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Les effets de la contamination d'un milieu de travail par une intervention artistiqueGauvin, Patricia 02 1900 (has links) (PDF)
La réception d'une œuvre d'art a considérablement évolué depuis l'avènement de l'esthétique relationnelle et des arts de la communication. Toutefois, peu de recherches mentionnent ce que les visiteurs peuvent vivre ou ressentir lors des différentes manigances artistiques mis en place actuellement. L'objectif de la recherche est de constater les incidences de la contamination causée par une intervention artistique dans un milieu de travail. La présente étude en arts visuels et médiatiques vise à placer une artiste en résidence dans un contexte d'entreprise où les employés sont incités à participer à l'œuvre par un système de correspondance électronique. La base de cette étude se fonde d'abord sur un savoir d'expérience qui a inspiré ce projet. Par la suite, les sujets abordés permettent d'appuyer la recherche sur les diverses expériences et théories qui s'y rattachent. Je distingue trois approches de projets artistiques incitant la participation du public et ayant des affinités avec ma démarche de création participative : les arts communautaires, l'esthétique relationnelle et l'esthétique de la communication en art électronique. Par la suite, je m'attarde à différentes relations qui ont pu exister entre un artiste et une entreprise. Puis, j'essaie de donner un aperçu du développement de la notion de réception esthétique et de réception participative qui est mise de l'avant par ce projet. Puisque la recherche accorde une grande importance à la conception et à la réalisation de l'intervention, je souligne la particularité de ma démarche ainsi que la tangente ludique de mon intervention artistique et l'approche métaphorique de la recherche. Je cerne le concept de la contamination comme métaphore principale de l'étude, suivie de celle du laboratoire qui ponctue la méthodologie. Par la suite, j'élabore le jeu électronique par épisodes avec tout le vocabulaire que la métaphore de la contamination entraîne. La méthodologie de la recherche s'inspire de la description ethnographique avec ses trois temporalités successives : l'ethnographie, qui nous amène à décrire ce que nous voyons, l'ethnologie, qui tente de parvenir à la formulation de la structure de l'événement en cause et enfin j'anthropologie, qui nous amène à l'étude comparée de l'intervention avec la théorie. Je précise dans cette partie sur la méthodologie les différentes stratégies utilisées pour effectuer la collecte des données ainsi que les diverses approches utilisées pour les valider. L'analyse des données s'est faite par construction en s'inspirant de la théorisation ancrée de Paillé (1994). Toutes les énonciations, suite au projet, proviennent directement des entrevues avec une douzaine de participants, des vidéos et des photographies qui ont permis de capter l'ambiance des rencontres ainsi que du journal de bord dans lequel je décrivais mes premières impressions. Plusieurs citations appuient mon discours. La dernière partie de la thèse m'a permis de relever le sens de cette pratique de création participative pour moi, de sentir la réception des employés ainsi que la satisfaction des dirigeants qui ont accueilli le projet. J'ai pu constater qu'en général, l'effet de groupe développe un sentiment d'appartenance entre les participants, ceux-ci ayant acquis une meilleure connaissance de leurs collègues de travail. L'expérience active également un intérêt déjà présent pour une forme de création qu'ils exerçaient auparavant. L'expérience leur remémore le plaisir de l'expression. Les dirigeants sont satisfaits de la mobilisation d'équipe ainsi obtenue et plusieurs participants sont heureux d'avoir repris contact avec leur esprit de création. En fin de compte, certaines personnes interrogées perçoivent l'intervention comme une activité de médiation culturelle ou de mobilisation de groupe, d'autres comme un art qui réunit. J'ai amorcé mes premières interventions en milieu de travail en 1996, le présent projet Laissez-vous contaminer par l'art! s'est déroulé dans le cadre de la deuxième édition du projet Art au travail, de l'organisme indépendant à but non lucratif Culture pour tous, dont la mission est de contribuer à la démocratisation de la culture au Québec. Malgré cette ouverture gouvernementale, il reste encore beaucoup d'efforts à faire pour convaincre des dirigeants d'entreprise, certains membres des différents ministères du Québec et du Canada et d'autres acteurs du milieu des bienfaits de ces projets. Je souhaite que la diffusion de cette étude permette de faciliter le rapprochement entre des artistes et des entreprises.