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La reine Tiyi de la XVIIIeme dynastie : catalogue des documents-commentaires et étude critique / The queen Tiye from the 18th dynasty : inventory and critical study

Duhard, Arnault 23 November 2016 (has links)
La reine Tiyi de la XVIIIème dynastie est bien connue en tant que grande épouse d’Amenhotep III, mère d’Amenhotep IV/Akhenaton et grand-mère de Toutankhamon (au moins). Elle est fréquemment mentionnée dans les ouvrages ou les articles traitant de ces règnes, mais l’inventaire total concernant la reine, présenté ici (plus de huit cent objets, inscriptions, représentations, etc.) révèle qu’elle fut une actrice extraordinaire de l’Histoire égyptienne et qu’elle fut, de plus, la reine la plus titrée de la dynastie, peut-être même de tout le Nouvel Empire. Enfin nous pouvons établir que, comme cela a toujours été pressenti, Tiyi ne fut pas une « simple » reine. Notre étude établit clairement qu’elle joua un rôle important aux côtés de son mari et qu’elle peut être considérée comme la véritable contrepartie féminine du roi, plus particulièrement lors des fêtes-sed de la fin du règne. Le présent travail tente de dresser un bilan exhaustif de ce qui est actuellement connu sur la reine, afin de pouvoir servir de base à de futurs travaux concernant cette période de l’Histoire égyptienne. / Queen Tiye of the XVIIIth Egyptian dynasty is well known as great wife of king Amenhotep III, mother of king Amenhotep IV/Akhenaten and, at least, grandmother of king Tutankhamun. She is very often mentioned in books or articles related to these reigns. However, the complete catalogue of objects and mentions concerning this queen which has been constituted for the present work — with more than 800 artefacts, inscriptions, depictions, etc. — reveals that she was a prominent actress of the Egyptian History and that she was simultaneously the highest-ranked of all the queens of the dynasty, and perhaps of the entire New Kingdom. Lastly, it is possible to claim now that - as it was often presumed - Tiye was not “merely” a queen among others. Our investigation establishes clearly that she played an important role close to her husband and that she can be considered as an actual "female counterpart" of the king, and specially during the sed-festivals at the end of the reign. The present work aims to figure out an exhaustive balance-sheet of what is actually known about the queen Tiye, in order to serve as a basis for future studies concerning this period of the Egyptian History.
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Conceptions européennes de la Chine aux XVIIe et XVIIIe siècles l'Empire du Milieu est-il égyptien ?

Matte, Marie-France January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Louis Lortet (1836-1909), un médecin naturaliste en Orient / Louis Lortet (1836-1909), a doctor and naturalist in Orient

Rabolt, Marie-Caroline 18 June 2013 (has links)
Louis Lortet est un savant lyonnais qui a cumulé connaissances scientifiques et responsabilités administratives. Entre 1873 et 1909, il obtient plusieurs missions en Orient du ministère de l'Instruction publique, notamment en Syrie et en Égypte. Les travaux relatifs à ces voyages témoignent de la formation de médecin et de naturaliste du savant, mais concernent également d'autres disciplines comme l'archéologie et l'anthropologie. Cette étude propose de retracer l'itinéraire de Lortet en s'appuyant sur divers aspects de sa biographie, éclairant son oeuvre orientaliste. La première partie met en relation l'Orient de Lortet et le courant orientaliste de l'époque. La seconde partie s'attache à la vie du savant, et plus particulièrement à son parcours professionnel. La troisième partie présente une étude descriptive et analytique des principaux travaux de Lortet en Orient / Louis Lortet is a scientist from Lyon who accumulated knowledge and administrative responsibilities. Between 1873 and 1909, he obtains from the ministry of the State Education several missions in Orient, in particular in Syria and Egypt. The works related to these travels not only testify on his background as a doctor and naturalist, but also concern other disciplines besides, such as archaeology and anthropology. This study suggests tracing Lortet’s itinerary by emphasizing diverse biographic aspects in order to better understand his orientalist work. The first part links Lortet’s vision of East to the "orientalist" movement of this period. The second part focuses on the life of the scientist, and more particularly on his career. The last part presents a descriptive and analytical study of Lortet’s main work in Middle East
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La réception de l'Égypte dans les arts et les sciences à Toulouse du XVIIe siècle au milieu du XXe siècle. / The reception of Egypt in arts and sciences in Toulouse between the XVIIth and the XXth century

