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Effets de l'activité physique sur l'appétit, l'ingestion alimentaire, l'olfaction et la gustationJosaphat, Kapria-Jad 03 1900 (has links)
Introduction : La suralimentation, le manque d’exercice et la sédentarité représentent des causes modifiables et importantes dans le développement de l’obésité et des troubles de santé qui y sont associés. Il est connu qu’en plus d’avoir des effets bénéfiques pour le métabolisme, l’exercice permet d’augmenter la dépense énergétique et aide au maintien de la balance énergétique. Des études récentes ont révélé que l’exercice pourrait également causer une diminution de l’ingestion calorique, ce qui mènerait à un meilleur contrôle de la balance énergétique et pourrait avoir des effets bénéfiques pour la santé et ce, même lorsque pratiqué à faible intensité. Les objectifs de cette thèse sont d’explorer les effets de paramètres de l’exercice sous-étudiés en contrôle pondéral en 1) documentant l’impact de tâches de faible à très faible intensité (i.e. postes de travail actifs) chez les personnes en surplus pondéral et sur l’ingestion alimentaire et 2) en déterminant comment les facteurs chimiosensoriels liés au contrôle de l’appétit sont affectés par la pratique d’exercice par rapport au repos et en réponse à divers positionnements de la séance d’exercice dans le temps (timing).
Méthodes et résultats : Pour répondre au premier objectif de recherche, une revue systématique a été effectuée afin de documenter l’impact de l’usage des postes de travail actifs chez les personnes en surplus pondéral (article 1). Dix-neuf études ont été inclues, dont 12 portant sur les postes de travail debout, 9 sur les postes avec tapis-roulant, 3 sur les postes avec ergocycle et un sur un poste avec marcheur. Les résultats indiquent que ces postes de travail sont efficaces pour l’augmentation de la dépense énergétique et la réduction de la sédentarité au travail. Une étude expérimentale a été menée afin de déterminer quel est l’impact d’un poste de travail debout, comparé à un poste conventionnel assis, sur l’ingestion alimentaire. Trente-six hommes et femmes ont été assignés de façon randomisée à un poste de travail debout ou un poste assis (article 2). Ils ont pris part à des tâches cognitives pendant environ 1 h 30 min sur le poste de travail attitré et une collation ad libitum leur était ensuite servie. Les résultats indiquent qu’il n’y a pas de différence significative dans l’ingestion alimentaire entre les participants qui ont pris part à la condition assise (427,8 ± 301,8 kcal) et ceux qui étaient debout (461,2 ± 272,8 kcal; p = 0,472). Pour répondre au second objectif, nous avons tout d’abord observé quel était l’effet de l’exercice de haute intensité sur les perceptions chimiosensorielles liées à l’ingestion alimentaire (article 3). Quatorze hommes ont pris part à deux visites dans un ordre aléatoire consistant en A) une longue pause sédentaire et B) une courte pause sédentaire suivie d’une séance d’exercice (course à pied à 70 % du VO2 max). À leur arrivée (8 : 30), ainsi qu’immédiatement avant le diner (11:40), ils étaient soumis à des tests olfactifs et gustatifs. Puis, un buffet ad libitum leur était servi à midi. Les résultats n’ont révélé aucune différence significative dans l’ingestion alimentaire entre la condition sédentaire et la condition exercice (p=0,888). Ces résultats concordent avec l’absence de différence dans les perceptions olfactives et gustatives entre les conditions (tous les p >0,05). Le concept de timing est relativement nouveau au domaine de l’activité physique et plus particulièrement pour le contrôle de la balance énergétique. L’objectif du dernier projet (article 4) était d’observer si le positionnement de l’exercice dans le temps représente un paramètre d’intérêt pouvant optimiser l’effet coupe-faim via les perceptions chimiosensorielles. Dans un protocole similaire à l’article 3, douze hommes ont été soumis à deux conditions dans un ordre aléatoire : A) une séance d’exercice (30 min à 70% du VO2 max) suivie d’une pause sédentaire (90 minutes) ou B) la pause sédentaire suivie de la séance d’exercice. Ils prenaient part à des tests olfactifs et gustatifs à leur arrivée ainsi qu’avant le diner ad libitum. Les résultats indiquent que le positionnement de la séance d’exercice n’a eu aucun impact sur les perceptions olfactives (tous les p >0,05) et gustatives (tous les p >0,05), ainsi que sur l’ingestion alimentaire totale (p=0,459).
