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A hauteur d'homme ˸ usages de la fortune dans l'écriture de l'histoire (1560-1600) / At human size ˸ uses of fortune in history writing (1560-1600)

Viaud, Alicia 10 November 2018 (has links)
Dans les dernières décennies du XVIe siècle, s’épanouit une histoire « à hauteur d’homme », du fait de son objet et du fait des limites qu’elle se donne à elle-même. Les usages de la fortune contribuent au développement de cette pratique d’écriture qui se veut séculière et manifeste un intérêt pour les réalités humaines, mais dans laquelle la volonté divine est nettement prise en considération. Un prologue permet de définir la fortune comme un lieu commun et comme un objet polémique dans le contexte d’une crise politique et religieuse. L’étude s’attache ensuite à un corpus d’ouvrages d’histoire (Le Roy, La Popelinière, Belleforest…) et de Mémoires (Marguerite de Valois, Henri de Mesmes, Monluc…), rédigés ou publiés entre 1560 et 1600. Elle montre comment les usages du terme fortune permettent de penser l’adversité (I), de concevoir l’action (II) et de s’approprier le passé (III). Elle s’intéresse à la manière dont est élaborée la structure du récit, dont est construite une stratégie argumentative qui permet la valorisation d’une identité nobiliaire ou d’un parcours politique et militaire, et dont sont conférées aux faits passés une portée édifiante ou une valeur pratique. La fortune ne constitue pas un moteur de l’histoire comme somme d’événements, mais peut être un outil de l’écriture de l’histoire qui permet de désigner et de penser les rapports de l’homme à ce qui lui est extérieur (l’action d’autrui, les circonstances), ce qui lui échappe (l’action divine, l’action royale) mais aussi à ses propres failles et à ses propres capacités. / During the last decades of the XVIth century, a history flourishes « at human size », for its object and for the limits it gives itself. Uses of fortune contribute to the development of a writing which wants to be secular and shows interest for human realities, yet in which the divine will is strongly taken into consideration. The prologue defines fortune as a commonplace and as a polemical object in the context of a political and religious crisis. Then the study analyses a corpus of history books (Le Roy, La Popelinière, Belleforest…) and Memoirs (Marguerite de Valois, Henri de Mesmes, Monluc…) which are written or published between 1560 and 1600. It demonstrates how uses of the word fortune allow to think adversity (I), to understand action (II) and to take ownership of the past (III). This dissertation is interested in the elaboration of the narrative structure, in the construction of an argumentative strategy which gives value to a noble identity or a political and military experience, and in the way facts are given an edifying or a pratical significance. Fortune is not a driver of history as sum of events, but can be a tool to write history, to name and to think the relation of man to what is external to him (someone else’s action, circumstances) and out of range (divine action, royal action), but also to his own flaws and capabilities.
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L’idéologie du texte : analyse sémiolinguistique de la francographie négro-africaine / The ideology of the text : semiolinguistic analysis of the negro-African francography

Vessah Ngou, Donald 07 March 2013 (has links)
Cette thèse se propose de questionner, sous l’angle du langage, le phénomène de l’idéologie en partant de la francographie négro-africaine. Caractérisant cette dernière, nous restituons les temps forts de sa construction, tumultueuse, en pratique professionnelle organisée, pour aboutir à l’hypothèse que les idéologèmes du texte porteraient en premier sur une interprétation du vécu sociopolitique du continent. À partir de ce point, et compte tenu de l’ubiquité de notre sujet, nous tentons de circonscrire un cadre opératoire de nœuds idéologiques dans le texte. Pour ce faire, nous avons recours à l’analyse du discours, surtout avec ses notions de pratique et de formation discursives, ainsi qu’avec celle d’habitus, développée par Bourdieu pour rendre compte d’un système de signes culturellement et socialement conditionnés. Ceci écarte l’immanence structuralise et permet une porosité de l’analyse dans la perspective d’un aller-retour permanent entre l’idéologie de l’auteur et celle de son personnel en texte. C’est sur ces deux plages, et sur les deux plans (le plus fondamental de représentation du monde, et le plus calculé, le plus stratégique, voire le plus polémique) du processus idéologique, que nous parvenons à bâtir la structuration de notre thèse. Nous analysons ainsi, sous le couvert de la lexicologie, La caractérisation, La description et La créativité lexicale, qui prennent globalement en charge les artifices d’agencements discursifs des locuteurs pour donner à voir les êtres et les choses. Il en découle une vision plutôt