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Le voyage comme métaphore absolue de l’existence dans l’œuvre de Benjamin Fondane, Adonis et Roberto Mussapi / Travel as absolute metaphor of existence in Benjamin Fondane’s, Adonis’s and Roberto Mussapi’s works.

Azouz, Amina 18 March 2017 (has links)
L’objectif de cette thèse est de penser le voyage en tant que métaphore absolue de l’existence dans les œuvres de Benjamin Fondane (1898-1944), Adonis (né en 1929) et Roberto Mussapi (né en 1952). Le thème du voyage, commun à ces trois auteurs, est ici étudié travers leur œuvre critique ou théorique, mais surtout poétique. Cette étude prend appui sur les théories du philosophe allemand Hans Blumenberg, et plus précisément sur la métaphorologie, discipline dont il a posé les bases. La thèse étudie le voyage sous ses différentes formes : la navigation maritime, l’envol, l’errance sur la terre, enfin le feu – qui correspondent aux quatre éléments et dessinent les grands axes d’une géographie mentale des auteurs. Il s’agit ainsi d’explorer les différentes potentialités du voyage, réel aussi bien que métaphorique. Le voyage par le feu, étudié dans la dernière partie, correspond à un dépassement des voyages placés sous le signe des trois autres éléments : métaphore de la mort, il pose la question du destin de l’individu dans l’au-delà. Il apparaît alors que l’élément liquide lui aussi peut intervenir pour poser la question des fins dernières : la figure du naufrage comme métaphore de la mort revêt une également une importance capitale pour nos poètes ; la métaphorologie de Blumenberg en fournit une interprétation particulièrement éclairante. Le voyage se révèle dès lors être aussi un thème propre à démontrer l’existence d’une « sagesse poétique », par opposition à l’approche conceptuelle des philosophes. Alors que le philosophe se tient sur la rive et observe de loin le naufrage, le poète est celui qui, par la poésie, fait l’expérience du naufrage et tente de la formuler. Notre thèse se présente donc aussi comme une réflexion sur l’emploi proprement poétique des mythes et des métaphores ; elle vise par là à rétablir le lien entre le logos philosophique et le mythos poétique, traditionnellement opposés. / The set objective of this thesis is to present the travel as the ultimate metaphorical interpretation of life and existence in the works of Benjamin Fondane (1898-1944), Adonis (1929) and Roberto Mussapi (1952). Through their critical and theoretical essays and particularly through their poetic works, we decipher their own perception of travel. This analysis is based on concepts defined by the German philosopher Hans Blumenberg and particularly his theory of ‘metaphorology’. Navigating the elements of land, sea, air and fire – these four quintessential pillars of man’s ‘mental map’– we ultimately discover the different possibilities of the real travel as well of the metaphorical one, a travel which ultimately gets shipwrecked. This work is as much a reflection on the travel as it is a ‘reconstruction’ of the poetic journey. While exposing its most preferred constructs, the myths enriching them and its scope in relation to universal knowledge, the travel becomes not only a metaphor of our existence but also the looking-glass through which ‘poetic wisdom’ becomes revealed. This thesis suggests connecting links between the philosophical “logos” and poetical “mythos”, two traditionally opposing sides with the resulting conclusion that life is indeed a journey and man is its helpless and bound traveler.
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L’importance du concept de la castration dans la formation et la résolution du symptôme et dans la notion de guérison en psychanalyse, à l'étude de l'oeuvre de Pierre Fédida / The importance of the concept of the castration in the formation and the resolution of the symptom and in the notion of cure in psychoanalysis, in the study of Pierre Fedida’s work