Conclusion : Nos travaux sont les premiers à montrer qu’en situation aigüe l’utilisation d’un poste de travail debout n’augmente pas la consommation alimentaire lors d’un repas subséquent. De plus, l’exercice d’intensité élevée n’a pas suscité de compensation alimentaire au repas subséquent, et ce peu importe le positionnement de la séance. Par ailleurs, contrairement aux hypothèses émises, l’exercice seul ou le positionnement de la séance n’ont pas modifié les perceptions olfactives et gustatives. / Introduction: Overeating, sedentary behaviour and physical inactivity are modifiable and important causes in the development of obesity and related health disorders. It is known that in addition to having beneficial effects on metabolism, exercise increases energy expenditure and helps to maintain the energy balance. Recent studies have shown that exercise may also cause a decrease in caloric intake, leading to better control of the energy balance and may have beneficial health effects, even when practised at low intensity. The objectives of this thesis are to explore the effects of under-studied exercise parameters in weight control by 1) documenting the impact of low to very low intensity tasks (i.e., active workstations) in individuals with excess body weight and on food intake and 2) determining how chemosensory factors related to appetite control are affected by exercise practice relative to rest and in response to various timings of the exercise session.
Methods and results: To address the first research objective, a systematic review was conducted to document the impact of the use of active workstations in individuals with excess body weight (article 1). Nineteen studies were included, of which 12 involved standing workstations, 9 involved treadmill workstations, 3 involved a cycle device, and one involved a stepping device. The results indicate that these workstations are effective in increasing work-hour energy expenditure and reducing sedentary behaviour. An experimental study was conducted to determine the impact of a standing workstation, compared to a conventional sitting workstation, on dietary intake. Thirty-six men and women were randomly assigned to a standing or seated workstation (article 2). They took part in cognitive tasks for about 1h30min on the assigned workstation and were then served an ad libitum snack. The results of the study indicate that there is no significant difference in dietary intake between participants who took part in the sitting condition (427.8 ± 301.8 kcal) and those who were standing (461.2 ± 272.8 kcal; p=0.472). To meet the second objective, we first observed the effect of high-intensity exercise on chemosensory perceptions related to food intake (article 3). Fourteen men took part in random order in two visits consisting of A) a long sedentary break and B) a short sedentary break followed by an exercise session (running at 70% of VO2 max). Upon arrival (8:30), as well as immediately before dinner (11:40), they were subjected to olfactory and taste tests. Then, an ad libitum buffet was served to them at noon. The results showed no significant difference in dietary intake between sedentary and exercise conditions (p=0.888). These results are consistent with the lack of difference in olfactory and gustatory perceptions between conditions (all p >0.05). The concept of timing is relatively new to the field of physical activity and more particularly to the control of the energy balance. The objective of the last project (article 4) was to observe whether the timing of exercise represents a parameter of interest that can optimize the appetite-suppressing effect via chemosensory perceptions. In a protocol similar to article 3, twelve men were subjected in random order to two conditions: A) an exercise session (30 min at 70% of VO2 max) followed by a sedentary break (90 minutes) or B) the sedentary break followed by the exercise session. They took part in olfactory and taste tests upon arrival (8:30 AM) and before the ad libitum dinner (11:40 AM). The results indicate that the timing of the exercise had no impact on olfactory (all p >0.05) and gustatory (all p >0.05) perceptions, or total dietary intake (p=0.459).
Conclusion: In conclusion, our work is the first to show that in acute situations the use of a standing workstation does not increase food consumption during a subsequent meal. Moreover, the high-intensity exercise did not result in acute food compensation at the subsequent meal, regardless of the timing of the session. Contrary to the hypotheses put forward, the exercise alone or the timing of the session did not modify olfactory and gustatory perceptions.
