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Mirbeau et le mythe de la nature /

Lair, Samuel, January 2004 (has links)
Texte remanié de: Th. doct.--Litt.--Brest, 2002. Titre de soutenance : Le mythe de la nature dans l'oeuvre d'Octave Mirbeau. / Bibliogr. p. 339-348. Index.
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Octave Mirbeau et la «Terreur» anarchiste

Moisan, Justin 19 April 2018 (has links)
Ce mémoire présente une analyse du discours médiatique d'Octave Mirbeau à l'époque des attentats anarchistes, en se penchant sur des chroniques publiées entre 1892 et 1894. L'engagement idéologique de Mirbeau, nettement perceptible dans ces articles, est fondé discursivement sur la posture d'un journalisme pamphlétaire. Après avoir relevé et analysé les traits de cette posture, l'étude explore les contraintes de l'actualité sur l'écriture de Mirbeau. Dans son traitement de l'actualité et ses réactions à l'interdiscours médiatique, Mirbeau convoque une série d'éléments de fictionnalisation, qui sont passés en revue et étudiés. Enfin, ce mémoire, s'inscrivant dans une perspective culturelle et littéraire de l'étude des journaux, se penche sur les contours flous de l'imaginaire social de l'anarchisme, tel que le construit Mirbeau.
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Un destin littéraire. Georges Darien / A literary destiny. Georges Darien

Lorig, Aurélien 06 March 2015 (has links)
Les discours tenus aujourd’hui sur Georges Darien restent, pour une large part, associés à l’anarchisme. Pour en saisir les limites, la thèse remonte aux sources biographiques. La lecture de son œuvre− aussi riche que méconnue− prendra acte d’un moment fondateur : l’expérience des camps disciplinaires, en 1883. A partir de là, les fictions s’inscrivent dans une démarche contestataire. Le destin littéraire devient spéculaire, véritable miroir d’une âme entrée en résistance. Tenant à la fois de Balzac, Vallès ou encore Mirbeau, l’écrivain dénonce et engage sa responsabilité d’auteur. Combinant avec originalité des personnages et des situations, Darien revisite les problématiques de son époque : rapport à la bourgeoisie, à l’argent, aux institutions, à l’individu. A ce titre, sa littérature est un vaste territoire à explorer. Les pratiques d’écriture et les stéréotypies particulières de la « fin de siècle » font l’objet d’une analyse très critique. L’homme de lettres écrit sa contestation sous toutes les formes : roman, poésie, théâtre, pamphlet, journal, discours. Enfant perdu de la bourgeoisie, livré à la Grande Muette, assiégé par des visions cauchemardesques ; Darien a de quoi nourrir sa résistance scripturaire. Rien ne manquera à la parole libertaire qu’il exerce. Bagnes et armées connaîtront une satire des plus violentes. Famille et instances tutélaires délivreront des idéologies souvent ridicules. Nations et littérateurs donneront l’occasion de discuter la place de l’artiste et de forger un individualisme féroce. Sous le couvert de récits détonants, l’écrivain donne ainsi à voir matière, mais aussi manière. Surenchère, image, caricature, raisonnement par l’absurde, fondent une esthétique originale. La fiction ne fait jamais allégeance à un système de pensée, quel qu’il soit. Le continent littéraire sur lequel nous posons notre regard impose de revoir nos certitudes. Aller à la rencontre de Darien, c’est repenser la question de l’adhésion à l’anarchisme, au naturalisme ou encore au symbolisme. La littérature devient le laboratoire d’une pensée qui n’est jamais partisane, mais toujours soucieuse de décrypter. La démarche comparatiste comme la sociologie permettent d’engager ce décryptage. Finalement, lire ou relire Darien, c’est passer du singulier d’un destin littéraire au pluriel de nos destinées. Le texte retrouve son étymologie de « textus », ce fil qui se fait et défait au gré des écritures et des heurts de l’Histoire collective comme personnelle. / The speeches today Georges Darien remain largely