Mortimore, Julie 05 December 2017 (has links)
Existe-t-il un au-delà de la castration ? Cette aporie que Freud nous a légué comme un point de butée infranchissable est le point de départ de ma thèse. Celle-ci consistera à étudier le concept de la castration et son lien inextricable avec le complexe d’OEdipe, à travers les oeuvres de Sigmund Freud, Jacques Lacan et Pierre Fedida. A l’appui de la clinique psychanalytique d’aujourd’hui, il s’agira de montrer comment la cure psychanalytique, et la position du psychanalyste, visent à introduire la castration. La castration, au coeur de la théorie psychanalytique, est le pivot de la vie psychique et est impliquée dans la formation des symptômes mais aussi de leur résolution. Cetravail tente d’articuler les oeuvres de trois auteurs majeurs de la psychanalyse, Freud, Lacan et Fedida, non pas pour les opposer ou les confondre mais pour mettre en perspective leur champ d’expérience, selon leur référentiel et leur style, desquels ressortiront notamment les notions de spaltung (division et clivage) et d’absence / Is there exist one beyond castration ? This aporia where Freud left us as an insuperable point is the starting point of my thesis. This one will consist in studying the concept of castration an its inextricable link with the OEdipus complex, through the writings of Sigmund Freud, Jacques Lacan and Pierre Fedida. In support of the psychoanaytical private clinic of today, it will be a question of showing how the psychoanalytical cure, and the position of the psychoanalyst, aim at introducing castration. Castration, at the core of psychoanalytic theory, is the pivot of psychic life and is implied in the formation of the symptoms but also in their resolution. This work tries to articulate works of three major authors of the psychoanalysis, Freud, Lacan and Fedida, not to oppose them or confuse them but to put in perspective their field of experience, according to their reference and their style, of which will notably arise the concepts of spaltung (division and splitting) and of absence.
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Théorie et esthétiques de la métaphore : la métaphore et son soupçon, entre correspondances et dissemblances, métaphores linguistiques et iconiques / Theory and aesthetics of the metaphor : the metaphor and its suspiciousness, in between correspondences and dissemblances, linguistic and iconic metaphors

Renault, Jean-Baptiste 27 June 2013 (has links)
Il faut reprendre à nouveaux frais la question de la métaphore, (re)définir les contours de la figure d'analogie, pour la sortir de la confusion où l'ont jetée la coupure instituée avec la comparaison et, plus largement, sa théorisation comme substitution d'un mot à un autre, mais aussi pour mettre à l'épreuve la notion de métaphore au cinéma. Il s'agit donc de questionner l'unité du « processus métaphorique », de trouver le bon niveau permettant de rendre compte de ses pouvoirs, de sa dynamique, et pour cela de refuser l'approche mutilante, sans cesse renaissante, de la rhétorique traditionnelle aussi bien que celles qui diluent sa richesse dans les mécanismes de l'inconscient ou les processus interprétatifs des seuls lecteurs ou spectateurs. La métaphore fait alors apparaître des traits qui indiquent à quel point il est légitime de discerner des formes iconiques à côté des formes linguistiques : elle peut notamment être comprise comme un montage d'expériences, de situations éprouvées, au moins fictivement. Pour arriver à cette conception de la métaphore comme dialogue entre séries d'objets de pensée, comme prédication paradoxale, il paraît nécessaire de renverser l'approche traditionnelle qui consiste à faire de la métaphore conventionnelle le modèle de la théorie, et de la métaphore vive un cas particulier, mais aussi d'interroger les liens entre métaphore, symbole et concept et de souligner comment, depuis Aristote, le modèle proportionnel, authentiquement analogique, est systématiquement écrasé par le modèle sémiotique. Ainsi rénovée, cette conception de la métaphore apparaît fructueuse pour l'analyse des œuvres, comme La Ligne Générale d'Eisenstein. / The question of the metaphor has to be analysed anew, the outlines of the figure of analogy (re)defined to escape the confusion arising from its separation from the simile and, more largely, its definition as a substitution of one word by the other, but also to test the notion of metaphor in the context of cinema. Therefore the unity of the “metaphoric process” has to be questioned, to find the right level permitting a recounting of its powers, of its dynamic, and doing so refusing the mutilating, always recurring approach of the traditional rhetoric, as well as those that dissolve its richness in the mechanisms of the unconscious or in the interpretative processes of solely the readers or viewers. The metaphor then lets traits appear that indicate to what extent it is legitimate to discern iconic forms along with linguistic forms : for example, it can be understood as an editing, a joining of experiences, of felt situations, at least in a fictional way. To reach this conception of the metaphor as a dialogue between two series of objects of thoughts, as the predication of a paradox, it appears necessary to overturn the traditional approach which consists in setting the conventional metaphor as the model of the theory and the live metaphor as the particular case, but also to think about the links between metaphor, symbol and concept, and to underline how, since Aristotle, the proportional model, the authentic analogical one, is systematically crushed by the semiotic model. Thus renewed, this conception of the metaphor seems fruitful for the analysis of works, for instance The General Line by Eisenstein.
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Entre identification et catégorisation, l'antonomase du nom propre en français

