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Friedrich Nietzsche. Metteur en scène de la forme aphoristiqueRoy-Desrosiers, Stéphane 08 1900 (has links)
Les écrits aphoristiques de Friedrich Nietzsche (1844-1900) posent une évidente
difficulté. Cette difficulté n’a pas échappé à l’auteur qui a recommandé à ses lecteurs, en 1887 dans sa préface à Zur Genealogie der Moral, qu’ils pratiquent en lisant ses aphorismes un « art de l’interprétation [Kunst der Auslegung] » [KSA, V, p. 255, § 8.]. Malheureusement, Nietzsche ne dit pas précisément en quoi consiste une telle lecture. Comment le lecteur doit-il
alors interpréter les écrits aphoristiques de Friedrich Nietzsche? Pour répondre à cette question herméneutique nous nous servirons de la « métaphore du théâtre », présente en filigrane dans l’œuvre du philosophe.
Notre mémoire se propose d’abord d’examiner ce que Nietzsche a lui-même dit au sujet
des « formes brèves » (la maxime, la sentence, mais surtout l’aphorisme), et en même temps ce qu’il attend plus particulièrement d’un lecteur de ces formes d’expression. Cette analyse philologique du corpus nietzschéen se fera aussi à la lumière des commentaires que Peter
Sloterdijk (1947-) et Sarah Kofman (1934-1994) ont proposés de la philosophie nietzschéenne.
Après avoir nous-mêmes analysé les propos de Nietzsche portant sur ce qu’il estime être un lecteur à la hauteur de ses écrits, il sera dès lors possible de porter un jugement critique sur la pertinence et la portée des études de Sloterdijk et Kofman qui abordent eux-mêmes la mise en scène de la pensée nietzschéenne au moyen de la métaphore du théâtre. Une part importante de notre critique portera notamment sur la nature synthétique de leurs interprétations
philosophiques, menées dans une perspective thématico-synthétique et trans-aphoristique, qui marginalisent à bien des égards la particularité et l’autonomie des formes d’expression au moyen desquelles Friedrich Nietzsche s’exprime. / Reading Friedrich Nietzsche’s (1844-1900) aphoristic works poses an evident difficulty
for any reader. This difficulty was not lost on the author of Menschliches, Allzumenschliches (1878), Morgenröthe (1881), Die Fröhliche Wissenschaft (1882) and explains why he recommended to his readers, subsequently in 1887 in his preface to Zur Genealogie der Moral, that they read him by means of a “art of exegesis [Kunst der Auslegung]” [KSA, V, p. 255, §
8.]. Unfortunately, Nietzsche remains ambiguous with regards to what such an art of reading involves. The present dissertation will nevertheless employ the ‘theatre metaphor’ recurrent throughout Nietzsche’s works in the aim of shedding light on this fundamental (hermeneutical)
question: How can we, as readers of Friedrich Nietzsche’s aphoristic writings, correctly interpret our role?
The first part of the present dissertation examines what Nietzsche has himself said on
the subject of “short expressions” in his work (the maxim, the adage, and especially the aphorism), along with the expectations he has of a reader of such forms of expression. This philological analysis of Nietzsche’s writings will also be followed by the commentaries of his philosophy offered by Peter Sloterdijk (1947-) and Sarah Kofman (1934-1994).
I will then conduct my own analysis of Nietzsche’s expectations regarding his
readership, on the basis of which I will mount a critique of Sloterdijk and Kofman’s readings, both of whom also employ the ‘theatre metaphor’ in order to show how Nietzsche stages his thought. The brunt of this critique will be directed towards the synthetic nature of their philosophical interpretations. Sloterdijk and Kofman construct their readings thematically and
trans-aphoristically and in so doing neglect the distinctiveness and autonomy of the individual aphorisms through which Friedrich Nietzsche expresses himself.