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Supplémentation en vitamine D chez des enfants ayant l’anémie falciforme : une étude pilote randomisée contrôléeGrégoire-Pelchat, Pascale 06 1900 (has links)
Introduction : La majorité des enfants ayant l’anémie falciforme (AF) sont déficients en vitamine D. Cette déficience causerait ou exacerberait possiblement les complications de l’AF telles que les crises de douleur et les complications osseuses. Nous avons récemment publié que près de 70% des enfants suivis à notre clinique d’AF étaient déficients en vitamine D (<50 nmol/L), que ceux-ci avaient de faibles apports alimentaires en vitamine D et prenaient peu de suppléments. Cliniquement, les enfants déficients en vitamine D avaient un moins bon profil hématologique que les enfants suffisants en vitamine D. Ces résultats nous ont amené à proposer une intervention pour résoudre ces problèmes.
Objectifs : Primaires : Évaluer la faisabilité, l’acceptabilité et la sécurité d’un bolus oral de 300 000 UI de vitamine D3, chez les enfants ayant l’AF, combiné à une supplémentation quotidienne de 1 000 UI de vitamine D3 pour 3 mois. Secondaires : Évaluer le changement des taux sériques de 25(OH)D après 3 mois ainsi que les impacts cliniques d’une telle supplémentation.
Méthode : Des enfants avec AF (5 à 17 ans, tous les génotypes) ont été randomisés à un bolus oral de vitamine D3 (300 000 UI) ou à un placebo. Tous les enfants ont également reçu une prescription pour des comprimés de 1 000 UI vitamine D3 à prendre quotidiennement. La 25(OH)D sérique a été mesurée au début de l’étude et 3 mois post-bolus (efficacité de l’intervention). Les autres paramètres mesurés lors de l’étude étaient le ratio calcium/créatinine urinaire et le calcium sérique (sécurité), la douleur musculosquelettique, la qualité de vie, l’hématologie et les marqueurs osseux (paramètres cliniques exploratoires).
Résultats : Trente-huit enfants ont participé à l’étude (âge moyen de 10,1 +/- 3,6 ans; 63% HbSS, 29% HbSC et 8% S/β thal+) : 18 ont reçu le bolus de vitamine D et 20 le placebo. Au début de l’étude, les niveaux moyens de 25(OH)D étaient de 75 +/- 27 nmol/L et 50% des enfants étaient insuffisants en vitamine D (<75 nmol/L). Chez les enfants ayant pris le bolus, les taux de 25(OH)D se sont élevés à 94 nmol/L après 3 mois et le taux d’insuffisance en vitamine D est descendu à 17%, alors que pour le placebo, les taux de 25(OH)D post 3 mois étaient de 74 +/- 19 nmol/L et le taux d’insuffisance en vitamine D était de 45% (p=0,001). Aucun épisode d’hypercalcémie, d’hypercalciurie ou d’hypervitaminose D (>250 nmol/L) n’a eu lieu durant l’étude, mais les enfants du groupe bolus ont expérimenté plus de symptômes gastro-intestinaux dans le premier mois suivant l’ingestion du bolus, comparativement au groupe placebo. Le décompte de réticulocytes était plus faible à la fin de l’étude pour les enfants du groupe bolus. Aucun autre effet clinique de l’intervention n’a été observé.
Conclusion : L’utilisation d’un bolus de vitamine D à haute dose combiné à une supplémentation quotidienne en vitamine D chez des enfants ayant l’AF était plus efficace à élever les taux de 25(OH)D à des taux supérieurs à 75 nmol/L que la supplémentation quotidienne seule. Des études multicentriques à plus grande échelle et de plus longue durée sont nécessaires afin d’évaluer les effets cliniques d’une telle supplémentation. / Background: Most children with sickle cell disease (SCD) are vitamin D deficient. This deficiency could possibly cause or exacerbate SCD complications such as pain crisis and bone complications. We previously showed that nearly 70% of children followed in our SCD Clinic were vitamin D deficient (<50 nmol/L) with low vitamin intake and poor use of supplements. Clinically, worse hematological profile was seen in vitamin D-deficient children compared to vitamin D-sufficient children. This study was designed to overcome these issues.