Leroy, Sarah 13 December 2001 (has links) (PDF)
L'antonomase, figure de rhétorique autant qu'emploi modifié du nom propre, est ici abordée à travers ses nombreuses réalisations dans les discours de presse.<br />Une synthèse des travaux existants permet de préciser la place de l'antonomase du nom propre dans les approches rhétoriques, grammaticales et linguistiques et de faire apparaître les problématiques linguistiques qui y sont liées : sémantique du nom propre, catégorisation, sens figuré, relations avec la métaphore.<br />Un repérage automatique sur corpus constitue le point de départ d'une description systématique des fonctionnements discursifs de l'antonomase, au niveau du groupe nominal antonomasique comme aux niveaux phrastique et transphrastique. Il s'en dégage une typologie basée sur le caractère in absentia ou in praesentia, ainsi que sur le type, prédicatif ou référentiel, de l'expression que constitue l'antonomase.<br />Les aspects sémantiques du phénomène sont ensuite abordés. Le rôle et l'importance du co(n)texte pour la production de sens sont mis en évidence, ainsi que la dimension coénonciative de cette production de sens à travers en particulier le caractère éminemment dialogique de l'antonomase. La dimension métaphorique est abordée dans ses relations étroites avec les caractéristiques morpho-syntaxiques de l'antonomase, afin de faire apparaître les divergences et les convergences sémantiques.
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Structuration sémantique du lexique des verbes en polonais et français langue étrangère

Jagielska, Dominika 28 November 2011 (has links) (PDF)
Notre étude porte sur deux éléments en contexte d'acquisition du polonais langue maternelle et du français langue étrangère. Le premier concerne l'acquisition des verbes. On constate un recours important à des verbes de base ou verbes génériques du type casser, couper, faire en acquisition du lexique verbal d'une langue maternelle et étrangère. Ces verbes peuvent être utilisés en emplois non conventionnels. Le second concerne les énoncés non conventionnels à pivot verbal du type Elle casse une tomate. Les énoncés non conventionnels sont classifiés comme des erreurs, des sur-extensions ou encore des métaphores. Cependant dans la lignée de certains auteurs, nous postulons que ce type d'énoncé est le reflet d'une flexibilité sémantique primordiale au cours de l'acquisition du lexique, notamment verbal, d'une langue maternelle et d'une langue étrangère. Le lexique verbal serait structuré par proximité sémantique.Notre population se compose d'enfants, en acquisition précoce et tardive du langage, et d'adultes polonais, tous sont en apprentissage du français.Nous avons fait passer un protocole expérimental consistant en deux tâches, une de dénomination d'action et une de reformulation d'action. Nos résultats comprennent des analyses statistiques et des analyses sémantiques. Ils montrent une production importante de verbes génériques et d'énoncés non conventionnels chez tout type de sujet.
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Economie et Biologie aux Etats-Unis (1950-1982): L'Ambivalence d'un Lien

Levallois, Clement 15 February 2008 (has links) (PDF)
Nous identifions une double nature du lien entre économie et biologie, qui conduit à une appréciation double de la relation interdisciplinaire. Certains économistes concevaient leurs recherches comme le développement d'une méthode (une « métaphore constitutive ») plutôt que d'un sujet défini. Les frontières disciplinaires leur apparaissaient alors comme relativement arbitraires, et les analogies entre modèles économiques et biologiques étaient le signe que la métaphore était robuste. En second lieu, des économistes s'intéressaient à la biologie comme réservoir de concepts utiles pour faire avancer la compréhension de thèmes économiques sur lesquels ils travaillaient. Le lien interdisciplinaire n'avait alors de valeur qu'à cet égard ; les contacts avec les biologistes n'étaient pas activement poursuivis. C'est ce lien plus faible de l'économie à la biologie qui semble mener aux développements les plus fructueux, en raison de son ancrage dans des problématiques intradisciplinaires à la pertinence empirique plus évidente.
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Les effets de l'enseignement systématique des métaphores sur leur acquisition chez des élèves de première secondaire