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : la métaphore dans la recherche, une intervention artistique en entreprise, réception participative, description ethnographique de l'expérience, le ludique dans la création
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Derrida and metaphor : drawing out the relation between metaphor and proper meaning through différanceBrown, Matthew A. January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Le vertige des marges dans l'oeuvre de Salman Rushdie. Stratégies métaphoriques et métonymiquesBlache, Sébastien 10 December 2009 (has links) (PDF)
La figure du migrant est centrale dans l'œuvre de Salman Rushdie. Noyau d'un dispositif narratif, rhétorique, philosophique et métaphysique, elle organise une vision du monde orientée par ce qu'Edouard Glissant nomme le " nomadisme circulaire ". Dans ce monde baroque, instable et chancelant, le vacillement est maintenu par la convergence du centre et de la périphérie, qui deviennent deux formes du bord. Le transport est le nom que le grec donne à la métaphore : chez Salman Rushdie, c'est aussi le migrant. Figure de rhétorique, la métaphore relève d'un mode fondé sur la substitution et la rupture, d'après David Lodge, avec Jakobson. Inséparable de la métonymie, dont le mode est associé à la combinaison et la contiguïté, elle donne forme verbale et énergie à la puissance évocatrice et imaginatrice qui se manifeste dans les romans de Salman Rushdie. Cette énergie se fait véhicule d'un conatus centrifuge qui attire l'écriture vers les marges. Le bord s'inscrit dans la dialectique de la continuité et de la discontinuité en tant qu'il est commencement et fin. Il s'incarne dans le corps, dans divers lieux métaphoriques et poétiques, et dans des personnages appartenant tous à un entre-deux, à une réalité hybride qui favorise le basculement et le désordre. Cette thèse analysera dans quelle mesure les avatars du bord géographique, rhétorique et sémantique font prospérer une écriture génératrice d'une prolifération de sens et d'une poétique au cœur de laquelle la recherche de la " métaphore vive " [chère à Paul Ricoeur] participe d'un vertige des marges].
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Mains et manipulations dans la grammaire et les systèmes conceptuels de l'anglaisBillioti de Gage, Cecile 11 June 2012 (has links) (PDF)
Cette étude porte sur l'inscription physique et symbolique des mains dans le système grammatical et conceptuel de l'anglais. Une attention particulière a été portée au rôle des mains dans les conceptualisations métonymique et métaphorique de notions plus ou moins abstraites. De façon plus générale se pose la question du rôle des mains (physique et symbolique) dans l'organisation interne de la langue et l'expression de la pensée. Pour répondre à cette question, une étude quantitative du corpus écrit British National Corpus (BNC) a été faite, dans lequel des morphèmes polysémiques évoquant les parties et mouvements du corps ont été classés, en confrontant leurs utilisations littérales, métonymiques et métaphoriques. Notre recherche a permis d'explorer l'hypothèse d'un "corps symbolique de la cognition" (Lapaire 2008) opérant sur des matières et des espaces abstraits, avec des mains imaginaires. Elle a aussi permis d'explorer la manière dont la conceptualisation métonymique et métaphorique de ces morphèmes "fonctionne", en "décomposant" le sens conceptuel de ces derniers. Les effets grammaticaux qu'entrainent une telle utilisation conceptuelle ont également été analysés. La grammaticalisation (Traugott 2000) permet de montrer comment les parties du corps et leurs activités prototypiques sont intégrées aux systèmes grammaticaux. Ces derniers ne sont pas autonomes, la grammaire inscrivant dans ces formes l'expérience physico-culturelle de l'environnement.