Meneghetti, Livia 12 March 2016 (has links)
Cette étude des éléments égyptiens dans les arts et dans les sciences à Toulouse du XVIIe siècleau XXe siècle s’appuie sur un corpus d’archives et un corpus iconographique appartenant auxacadémies savantes et artistiques, et aux musées de la ville. Elle permet d’interroger la manièredont les académiciens toulousains créent, transmettent et modifient des représentations del’Égypte ancienne durant quatre siècles. Certains éléments sont privilégiés, comme la pyramide,l’obélisque, le sphinx et les dieux, tels Isis et Osiris. Leur sens et leur fonction, dans ladynamique des constructions identitaires et patrimoniales, permettent d’éclairer le rôle deséléments antiques dans les champs sociaux. Tout en conservant une symbolique forte et stableau fil du temps, ils sont sans cesse réinterprétés pour s’insérer dans des rhétoriques spécifiques.Le croisement des savoirs artistiques et savants sur l’Égypte ont permis de dégager troisdomaines privilégiés pour l’emploi de références égyptiennes : le rapport à la nature, le rapportau savoir et le rapport au pouvoir. Au sein de chacun d’entre eux, l’ancienne Égypte joue unrôle de liant, de médiateur entre les évènements du passé et la réinterprétation contemporainequi est traduit et mis en scène dans les différents musées de la ville. / This study of the Egyptian elements in the arts and sciences in Toulouse, from the seventeenthto the twentieth century is based on a corpus of archives and an iconographic corpus belongingto both scholarly and artistic academies and the city’s museums. It makes it possible to lookinto the way Toulouse scholars have created, trasmitted and modified representations of ancientEgypt over four centuries. Certain elements are favoured such as the pyramid, the obelisk, theSphinx as well as the gods Isis and Osiris. Their meaning and function in the dynamics of thefashioning of identities and heritage, shed light on the role played by antique elements in thesocial fields. While maintaining a strong and stable symbolic over time, they are constantlyreinterpreted to fit into a specific rhetoric. The crossing of the artistic and academic knowledgesof Egypt has yielded three choice fields to be used in Egyptian references: the relationship tonature, the relationship to knowledge and the relationship to power. Within each of them,ancient Egypt acts as a binder, a mediator between the events of the past and the contemporaryreinterpretation that is translated and staged in the city’s various museums.
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Les fouilles françaises de Médamoud : synthèse historique et archéologique d’un temple thébain / The French excavations in Medamud : historical and archaeological study

Relats Montserrat, Félix 21 November 2016 (has links)
Les fouilles françaises de Médamoud se sont déroulées entre 1924 et 1939 sous la direction de F. Bisson de la Roque (entre 1924 et 1932) et de Cl. Robichon (entre 1933 et 1939). Elles ont mis au jour de nombreux monuments s’échelonnant de la XIe dynastie jusqu’à l’époque byzantine, mais aucune synthèse n’avait encore offert une étude globale de l’histoire du site. L’ensemble de cette documentation constitue un corpus riche mais hétérogène dont il a fallu restituer le contexte de découverte. En effet, les deux étapes des fouilles sont inégalement publiées et l’étude des archives nous a permis de reconstituer le déroulement, les modalités et les résultats des actions sur le terrain. Après avoir restitué l’histoire des fouilles et proposé une nouvelle datation des vestiges mis au jour, nous avons analysé l’état du temple depuis sa fondation. L’existence du temple primitif a ainsi été prouvée, même si nous avons modifié son plan et très largement nuancé les théories d’A. Varille quant à son usage cultuel. Ensuite, Sésostris III a refondé le temple, qui a ensuite été modifié par Thoutmosis III. Une nouvelle étude des maçonneries a permis de réfuter la présentation traditionnelle qui supposait des destructions successives du bâtiment et nous avons proposé, au contraire, qu’une partie du temple du Moyen Empire et du Nouvel Empire furent inclus par les Ptolémées dans leur propre programme architectural. Le dieu de Médamoud, Montou, a également été étudié à travers la documentation du site qui le présente comme le dieu thébain par excellence. L’essentiel du programme iconographique n’était pas consacré à l’exaltation guerrière de la divinité mais plutôt à la légitimation royale et au culte des ancêtres, parmi lesquels Sésostris III occupait une place de choix. / Medamud’s French excavations took place between 1924 and 1939 under the supervision of F. Bisson de la Roque (between 1924 and 1932) and of CL. Robichon (between 1933 and 1939). They excavated numerous monuments which spread from the XIe dynasty to the Byzantine period although there is no global overview of the history of the site. It was