Marcotte, Marie-Jo January 2008 (has links) (PDF)
Plusieurs élèves du secondaire ne sont pas des lecteurs autonomes, capables de maîtriser des habiletés de lecture de haut niveau. Leur compréhension des textes littéraires est souvent littérale et ils peinent à décoder l'implicite et le langage figuré. La présente recherche veut illustrer le fait qu'il faut systématiser au secondaire l'enseignement de ces éléments afin de former des lecteurs capables d'interpréter les textes (Giasson, 2000, Sorin, 2001, Manesse et Grellet, 1994). À l'occasion de notre recherche, nous avons observé les effets de l'enseignement systématique des métaphores sur leur acquisition chez des élèves de première secondaire. Pour y parvenir, nous avons élaboré et expérimenté une séquence d'enseignement-apprentissage réservée à notre groupe expérimental et basée sur les principes de l'inférence inductive permettant l'apprentissage de l'abstraction. Nos objectifs de recherche étaient, dans un premier temps, de vérifier l'augmentation du degré de compréhension des métaphores auprès de ces élèves placés en situation de lecture et, dans un deuxième temps, de vérifier les retombées de ce même dispositif didactique sur leur compétence à en produire de nouvelles (réinvestissement des apprentissages) en situation d'écriture. Notre cadre théorique présente les concepts clés qui sous-tendent nos objectifs de recherche, dont une typologie des métaphores en trois groupes selon leurs caractéristiques spécifiques. Il y a d'abord les métaphores de type 1 (X est un Y) ou les métaphores nominales simples, qui contiennent systématiquement le comparé (X) et le comparant (Y) et confèrent au comparé les propriétés du comparant. On a également les métaphores de type 2, ou les métaphores implicites simples, qui procèdent par l'ellipse soit du comparé soit du comparant. Par voie de conséquence, le caractère implicite du terme absent dans l'énoncé doit alors être inféré du terme présent dans la métaphore. En ce qui a trait aux métaphores de type 3, elles constituent des métaphores verbales présentant une violation d'une règle syntaxico-sémantique entre le sujet et le verbe ou entre le verbe et le complément. C'est sur cette typologie que se base notre matériel expérimental. Notre recherche a engagé la participation de cinquante-neuf élèves de première secondaire, soit des élèves issus de deux groupes repères dont l'un constituait le groupe expérimental et l'autre, le groupe contrôle. Afin de vérifier l'atteinte de nos deux objectifs de recherche mentionnés précédemment, nous avons eu recours à trois différents instruments de recherche. En premier lieu, nous avons présenté aux élèves des deux groupes un prétest et un post-test relatifs à la compréhension des métaphores en situation de lecture. L'analyse de ces deux tests a permis de vérifier si les élèves du groupe expérimental qui avaient bénéficié de la séquence d'enseignement-apprentissage comprenaient davantage les métaphores contenues dans les textes littéraires. En deuxième lieu, nous avons réalisé en cours d'expérimentation des entrevues dirigées dans le but de faire verbaliser certains sujets du groupe expérimental relativement à leur interprétation métaphorique des énoncés. En troisième lieu, de manière à nous assurer qu'ils avaient développé leur compétence à en produire de nouvelles en situation d'écriture, nous avons demandé aux sujets du groupe expérimental de rédiger trois courts textes, à trois moments différents de la séquence d'enseignement-apprentissage, que nous avons fait analyser par des spécialistes de la langue française qui ont donné leur appréciation, selon une échelle de Likert présentée dans un questionnaire, des métaphores créées par les sujets. Au terme de l'analyse de nos résultats, nous sommes en mesure d'affirmer que notre dispositif didactique favorise, tant en situation de lecture qu'en situation d'écriture, l'acquisition des métaphores chez les élèves de première secondaire. En effet, pour les sujets du groupe expérimental, le taux de réussite de chacun des trois types de métaphores a été supérieur lors du post-test: le taux de réussite des métaphores du premier type est passé de 71 % à 73%, celui du deuxième type, de 54% à 62%, et celui du troisième type, de 43% à 64%. La compréhension des métaphores de type l est facilitée par la présence tant du comparé que du comparant dans l'énoncé; les sujets, n'ayant pas à chercher les éléments qui entrent en jeu pour établir la comparaison, interprètent plus aisément la métaphore. Les métaphores de type 2, quant à elles, nécessitent un plus grand effort d'interprétation que celles de type l puisque le sujet doit d'abord retracer le terme manquant de l'énoncé, pour ensuite identifier ce qui est commun aux deux termes, soit le comparé et le comparant. De leur côté, les métaphores de type 3 requièrent un questionnement concernant premièrement le lieu de violation de la règle syntaxico-sémantique et deuxièmement, le lien qui unit les deux éléments qui à première vue semblent opposés. Nous sommes d'avis que la méthode d'enseignement en trois phases -soit celles de l'observation/exploration, de la représentation mentale et de l'abstraction -basée sur les principes de l'inférence inductive que nous avons utilisée tout au long de notre parcours didactique a joué un rôle crucial dans le développement de leur compréhension des énoncés métaphoriques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Compréhension en lecture, Métaphores, Langage figuré.
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L'interaction entre le corps et l'espace dans Ni fleurs ni couronnes de Souad Bahéchar et Cérémonie de Yasmine Chami-Kettani