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Recherches sur le poème " Perì Katarchôn " de Maxime / Studies in the poem " Perì Katarchôn " of MaximusZito, Nicola 28 March 2012 (has links)
Édition critique, traduction française et commentaire philologico-littéraire de trois sections du poème " Perì Katarcôn " de Maxime : perì nosôn (les maladies), perì tomès (les opérations chirurgicales), et perì drapetôn (les esclaves fugitifs). Dans l'introduction je m'occupe de l'attribution du " Perì Katarcôn " à Maxime d'Éphèse, aussi bien que de la langue, du style, et de la métrique du poème. / Critical edition, french translation and commentary of three sections from the poem " Perì Katarchôn " of Maximus : perì nosôn (on the diseases), perì tomès (surgery), and perì drapetôn (runaway slaves). In the introduction I consider the problem of the attribution of the " Perì Katarcôn " to Maximus of Ephesus, and analyse the language, the style and the metric of the poem.
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Le concept de tropos chez Maxime le Confesseur / The concept of tropos in Maximus the ConfessorSkliris, Dionysios 28 November 2015 (has links)
Les termes logos (raison) et tropos forment un couple qui est très significatif pour la pensée de Maxime le Confesseur (c. 580-662). Dans notre thèse, nous examinons les contextes dans lesquels Maxime le Confesseur emploie le terme tropos (mode) soit à l’intérieur du couple logos-tropos, soit de façon autonome. Nous ne traitons pas le concept de tropos comme un terme invariant intégré à une doctrine uniforme, mais plutôt comme un moyen ou un «outil» conceptuel qui aide Maxime à résoudre des problèmes très différents dans plusieurs domaines de sa pensée. Nous examinons les différents contextes dans lesquels Maxime le Confesseur utilise le couple logos-tropos ou le seul terme tropos, comme, par exemple, la logique, la relation entre l’universalité et la particularité, la théologie trinitaire, la question du mal et la Théodicée, la cosmologie, la théorie du progrès spirituel, la théorie de l’achèvement ontologique, la christologie et l’eschatologie. Dans chaque cas, nous insistons sur les termes qui sont déterminés par le mot tropos et sur les relations de contraste, d’opposition ou tout simplement de distinction qui se forment entre eux. Nous examinons également le champ lexical des mots qui sont relatifs au terme tropos. En général, le logos exprime la stabilité et la permanence qui est nécessaire pour qu’il y ait un sens contemplé par le sage, alors que le tropos signifie une modalité qui ouvre la possibilité de contingence, de surprise et d’innovation à l’intérieur de l’Histoire. L’emphase est plutôt mise sur le fait que le tropos est exactement une modalité qui peut coexister avec le logos sans l’annuler, altérer ou corrompre. / The terms logos (reason) and tropos (mode) form a very important couple in the thought of Maximus the Confessor (c. 580-662). In our PhD thesis, we are examining the contexts in which Maximus the Confessor is using the term tropos (mode) either inside the couple logos-tropos or independently. We are not developing the concept of tropos as a uniform doctrine, but we are examining it mostly as a means or as a conceptual “tool” which helps Maximus solving very different problems in diverse domains of his thought. We thus examine the use of the term tropos in contexts such as logic, the philosophical relation between universality and particularity, Trinitarian theology, the question of evil or Theodicy, cosmology, the stages of spiritual progress, the theory of the ontological actualization of beings, Christology and eschatology. In each case, we are insisting in the terms which are determined by the word tropos, the terms which are determined by the word logos, as well as the relations of contrast, opposition or simple distinction between them. We are equally examining the lexical field that is related to the term tropos. In general, logos expresses the stability and the permanence that are necessary for the existence of a meaning which could be contemplated by the philosopher, whereas tropos means a modality which opens a space for contingence, surprise and innovation inside History. The emphasis is placed on the fact that tropos is exactly a modality which can coexist with logos without annulling, altering or corrupting it.