Objectives: Primary objectives were to assess feasibility, acceptability, and safety of a single oral bolus of 300,000 IU of vitamin D3 combined to daily 1,000 IU vitamin D3 for 3 months in children with SCD. Secondary objectives were to asses the mean change in serum 25(OH)D from baseline to 3 months post-bolus and its clinical impact.
Procedure: A randomized controlled trial was carried out in children with SCD (5-17 years, all genotypes). Children were randomized to a single bolus of vitamin D3 (300,000 IU) or placebo and also received prescription for daily 1,000 IU vitamin D3. Serum 25OHD (efficacity outcome) was measured at baseline and 3 months post-bolus. Other outcomes measured were urinary calcium/creatinine ratio and serum calcium (safety), musculoskeletal pain, quality of life as well as hematology and bone markers (exploratory outcomes).
Results: Thirty-eight children were randomized to received the vitamin D bolus (n=18) or the placebo (n=20) (mean age 10.1 +/- 3.6 years; 63% HbSS, 29% HbSC and 8% S/β thal+). At baseline, 50% of the children were vitamin D insufficient (<75 nmol/L) and mean serum 25(OH)D levels were 75 +/- 27 nmol/L. In the vitamin D bolus group, insufficiency dropped to 17% post 3 months and mean 25(OH)D levels raised to 94 nmol/L. In children who took the placebo, rates of vitamin D insufficiency were 45% and mean 25(OH)D levels were 74 +/-19 nmol/L post 3 months (p=0.001). The vitamin D bolus caused no hypercalcemia, hypercalciuria nor hypervitaminosis D (>250 nmol/L). However compared to the placebo group, more children in the bolus group experienced gastro-intestinal symptoms within the first month following the vitamin D bolus. As for the hematology parameters, only a slight difference in reticulocytes counts was observed with lower reticulocytes count the end of the study in children from the bolus group. No other clinical effects of the intervention were observed.
Conclusions: High-dose vitamin D bolus combined to daily supplementation in children with SCD is more efficient than daily supplementation alone to raise 25(OH)D levels ≥75 nmol/L. Large-scale multicenter studies of longer duration are needed to assess whether this intervention can improve clinical outcomes of children with SCD.
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Pratiques alimentaires et gestion du diabète chez les diabétiques suivis au Centre national hospitalier et universitaire et à la Banque d’insuline de Cotonou au BéninHoungla, Medesse Florence Nicole 03 1900 (has links)
Le diabète est en progression au Bénin et sa prévalence est passée de 2,9% en 2008 à 12,4% en 2015. Or, il existe peu de données sur les facteurs favorisant ou aggravant la gestion de cette maladie. Cette recherche vise à évaluer les pratiques alimentaires des diabétiques et leur prise en charge nutritionnelle au Bénin. Une étude transversale auprès de 252 diabétiques âgés de 18 ans et plus suivis au Centre National Hospitalier Universitaire (CNHU) et à la banque d’insuline de Cotonou a été réalisée. Des rappels de 24h, des questionnaires et des mesures d’hémoglobine glyquée ont été colligés auprès des diabétiques et des entrevues ont été réalisées auprès de 18 professionnels de santé. Des analyse statistiques ont permis de rechercher les associations entre les pratiques alimentaires et la gestion du diabète et une grille d’analyse a permis de qualifier leur prise en charge nutritionnelle. Dans l’ensemble, les individus suivis au CNHU gèrent mieux leur diabète que ceux de la banque d’insuline. Il existe une différence significative dans la gestion du diabète selon l’âge et la profession. Les pratiques alimentaires sont surtout basées sur la cuisine maison mais les plats cuisinés souffrent de diversité. Peu de diabétiques ont une bonne gestion de leur diabète et ceux-ci reçoivent une prise en charge nutritionnelle déficiente variant d’un centre de diabétologie à l’autre. Il est important de mieux étudier les pratiques alimentaires des diabétiques, de standardiser la prise en charge nutritionnelle et de recruter des nutritionnistes dans les services de diabétologie au Bénin. / Diabetes is on the rise in Benin and its prevalence increased from 2.9% in 2008 to 12.4% in 2015. There is little information on the factors promoting or aggravating diabetes management. This research aims to evaluate the dietary practices of diabetics and their nutritional management by health professionals in Benin. We conducted a cross-sectional study of 252 diabetics aged 18 years and older followed at the Centre National Hospitalier Universitaire (CNHU) and the Cotonou insulin bank. Questionnaires, 24-hour recalls and glycated hemoglobin measurements were collected among the diabetics. Semi-directed interviews were also conducted with 18 health professionals. Statistical analyses were used to test for associations