necessary to re-establish the discovery’s context of all of this information as the corpus of documents was extensive but heterogeneous. As the two excavation stages were unequally published, studying the archives allowed us to establish how the field actions took place, its methods and results. After having summarized the excavations’ history and offered the uncovered vestiges a new dating, we analysed the temple’s condition since its founding. In this way, the existence of the « temple primitif » has been proven even though we modified its plan and widely qualified A. Varille’s theories regarding its cult uses. Senwosret III rebuilt the temple, which was modified by Thutmose III afterwards. Thanks to a new study of the masonry, we re-examined the traditional assumption, which supposed successive destruction of the building. Instead, we believe that parts of the Middle Kingdom’s temple and of the New Kingdom’s were included by the Ptolemies in their own architectural plans. Regarding Montu the god of Medamud, he is presented as the ultimate Theban god through the site’s documentation. Most of the iconography wasn’t dedicated to the war glorification of the deity but rather to royal legitimisation and ancestor worship among which Senwosret III occupies a prominent place.
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Œil d'Horus et calame de Thot : mesure et représentation de l'Égypte pharaonique dans la littérature francaise du XIXe siècle

Foley, François January 2008 (has links) (PDF)
Cette thèse vise à étudier la mesure et la représentation de l'Égypte pharaonique dans la littérature française du XIXe siècle (récit de voyage, roman et nouvelle). II s'agit de voir comment l'Égypte pharaonique, à la fois berceau de la civilisation occidentale et fantasme exotique par excellence, a marqué la littérature française au siècle de Bonaparte et de Champollion. En effet, bien que l'Égypte soit une destination pour les voyageurs en quête d'exotisme depuis l'Antiquité, c'est surtout à la suite de l'expédition d'Égypte de Bonaparte (1798-1801) qu'elle a donné lieu à une manifestation artistique et culturelle sans précédent en France, ce qui a produit un phénomène appelé égyptomanie. Grâce à Jean-François Champollion, c'est aussi le siècle qui a vu naître l'étude scientifique de cette civilisation, appelée égyptologie. Cette thèse montre, d'une part, que la littérature représente l'imaginaire produit par l'Égypte pharaonique avec une richesse égale aux disciplines qui ont été privilégiées jusqu'à présent par les études sur l'égyptomanie; d'autre part, qu'il y a une nécessité d'ouvrir un dialogue entre la littérature et le savoir égyptologique. La première partie de la thèse, intitulée « La mesure de l'Égypte pharaonique », met en place les instruments de mesure de cet imaginaire. Un premier parcours dans les liens qui peuvent se tisser entre littérature et égyptomanie, puis entre littérature et égyptologie, sert de cadre général à deux des principales orientations théoriques de la thèse: les rapports entre littérature et image d'une part, ceux entre littérature et savoir d'autre part. Par la suite, un parcours du champ de l'orientalisme, qui repose sur une relation entre savoir et pouvoir, révèle l'importance accordée à l'objet pharaonique, que la maîtrise du regard et celle de l'espace permettent de circonscrire. Le récit de voyage s'avère alors le genre par excellence où se jouent ces rapports, grâce aux deux métaphores essentielles de la bibliothèque et du musée, lesquelles servent de ligne directrice tout au long de la thèse. Enfin, cette portion se termine sur un état présent des études portant sur les rapports entre l'image et l'écrit en littérature, en insistant particulièrement sur le concept novateur de l'iconotexte, essentiel dans cette thèse. Cette première partie montre donc l'importance accordée à l'objet pharaonique, à la fois du point de vue esthétique, politique et scientifique, dans la littérature française du XIXe siècle. La seconde partie, intitulée « La représentation de l'Égypte pharaonique », insiste davantage sur l'étude d'un corpus de textes représentatifs de la problématique. Après un parcours historique, qui montre l'évolution de l'imaginaire de l'Égypte pharaonique de l'Antiquité jusqu'au XIXe siècle, c'est avec le récit de voyage que nous ouvrons la réflexion. Trois textes servent principalement d'exemple: Voyage dans la Basse et la Haute Égypte de Dominique Vivant Denon (1802); Le Nil (Égypte et Nubie) de Maxime Du Camp (1854); enfin La Mort de Philae de Pierre Loti (1909). Ce parcours met au jour le difficile problème de la médiation dans la représentation d'un réel étranger, a fortiori celui de l'Égypte: du dessin à la fantasmagorie, en passant par la photographie, la littérature du XIXe siècle cherche à dire l'objet par le biais d'un moyen d'expression qui a partie liée au visuel. Cet aspect est encore plus probant lorsqu'on