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Friedrich Nietzsche. Metteur en scène de la forme aphoristiqueRoy-Desrosiers, Stéphane 08 1900 (has links)
Les écrits aphoristiques de Friedrich Nietzsche (1844-1900) posent une évidente
difficulté. Cette difficulté n’a pas échappé à l’auteur qui a recommandé à ses lecteurs, en 1887 dans sa préface à Zur Genealogie der Moral, qu’ils pratiquent en lisant ses aphorismes un « art de l’interprétation [Kunst der Auslegung] » [KSA, V, p. 255, § 8.]. Malheureusement, Nietzsche ne dit pas précisément en quoi consiste une telle lecture. Comment le lecteur doit-il
alors interpréter les écrits aphoristiques de Friedrich Nietzsche? Pour répondre à cette question herméneutique nous nous servirons de la « métaphore du théâtre », présente en filigrane dans l’œuvre du philosophe.
Notre mémoire se propose d’abord d’examiner ce que Nietzsche a lui-même dit au sujet
des « formes brèves » (la maxime, la sentence, mais surtout l’aphorisme), et en même temps ce qu’il attend plus particulièrement d’un lecteur de ces formes d’expression. Cette analyse philologique du corpus nietzschéen se fera aussi à la lumière des commentaires que Peter
Sloterdijk (1947-) et Sarah Kofman (1934-1994) ont proposés de la philosophie nietzschéenne.
Après avoir nous-mêmes analysé les propos de Nietzsche portant sur ce qu’il estime être un lecteur à la hauteur de ses écrits, il sera dès lors possible de porter un jugement critique sur la pertinence et la portée des études de Sloterdijk et Kofman qui abordent eux-mêmes la mise en scène de la pensée nietzschéenne au moyen de la métaphore du théâtre. Une part importante de notre critique portera notamment sur la nature synthétique de leurs interprétations
philosophiques, menées dans une perspective thématico-synthétique et trans-aphoristique, qui marginalisent à bien des égards la particularité et l’autonomie des formes d’expression au moyen desquelles Friedrich Nietzsche s’exprime. / Reading Friedrich Nietzsche’s (1844-1900) aphoristic works poses an evident difficulty
for any reader. This difficulty was not lost on the author of Menschliches, Allzumenschliches (1878), Morgenröthe (1881), Die Fröhliche Wissenschaft (1882) and explains why he recommended to his readers, subsequently in 1887 in his preface to Zur Genealogie der Moral, that they read him by means of a “art of exegesis [Kunst der Auslegung]” [KSA, V, p. 255, §
8.]. Unfortunately, Nietzsche remains ambiguous with regards to what such an art of reading involves. The present dissertation will nevertheless employ the ‘theatre metaphor’ recurrent throughout Nietzsche’s works in the aim of shedding light on this fundamental (hermeneutical)
question: How can we, as readers of Friedrich Nietzsche’s aphoristic writings, correctly interpret our role?
The first part of the present dissertation examines what Nietzsche has himself said on
the subject of “short expressions” in his work (the maxim, the adage, and especially the aphorism), along with the expectations he has of a reader of such forms of expression. This philological analysis of Nietzsche’s writings will also be followed by the commentaries of his philosophy offered by Peter Sloterdijk (1947-) and Sarah Kofman (1934-1994).
I will then conduct my own analysis of Nietzsche’s expectations regarding his
readership, on the basis of which I will mount a critique of Sloterdijk and Kofman’s readings, both of whom also employ the ‘theatre metaphor’ in order to show how Nietzsche stages his thought. The brunt of this critique will be directed towards the synthetic nature of their philosophical interpretations. Sloterdijk and Kofman construct their readings thematically and
trans-aphoristically and in so doing neglect the distinctiveness and autonomy of the individual aphorisms through which Friedrich Nietzsche expresses himself.