associated with anarchism. To grasp the limits, the thesis goes back to biographical sources. Reading his œuvre− as rich as méconnue− take note of a founding moment: the experience of disciplinary camps, in 1883. From there, fictions are part of a protest action. The literary destiny becomes specular true reflection of a resistor input soul.Holding both Balzac Vallès or Mirbeau, the writer denounces and engages its copyright liability. Combining with original characters and situations, Darien revisits the issues of his time compared to the bourgeoisie, to money, to institutions, to the individual. As such, its literature is a vast territory to explore. Writing practices and specific stereotypes of the “end of century” are the subject of a highly critical analysis. The man of letters wrote his challenge in all forms: novel, poetry, theater, pamphlet, newspaper, speech. Lost child of the bourgeoisie, comes to the Great Muette, besieged by nightmarish visions; Darien has enough to feed his scriptural resistance. Nothing missed libertarian speech he exercises. Bagnes and armies will experience more violent satire. Family and guardianship bodies shall issue often ridiculous ideologies. Nations and writers will provide an opportunity to discuss the place of the artist and forge a fierce individualism. Under the cover of detonating stories, the writer gives to see and matter but also fashion. Increment, picture, cartoon, reductio ad absurdum, founded an original aesthetic. Fiction never pledged allegiance to a system of thought, whatever it is. The literary continent on which we lay our eyes means reviewing our certainties. Go to the meeting of Darien, is rethinking the issue of accession to anarchism, naturalism or symbolism. Literature becomes the laboratory of a thought that is never partisan, anxious to decrypt. The comparative approach such as sociology allow it to engage decryption. Finally, read or reread Darien is spend a singular literary destiny plural of our destinies. The text finds its etymology of “textus” this thread is done and undone at the discretion of the scriptures and clashes of collective history as personal.
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Un destin littéraire. Georges Darien / A literary destiny. Georges Darien

Lorig, Aurélien 06 March 2015 (has links)
Les discours tenus aujourd’hui sur Georges Darien restent, pour une large part, associés à l’anarchisme. Pour en saisir les limites, la thèse remonte aux sources biographiques. La lecture de son œuvre− aussi riche que méconnue− prendra acte d’un moment fondateur : l’expérience des camps disciplinaires, en 1883. A partir de là, les fictions s’inscrivent dans une démarche contestataire. Le destin littéraire devient spéculaire, véritable miroir d’une âme entrée en résistance. Tenant à la fois de Balzac, Vallès ou encore Mirbeau, l’écrivain dénonce et engage sa responsabilité d’auteur. Combinant avec originalité des personnages et des situations, Darien revisite les problématiques de son époque : rapport à la bourgeoisie, à l’argent, aux institutions, à l’individu. A ce titre, sa littérature est un vaste territoire à explorer. Les pratiques d’écriture et les stéréotypies particulières de la « fin de siècle » font l’objet d’une analyse très critique. L’homme de lettres écrit sa contestation sous toutes les formes : roman, poésie, théâtre, pamphlet, journal, discours. Enfant perdu de la bourgeoisie, livré à la Grande Muette, assiégé par des visions cauchemardesques ; Darien a de quoi nourrir sa résistance scripturaire. Rien ne manquera à la parole libertaire qu’il exerce. Bagnes et armées connaîtront une satire des plus violentes. Famille et instances tutélaires délivreront des idéologies souvent ridicules. Nations et littérateurs donneront l’occasion de discuter la place de l’artiste et de forger un individualisme féroce. Sous le couvert de récits détonants, l’écrivain donne ainsi à voir matière, mais aussi