Amrouche, Sabah January 2008 (has links) (PDF)
Le mémoire étudie l'interaction entre espace et le corps dans Cérémonie de Yasmine Chami-Kettani et Ni fleurs ni couronnes de Souad Bahéchar. Dans ces deux oeuvres écrites par des femmes, l'espace et le corps ne subissent pas le traitement habituel. Le cadre spatial n'est plus un simple décor et le corps n'est plus un accessoire secondaire. Au contraire, ils sont des éléments de composition principaux, au même titre que l'intrigue. Notre travail est réparti en deux chapitres, ce qui permet de montrer la place déterminante qu'occupent le cadre spatial et le corps féminin dans ces deux oeuvres marocaines. Le premier chapitre aborde la poétique de la maison familiale. Nous étudions ses différentes fonctions en tant qu'abri originel, siège de la mémoire familiale et espace à la fois public et intime dans Cérémonie. Cet espace habituellement considéré comme un refuge, tel que l'a démontré Bachelard, s'avère hostile dans le cas de Ni fleurs ni couronnes. Suite a l'exclusion de la maison familIale, les espaces naturels comme la forêt, la mer et le désert constituent une maison de substitution pour le personnage principal qui vit l'expérience de l'immensité intime au coeur du desert. Les personnages vivent profondément l'espace à tel point qu'ils s'attribuent ses caractéristiques ou en deviennent carrément un élément. Une certaine fusion s'établit entre le corps et l'espace, tandis qu'une osmose s'effectue entre les êtres et les matières. Dans le second chapitre, il est question d'abord de l'empreinte religieuse et culturelle sur le corps en général et sur celui de la femme en particulier. Le corps représente dans les écrits féminins un thème majeur; il est traité d'une manière particulière qui nous conduit à conclure que malgré plusieurs pas franchis, le corps reste un sujet tabou dans cette littérature émergente qui ne peut se libérer que dans l'espace du hammam. Cet espace de la sensualité et de la fête du corps féminin reste privilégié dans la littérature maghrébine pour souligner le rapport d'amour et de soin qu'entretient la femme avec son corps. Les auteures le mettent en scène sous différents aspects: le corps abordé sous l'angle de la blessure et de la souffrance, le corps épanoui et célèbre ou le corps de la femme comme réceptacle d'une tradition parfois avilissante qui le transforme en territoire collectif. Dans un autre volet, nous accordons une grande attention à la peau non seulement comme moyen de communication et de mémoire mais aussi et surtout comme frontière entre le corps et l'espace traversé. La notion de MOI-peau developpée par Anzieu et exploitée par Gontard nous permet d'analyser les différentes situations de dégradation et d'amélioration par lesquelles passe le personnage principal dans Ni fleurs ni couronnes. Les métaphores spatiales attribuées au corps de la femme en tant que demeure en ruines constituent le dernier volet de ce chapitre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Souad Bahéchar, Yasmine Chami-Kettani, Cérémonie, Ni fleurs ni couronnes, Littérature féminine marocaine, Maison, Désert, Forêt, Espace, Corps, Peau, Fusion, Interaction.
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L'art de la métaphore alimentaire : regard sur la description du corps dans l'oeuvre critique et romanesque chez Émile Zola