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Œil d'Horus et calame de Thot : mesure et représentation de l'Égypte pharaonique dans la littérature francaise du XIXe siècleFoley, François January 2008 (has links) (PDF)
Cette thèse vise à étudier la mesure et la représentation de l'Égypte pharaonique dans la littérature française du XIXe siècle (récit de voyage, roman et nouvelle). II s'agit de voir comment l'Égypte pharaonique, à la fois berceau de la civilisation occidentale et fantasme exotique par excellence, a marqué la littérature française au siècle de Bonaparte et de Champollion. En effet, bien que l'Égypte soit une destination pour les voyageurs en quête d'exotisme depuis l'Antiquité, c'est surtout à la suite de l'expédition d'Égypte de Bonaparte (1798-1801) qu'elle a donné lieu à une manifestation artistique et culturelle sans précédent en France, ce qui a produit un phénomène appelé égyptomanie. Grâce à Jean-François Champollion, c'est aussi le siècle qui a vu naître l'étude scientifique de cette civilisation, appelée égyptologie. Cette thèse montre, d'une part, que la littérature représente l'imaginaire produit par l'Égypte pharaonique avec une richesse égale aux disciplines qui ont été privilégiées jusqu'à présent par les études sur l'égyptomanie; d'autre part, qu'il y a une nécessité d'ouvrir un dialogue entre la littérature et le savoir égyptologique. La première partie de la thèse, intitulée « La mesure de l'Égypte pharaonique », met en place les instruments de mesure de cet imaginaire. Un premier parcours dans les liens qui peuvent se tisser entre littérature et égyptomanie, puis entre littérature et égyptologie, sert de cadre général à deux des principales orientations théoriques de la thèse: les rapports entre littérature et image d'une part, ceux entre littérature et savoir d'autre part. Par la suite, un parcours du champ de l'orientalisme, qui repose sur une relation entre savoir et pouvoir, révèle l'importance accordée à l'objet pharaonique, que la maîtrise du regard et celle de l'espace permettent de circonscrire. Le récit de voyage s'avère alors le genre par excellence où se jouent ces rapports, grâce aux deux métaphores essentielles de la bibliothèque et du musée, lesquelles servent de ligne directrice tout au long de la thèse. Enfin, cette portion se termine sur un état présent des études portant sur les rapports entre l'image et l'écrit en littérature, en insistant particulièrement sur le concept novateur de l'iconotexte, essentiel dans cette thèse. Cette première partie montre donc l'importance accordée à l'objet pharaonique, à la fois du point de vue esthétique, politique et scientifique, dans la littérature française du XIXe siècle. La seconde partie, intitulée « La représentation de l'Égypte pharaonique », insiste davantage sur l'étude d'un corpus de textes représentatifs de la problématique. Après un parcours historique, qui montre l'évolution de l'imaginaire de l'Égypte pharaonique de l'Antiquité jusqu'au XIXe siècle, c'est avec le récit de voyage que nous ouvrons la réflexion. Trois textes servent principalement d'exemple: Voyage dans la Basse et la Haute Égypte de Dominique Vivant Denon (1802); Le Nil (Égypte et Nubie) de Maxime Du Camp (1854); enfin La Mort de Philae de Pierre Loti (1909). Ce parcours met au jour le difficile problème de la médiation dans la représentation d'un réel étranger, a fortiori celui de l'Égypte: du dessin à la fantasmagorie, en passant par la photographie, la littérature du XIXe siècle cherche à dire l'objet par le biais d'un moyen d'expression qui a partie liée au visuel. Cet aspect est encore plus probant lorsqu'on regarde l'oeuvre de Théophile Gautier: ses deux nouvelles, « Une nuit de Cléopâtre » et « Le Pied de momie », de même que son Roman de la momie, montrent le lien indissociable que tisse l'auteur entre l'objet et le texte littéraire, révélant du même coup la place centrale de l'iconotexte dans la formation de l'imaginaire de l'Égypte. Le jeu iconotextuel que nous présentons en forme de clausule à cette thèse constitue une démonstration de ce rapport et montre, par l'exemple d'une édition de poche, que l'imaginaire de l'Égypte pharaonique, tel que représenté dans la littérature, est inséparable du rapport ténu entre l'image et l'écrit. Cette thèse montre, en somme, que l'oeuvre égyptienne de Théophile Gautier constitue l'exemple emblématique de l'égyptomanie littéraire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Littérature française du XIXe siècle, Égyptomanie, Égyptologie, Orientalisme, Iconotexte, Récit de voyage, Théophile Gautier, Vivant Denon, Maxime du Camp, Pierre Loti.
