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Le complot dans l'imaginaire Arabo-Musulman

Ourya, Mohamed January 2008 (has links) (PDF)
La notion du complot dans l'imaginaire arabo-musulman trouve son origine dans la Fitna (la Grande Discorde) vers 656. Les guerres entre les compagnons du prophète ont été imputées par plusieurs érudits musulmans à un seul homme: Abdallah Ibn Sabaâ (un Juif converti à l'Islam). C'est lui qui, d'après plusieurs théologiens et même des intellectuels musulmans actuels, a monté le complot contre le troisième calife Othman en 656 et du coup il était responsable des divergences des musulmans pendant cette période. Cette mentalité d'imputer ses erreurs historiques à l'Autre trouve son expression dans la culture arabo-musulmane. Cela est fomenté le plus souvent par un refus catégorique d'expliquer rationnellement les bouleversements historiques. En effet l'histoire politique musulmane retient que le concept de l'Umma repose sur le rêve d'une société homogène, où toute contestation, politique ou religieuse, est rejetée car suspecte. Ce qui explique le développement de la rhétorique du complot dans la culture arabo-musulmane, depuis la Fitna, en passant par les croisades, les invasions mongoles... etc. Plusieurs événements, tragiques certes, sont expliqués par "un complot contre la nation musulmane". Cette idéologie fut acceptée par la population musulmane comme idéologie de ressentiment et d'amertume, car elle se dégage de toute responsabilité. Par ailleurs, elle était machiavéliquement cultivée par la classe dirigeante musulmane, à des fins politiques. L'idée de la conspiration va atteindre son point culminant dans les guerres israélo-arabes à partir de 1949 et même avant. Le discours nassérien et nationaliste arabe, après la guerre de 1967, pour expliquer la défaite, avance qu'Israël et les Etats-Unis ont comploté contre la nation arabe pour entraver sa renaissance et son développement. D'autre part, les facteurs les plus importants de la crise culturelle contemporaine du discours culturel arabo-musulman se situe dans la tentative d'identifier les composantes de la culture occidentale mondialisée, avec la peur ou la hantise pour sa culture nationale, son identité culturelle, et sa spécificité nationaliste héritière d'un legs historique important. D'où une culture arabo-musulmane contemporaine perçue comme un rapport déséquilibré entre la perception et l'action, entre le "penser" brouillé et l'agir vague. En outre, on peut ajouter que depuis la marginalisation de la réflexion philosophique et du rationalisme, vers le 11ème siècle, la culture arabo-musulmane a été paralysée par la persistance des superstitions. Ajoutons à cela l'analphabétisme et la primauté du fatalisme, sans oublier le manque d'esprit critique, la propagation de la mentalité du déni, où les erreurs ne sont pas avouées, et le verrouillage du système politique. C'est ainsi que la mentalité du complot s'érige comme un raccourci mental et un détour de la critique interdite et une liberté limitée, absente ou étouffée. Elle est même devenue un paravent pour celer toutes les difficultés, dont souffre la société arabo-musulmane. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Arabe, Complot, Imaginaire, Islam, Juif, Musulman, Théorie.
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Rupture historique et structuration du temps dans la culture Arabo-Islamique : le cas du discours islamiste