manière. Surenchère, image, caricature, raisonnement par l’absurde, fondent une esthétique originale. La fiction ne fait jamais allégeance à un système de pensée, quel qu’il soit. Le continent littéraire sur lequel nous posons notre regard impose de revoir nos certitudes. Aller à la rencontre de Darien, c’est repenser la question de l’adhésion à l’anarchisme, au naturalisme ou encore au symbolisme. La littérature devient le laboratoire d’une pensée qui n’est jamais partisane, mais toujours soucieuse de décrypter. La démarche comparatiste comme la sociologie permettent d’engager ce décryptage. Finalement, lire ou relire Darien, c’est passer du singulier d’un destin littéraire au pluriel de nos destinées. Le texte retrouve son étymologie de « textus », ce fil qui se fait et défait au gré des écritures et des heurts de l’Histoire collective comme personnelle. / The speeches today Georges Darien remain largely associated with anarchism. To grasp the limits, the thesis goes back to biographical sources. Reading his œuvre− as rich as méconnue− take note of a founding moment: the experience of disciplinary camps, in 1883. From there, fictions are part of a protest action. The literary destiny becomes specular true reflection of a resistor input soul.Holding both Balzac Vallès or Mirbeau, the writer denounces and engages its copyright liability. Combining with original characters and situations, Darien revisits the issues of his time compared to the bourgeoisie, to money, to institutions, to the individual. As such, its literature is a vast territory to explore. Writing practices and specific stereotypes of the “end of century” are the subject of a highly critical analysis. The man of letters wrote his challenge in all forms: novel, poetry, theater, pamphlet, newspaper, speech. Lost child of the bourgeoisie, comes to the Great Muette, besieged by nightmarish visions; Darien has enough to feed his scriptural resistance. Nothing missed libertarian speech he exercises. Bagnes and armies will experience more violent satire. Family and guardianship bodies shall issue often ridiculous ideologies. Nations and writers will provide an opportunity to discuss the place of the artist and forge a fierce individualism. Under the cover of detonating stories, the writer gives to see and matter but also fashion. Increment, picture, cartoon, reductio ad absurdum, founded an original aesthetic. Fiction never pledged allegiance to a system of thought, whatever it is. The literary continent on which we lay our eyes means reviewing our certainties. Go to the meeting of Darien, is rethinking the issue of accession to anarchism, naturalism or symbolism. Literature becomes the laboratory of a thought that is never partisan, anxious to decrypt. The comparative approach such as sociology allow it to engage decryption. Finally, read or reread Darien is spend a singular literary destiny plural of our destinies. The text finds its etymology of “textus” this thread is done and undone at the discretion of the scriptures and clashes of collective history as personal.
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Un destin littéraire. Georges Darien / A literary destiny. Georges Darien

Lorig, Aurélien 06 March 2015 (has links)
Les discours tenus aujourd’hui sur Georges Darien restent, pour une large part, associés à l’anarchisme. Pour en saisir les limites, la thèse remonte aux sources biographiques. La lecture de son œuvre− aussi riche que méconnue− prendra acte d’un moment fondateur : l’expérience des camps disciplinaires, en 1883. A partir de là, les fictions s’inscrivent dans une démarche contestataire. Le destin littéraire devient spéculaire, véritable miroir d’une âme entrée en résistance. Tenant à la fois de Balzac, Vallès ou encore Mirbeau, l’écrivain dénonce et engage sa responsabilité d’auteur. Combinant avec originalité des personnages et des situations, Darien revisite les problématiques de son époque : rapport à la bourgeoisie, à