regarde l'oeuvre de Théophile Gautier: ses deux nouvelles, « Une nuit de Cléopâtre » et « Le Pied de momie », de même que son Roman de la momie, montrent le lien indissociable que tisse l'auteur entre l'objet et le texte littéraire, révélant du même coup la place centrale de l'iconotexte dans la formation de l'imaginaire de l'Égypte. Le jeu iconotextuel que nous présentons en forme de clausule à cette thèse constitue une démonstration de ce rapport et montre, par l'exemple d'une édition de poche, que l'imaginaire de l'Égypte pharaonique, tel que représenté dans la littérature, est inséparable du rapport ténu entre l'image et l'écrit. Cette thèse montre, en somme, que l'oeuvre égyptienne de Théophile Gautier constitue l'exemple emblématique de l'égyptomanie littéraire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Littérature française du XIXe siècle, Égyptomanie, Égyptologie, Orientalisme, Iconotexte, Récit de voyage, Théophile Gautier, Vivant Denon, Maxime du Camp, Pierre Loti.
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Le retour de la momie : du gothique impérial au roman archéologique britannique, 1885 - 1937 / The return of the mummy : from imperial Gothic to archaeological fiction in British literature (1885-1937)

Corriou, Nolwenn 01 December 2017 (has links)
Partant de la définition que donne Patrick Brantlinger du gothique impérial victorien, ce travail aborde la manière dont l’Egypte, à travers le prisme de l’archéologie, est devenue un objet littéraire dans les dernières années du XIXe siècle. À mi-chemin entre science et aventure impériale, l’archéologie – et, plus particulièrement, l’égyptologie – est vite devenue un motif gothique, comme en témoignent les nombreux romans et nouvelles qui composent le genre de la mummy fiction. En examinant les écrits de Bram Stoker, Henry Rider Haggard, Arthur Conan Doyle et Sax Rohmer, entre autres, cette thèse considère la manière dont le motif archéologique a parcouru différents genres populaires, depuis le roman d’aventures jusqu’au fantastique, avant d’être approprié par le roman policier. L’étude de ces textes révèle combien l’histoire antique de l’Egypte, liée à un imaginaire magique, fascinait autant qu’elle effrayait dans la mesure où elle semblait ébranler les certitudes de la science moderne. Dans le même temps, l’histoire politique contemporaine de l’Egypte – et son statut ambigu au sein de l’Empire britannique – générait également une certaine angoisse, qu’alimentait la crainte du déclin et de la dégénérescence de l’Empire et de la civilisation britannique. La représentation fictionnelle de l’antiquité égyptienne – et de la figure de la momie en particulier – traduit la peur grandissante avec laquelle les Britanniques considéraient un Empire qui, à la manière des momies égyptiennes, menaçait de se soulever et de se venger du colonisateur. C’est ainsi que l’archéologie peut être lue comme une métaphore des relations et des angoisses impériales tandis que la momie incarne ce que l’on peut interpréter comme un refoulé impérial arraché aux profondeurs de l’inconscient collectif britannique au moment même où Freud développait les méthodes de la psychanalyse. / Taking Patrick Brantlinger’s definition of late-Victorian imperial Gothic as a starting point, this dissertation considers how Egypt became a literary object in the late nineteenth century through the prism of archaeology. Pertaining as much to science as to imperial adventure, archaeology – and Egyptology in particular – soon entered fiction as a Gothic trope, as is evinced by the great number of novels and short stories that form the genre of mummy fiction. By focussing on texts by Bram Stoker, Henry Rider Haggard, Arthur Conan Doyle and Sax Rohmer, among others, this work examines how the archaeological motif travelled through various popular genres, from the adventure novel to the fantastic, before being taken up by writers of detective fiction. The study of these texts reveals that Egypt’s ancient history, full of magical potential, was an object of fascination as well as fear insofar as it seemed to shatter the certainties of modern science. Meanwhile, the modern political history of Egypt – and its ambiguous position within the British Empire – also engendered a certain anxiety, fuelled by a more general concern about the decline and degeneration of the Empire and British civilisation. The depiction of Egyptian antiquity in fiction – and the figure of the mummy in particular – conveys the growing unease with which the British viewed an Empire which, quite like Egyptian mummies, threatened to rise and wreak its revenge upon the coloniser. Thus, archaeology came to stand for a metaphor of imperial relations and anxieties while the mummy embodied what can be read as an imperial repressed excavated from the depths of the collective British subconscious at the time when Freud was developing the method of psychoanalysis.