Marineau, Nathalie January 2009 (has links) (PDF)
Le développement de la modernité picturale dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle français est redevable à l'apport de la critique d'art qui en assura le rayonnement. Émile Zola, ardent défenseur de cette nouvelle esthétique, contribua par ses chroniques artistiques à de nombreuses publications tout au long de sa carrière d'écrivain, soit de 1866 à 1896. Ce mémoire met en lumière l'importance de la contribution de l'écrivain par l'analyse des descriptions du corps que l'on retrouve dans ses Écrits sur l'art. Le choix du corps comme sujet doublement représenté par la toile et le texte, souligne, d'un point de vue anthropologique, la relation intime unissant l'art et l'homme. Plus particulièrement, ce travail s'intéresse à la question de la métaphore alimentaire et de son inscription dans le texte. Afin d'appuyer cette hypothèse d'un lien unissant le descriptif et l'alimentaire, nous irons chercher des exemples à la fois dans les Écrits ainsi que dans deux romans de Zola, soit Le Ventre de Paris et L'OEuvre. Nous établirons une catégorisation des métaphores utilisées afin de rendre lisible ce parcours du sensible et de comprendre son ancrage à la fois dans le contexte de l'avènement de la peinture moderne et également dans l'histoire du développement gastronomique de l'époque. Ce rapport à l'alimentaire que l'on retrouve au coeur de l'écrit zolien est ainsi considéré comme étant représentatif d'une esthétique descriptive propre à l'auteur. Notre travail permet donc l'étude d'un corpus où les paramètres de la critique d'art impressionniste et de la littérature naturaliste se rencontrent par le biais de l'utilisation de la métaphore alimentaire dans la création d'une image corporelle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Émile Zola, Dix-neuvième siècle, Gastronomie française, Métaphore, Critique d'art, Descriptif.
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La métaphore « renouvelée » comme modalité d'indécidabilité en art actuel : David Altmejd, Claudie Gagnon et Carsten Höller

Allard, Dominique January 2010 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur le renouvellement de la notion de métaphore comme modalité d'indécidabilité. Partant de la définition qu'en donne Paul Ricoeur comme « synthèse de l'hétérogène » et Jacques Rancière comme « composition de l'hétérogène », nous montrerons qu'un déplacement de la métaphore vers sa fonction poético-philosophique et non plus rhétorique, telle qu'elle apparaît depuis Aristote, est essentiel pour comprendre comment il est possible aujourd'hui de la considérer comme façon d'appréhender le monde. Trois hypothèses sont à l'origine de cette étude. La première tient à la différence que pose Ricoeur entre le muthos du récit et celui de la métaphore qui nous a permis d'articuler l'importance de remplacer le modèle rhétorique aristotélicien. La deuxième, reprise du symptôme et de l'image dialectique chez Georges Didi-Huberman, concerne le déplacement de concepts vers d'autres disciplines. Non seulement l'écriture de plusieurs philosophes et historiens de l'art témoigne du jeu de la métaphore, mais les notions auxquelles ils ont recours se voient elles-mêmes déplacées, transférées, métamorphosées, les rendant aussitôt métaphoriques. Cette hypothèse, nous a permis de constater que la reconceptualisation de la métaphore touche aussi bien à l'art actuel qu'aux discours contemporains sur l'art. Enfin, la troisième hypothèse a pour point de départ un basculement entre réalité et fiction que nous observons chez plusieurs artistes actuels. Pour expliciter ce basculement, nous sommes retournés aux fondements de la mimésis (Aristote, Ricoeur, Schaeffer) pour tenter de revoir la structure de ce procédé non pas en fonction du concept de représentation, mais du concept de métaphore. C'est ce qui nous a amené à considérer la métaphore comme modalité d'indécidabilité. Le mémoire comporte trois chapitres. Le premier revient aux fondements de la définition aristotélicienne de la métaphore d'après la lecture de Paul Ricoeur afin de reconsidérer la notion d'après sa conception herméneutique. Après avoir montré l'importance théorique du tournant herméneutique de la métaphore, nous exposons, dans un deuxième chapitre, sa prégnance dans les écrits de philosophes et d'historiens de l'art contemporains, où elle est utilisée en son sens poético-philosophique pour décrire des concepts autrement insaisissables: le jeu (Hans-Georg Gadamer), la mimésis (Jean-Marie Schaeffer), le mythe (Ricoeur), le double et l'empreinte (Didi-Huberman), la fête et le jouet (Giorgio Agamben), le pli et le mystère (Jacques Rancière). Enfin, les cas de figures analysées au chapitre trois mettent en lumière la modalité d'indécidabilité de la métaphore qui, comme image même de la dialectique, produit des glissements entre réalité et fiction: par la métamorphose chez David Altmejd, la répétition chez Claudie Gagnon et l'incarnation chez Carsten Höller. C'est donc à partir de l'art actuel et des discours contemporains sur l'art que nous proposons une définition renouvelée de la métaphore comme dispositif de passage entre la réalité et la fiction et comme modalité d'indécidabilité produisant du mystère. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Art actuel, Métaphore, Narrativité, Récit, Mimésis, Jeu, David Altmejd, Claudie Gagnon, Carsten Höller.

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