l’argent, aux institutions, à l’individu. A ce titre, sa littérature est un vaste territoire à explorer. Les pratiques d’écriture et les stéréotypies particulières de la « fin de siècle » font l’objet d’une analyse très critique. L’homme de lettres écrit sa contestation sous toutes les formes : roman, poésie, théâtre, pamphlet, journal, discours. Enfant perdu de la bourgeoisie, livré à la Grande Muette, assiégé par des visions cauchemardesques ; Darien a de quoi nourrir sa résistance scripturaire. Rien ne manquera à la parole libertaire qu’il exerce. Bagnes et armées connaîtront une satire des plus violentes. Famille et instances tutélaires délivreront des idéologies souvent ridicules. Nations et littérateurs donneront l’occasion de discuter la place de l’artiste et de forger un individualisme féroce. Sous le couvert de récits détonants, l’écrivain donne ainsi à voir matière, mais aussi manière. Surenchère, image, caricature, raisonnement par l’absurde, fondent une esthétique originale. La fiction ne fait jamais allégeance à un système de pensée, quel qu’il soit. Le continent littéraire sur lequel nous posons notre regard impose de revoir nos certitudes. Aller à la rencontre de Darien, c’est repenser la question de l’adhésion à l’anarchisme, au naturalisme ou encore au symbolisme. La littérature devient le laboratoire d’une pensée qui n’est jamais partisane, mais toujours soucieuse de décrypter. La démarche comparatiste comme la sociologie permettent d’engager ce décryptage. Finalement, lire ou relire Darien, c’est passer du singulier d’un destin littéraire au pluriel de nos destinées. Le texte retrouve son étymologie de « textus », ce fil qui se fait et défait au gré des écritures et des heurts de l’Histoire collective comme personnelle. / The speeches today Georges Darien remain largely associated with anarchism. To grasp the limits, the thesis goes back to biographical sources. Reading his œuvre− as rich as méconnue− take note of a founding moment: the experience of disciplinary camps, in 1883. From there, fictions are part of a protest action. The literary destiny becomes specular true reflection of a resistor input soul.Holding both Balzac Vallès or Mirbeau, the writer denounces and engages its copyright liability. Combining with original characters and situations, Darien revisits the issues of his time compared to the bourgeoisie, to money, to institutions, to the individual. As such, its literature is a vast territory to explore. Writing practices and specific stereotypes of the “end of century” are the subject of a highly critical analysis. The man of letters wrote his challenge in all forms: novel, poetry, theater, pamphlet, newspaper, speech. Lost child of the bourgeoisie, comes to the Great Muette, besieged by nightmarish visions; Darien has enough to feed his scriptural resistance. Nothing missed libertarian speech he exercises. Bagnes and armies will experience more violent satire. Family and guardianship bodies shall issue often ridiculous ideologies. Nations and writers will provide an opportunity to discuss the place of the artist and forge a fierce individualism. Under the cover of detonating stories, the writer gives to see and matter but also fashion. Increment, picture, cartoon, reductio ad absurdum, founded an original aesthetic. Fiction never pledged allegiance to a system of thought, whatever it is. The literary continent on which we lay our eyes means reviewing our certainties. Go to the meeting of Darien, is rethinking the issue of accession to anarchism, naturalism or symbolism. Literature becomes the laboratory of a thought that is never partisan, anxious to decrypt. The comparative approach such as sociology allow it to engage decryption. Finally, read or reread Darien is spend a singular literary destiny plural of our destinies. The text finds its etymology of “textus” this thread is done and undone at the discretion of the scriptures and clashes of collective history as personal.
