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Perceptions réalistes et néoconservatrices de l'Arabie Saoudite avant et après le 11 septembre 2001Gervais-Parent, Mathieu January 2008 (has links) (PDF)
Les attaques terroristes du 11 septembre 2001 furent les évènements principaux qui déterminèrent comment les États-Unis abordèrent leurs relations étrangères par la suite. Ce fut le cas particulièrement de la relation avec l'Arabie Saoudite étant donné les liens directs et indirects de ce pays avec ces attentats. Les Réalistes et les Néoconservateurs américains ont d'ailleurs construit leurs positions par rapport à l'Arabie Saoudite selon la nouvelle donne de la guerre contre le terrorisme qui a suivi le 11 septembre. Ainsi, Réalistes et Néoconservateurs basaient leurs perceptions de l'Arabie Saoudite sur sensiblement les même arguments, tout en mettant l'accent sur ceux qui correspondaient le mieux à leurs positions respectives. Les Réalistes et les Néoconservateurs invoquaient souvent les mêmes arguments pour appuyer des positions totalement différentes par rapport à l'Arabie Saoudite. Loin de rapprocher Réalistes et Néoconservateurs sur le dossier de l'Arabie Saoudite, les attentats du 11 septembre ont été utilisés comme justificatifs pour durcir encore d'avantage les positions antagonistes des deux groupes par rapport à ce pays. Le nouveau contexte international post-11 septembre n'explique donc pas adéquatement à lui seul les perceptions opposées des Réalistes et des Néoconservateurs par rapport à l'Arabie Saoudite. Les implications de ce nouveau contexte furent établies selon le prisme déformant de l'idéologie de l'observateur. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : États-Unis, Politique étrangère, Arabie saoudite, Néoconservateurs, Réalistes, 11 septembre, Terrorisme.
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Est-il l’un des leurs ? Francis Fukuyama et le néoconservatisme américain / Is He One of Them? Francis Fukuyama and American NeoconservatismBourgois, Pierre 28 November 2018 (has links)
Francis Fukuyama s’est fait connaître aux yeux du grand public à la fin des années 1980 et au début des années 1990, suite à sa célèbre thèse controversée de « la fin de l’histoire ». Érigé comme un parfait défenseur du modèle politique et économique libéral occidental, le politologue fut régulièrement associé au néoconservatisme américain, cela jusqu’à sa rupture clairement affichée au milieu des années 2000. Si Fukuyama dénonce alors la vision « agressive » de la génération post-Guerre froide du mouvement en politique étrangère, on s’aperçoit par ailleurs également, avant cette période, de l’existence de certaines divergences avec les premiers néoconservateurs, notamment en politique intérieure. Dès lors, on peut s’interroger sur la place réelle qu’occupe l’auteur de « la fin de l’histoire » au sein du néoconservatisme américain. À ce titre, nous défendons la thèse selon laquelle l’œuvre fukuyamienne, loin d’être marginale, incarne au contraire pleinement le socle intellectuel du néoconservatisme. Preuve, au-delà de la diversité indéniable, d’une unité idéologique plus large au sein du courant. / Francis Fukuyama became known in the eyes of the general public in the late 1980s and early 1990s, following his famous controversial “End of History” thesis. Perceived as a perfect defender of the Western liberal political and economic model, the political scientist was regularly associated with American neoconservatism, until its break clearly displayed in the mid-2000s. If Fukuyama denounces the “aggressive” vision of the post-Cold War generation in foreign policy, we also notice, before this period, the existence of some divergences with the first neoconservatives, particularly in domestic policy. Consequently, one may question the real place occupied by the author of “The End of History” in American neoconservatism. As such, we defend the thesis that the Fukuyamian work, far from being marginal, fully embodies the intellectual base of neoconservatism. This is proof, beyond the undeniable diversity, of a broader ideological unity within the current.