between dietary practices and diabetes management, and an analytical grid was used to qualify their nutritional management by health professionals. Overall, individuals monitored at the CNHU managed their diabetes better than those at the insulin bank. There is a significant difference in diabetes management by age and occupation. Dietary practices are mainly based on home-cooking, but dishes suffer from diversity. Few diabetics have good management of their diabetes and they receive poor nutritional management that varies from one diabetes centre to another. This study highlights the need to better study the dietary practices of diabetics, to standardize nutritional care and to recruit nutritionists in the diabetes services in Benin.
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Analyse du niveau de mise en oeuvre des politiques publiques et des actions gouvernementales visant la création d'environnements alimentaires sains au SénégalManga, Soliba Julien 10 1900 (has links)
Le Sénégal est confronté au double fardeau de la malnutrition mais l’influence des politiques publiques et des environnements alimentaires dans cette crise sont peu étudiés. Or, le gouvernement est actuellement engagé à développer les premières Recommandations Alimentaires Nationales (RANS). Dans ce contexte, l’objectif principal de cette étude est d’évaluer les politiques publiques et les actions gouvernementales visant la création d’environnements alimentaires sains au Sénégal en utilisant une méthodologie basée sur l’Indice de Politique pour un Environnement Alimentaire sain (Food-EPI) du réseau INFORMAS. Cette méthodologie permet de recenser, évaluer et définir un agenda de priorités pour les politiques publiques en misant sur une approche comparative et participative. D’abord, les actions gouvernementales et les politiques publiques mises en place par le gouvernement ont été recensées et ont constitué un document de preuves basé sur 43 indicateurs qui fut validé par la Cellule de Lutte contre la Malnutrition (CLM) du gouvernement. Ensuite, un groupe d’experts indépendants (n =15) et d’experts du gouvernement (n =16) a évalué le niveau de mise en œuvre des 43 indicateurs par rapport aux meilleures pratiques internationales en utilisant une échelle Likert. La plupart des indicateurs visant la création d’environnements alimentaires sains ont été qualifiés de « faible » (31 sur 43 soit 72%). L’indice de fiabilité inter-évaluateur était de 0.75 (IC : 0.70 - 0.80). Lors d’un atelier de priorisation, les mêmes experts ont identifié 45 actions prioritaires pour améliorer les environnements alimentaires au Sénégal et réduire le double fardeau de la malnutrition. Ce faisant, le projet a permis de réaliser une recension des actions gouvernementales et d’établir un agenda d’actions prioritaires supporté par un groupe d’experts nationaux. Il a permis de regrouper et de sensibiliser les acteurs nationaux autour des questions cruciales de nutrition publique et il fournira des informations contextuelles importantes au développement des RANS. / Senegal is struggling with the double burden of malnutrition but the influence of public policies and of food environments in this crisis are poorly studied. However, the government is currently committed to develop its first National Food Based Dietary Guidelines (FBDG). In this context, the primary aim of this project is to evaluate public policies and government actions aimed at creating healthier food environments in Senegal using a methodology based on the Policy Index for a Healthy Food Environment (Food -EPI) of the INFORMAS network. This methodology allows to identify, evaluate and define an agenda of priorities for public policies using a comparative and participative approach. First, government actions and public policies set up by the government were identified and constituted a document of evidence based on 43 indicators that was validated by the Government's Malnutrition Cell (CLM).Then, a group of independent experts (n = 15) and government experts (n = 16) assessed the level of implementation of the 43 indicators against international best practices using a Likert scale. Implementation of most indicators aimed at creating healthy eating environments were rated as "low" (31 on 43, or 72%). The inter-rater reliability index was 0.75 (CI 0.70 - 0.80). In a prioritization workshop, the same experts identified forty-five priority actions to improve food environments in Senegal and reduce the double burden of malnutrition. In doing so, the project made it possible to conduct a review of government actions and to establish a priority action agenda supported by a group of national experts. It has brought together national stakeholders around critical issues of public nutrition and will provide important contextual information for the development of FBDG.