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Romanciers cyniques : Octave Mirbeau, Pierre Drieu la Rochelle, Michel Houellebecq / Cynics novelists : Octave Mirbeau, Pierre Drieu la Rochelle, Michel Houellebecq

Fustin, Ludivine 11 January 2017 (has links)
À travers l’étude des romans de trois écrivains jugés cyniques – au sens antique ou moderne du terme –, il s’agit de chercher à définir un nouveau statut auctorial dans l’histoire du champ littéraire du XIXe au XXIe siècles : celui de romancier cynique. Le fil conducteur de cette recherche procède, avant tout, du rapport fondamental qu’entretient le cynisme avec la vérité. Vérité historique, lorsque ces écrivains envisagent le cynisme (notion qui touche aussi bien à la philosophie, à la psychologie qu’à la morale) comme un matériau romanesque, autrement dit, un thème, un caractère, une attitude à exposer afin de dévoiler au mieux la réalité de leur siècle respectif. Vérité transhistorique, quand ils s’attachent à révéler ce que sont l’homme et le monde. Le cynisme relève alors d’une pratique, celle du dire-vrai, qui favorise le caractère aléthique du texte littéraire et conditionne la teneur du discours véhiculé par le roman : c’est un centre autour duquel gravitent des thèmes, des éléments narratifs et des procédés d’écriture communs aux écrits romanesques de Mirbeau, de Drieu et de Houellebecq, dont les horizons sont pourtant bien distincts. Cette forte implication du cynisme dans l’espace littéraire suppose nécessairement un rapport singulier au réel ; elle exige du romancier qu’il ménage la rencontre du fictif et du vécu, tout en déclenchant un processus de dévoilement, franc et lucide, à l’égard de la littérature elle-même. Le romancier cynique se doit de mettre à nu les faiblesses, les contradictions, voire les travers de la littérature afin d’être au plus près de ce qu’elle est vraiment. / The antique and modern study of the novels by these three cynical writers aims at trying to portray a new authorial status in the history of nineteenth to twenty-first century literature : the status of the cynical novelist. First and foremost, the common thread of this research comes from the essential link between cynicism and truth. On the one hand, truth as historic truth is defined when cynicism (in its philosophical, psychological and ethical terms) is considered by these novelists as a novel material, in other words, a theme, a character, and an attitude, which exposes the reality of their respective century. On the other hand, truth as transhistorical truth is when they endeavour to unveil what mankind and world are. Cynicism comes therefore from the habit of truth-telling, the one that promotes the alethic aspect of the literary text and determines the content of the speech conveyed by the novel. Mirbeau, Drieu and Houellebecq novels have really definite horizons of their owns. But if I consider the common points to these three writers, I can say that this truth-telling process is a centre around which themes, narrative elements and writing processes gravitate. This strong involvement of cynicism in the literary space necessarily implies a singular connection to reality, therefore, it implies for the novelist both to handle carefully this melting of fiction and real-life experiences and to trigger a process of a honest and lucid disclosure towards literature itself. A cynical novelist must expose the weaknesses, the contradictions and even the quirks of literature in order to be as close as possible to what it really is.
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La représentation des femmes dans l’œuvre romanesque et théâtrale d’Octave Mirbeau / The feminine figure in Octave Mirbeau’s novels and plays

Rodrígues Suárez, Lisa 24 February 2016 (has links)
Cette thèse a pour objet d’étudier le rapport entre la réalité objective des femmes au XIXe siècle et la représentation qu’en donne Octave Mirbeau dans ses œuvres romanesques et théâtrales. L’analyse se divise en trois parties, qui étudient le sujet en partant des aspects les plus concrets de l’écriture de Mirbeau et en allant vers les plus allégoriques. La première partie, intitulée « la femme, entre réalisme et caricature », analyse le degré de réalisme présent dans la construction des personnages féminins, en prenant appui sur différents critères de classification (les catégories sociales, les relations au sein du couple, les transgressions). La deuxième partie, intitulée « Une entreprise de mythification ? », analyse les influences scientifiques, littéraires et philosophiques prégnantes à la fin du XIXe siècle et qui constituent le contexte culturel dans lequel baigne l’écrivain. La troisième partie, « une entreprise symbolique plaçant la femme au cœur des combats politiques de Mirbeau » est un dépassement des questions évoquées précédemment, analysant la création d’un type novateur de féminité. Le but de cette troisième partie est de montrer que la femme incarne une valeur ambivalente, tantôt symbole de la société corrompue, tantôt symbole de liberté et de résistance à cette corruption. Le monde a beaucoup changé ces dernières années et en conclusion des aspects contemporains de la pensée de Mirbeau seront abordés, ainsi que la dimension postmoderne de son univers. / The purpose of this thesis