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Images du pouvoir en Egypte à la fin du Moyen Empire et à la Deuxième Période Intermédiaire / Images of Power in Egypt during the Late Middle Kingdom and the Second Intermediate Period

Connor, Simon 11 April 2014 (has links)
L’objet de cette thèse est la représentation en ronde-bosse des souverains et particuliers du Moyen Empire tardif et de la Deuxième Période Intermédiaire (mi-XIIe à fin-XVIIe dynastie, 1850-1550 av. J.-C). Ces trois siècles forment un ensemble cohérent du point de vue du système politique, très bureaucratique, du point de vue de la culture matérielle (pratiques funéraires, production de stèles et de statues) et de celui des sources textuelles. L’intérêt du choix de cette période réside dans l’abondance du répertoire conservé, qui permet de mener des analyses approfondies et de procéder à des comparaisons précises entre l’image du roi et celle des particuliers de différents niveaux sociaux. Cette période est également suffisamment longue pour permettre d’établir une évolution des tendances observées. La particularité de cette thèse est de considérer la statuaire royale et privée comme un ensemble. L’objectif consiste à renouveler la grille d’analyse d’une des productions majeures de la société égyptienne. <p>1480 pièces figurent au catalogue, dont beaucoup sont inédites :330 statues royales et 1150 statues privées. Ce répertoire a été constitué sur base des publications (catalogues de musées, d’expositions, de vente, rapports de fouilles) et à partir de l’examen personnel des pièces conservées dans 65 musées à travers l’Europe, les États-Unis, l’Égypte et le Soudan, dans des collections privées, ainsi que sur les sites archéologiques. Ce vaste catalogue permet de dresser un panorama aussi complet que possible de la statuaire de l’époque envisagée. <p>La statuaire est un moyen pour l’Égyptien de l’Antiquité, grâce à la nature performative de l’art, de matérialiser sa présence dans les sanctuaires, de se trouver face aux divinités, de leur faire don d’offrandes en échange de leurs bienfaits, de rendre hommage à des prédécesseurs. C’est aussi une façon d’exprimer un message par le choix du matériau, du type statuaire, d’une physionomie et d’un emplacement dans un temple, une chapelle ou une tombe. C’est ce discours que pouvaient lire les contemporains du titulaire de la statue et qu’il appartient au chercheur de démêler. Je me suis employé à définir qui étaient les destinataires des statues, quelle était la clientèle concernée, à quel endroit on plaçait ces statues (régions, contextes architecturaux, programmes iconographiques), quel était le sens et la fonction que pouvaient avoir la forme d’une statue, ses dimensions, la position et la gestuelle du personnage représenté. J’ai examiné les différents matériaux utilisés, les raisons de leur choix, leurs significations particulières, les ateliers auxquels ils étaient associés. J’ai établi le rapport entre la physionomie du souverain et celle des particuliers, ainsi que le développement stylistique de la statuaire au cours des trois siècles envisagés, et tenté d’interpréter les différents critères de cette évolution. En bref, j’ai cherché à définir le rôle et l’usage d’une statue, le but de son acquisition et de son installation, le message qu’elle véhiculait.<p>Les statues du souverain traduisent une volonté d’être présent partout, dans les divers temples et sanctuaires, de regarder et d’être vu, de rester présent au-delà de la mort, à la fois dans le monde des dieux, et sur terre, parmi les hommes. Elles servent aussi de réceptacle au culte du souverain dès son vivant et remplissent le rôle d’intercesseurs entre les hommes et les dieux. Enfin, elles commémorent le passage d’expéditions sur les sites éloignés et sacrés. <p>Le message inhérent à la statuaire privée est différent. Les particuliers ne sont pas quant à eux d’essence divine et n’incarnent pas la maîtrise du monde dans la personne d’un être surhumain. Les dignitaires sont des individus et représentés comme tels, à la différence le roi, qui est roi avant d’être un homme. La statuaire privée exprime, par le pouvoir de l’image, du costume, de la nature de la pierre, le rang privilégié d’un humain parmi ses semblables, le désir d’afficher un haut statut et une proximité avec le souverain. Le personnage représenté