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Factors influencing dietary supplements use help identifying athletes with risky behaviorsMarion, Samuel 05 1900 (has links)
La consommation de suppléments alimentaires (DS) est répandue chez les athlètes et peut entrainer des conséquences telles que de faciliter la transition vers la consommation de substances prohibées ou échouer un contrôle anti-dopage causé par la consommation de DS contaminés. Une recherche utilisant des méthodes mixtes a été mené pour étudier le processus décisionnel sous-tendant la consommation de DS chez les athlètes. Dans la partie qualitative de l’étude, des athlètes universitaires (n=10) ont participé à des entrevues semi-structurées. L’analyse thématique des entrevues indique que les athlètes consommant des DS pour augmenter leurs performances sans obtenir les bénéfices escomptés seraient plus à risque de consommer des substances prohibées. Selon les données quantitatives (n=162), la prévalence de consommation des DS est élevée chez les athlètes et les hommes consommeraient plus de DS différents. La majorité des participants considéraient les nutritionnistes comme la source d’information la plus importante, mais peu d’entre eux (4%) ont utilisé leurs services. La participation d’athlètes élites à des entrevues semi-structurées (n=7) et à un questionnaire (n=36) dans le cadre d’une recherche préliminaire a permis une comparaison entre ces deux populations. Minimiser les risques susmentionnés pourrait être fait en ciblant les athlètes les plus vulnérables selon les critères suivants : 1) être un homme; 2) ne pas être inscrit dans un programme académique dans le domaine de la santé; 3) n’avoir jamais suivi de formation sur les DS; 4) consommer des DS pour améliorer ses performances sans obtenir les bénéfices escomptés ou 5) consommer plus de 3 DS différents. / Dietary supplements (DS) consumption is widespread among athletes. Despite evidence-based benefits, DS have proven to represent a risk for transitioning toward prohibited substances and even failing an anti-doping test due to contamination. A sequential mixed-method research design was used to explore the factors affecting athletes’ decision-making process underlying DS use. Varsity athletes (n=10) participated in semi-structured interviews that were thematically analyzed. In addition, a survey was conducted (n=162). Results indicated that athletes who consume DS to improve performance and experiencing little to no benefits could be more prone to transition toward prohibited substances. A high prevalence of DS use in varsity athletes was also observed (>90%), with males consuming more DS products. Nutritionists were ranked as the most importance source of information regarding DS; however, only 4% of athletes consulted one. A follow-up preliminary study conducted on elite athletes (semi-structured interviews: n=7; questionnaire: n=36) was also performed to compare those athlete populations. Minimizing DS consumption risks could be achieved by targeting the most vulnerable segment of the athletics population based on the following criteria: 1) being a male; 2) not being enrolled in a health program; 3) not having followed a DS workshop; 4) consuming DS to improve performance without experiencing significant improvements; or 5) consuming more than three different DS.
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The adoption of sustainable menu practices in healthcare institutions in Quebec : a study of feasibilityDagenais, Béatrice 08 1900 (has links)
Problématique : La société québécoise affiche un intérêt marqué vers des systèmes alimentaires durables, visant à maintenir la santé humaine et de la planète par l’entremise des aliments nutritifs, tout en favorisant le développement économique et social. Dans cette perspective, les gestionnaires de services alimentaires d’établissements de santé peuvent privilégier des pratiques de menus durables (PMD). Peu de recherches existent sur les PMD dans ce contexte, et il s’avère donc important d’étudier leur faisabilité dans les établissements de santé québécois.