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Métaphore et Traduction : pour une étude épistémologique de la traductologie / Metaphor and Translation For an Espistemological Analysis of Translation StudiesKim, Hyeon-Ju 28 January 2015 (has links)
Durant ces dernières décennies, la traductologie a connu un essor remarquable. En côtoyant des disciplines voisines, elle a élargi ses champs d’investigation. Ainsi le champ conceptuel de la traduction s’étend-il désormais à divers domaines bien au-delà du transfert interlinguistique. Or, dans ce champ d’étude complexe où se croisent de multiples approches, il n’existe guère de consensus au sein de la traductologie et l’expansion de la notion de traduction risque de provoquer la dilution de son objet d’étude.Face à cette situation, la nécessité de mener des réflexions épistémologiques se manifeste au sein de la discipline. Dans cette mouvance, ce travail se propose d’étudier sur un terrain commun différentes positions théoriques sur l’activité de la traduction en revisitant les lieux de convergence entre métaphore et traduction, qui nouent un lien étroit sur le plan historique et conceptuel dans l’espace culturel de l’Occident. Pour cette analyse critique et métathéorique, les métaphores deviennent tantôt un instrument cognitif permettant de comprendre l’acte de traduire, tantôt un procédé argumentatif visant à imposer de nouveaux modèles théoriques, tantôt l’objet de la traduction, tantôt le miroir des théories de la traduction. / Over the last few decades, remarkable headway has been made in Translation Studies. Interaction withother neighboring disciplines has made Translation Studies expand its field of investigation. In particular,the conceptual field of translation reached an extensive area well beyond the interlingual transfer. Yet, acomplex picture of discipline that consists of multiple approaches reveals that there is little consensusamong scholars in the field of Translation Studies. Moreover, the expansion of the notion of translationmay seem obscure the main subject of study. Given this situation, there is a greater need to undertake theepistemological reflections within the discipline.In line with this, this thesis proposes to investigate on a common ground between various theoreticalpositions on the translation activity by revisiting the points of convergence between metaphor andtranslation that are closely linked, both historically and conceptually in the domain of Western culture.For this critical and meta-theoretical analysis, the metaphor take many different forms including cognitivetool to provide the understanding of the act of translation, argumentative method to impose newtheoretical models, the object of translation, and the mirror of translation theories.
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Etude sur le monde sensible dans la littérature : des éléments de description aux procès de la signification chez Cl. Simon et E. Dongala / Study about sensitive world in literature : description and signification process in Cl. Simon and E. DongalaMambo, Alléby Serge Pacome 30 January 2015 (has links)
Cette étude s’intéresse à la mise en discours et au procès de signification de l’objet sensible dans l’interaction sujet/objet dans la littérature. En comparant les techniques de description d’un corpus hétérogène, composé d’Histoire, La bataille de Pharsale de Claude Simon et du Feu des origines d’Emmanuel Dongala, cette recherche a pu établir deux types de rapports observateur –objet observé : subjectif et objectif, corrélés au niveau de l’énonciation à deux types de points de vue. Cette typologie a permis, dans le processus de signification, de définir deux modes d’articulation des structures expressives de l’objet sensible dans le « plan noématique », comme plan probable de l’expression. Ces différents processus ont ainsi conduit à mettre en lumière deux systèmes épistémologiques fondés sur la projection des points de vue et la variation des deixis de l’observation dans la prise en charge des hyper-savoirs dans le discours. Ainsi la variation contradictoire des deixis de l’observation et la résolution de leurs hétérogénéités ont abouti à un point de vue relativiste chez Dongala, alors que la variation non-contradictoire donne lieu à un point de vue constructiviste chez Simon. / This study focuses on the speech development and significance of the trial of the sensible object in the interaction subject / object in the literature. By comparing the technical description of a heterogeneous corpus, consisting of Histoire, La bataille de Pharsale of Claude Simon and Le feu des origines of Emmanuel Dongala, this research could establish two types of reports observer / item observed: the subjective one and the objective one, correlated at the utterance to two types of points of view. This typology allowed in the process of signification, define two modes of articulation of expressive structures of the sensible object in the "noematic plan", as the probable level of expression. These processes thus led to highlight two epistemological systems based on the projection of the views and the change in deixis of observation in support of hyper-knowledge in the speech. Thus the contradictory variation deixis observation and solving their heterogeneity resulted in a relativistic perspective in Dongala, while the non-contradictory variation results in a constructivist point of view at Simon.