négative du cosmos chez les personnages mis en scène, même si certains auteurs ont su relever l’image de l’Afrique, aussi bien auprès des Occidentaux que chez les Africains eux-mêmes. Dans la seconde partie, qui se penche sur La structuttion scénographique, nous analysons particulièrement le sens de l’énoncé à travers son énonciation, la (mise en) scène tant externe qu’interne de l’énonciation des auteurs et de leurs personnels. Éprouvant positivement le critère linguistique de la formation discursive de la graphie, Les représentations linguistiques montrent à quel point la langue française continue de hanter les esprits, plus d’un demi-siècle après l’occupation coloniale, que ce soit en vrai ou en faux, i.e comme soumis à un stratagème de positionnement dans la légende. Une étude de l’énonciation textuelle, par Les discours rapportés, Les déictiques et La temporalité narrative, montre comment les sujets parlant conçoivent l’altérité ou l’identité, comment ils migrent, selon le besoin de la cause, de l’énonciation singulière à l’énonciation universelle et vice-versa, comment ils manipulent l’énonciation d’autrui pour la soumettre à la leur. Les auteurs dénoncent, surtout sur le plan politique, un laxisme et un amour pitoyable de l’immédiateté.La francographie négro-africaine apparaît comme un champ de batailles idéologiques variées, que ce soit entre les écrivains, les politiques et les partenaires de l’édition, ou bien entre les écrivains et les lecteurs, africains ou francophones. Même si ces derniers ne répondent pas aux auteurs dans le texte, ou ne leur répondent pas tout simplement, les débats, les perceptions qui s’entretiennent de part et d’autre des deux camps se lisent en filigrane. / This thesis, entitled The ideology of the text: semiolinguistic analysis of the negro-African francography, is attempting a scrutiny of ideology in the novel. Characterizing what is known as francography, we restore the main events of its tumultuous development into the organized professional activity that it is today. We thus postulate that ideologems in the text initiate an interpretation of the sociopolitical situation in Africa. Trying to resolve the ubiquity of ideology in language, we manage to circumscribe a frame of study to spot the manifestations of our topic in the text. For that purpose, we recourse to discourse analysis, especially its concepts of discursive practice and discursive formation. The notion of habitus, developed by Bourdieu, also contributed to state systems of signs that are culturally and socially determined in the African literary field, as well as it deviated the structuralist immanence of text theories. This deviation led to an efficient switch between the ideology of the authors and that of their characters or narrators. It is on these two lines and on the double aspect (the basic one of thoughts and viewpoints, and the most strategic or controversial one) of the ideological action that we come to build the frame of the thesis. Through a lexicological study (Characterization, Description and Lexical creativity), we examine the lexical combinations constructed by the speakers to represent things and beings according to their judgments. It emerges from this that enunciators have a rather negative representation of their environment, even though some authors succeed in raising the image of Africa. In the second section of the theses, based on Thescenographic structuration, we scrutinize the sense of the utterance according to its enunciation, as well as we consider both the internal and the outside stage/staging of the various protagonists of the communication. Confirming the statement that African writers, more than fifty years after colonization, are still concerned with the linguistic question, The Linguistic representations illustrate the use of various conceptions of French that writers perform, either to simply get ordinary representations to reverberate across the literary field, either as a strategy to make their mark on a topic that has always been very successful. The study of the text enunciation, through Reported speech, Deixis and Narrative temporality, reveals how speakers/thinkers conceive otherness and identity, how they switch, according to their interests, from a singular to a universal reference and vice versa, how they manipulate the other’s enunciation to serve their viewpoints. In the aggregate, authors of the corpus denunciate an excessive free-and-easy political attitude and a pernicious propensity for immediacy.The negro-African francography turns out to be a field of various ideological battles, both for writers, political and publishing protagonists, on the one hand, and, on the other hand, for writers and readers, whether the latter are African or Europeans. It does not matter much that readers don’t answer writers back in the text, or don’t even simply retort; what is certain is that the battles and reciprocal perceptions over both sides are palpable in the text.