par une statue acquiert le moyen d’être intégré dans le temple, de jouir du culte et des offrandes. Par le moyen des titres étalés dans les inscriptions de la statue, par le choix de matériaux prestigieux et par le recours aux ateliers royaux, qui leur fournissent des statues dont la physionomie est en tout point similaire à celle du souverain, les hauts dignitaires manifestent leur allégeance au pouvoir et leur proximité avec le souverain. <p>Quant aux membres des niveaux plus modestes de l’élite, ils cherchent à exprimer un rang élevé par mimétisme vis-à-vis de ces hauts dignitaires, en adoptant les mêmes types statuaires, costumes et perruques, et, quand ils n’ont pas les moyens d’acquérir une statue dans un matériau prestigieux, en employant des roches qui peuvent en gagner l’aspect. Ces images ne reflètent pas la fonction précise des individus qu’elles représentent ;elles ont en revanche le pouvoir d’exprimer un statut, réel ou non, et accordent dans l’au-delà un rang privilégié à leurs titulaires, en servant d’intermédiaires entre les mondes humain et divin. <p>Ce travail permet d’apporter plusieurs voies de réflexion, à la fois sur l’époque envisagée et sur le domaine de la production sculpturale égyptienne en général. Cette étude ne cherche pas seulement à exploiter un large corpus de statues, mais à formuler un ensemble de questions pour obtenir une meilleure et plus vaste compréhension de tous les facteurs impliqués dans la production et l’usage de la statuaire, ainsi que des implications sociales qui y sont attachées. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Recherches sur l'administration de la Thébaïde à l'époque ptolémaïque, 323-30 av. n. è.

Bieganski, Nicolas 30 September 2011 (has links)
Au début de l’époque ptolémaïque, la Thébaïde constitue un ensemble original tant géographiquement que structurellement :elle s’étend de Syène à Lykopolis et est administrée comme un nome depuis Thèbes qui est sa métropole, avec un stratège et un nomarque (thébarque) établis à sa tête. Le règne des Lagides est marqué par une normalisation de cette administration, qui s’effectue au rythme des troubles politiques (sécession de 206-186, guerre civile de 132-124, révolte thébaine de 88-85) ;au Ier siècle et suite à des évolutions successives, le nome canonique est redevenu l’unité territoriale de base de l’administration thébaïque. Cette restructuration ne peut être comprise qu’au regard de l’histoire de la région dans les derniers siècles de l’époque pharaonique :les Lagides ont hérité d’une désorganisation née de la Troisième Période intermédiaire et de la Basse Époque, au cours desquelles les temples ont occupé une place prépondérante dans le gouvernement méridional, se substituant souvent à un pouvoir central défaillant. Les souverains grecs se sont appuyés sur ces institutions religieuses pour installer leur administration en Thébaïde, suivant en cela la tradition égyptienne ;les constructions religieuses, nombreuses dans le sud, sont à mettre en parallèle à cet effort d’ « administralisation »./At the beginning of the Ptolemaic period, the Thebaid is an original set both geographically and structurally :it stretches from Aswan to Lykopolis and is administered as a nomos from Thebes which is his metropolis, headed by a strategos and a nomarch (thebarch). The reign of the Ptolemies is characterized by a normalization of this administration, which fluctuated with the political unrest (secession of 206-186, civil war of 132-124, Theban revolt in 88-85) :in the 1st Century BC and after successive developments, the canonical nomos is again the basic territorial unit of the southern administration. This restructuring can be understood only in the light of the history of the region in the last centuries of the Pharaonic era :the Ptolemies had inherited a disruption created by the Third Intermediate Period and the Late Period, during which temples have occupied a prominent place in the southern government, often replacing a failing central power. The Greek rulers have relied on these religious institutions to set up their administration in the Thebaid, in line with Egyptian tradition ;religious buildings, many in the South, are set parallel to this effort of “administralization”. / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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