is to study the link between the feminine figure in Octave Mirbeau’s novels and plays and the whole meaning of his work (in particular its political aiming). The key question to be answered is : Is the feminine figure a mimetic representation of the objective reality of late nineteenth century women or does it have a deeper meaning ? The analysis is divided into three parts, and evolves from the most objective to the most symbolic. The first part, entitled « The woman, between realism and caricature » is aimed to analyse the degree of realism that can be found in the construction of feminine figures. In the second part, entitled « A mystification process ? », a further aim is to bring understanging to the influences (scientific, literal and philosofical) that had an impact upon most of the writers in the end of the nineteenth century and Mirbeau in particular, even though his work always remains very personal. The third part, « A symbolic construction placing the woman at the core of Mirbeau’s political fights » goes beyond the questions studied before and analyses how Mirbeau managed to create a new kind of feminity. The objective of this third part is to show that the woman embodies an ambivalente value in Mirbeau’s work, and is at the same time a symbol of the corrupted society and a symbol of freedom and resistance to this same corruption. In recent years, the world has changed a lot and the conclusion of the study is focused on the contemporary aspects of Mirbeau’s world, as well as on the postmodern dimension of his universe.
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Réécritures du mythe de Lilith dans La Jongleuse de Rachilde et Le Jardin des supplices d’Octave Mirbeau : reflets d’une féminité trouble

Denault, Marilou 08 1900 (has links)
De légendaires, les grandes figures féminines des mythes anciens sont devenues, au fil du XIXe siècle, emblématiques. Le mouvement s’amplifie vers la fin du siècle et l’imaginaire « féminin » se nourrit alors d’un discours social qui contribue à construire la féminité en termes de menace et de dépravation. Les figures mythiques prêteront leurs traits à celle de la femme fatale, devenue le symbole de la dégénérescence de la société française. Engrangeant dans son corps représenté tous les vices du siècle, la figure féminine nous est apparue éminemment révélatrice quant à la compréhension d’une époque. Or, la figure de la femme fatale s’avère fondamentalement ambivalente et Lilith, pouvant à la fois incarner l’amour et la destruction, affiche ce double visage de la féminité. Nous démontrons qu’il existe une relation étroite entre la profonde ambivalence du mythe de Lilith et les représentations de la femme fatale et pour ce faire, procédons à une analyse comparative de l’œuvre de Rachilde et Octave Mirbeau qui, dans La Jongleuse et Le Jardin des supplices, réécrivent le mythe de Lilith. De la comparaison des deux Lilith, ressortent deux représentations extrêmement contrastées de la femme fatale : alors que Rachilde dresse toute droite son héroïne dans son désir ascensionnel, Mirbeau construit une Clara toute en mollesse et assoiffée de chair. Par l’analyse des rapports qui s’articulent entre deux écritures, nous démontrons que la dualité inhérente au mythe de Lilith répond à l’instabilité d’une société aux prises avec de multiples angoisses en matière d’identité sexuelle. Cette comparaison nous amène aussi à nous interroger quant aux traces d’une certaine sexuation dans la voix littéraire. / Over the course of the nineteenth century the legendary female figures of ancient myth had become emblematic of the female sex. This association grew stronger toward the end of the century and the “feminine imaginary” fed itself on a social discourse that contributed to the construction of femininity in terms of menace and depravity. The mythical figures that lent their faces to representations of the femme fatale became symbols of the degeneration of French society. With all of the vices of the century gathered into her body, this female figure appears to us as eminently revealing as to the understanding of an era. However, the figure of the femme fatale is fundamentally ambivalent, and the mythical figure of Lilith, which can embody love as well as destruction, represents the two opposing aspects of nineteenth century representations of femininity. This study shows that there is a direct relationship between the profound ambivalence that characterizes the myth of Lilith and representations of the femme fatale. To this end, we undertake a comparative analysis of the works of Rachilde and Octave Mirbeau, who rewrite the myth of Lilith in The Juggler and The Torture Garden. Two extremely contrasting representations emerge from the comparison between the two “Liliths”: as Rachilde portrays her upstanding heroine’s desire to transcend her body, Mirbeau constructs his Clara as soft and mired in the body, thirsty for carnal pleasure. By examining the relationships that become apparent between these works, we demonstrate that the duality inherent in the myth of Lilith responds to the instability of a society grappling with multiple anxieties regarding sexual identity. This comparison, therefore, allows us to interrogate the traces of a specific mode of sexuation in the literary voice.