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Le Phénomène topique : phénoménologie, grammaire et rhétorique du lieu commun / The commonplace Phenomenon : phenomenology, grammar and rhetoric of commonplaces

Sallenave, Thibaut 12 December 2014 (has links)
Ce travail propose de réfléchir sur la notion de lieu commun, à partir de deux perspectives générales. La première relève d’une enquête philosophique sur la persuasion et s’inscrit par conséquent à la croisée d’une réflexion sur les formes intelligibles et sensibles de la preuve et d’une exploration de la tradition rhétorique du discours persuasif. La seconde relève quant à elle d’une interrogation sur la parole propre, qui engage le rapport entre subjectivité, langage et expression. C’est précisément à l’intersection de ces deux problématiques que l’on rencontre la notion de lieu commun, en vertu de la double acception qu’elle revêt. Héritier de la réflexion rhétorique sur les formes de l’argument, le lieu permet d’interroger directement la nature de la preuve discursive, telle qu’elle se donne à entendre dans les effets sensibles de la parole persuasive. Par ailleurs, dans son acception devenue usuelle, le lieu commun apparaît sous la figure paradoxale d’un obstacle à l’expression du soi. Il traduit à la fois une hétéronomie de la pensée et du dire, et la manifestation d’une parole étrangère, aliénée et anonyme, tapie au cœur de l’intériorité. Comment ce concept, visant initialement la maîtrise persuasive du discours, en est-il venu à nommer une dépossession de la parole propre ? De la Rhétorique d’Aristote aux écrits de Jean Paulhan, une enquête à la fois historique et conceptuelle peut s’efforcer de retracer les raisons de cette évolution, et d’évaluer la façon dont le lieu, tout en résistant au modèle d’une possession subjective du discours, persiste néanmoins à faire entendre une autre forme d’appropriation de la parole. / This study is a reflection about the notion of « commonplace » (lieu commun) that aims at elucidating its nature from two different points of view. The first one is an investigation about the concept of persuasion, which closely intertwines a philosophical inquiry about the intelligible and sensible form of proofs and a historical approach of the rhetorical tradition of persuasive speech. The second one is a research about the idea of a “proper speech” (parole propre), which deals with the relationship between subject, language and expressivity. The notion of commonplace is a central issue for both perspectives, due to its equivocal sense. As the result of a complex rhetorical theory of argumentation, the commonplace is able to highlight the very nature of the persuasive proof, which is to be said and heard through the sensible effects of persuasive speech. Besides, in the “ordinary” sense of the notion, the commonplace is the highly paradoxical figure of an obstacle to the expression of the self: it allegedly reveals the heteronomy of one’s thought and speech, and the underlying presence of an estranged, alienated and anonymous voice inside the interiority. How can one account for the relationship between those two different, even opposite, meanings? From Aristotle’s Rhetoric to Jean Paulhan’s works, this study aims at exploring the historical and conceptual reasons of this equivocality. It eventually attempts to describe the very specific form of speech appropriation enables by commonplaces, despite their irreducibility to the concept of authorship involved in the “classical” concepts of subjectivity.
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Le Roman de la Rose et les arts figurés autour de 1500 : Lieux communs de la réception et de l'interprétation / The Romance of the Rose and figurative arts around 1500 : commonplaces of receipt and interpretation

Decu Teodorescu, Carmen 21 November 2015 (has links)
A la fois lieu commun du raisonnement et cliché discursif - selon la distinction opérée par Remy de Gourmont pour qui le lieu commun renvoie à la banalité de l'Idée, tandis que le cliché représente la matérialité même de la phrase -, l'antienne de l'influence du Roman de la Rose sur les arts figurés au Moyen Âge est devenue l'une de ces nombreuses redondances argumentatives sustentant régulièrement la rhétorique en histoire de l'art. Partie de ce constat inflationniste et du désir de vérifier le bien-fondé d'une hypothèse iconographique reliant le Roman de la Rose à la tenture de la Dame à la Licorne, cette enquête a essayé de mettre en exergue le danger des lieux communs de l'interprétation en histoire de l'art, et plus particulièrement de ceux faisant un usage inconsidéré du texte de Guillaume de Lorris et Jean de Meung. / Both discursive cliché and commonplace reasoning – according to the distinction made by Remy de Gourmot for whom the commonplace refers to the banality of the Idea while the cliché is the very materiality of the sentence – the anthem of the Roman de la Rose's influence on figurative arts in the Middle Ages became one of those many redundancies regulary invoked in argumentative rhetoric. Provoked by this observation and by the desire to check the relevance of an iconographic hypothesis linking the Roman de la Rose to the tapestry of the Lady and the Unicorn, this investigation has tried to highlight the danger of the interpretation commonplaces in Art History, especially those making a reckless use of Guillaume de Lorris and Jean de Meung's poem.