Morin-Desrosiers, Ève January 2008 (has links) (PDF)
Le rapport à la modernité est devenu au fil du temps un important paradigme qui sert à comprendre les différentes réalités que vit le monde arabe. Il est notamment utilisé pour comprendre une certaine facette du discours islamiste. Cette modernité implique également un rapport au temps et une façon spécifique de l'organiser. L'objectif de ce mémoire consiste à étudier le discours islamiste sous un autre angle, celui d'un rapport au temps et de la lutte politique et symbolique pour sa structuration. Nous allons démontrer que suite à la réorganisation du quotidien des sociétés arabo-musulmanes sous la pression du colonialisme, le temps devient chez les islamistes un symbole qu'il faut conquérir et restructurer sur une base religieuse. Rétablir un ordre du temps à partir de la pratique du rituel aura pour conséquence de rétablir le lien symbolique religieux qui unissait l'ensemble des musulmans avant l'ingérence coloniale. Nous observerons cette dynamique à travers l'analyse de quelques oeuvres de Hassan al-Banna, Sayyid Qutb et Youssouf al-Qaradawi. Nous utiliserons le concept de temps sociaux puisque sa hiérarchisation et son agencement peuvent être des sources de conflits entre divers groupes sociaux qui préfèrent une organisation spécifique du temps à une autre. Dans le cas du discours islamiste, nous verrons que la réorganisation des temps sociaux se fait sur trois plans: l'un symbolique, l'un rythmique et l'autre pratique. Cette lutte pour le contrôle du quotidien des sociétés arabes nous permet de comprendre un certain aspect des crises qui secouent le monde arabo-musulman. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Colonialisme, Temps sociaux, Modernité, Islamisme, Temps, Histoire, Monde arabo-musulman, Islam, Ordre social.
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Identité et rapport à la culture arabo-musulmane : enquête exploratoire auprès de jeunes adultes d'origine maghrébine résidant à Montréal

Bénaïche, Rahabi 02 1900 (has links) (PDF)
Cette étude tente de comprendre les mutations identitaires d'un groupe de Maghrébins ayant migré au Québec. Tout en prenant en considération les différents modèles d'intégration des sociétés occidentales dans lesquels l'individu a migré, ce mémoire se penche également sur les diverses expériences migratoires, ainsi que sur l'âge de l'individu lors de sa migration. Nous nous sommes questionnés à savoir comment ces facteurs rentrent en jeu dans la reformulation identitaire des migrants. Cette recherche propose une analyse des transformations identitaires à travers trois grandes modalités proposées, soit la primauté de l'identité ethnique et culturelle, la primauté de l'identité religieuse et l'identité hybride. Nous avons constaté que, chez les répondants étudiés, l'âge et le nombre d'années passées dans le pays d'accueil se sont révélés être des facteurs influant sur l'attachement ou le détachement à certaines valeurs de la culture d'origine. Il s'est avéré que l'identité pouvait être hybride par le syncrétisme amalgamant les traits de la culture d'origine et de la culture du pays d'accueil. Ainsi, l'identité se forge selon de multiples facteurs et varie d'une personne à l'autre. Alors que plusieurs théories soutiennent une homogénéisation culturelle, conséquence de la mondialisation, nous constatons dans ce mémoire que la globalisation telle que nous la concevons aujourd'hui ne semble pas être un élément de standardisation des pratiques culturelles et religieuses. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : identité, immigration, hybridité, religion.
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La mission évangélique américaine et le monde arabo-musulman : une histoire géopolitique de la rencontre islamo-chrétienne du XIXe siècle à nos jours / The American evangelical mission and the Arab-Muslim world : a geopolitical history of the Islamo-Christian encounter, from the 19th century to the present

Hage-Ali, Chady 22 September 2017 (has links)
L’histoire de la mission évangélique américaine et de son influence sur la politique américaine au Moyen-Orient depuis le début du XIXe siècle demeure largement méconnue du grand public. Pourtant, les missionnaires ont fortement contribué à l’ouverture de leur pays au monde et à son positionnement comme acteur majeur de la scène internationale. Dans les provinces ottomanes, leurs apports en matière d’éducation, de santé, de culture et d’action sociale furent souvent plus significatifs que leurs résultats en matière d’évangélisation. En partant du postulat que l’influence des missions chrétiennes sur les choix politiques reste relative au cours de l’histoire, notre thèse entend distinguer la responsabilité des missionnaires et des leaders religieux du rôle joué par Washington dans l’apparition des crises et des conflits qui secouent le Moyen-Orient et le monde arabo-musulman. Elle examine les causes de l’échec à évangéliser massivement et à implanter les valeurs laïques et démocratiques. Elle souligne également les ambivalences et les divergences qui traversent le protestantisme américain, les attitudes, les représentations et les pratiques des évangéliques et du gouvernement américain à l’égard de l’islam, d’Israël, des nations arabes et musulmanes. / The history of the American Evangelical Mission and its influence on American policy in the Middle East, since the beginning of the nineteenth century, remains largely unknown to the general public. However, protestant missionaries have greatly contributed to the opening of their country to the world and to its status as a major player on the international scene. In the Ottoman provinces, their contributions to education, health, culture and social action were often more significant than their results in terms of evangelization. On the assumption that the influence of Christian missions on political choices remains relative in the course of history, our thesis seeks to distinguish the responsibility of missionaries from the political role played by Washington in the emergence of crises and conflicts that shake up the Middle East and the Arab-Muslim World. It examines the reasons for the failure of massive evangelization and implementation of democratic and secular values. It also highlights the ambivalences and divergences that cross American Protestantism, the attitudes, representations and practices of Evangelicals and American government towards Islam, Israel, the Arab and Muslim nations.
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La Russie de Vladimir Poutine au Moyen-Orient : analyses d'une ambition de "retour" (2000-2013) / Vladimir Putin's Russia in the Middle East : analyzing the "comeback" rationale (2000-2013)