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Le philosophe artiste : La mise en surface de la philosophie : Panopticon, Amor fati, Etre au monde, L’Ethique / The philosopher artistBaltus, Benoît 11 April 2012 (has links)
Le philosophe artiste est une figure fantasmée ou désavouée. Par sa seule possibilité, il représente l’impossible frontière entre le discours philosophique et la création artistique. Bien qu’il invoque cette figure polémique, Nietzsche n’a pas été en mesure de fonder le philosophe artiste, mieux, il l’abandonne au profit d’un Dionysos ressuscité, plus à même de surmonter la confrontation avec Apollon. Or, voilà une figure orpheline qui ne semble plus que renvoyer à une nostalgie romantique et idéale où la philosophie, enfin, partagerait ses objets privilégiés ainsi que ses propres méthodes d’analyses avec la pratique artistique. Pourtant la question mérite d’être posée : par quelles modalités le philosophe artiste serait en droit de porter ensemble la philosophie et l’art ? La présente thèse tente de réintroduire ce problème pour le moins « éternel » en enquêtant pas-à-pas sur les lignes de tension typiques que cette figure met en jeu : la forme et le contenu ; la métaphysique et le phénomène ; le langage et la métaphore. De même, si Nietzsche est l’objet central de la recherche, nous évoquerons toutefois d’autres philosophes non moins typiques, comme Merleau-Ponty ou Deleuze, ainsi que Spinoza ou Aristote. Toutefois, il ne s’agit pas de ressaisir encore une fois ces problématiques proprement philosophiques, leur réintroduction doit s’éprouver dans la pratique artistique. La thèse envisage donc, à chaque fois, une issue par la création artistique, au lieu de tenter vainement d’élire une figure sans maître et sans limite, la thèse exposera des créations chorégraphiques originales. Ces créations ont été produites en parallèle avec la recherche, elles ont donné lieu à des œuvres singulières qui ont été préoccupées par les mêmes problématiques que la thèse. Elles confèrent à l’étude le degré de plasticité dont l’exposé proprement philosophique pouvait manquer. De plus, elles abolissent la frontière, car elles subissent les mêmes contraintes que celle de l’exposé, puisque Panopticon interroge le panoptisme étudié dans Surveiller et punir de Foucault, Amor fati, le concept de l’éternel retour selon Nietzsche ; être au monde, reprenant le problème de la sensibilité de Merleau-Ponty ; et enfin, L’éthique s’astreignant à réinvestir d’un point de vue sensible l’architecture de l’œuvre axiomatique de Spinoza. N’était-ce pas cela le sens du philosophe artiste ? Expérimenter, éprouver pour en étudier les effets ? / The philosopher artist is a either fantasized or disowned figure. Its very possibility represents the impossible border between philosophical discourse and artistic creation. Although Nietzsche invokes this polemical figure, he has not been able to establish the philosopher artist. Indeed he abandons it in favor of a reincarnated Dionysos, better armed to overcome the confrontation with Apollo. Here is, then, an orphan figure which seems to only refer to a romantic and idealistic nostalgia where philosophy, at last, would share its privileged objects as well as its analytical methods with artistic practice. The question should nonetheless be asked: through what means ought the philosopher artist carry together art and philosophy?This thesis attempts to reintroduce this “eternal” problem by investigating every step of the way the typical tensions that this figure convokes: form and content; metaphysics and phenomena; language and metaphor. Similarly, although Nietzsche is the central figure of this investigation, we will also call upon other and equally typical philosophers such as Merleau-Ponty, Deleuze, as well as Spinoza and Aristotle. However, the aim of the thesis is not to grasp once again these properly philosophical problems as their utterance should be tested through artistic practice. Rather than uselessly attempt to elect a figure without master nor limit, the thesis thus contemplates, each time, a solution through artistic creation, manifested in original choreographic creations. These creations were produced in parallel with the research and elaborate singular works of art based on the same questions as the thesis. They confer to the dissertation a certain plasticity that the purely philosophical argument may have lacked. Further, they abolish the border inasmuch as they confront the same constraints as the argument: Panopticon interrogates panoptism as studied by Foucault in Discipline and Punish; Amor Fati elaborates on the concept of “eternal return” developed by Nietzsche; Etre au Monde recasts the question of sensibility as explored by Merleau-Ponty; finally, L’Ethique strives to reinvest from a sensible point of view the architecture of the axiomatic work of Spinoza. Is it not the meaning of the philosopher artist? Experiment and feel to study the effects?