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Écriture et contingence : fortuna, lieux communs et exemples historiques dans la littérature politique du XVIIe siècle. Les contextes et usages du Ministre d’Estat de Jean de Silhon / writing and contingency : Fortuna, Common Places et Historical Examples in the Political Literature of the 17th Century. The contexts of Jean de Silhon's Minsistre d'Estat

Förköli, Gábor 20 March 2017 (has links)
Le présent travail souhaite apporter un éclairage sur la manière dont la littérature politique de l'absolutisme français a envisagé la place de la contingence et du hasard dans l’expérience historique. Cette étude comprend deux versants : d’une part, l’examen des contextes d’écriture du Ministre d'Estat (1631), traité politique que Jean de Silhon consacre à la défense du ministère de Richelieu ; d’autre part, une analyse des aspects épistémologiques et anthropologiques de l’usage des maximes, des préceptes et des exemples dans les ouvrages historiques et politiques. Cette double approche se justifie par les circonstances de la réception de Silhon, que nous étudions à partir de la présence de ses ouvrages dans certains recueils de manuscrits, relatifs à la politique française du premier XVIIe siècle. Pour ce faire, nous considérons le manuscrit comme un médium, qui révèle à la fois le fonctionnement de l’espace public et celui de l’intimité des lectures personnelles. Dans ce travail, la collecte des lieux communs et des sentences est vu comme un moyen d’ordonner l’hétérogénéité des expériences historiques sous la forme d’un savoir utile. Nous commençons par analyser le concept de contingence historique, à travers le topos de fortuna, tel qu’il est décrit dans les ouvrages de Silhon et de ses contemporains. Il semble qu’une tension se dégage entre deux tendances antinomiques au sein de cette oeuvre : l’auteur défend, en matière d’État, une exigence de modernité, celle d’une émancipation de la politique de ses modèles antiques et d’une affirmation de son caractère rationnel ; pourtant, le topos archaïque de fortuna reste profondément ancré dans son oeuvre, y compris en lien avec la figure du ministre d’État au XVIIe siècle. Ce constat est renforcé par l'étude de la réception du Ministre d'Estat en Italie et dans le Saint-Empire. Nous parcourons ensuite les extraits manuscrits collectés dans le cabinet de Richelieu et dans les collections de Philippe de Béthune et d’Henri II de Mesmes, avant de présenter la collection ouvertement francophile du duc Auguste le Jeune de Wolfenbüttel. Nous examinons enfin l’œuvre de Nicolas Zrínyi, homme d’État croato-hongrois, qui intègre, dans sa théorie politique et militaire, deux influences contradictoires : la lecture tacitiste de l’histoire antique et le modernisme de Silhon. Son Capitaine vaillant (1650-53), méditation manuscrite, représente, au niveau de l'invention et de la disposition de ses matériaux, les méthodes propres à l’humanisme traditionnel, tandis que, dans l’usage de l’Histoire, il partage les doutes de l’humanisme tardif. / The purpose of this work is to present the way the political literature of French absolutism explained contingency and chance in historical experience. This study comprises two tasks: firstly, it analyses the different contexts of the Ministre d’Estat (1631), a political treatise written by Jean de Silhon to defend Richelieu’s government; secondly, it deals with the epistemological and anthropological aspects of using maxims, precepts and examples written on historical or political matters. To demonstrate the relevance of this double approach, the study aims to reconstruct the history of Silhon’s reception by discussing the presence of his works in manuscript miscellanies which contain excerpts on French politics in the first half of the 17th century. For this purpose, manuscript is interpreted as a medium which reveals both the functioning of the public space and the privacy of personal readings. Collecting common places and sentences is considered to be a method of organising divergent historical experiences into useful knowledge. In the first part, this study analyses the notion of historical contingency as described with the topos of fortuna in works by Silhon and his contemporaries. I suggest that there is a tension between two opposite tendencies in Silhon’s work: although he declares a claim for modernity in state affairs in order to liberate politics from antique models and to assure its rationality, the archaic topos of fortuna keeps resurfacing in his work and in the figure of the state minister in the 17th century. This statement can be confirmed by observing the reception of the Ministre d’Estat in Italy and in the Holy Roman Empire. The second part discusses manuscript excerpts from Richelieu’s cabinet and from the collections of Philippe de Béthune and Henri II de Mesmes, concluding with the presentation of the openly Francophile collection of August the Younger, duke of Wolfenbüttel. The third part considers the work of Nicolas Zrínyi, a Croatian-Hungarian politician, who integrated two contradictory influences in his political and military theory: the Tacitist reading of ancient history and Silhon’s modernism. His Valiant Captain (1650-53), an unpublished meditation, represents the methods of classical humanism in the inventio and dispositio of its matters while sharing late humanism’s doubts concerning the uses of history.

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