Objectif : Cette étude vise à évaluer la faisabilité de l’adoption de PMD dans les services alimentaires des établissements de santé québécoises.
Méthodologie : Suivant une approche d’application de connaissances intégrée et en partenariat avec le programme Nourrir la Santé (Fondation McConnell), une étude qualitative a été réalisée au moyen d’entretiens individuels semi-dirigés auprès de dix-sept gestionnaires de services alimentaires, recrutés par échantillonnage intentionnel dans dix des trente établissements de santé du Québec. La théorie révisée de la diffusion des innovations, décrivant les neuf déterminants principaux liés aux processus de diffusion d’une innovation (les PMD) dans un système social complexe (les organisations de santé), a structuré la collecte et l’analyse des données.
Résultats : Les gestionnaires rapportent être motivés par les PMD. Toutefois, la mise en oeuvre d’actions concrètes s’avère difficile par manque de priorisation organisationnelle. Les défis, plus nombreux que les éléments facilitateurs, incluent la complexité perçue des PMD, le contexte du système de santé, le manque considérable de ressources et l’absence de politiques claires du Ministère de la Santé. Pour une meilleure adoption des PMD, les gestionnaires de services alimentaires ont besoin d’un soutien organisationnel accru, des directives ministérielles claires et plus de collaboration entre tous les acteurs du système alimentaire.
Discussion : Cette recherche contribue à une compréhension approfondie de l’expérience de gestion en matière d’adoption de PMD dans divers contextes régionaux et institutionnels. Les résultats suggèrent un besoin de création de partenariats, ainsi que du soutien et des stratégies pouvant éliminer les barrières principales à l’adoption de PMD. / Background: In many societies, as in Quebec, there is an increased interest towards sustainable food systems. Food sustainability aims to maintain human and planetary health through nutritious food, all the while promoting economic and social development. In this perspective, foodservice managers in healthcare institutions can prioritize sustainable menu practices (SMPs). As there is little research on SMPs in this context, it is of uttermost importance to understand their feasibility in healthcare institutions.
Objective: This study aimed to analyze the feasibility of adopting SMPs in Quebec healthcare institutions.
Methods: Following an integrated knowledge translation and exchange approach and in partnership with Nourish (McConnell Foundation), a qualitative study was carried out using semi-structured interviews with seventeen foodservice managers, recruited through purposeful sampling in ten of thirty healthcare institutions in Quebec. The revised Diffusion of innovations theory, describing the nine principal determinants of the processes of the diffusion of an innovation (SMPs) in a complex social system (healthcare organization), structured the interview guide for data collection and the codebook for data analysis.
Results: Managers report being motivated by food sustainability, however this does not always translate to concrete actions due to its lack of prioritization in foodservices. Challenges to adopt and implement SMPs are considerably more recurrent than facilitators. Key barriers include perceived SMP complexity, the context of the healthcare system, a substantial lack of resources and shortfalls in clear political directives from Ministry of Health. Amongst enhanced support and ministry guidance, foodservice managers need increased collaboration between all food system actors for better SMP adoption.
Discussion: This research contributes to in-depth understanding of the managerial experience in SMP adoption in various regional and institutional settings. Findings suggest the need for food system partnerships, as well as support and strategies that would remove important barriers in SMP adoption.