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Ficción histórica : aproximación al problema histórico de la ficción en la filosofía de Jacques Derrida / Fiction historique : recherche sur le problème historique de la fiction dans la philosophie de Jacques Derrida / Historical fiction : research on the historical problem of fiction in the philosophy of Jacques DerridaTrujillo, Aquiles Iván 02 December 2014 (has links)
Dans cette thèse, nous explorons la possibilité d’une articulation entre historicité et fiction chez Derrida. Nous affirmons que ce qui Derrida donne à penser sous cette articulation c’est une fiction historique. Dans son premier travail, Le problème de la genèse dans la philosophie de Husserl, l’analyse de la genèse de l’idéalité oppose très clairement fiction et histoire. Mais l’analyse de l’historicité idéale chez Husserl conduit Derrida à penser que celle-ci n’est pas dissociable de la possibilité de la fiction. Ainsi dans son Introduction à « L’Origine de la Géométrie » de Husserl (1962), mais surtout dans La voix et le phénomène (1967). L’historicité est alors une menace pour la « subjectivité absolue » pensée par Husserl. La portée de cette menace se montre en passant du concept d’« auto-temporalisation » au concept d’« auto-affection », et en reconnaissant chez Derrida le rôle décisif de la problématique de l’écriture. C’est par rapport à cette problématique que la pensée derridienne d’une fiction historique semble prendre sa forme. Nous montrons ensuite que la fiction est historique de part en part sur la base d’une certaine irrégionalité. Nous considérons la thématique derridienne de la métaphoricité, en passant du statut d’une « métaphore originaire » chez Husserl et chez Rousseau, au statut de la « catastrophe métaphorique » ou « auto-destruction » chez Heidegger et chez Mallarmé. Dans la mesure où la métaphore de l’écriture semble pouvoir engager la subjectivité comprise comme auto-affection, nous analysons, dans De la grammatologie (1967), une certaine possibilité de dénaturalisation de l’imagination chez Rousseau, à partir d’une «logique du supplément ». Contre cette dernière, Rousseau décide d’affirmer la présence naturelle. Nous passons ensuite à reconnaître chez Mallarmé la possibilité d’une fiction radicalement historique. Nous considérons notamment L’écriture et la différence (1967), La dissémination (1972), et quelques inédits. / In this thesis, we explore the possible articulation of historicity and fiction in Derrida. Our contention is that what Derrida allows us to think under this articulation is a historical fiction. In his first work, Le problème de la genèse dans la philosophie de Husserl, the analysis of the genesis of ideality opposes fiction and history in a very clear fashion. Nevertheless, Husserl’s analysis of ideal historicity leads Derrida to think that this last cannot be dissociated from the possibility of fiction. This takes place in his Introduction à « L’Origine de la Géometrie » de Husserl (1962), and especially in La voix et le phénomène (1967). Historicity is thus a threat for Husserl’s « absolute subjectivity ». We discuss the reachings of this threat by going from the concept of « auto-temporalization » to the concept of « auto-affection », and by recognizing the decisive role of the problematic of writing in Derrida. The derridean thought of a historical fiction seems to take form in relation to this problematic. We show then that if fiction is historical from side to side, this is based on certain irregionality. We face the derridean thematic of metaphoricity, our attention passing from the status of an « originary metaphor » in Husserl and Rousseau, to the status of the « metaphorical catastrophe » or « auto-destruction of metaphor » in Heidegger and Mallarmé. As the metaphor of writing seems to be able to engage subjectivity understood as auto-affection, we analyze in De la grammatologie (1967) a certain possibility of denaturalization of imagination in Rousseau starting from a « logic of the supplement ». But as Rousseau opposes this last « logic », he decides to affirm natural presence. We come then to recognize in Mallarmé the possibility of a radically historical fiction. We study above all L’écriture et la différence (1967), La dissémination (1972), and some unpublished works.
