity are very different than those of individuals who have not been exposed to the experience of being uprooted. By exposing the particular problems faced by female migrants, this thesis helps break the silence that oppresses them. Therefore, through this thesis, we are filling a gap that exists in the field of research: we are placing the migrant woman in the center of the theoretical reflections, by exposing the complementarity of male and female/feminist theories and the necessity of combining different theoretical points of view. Through this thesis and our analysis of the spaces in the novels, we are giving a precise idea of the woman’s nuanced situation and are offering a clarifying perspective on her complex relationship to space.

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