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Retour dans la caverne. Philosophie, religion et politique chez le jeune Leo Strauss / Return to the Cave. Philosophy, Religion and Politics in Leo Strauss' Early ThoughtQuélennec, Bruno 19 February 2016 (has links)
Le travail de thèse entreprend une reconstruction critique de la philosophie politique de Leo Strauss (1899-1973) en partant de ses écrits de jeunesse allemands, replacés dans leur contexte politique et philosophique d’émergence et particulièrement dans les mouvements de la « renaissance juive » des années 1920. Au lieu de comparer son œuvre à celle d’autres grands classiques de la philosophie politique du XXe siècle ou d’analyser ces textes de jeunesse à la lumière de sa réception aux États-Unis, où lui et ses disciples sont souvent associés au mouvement néoconservateur américain, il s’agit ici de voir comment son positionnement politico-philosophique spécifique se construit dans la confrontation au « dilemme théologico-politique » dans lequel la pensée juive-allemande est prise face à la radicalisation de l’antisémitisme allemand pendant et après la Première Guerre Mondiale : judaïsme national ou judaïsme religieux ? Dans ses premiers écrits des années 1920, Strauss transforme cette opposition en celle entre Lumières et orthodoxie, entre athéisme et théisme, opposition qu’il ne cessera de vouloir dépasser à travers la construction d’un « athéisme biblique ». Nous montrons que ce n’est cependant que dans les années 1930, après son « tournant platonicien », que Strauss trouvera, par l’intermédiaire d’une nouvelle interprétation de Maïmonide, sa solution au « dilemme théologico-politique », sur des bases philosophiques pré-modernes. Avec le retour à ces Lumières platoniciennes, Strauss tente d’harmoniser Lumières et anti-Lumières, la défense du rationalisme et la justification d’un ordre théologico-politique autoritaire, projet paradoxal qui forme le cœur de son néoconservatisme philosophique. / My thesis undertakes a critical reconstruction of the political philosophy of Leo Strauss (1899-1973) on the basis of his early writings, which I contextualize in the political and philosophical frame of the Weimar Republic and the “German-Jewish Renaissance” of the 1920s. My main hypothesis is that his concept of ”political philosophy” emerges from a confrontation with the “theological-political dilemma” that German-Jewish thought faced after the First World War, the radicalization of German Anti-Semitism and the problem of being torn between national and religious Judaism. I argue that in his early writings of the 1920s, Strauss transforms this dilemma into the opposition between Enlightenment and orthodoxy, atheism and theism that he tries to overcome in the form of an “biblical atheism”. In the 1930s, after his “Platonic turn”, Strauss finds another solution to the “dilemma”, now on pre-modern philosophical grounds, through a new interpretation of Maimonides. With the return to this “platonic” Enlightenment, Strauss tries to harmonize anti-Enlightenment and Enlightenment, pre-modern rationalism and the justification of authoritarian theological-political order. My argument ist that this paradoxical project is the core of his philosophical neo-conservatism.
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Les néoconservateurs afro-américains face à l"'affirmative action". Idéologie, enjeux, activisme (1975-2008) / African-American Neoconservatives’ Attack on Affirmative Action. Ideology. Controversy. Action (1975-2008)Lacan-Rus, Délia Monica 21 October 2011 (has links)
Le nouveau conservatisme noir voit le jour dans les années 1975-1980 et s’impose comme une idéologie singulière, représentée par une élite intellectuelle (Thomas Sowell, Shelby Steele, Glenn Loury, Stephen L. Carter) graduellement institutionnalisée dans l’establishment conservateur. L’initiative personnelle, le self-help et le rejet des programmes politiques libéraux constituent les axes majeurs de cette doctrine. Les néoconservateurs afro-américains manifestent une grande confiance dans les principes économiques du libre-échange et rejettent l’interventionnisme d’État en faveur de la communauté raciale. L’attaque contre l’affirmative action s’accompagne du plaidoyer pour l’instauration de la norme de color blindness. Les actions entreprises dans le but de mettre un terme aux traitements préférentiels accordés aux minorités et aux femmes sont attentivement organisées par les acteurs de la droite américaine. Un réseau bien coordonné d’individus, des fondations conservatrices, organisations et groupes de réflexion se consacre à la promotion des stratégies color blind. Ward Connerly, homme d’affaires noir de Californie, est à la tête du mouvement pour l’abolition des traitements préférentiels accordés aux minorités et aux femmes. Bénéficiant d’un soutien fort de la part des institutions conservatrices, ses campagnes contre la politique préférentielle se concrétisent dans les États de Californie, du Washington, du Michigan et du Nebraska. / The new Black Conservatism emerges between 1975-1980 and is considered as a unique ideology. Its major representatives are intellectuals (Thomas Sowell, Shelby Steele, Glenn Loury, Stephen L. Carter) who are gradually “institutionalized” and integrated into the conservative establishment. Personal initiative, self-help and the contestation of liberal political programs represent the major axes of this ideology. Black neoconservatives greatly rely on the principles of free market economics and reject state interventionism in favor of the African-American community. Their attack on affirmative action is accompanied by attempts at instituting color blind politics. Actions undertaken in order to outlaw preferential treatment granted to minorities and women constitute a carefully organized operation. A well coordinated network of individuals, conservative foundations, organizations and think tanks are connected in this process and dedicate their efforts to advancing a color blind agenda. Ward Connerly, a black businessman from California, leads the movement for the abolition of preferential treatments granted to women and minorities. With the help of conservative institutions, his campaigns against preferential treatment put a ban of affirmative action in the States of California, Washington, Michigan and Nebraska.
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