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La compréhension de la métaphore dans les images. / The understanding of the metaphor in imagesVentalon, Geoffrey 07 December 2017 (has links)
La métaphore est une figure de style dans laquelle la signification d’un mot est transférée à un autre mot. Par exemple, l’énoncé « Axel est un renard » est une métaphore pouvant signifier qu’un homme appelé Axel est une personne rusée. La métaphore n’est pas seulement textuelle, elle se présente souvent sous une forme imagée. Par conséquent, l’image d’un homme avec un corps de renard pourra être traduite verbalement par : « cet homme est un renard ». Selon Forceville (2007, 2009), la métaphore picturale se définit en fonction de son type (métaphore contextuelle, métaphore hybride, métaphore de comparaison et métaphore intégrée), de sa structure (métaphore monomodale et multimodale) et de son usage (dans la publicité, dans les campagnes sociales, dans les caricatures politiques ou encore dans l’Art). L’objectif de ce travail est de créer une base de connaissances de métaphores picturales en examinant leur composition (topiques, véhicules). Les études expérimentales réalisées examinent la compréhension de métaphores picturales monomodales de type hybride en se focalisant sur le processus d’attribution de propriétés dans des situations où l’effet de la langue maternelle (française versus espagnole), du contexte, de l’âge et de l’usage de la métaphore est mesuré. La discussion met en évidence les apports et les limites de ce travail qui conduisent à des perspectives de recherche en considérant les travaux contemporains du domaine, l’utilisation d’outils spécifiques (e.g. oculomètre) et en élargissant le contexte d’étude de la métaphore à d’autres domaines de la psychologie (e.g. Neuropsychologie), d’autres publics (e.g. enfants) et des cultures éloignées (e.g. coréenne). / A metaphor is a figure of style in which the meaning of a term is transferred to that another term. For example, the sentence “Axel is a fox” is a metaphor in which a man is smart. The metaphor is not only introduced in a text. It can be depicted in a picture. Therefore, the image of a man with a body of a fox can refer to the sentence: “this man is a fox.” According to Forceville (2007,2009), a pictorial metaphor can be characterized considering its type (contextual metaphor, hybrid metaphor, simile and integrated metaphor), considering its structure (monomodal and multimodal metaphor) and its use (in commercials, in social campaigns, in political cartoons or in Art). The aim of this work is to create a knowledge base of pictorial metaphors examining their characteristics (topics, vehicles). Experimental studies examined the understanding of monomodal pictorial hybrid metaphors by focusing on property attribution process in several situations regarding the effect of the native language (French versus Spanish), context, age and the use of the metaphor. The discussion section illustrates perspectives of research considering current studies focused on pictorial metaphor comprehension and the use of specific tools (e.g. eye tracker). The understanding of pictorial metaphors could be applied to others field of expertise of psychology (e.g. Neuropsychology), other people (e.g. children) and different cultures (e.g. Korean).
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Métaphore et Traduction : pour une étude épistémologique de la traductologie / Metaphor and Translation For an Espistemological Analysis of Translation StudiesKim, Hyeon Ju 28 January 2015 (has links)
Durant ces dernières décennies, la traductologie a connu un essor remarquable. En côtoyant des disciplines voisines, elle a élargi ses champs d’investigation. Ainsi le champ conceptuel de la traduction s’étend-il désormais à divers domaines bien au-delà du transfert interlinguistique. Or, dans ce champ d’étude complexe où se croisent de multiples approches, il n’existe guère de consensus au sein de la traductologie et l’expansion de la notion de traduction risque de provoquer la dilution de son objet d’étude.Face à cette situation, la nécessité de mener des réflexions épistémologiques se manifeste au sein de la discipline. Dans cette mouvance, ce travail se propose d’étudier sur un terrain commun différentes positions théoriques sur l’activité de la traduction en revisitant les lieux de convergence entre métaphore et traduction, qui nouent un lien étroit sur le plan historique et conceptuel dans l’espace culturel de l’Occident. Pour cette analyse critique et métathéorique, les métaphores deviennent tantôt un instrument cognitif permettant de comprendre l’acte de traduire, tantôt un procédé argumentatif visant à imposer de nouveaux modèles théoriques, tantôt l’objet de la traduction, tantôt le miroir des théories de la traduction. / Over the last few decades, remarkable headway has been made in Translation Studies. Interaction withother neighboring disciplines has made Translation Studies expand its field of investigation. In particular,the conceptual field of translation reached an extensive area well beyond the interlingual transfer. Yet, acomplex picture of discipline that consists of multiple approaches reveals that there is little consensusamong scholars in the field of Translation Studies. Moreover, the expansion of the notion of translationmay seem obscure the main subject of study. Given this situation, there is a greater need to undertake theepistemological reflections within the discipline.In line with this, this thesis proposes to investigate on a common ground between various theoreticalpositions on the translation activity by revisiting the points of convergence between metaphor andtranslation that are closely linked, both historically and conceptually in the domain of Western culture.For this critical and meta-theoretical analysis, the metaphor take many different forms including cognitivetool to provide the understanding of the act of translation, argumentative method to impose newtheoretical models, the object of translation, and the mirror of translation theories.
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