Nocetti, Julien 01 July 2019 (has links)
Le Moyen-Orient représente un « Sud » souvent occulté dans l’analyse de la politique étrangère de la Russie. Or, la politique de Moscou au Moyen-Orient constitue un indicateur souvent révélateur des dynamiques, des atouts et des limites de la puissance russe. Sur la période étudiée (2000-2013), la poursuite d’objectifs « rationnels » – maximisation de la sécurité de l’État dans un système international perçu comme anarchique – n’exclut pas une quête identitaire éclairant la manière dont la Russie se perçoit au monde, souvent en opposition à l’Occident. Notre recherche interroge ainsi le réinvestissement du Moyen-Orient par la Russie de Vladimir Poutine en se penchant sur les logiques internes et extérieures de la politique russe. D’une part, à sa prise de fonctions, Vladimir Poutine est ainsi confronté au double défi d’éviter la polarisation ethnique et religieuse de la population russe et d’améliorer l’image de la Russie dans le monde arabo-musulman après les guerres de Tchétchénie. D’autre part, le Moyen-Orient reste le lieu traditionnel de l’affirmation de la puissance russe. À travers les grands dossiers sécuritaires de la région, Moscou jauge celle-ci à l’aune de l’Occident, en particulier des États-Unis, tout en faisant le pari, depuis la crise financière internationale et la guerre de Géorgie en 2008, d’un déclin inexorable de la puissance américaine. À partir de 2011, les « printemps arabes » révèlent une politique russe conservatrice par instinct, prudente dans son exécution, faite de manœuvres et de compromis si nécessaire et privilégiant les partenariats tactiques aux alliances contraignantes. / A highly and recurrent belligerent region, the Middle East represents a “South” which is often neglected in the study of Russian foreign policy. However, Moscow’s policy in the Middle East constitutes a particularly relevant indicator of the dynamics, assets, and limits of the Russian power. In our study period (2000-2013) the pursuit of “rational” objectives – the maximization of the state’s security within an international system perceived as anarchic – does not exclude an identity quest which enlightens the way Russia sees itself in the world, often in opposition to the West. Our research thus questions the reinvestment of the Middle East by Vladimir Putin’s Russia by addressing both the domestic and external rationales of Russian policy there. Once elected president in 2000, Vladimir Putin faced the twofold challenge of preventing an ethnic and religious polarization of the Russian population, and of improving Russia’s image in the Arab-Muslim world after the two wars fought in Chechnya. On the other side, the Middle East remains the traditional area for asserting Russia’s power. Through the main security issues in the region, Moscow mainly gauges the Middle East with regard to the West, most notable the United States, while betting, since the world financial crisis and the Georgia war in 2008, an inexorable decline of the American power. Since 2011, the “Arab Spring” uprisings have revealed a conservative by instinct and a cautious in its execution Russian policy, made of maneuvers and compromises if necessary and favoring tactic partnerships to constraining alliances.

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