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Réécritures du mythe de Lilith dans La Jongleuse de Rachilde et Le Jardin des supplices d’Octave Mirbeau : reflets d’une féminité trouble

Denault, Marilou 08 1900 (has links)
De légendaires, les grandes figures féminines des mythes anciens sont devenues, au fil du XIXe siècle, emblématiques. Le mouvement s’amplifie vers la fin du siècle et l’imaginaire « féminin » se nourrit alors d’un discours social qui contribue à construire la féminité en termes de menace et de dépravation. Les figures mythiques prêteront leurs traits à celle de la femme fatale, devenue le symbole de la dégénérescence de la société française. Engrangeant dans son corps représenté tous les vices du siècle, la figure féminine nous est apparue éminemment révélatrice quant à la compréhension d’une époque. Or, la figure de la femme fatale s’avère fondamentalement ambivalente et Lilith, pouvant à la fois incarner l’amour et la destruction, affiche ce double visage de la féminité. Nous démontrons qu’il existe une relation étroite entre la profonde ambivalence du mythe de Lilith et les représentations de la femme fatale et pour ce faire, procédons à une analyse comparative de l’œuvre de Rachilde et Octave Mirbeau qui, dans La Jongleuse et Le Jardin des supplices, réécrivent le mythe de Lilith. De la comparaison des deux Lilith, ressortent deux représentations extrêmement contrastées de la femme fatale : alors que Rachilde dresse toute droite son héroïne dans son désir ascensionnel, Mirbeau construit une Clara toute en mollesse et assoiffée de chair. Par l’analyse des rapports qui s’articulent entre deux écritures, nous démontrons que la dualité inhérente au mythe de Lilith répond à l’instabilité d’une société aux prises avec de multiples angoisses en matière d’identité sexuelle. Cette comparaison nous amène aussi à nous interroger quant aux traces d’une certaine sexuation dans la voix littéraire. / Over the course of the nineteenth century the legendary female figures of ancient myth had become emblematic of the female sex. This association grew stronger toward the end of the century and the “feminine imaginary” fed itself on a social discourse that contributed to the construction of femininity in terms of menace and depravity. The mythical figures that lent their faces to representations of the femme fatale became symbols of the degeneration of French society. With all of the vices of the century gathered into her body, this female figure appears to us as eminently revealing as to the understanding of an era. However, the figure of the femme fatale is fundamentally ambivalent, and the mythical figure of Lilith, which can embody love as well as destruction, represents the two opposing aspects of nineteenth century representations of femininity. This study shows that there is a direct relationship between the profound ambivalence that characterizes the myth of Lilith and representations of the femme fatale. To this end, we undertake a comparative analysis of the works of Rachilde and Octave Mirbeau, who rewrite the myth of Lilith in The Juggler and The Torture Garden. Two extremely contrasting representations emerge from the comparison between the two “Liliths”: as Rachilde portrays her upstanding heroine’s desire to transcend her body, Mirbeau constructs his Clara as soft and mired in the body, thirsty for carnal pleasure. By examining the relationships that become apparent between these works, we demonstrate that the duality inherent in the myth of Lilith responds to the instability of a society grappling with multiple anxieties regarding sexual identity. This comparison, therefore, allows us to interrogate the traces of a specific mode of sexuation in the literary voice.

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