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O evangelho por escrever: uma leitura do desassossego nos fragmentos de Bernardo Soares.Sousa, Claudia Simone Silva de 20 November 2009 (has links)
Made available in DSpace on 2014-12-17T15:06:47Z (GMT). No. of bitstreams: 1
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Previous issue date: 2009-11-20 / Coordena??o de Aperfei?oamento de Pessoal de N?vel Superior / Cette recherche a pour but d approfondir des ?tudes qui mettent en lumi?re des particularit?s inh?rentes au processus de l ?criture fragmentaire. Notre int?r?t pour ce th?me provient de la po?tique fragmentaire du Le livre de l intranquillit? compos? par Bernardo Soares, assistant de notaire et s?mi-h?t?ronime de l ?crivain Fernado Pessoa. Notre approche de ce genre textuel commencera par une m?thodologie comparative qui nous donnera des notions pour que nous puissions ?tablir quelques rapports de ressemblances et diff?rences entre fragments, maximes, aphorismes et r?flexions dont le corpus litt?raire sera le journal intime de l intranquilit? soarianne, ainsi que la fragmentation du simulacre d auteur au cours des ann?es pendant lesquelles le Livre a ?t? ?crit. Le livre de l intranquillit? lance des ? pulv?risations ? r?flexives, lesquelles demeurent actuelles, ?tant donn? que le processus de l ?criture fragmentaire semble ?tre toujours dans un mouvement constant et, donc, dans l ambiance du ?
venir. ? partir de cela, nous avons pass?s pour quelques entraves pour essayer d ?tablir une d?finition pour ce qui serait l ?criture fragmentaire. Nous chercherons des points
d intersection visant ? ?tablir des paradigmes pour obtenir des notions plus pr?cises sur ce genre textuel, concernant les maximes, aphorismes et sentences refl?xives. / Este trabalho de pesquisa busca verticalizar estudos que revelem particularidades inerentes ao processo da escritura fragment?ria. Nosso interesse por esse vi?s se deu a partir da po?tica fragment?ria do Livro do desassossego, composto por Bernardo Soares, ajudante de guardalivros na cidade de Lisboa e semi-heter?nimo do escritor Fernando Pessoa. Nossa abordagem acerca desse g?nero textual partir? de uma metodologia comparativa, a qual nos possibilite norteamentos, para que possamos estabelecer algumas rela??es de semelhan?as e diferen?as entre fragmentos, m?ximas, aforismos e reflex?es, cujo corpus liter?rio ser? o di?rio ?ntimo do desassossego soariano, bem como a pr?pria fragmenta??o do simulacro de autor no decorrer dos anos em que o Livro foi escrito. O Livro do desassossego lan?a pulveriza??es reflexivas, as quais permanecem atuais, posto que, o processo da escritura fragment?ria parece estar sempre num movimento cont?nuo e, portanto, no ambiente do porvir. Da? enfrentarmos
certos obst?culos ao tentar estabelecer uma defini??o para o que vem a ser a escritura fragment?ria. Logo, buscaremos pontos de interse??es visando a estabelecer algum paradigma, para alcan?armos no??es mais delimitadas acerca desse g?nero textual, envolvendo m?ximas, aforismos e senten?as reflexivas.
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Écriture et contingence : fortuna, lieux communs et exemples historiques dans la littérature politique du XVIIe siècle. Les contextes et usages du Ministre d’Estat de Jean de Silhon / writing and contingency : Fortuna, Common Places et Historical Examples in the Political Literature of the 17th Century. The contexts of Jean de Silhon's Minsistre d'EstatFörköli, Gábor 20 March 2017 (has links)
Le présent travail souhaite apporter un éclairage sur la manière dont la littérature politique de l'absolutisme français a envisagé la place de la contingence et du hasard dans l’expérience historique. Cette étude comprend deux versants : d’une part, l’examen des contextes d’écriture du Ministre d'Estat (1631), traité politique que Jean de Silhon consacre à la défense du ministère de Richelieu ; d’autre part, une analyse des aspects épistémologiques et anthropologiques de l’usage des maximes, des préceptes et des exemples dans les ouvrages historiques et politiques. Cette double approche se justifie par les circonstances de la réception de Silhon, que nous étudions à partir de la présence de ses ouvrages dans certains recueils de manuscrits, relatifs à la politique française du premier XVIIe siècle. Pour ce faire, nous considérons le manuscrit comme un médium, qui révèle à la fois le fonctionnement de l’espace public et celui de l’intimité des lectures personnelles. Dans ce travail, la collecte des lieux communs et des sentences est vu comme un moyen d’ordonner l’hétérogénéité des expériences historiques sous la forme d’un savoir utile. Nous commençons par analyser le concept de contingence historique, à travers le topos de fortuna, tel qu’il est décrit dans les ouvrages de Silhon et de ses contemporains. Il semble qu’une tension se dégage entre deux tendances antinomiques au sein de cette oeuvre : l’auteur défend, en matière d’État, une exigence de modernité, celle d’une émancipation de la politique de ses modèles antiques et d’une affirmation de son caractère rationnel ; pourtant, le topos archaïque de fortuna reste profondément ancré dans son oeuvre, y compris en lien avec la figure du ministre d’État au XVIIe siècle. Ce constat est renforcé par l'étude de la réception du Ministre d'Estat en Italie et dans le Saint-Empire. Nous parcourons ensuite les extraits manuscrits collectés dans le cabinet de Richelieu et dans les collections de Philippe de Béthune et d’Henri II de Mesmes, avant de présenter la collection ouvertement francophile du duc Auguste le Jeune de Wolfenbüttel. Nous examinons enfin l’œuvre de Nicolas Zrínyi, homme d’État croato-hongrois, qui intègre, dans sa théorie politique et militaire, deux influences contradictoires : la lecture tacitiste de l’histoire antique et le modernisme de Silhon. Son Capitaine vaillant (1650-53), méditation manuscrite, représente, au niveau de l'invention et de la disposition de ses matériaux, les méthodes propres à l’humanisme traditionnel, tandis que, dans l’usage de l’Histoire, il partage les doutes de l’humanisme tardif. / The purpose of this work is to present the way the political literature of French absolutism explained contingency and chance in historical experience. This study comprises two tasks: firstly, it analyses the different contexts of the Ministre d’Estat (1631), a political treatise written by Jean de Silhon to defend Richelieu’s government; secondly, it deals with the epistemological and anthropological aspects of using maxims, precepts and examples written on historical or political matters. To demonstrate the relevance of this double approach, the study aims to reconstruct the history of Silhon’s reception by discussing the presence of his works in manuscript miscellanies which contain excerpts on French politics in the first half of the 17th century. For this purpose, manuscript is interpreted as a medium which reveals both the functioning of the public space and the privacy of personal readings. Collecting common places and sentences is considered to be a method of organising divergent historical experiences into useful knowledge. In the first part, this study analyses the notion of historical contingency as described with the topos of fortuna in works by Silhon and his contemporaries. I suggest that there is a tension between two opposite tendencies in Silhon’s work: although he declares a claim for modernity in state affairs in order to liberate politics from antique models and to assure its rationality, the archaic topos of fortuna keeps resurfacing in his work and in the figure of the state minister in the 17th century. This statement can be confirmed by observing the reception of the Ministre d’Estat in Italy and in the Holy Roman Empire. The second part discusses manuscript excerpts from Richelieu’s cabinet and from the collections of Philippe de Béthune and Henri II de Mesmes, concluding with the presentation of the openly Francophile collection of August the Younger, duke of Wolfenbüttel. The third part considers the work of Nicolas Zrínyi, a Croatian-Hungarian politician, who integrated two contradictory influences in his political and military theory: the Tacitist reading of ancient history and Silhon’s modernism. His Valiant Captain (1650-53), an unpublished meditation, represents the methods of classical humanism in the inventio and dispositio of its matters while sharing late humanism’s doubts concerning the uses of history.
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