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Impact du stress oxydant et de l'inflammation sur le métabolisme intestinal des lipides et les fonctions mitochondriales dans la fibrose kystiqueKleme, Amanie Melaine Marie-Laure 04 1900 (has links)
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Recommandations d’experts pour une intervention sur l'alimentation intuitive pour les adolescents québécoisRouthier, Priscilla 12 1900 (has links)
Les aliments font partie intégrante de nos vies, par leur rôle primordial dans notre survie. L’impact de nos choix alimentaires sur la santé a entraîné plusieurs recommandations nutritionnelles. L’alimentation intuitive (AI) est une approche novatrice qui vise à favoriser une relation saine avec l’alimentation. Ses 10 principes considèrent les signaux de faim et satiété, abordent l’impact des émotions et des pensées sur l’alimentation, et explorent le rôle de l’image corporelle et l’activité physique dans la santé. L’étude actuelle, par la méthode Delphi, a fait ressortir les recommandations d’experts lorsqu’une approche d’AI est utilisée auprès d’adolescents, au Québec. Cette méthodologie permet de consulter des experts dans la matière et de les faire réagir aux commentaires des autres experts afin de dégager un consensus sur les questions énoncées.
Les résultats ont fait ressortir l’importance de chaque principe et la pertinence d’adapter l’approche pour l’âge. Une durée optimale est constatée entre 45 à 60 minutes, alors que des séances répétées sont essentielles (fréquence hebdomadaire à mensuelle). L’expérimentation des principes par les participants et la formation des intervenants sont particulièrement importantes et une attention particulière est requise au langage utilisé. Les experts ont aussi confirmé la pertinence de plusieurs contextes d’interventions, tant scolaires que cliniques, ainsi que les multiples possibilités d’activités interventions, allant des discussions interactives aux dégustations et ateliers de cuisine. Plusieurs effets sont attendus tels que l’augmentation de la confiance et la reconnaissance de leurs signaux de faim et satiété, une hausse de la permissivité dans leurs choix alimentaires et une évolution vers une alimentation en réponse aux demandes physiologiques plutôt d’émotionnelles. L’ensemble de ces résultats viennent rejoindre les études effectuées sur l’AI chez les adultes, celles faites sur une population avec un trouble du comportement alimentaire, ainsi que les quelques études en milieu scolaire. Cette étude vient ajouter des précisions sur l’utilisation de l’AI, mais pour la clientèle adolescente québécoise. Plusieurs pistes de recherches demeurent à explorer. L’utilisation d’études expérimentales permettrait de valider les recommandations d’experts, alors que des études sur le vocabulaire à privilégier et l’impact sur l’adolescent seraient grandement utiles pour les intervenants. / Food is an integral part of our lives. Humans rely on it to survive. The impact of our food choices on our health has led to many nutritional recommendations. Intuitive eating is a novel approach that strives for a healthy relationship with food. Its 10 principles favor the consideration of hunger and fullness signals, understand the impact of emotions and thoughts on food choice and behavior, and explore the roles of body image and physical activity on overall health. This study aims to obtain experts’ recommendations to facilitate intuitive eating in adolescents in Quebec. Using the Delphi method, expert nutritionists in the topic will be consulted and react to each other’s comments, allowing a consensus to emerge on the questions addressed within the study.
The results indicated the importance of each principle and the relevance of adapting the approach according to the participants’ ages. An optimal duration of 45 to 60 minutes was expressed, as was the necessity of having multiple sessions (weekly to monthly frequency). Participants’ experimentation of the principles and training for the instructor were deemed particularly important and special attention must be paid to the language used. The experts also confirmed the many applicable contexts, from the school context to clinical environments, as well as the multiple possibilities for interventions, from interactive discussions to tasting sessions and cooking lessons. The effects that are expected ranged from a heighted recognition and confidence in their hunger and fullness signals, a rise in their permissiveness in their food choices and an evolution towards an eating pattern responding to their physical rather than emotional needs. These results agree with studies done with intuitive eating in the adult population, studies with food disorders as well as with the few studies done in the school setting. However, this study adds information on how to use intuitive eating precisely with Quebec adolescents. Additional research is necessary to validate the experts’ recommendations, such as in an experimental study. Also, research into the type of vocabulary to employ would be of use to the instructors themselves.
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The role of GPR120 in diet induced obesity, mood dysregulation, and microglial functionDashtehei pour, Zahra 12 1900 (has links)
L'obésité est un facteur de risque majeur pour le développement de maladies psychiatriques, telles que le trouble dépressif majeur et la schizophrénie. Une consommation excessive de graisses saturées est bien connue pour provoquer non seulement des troubles métaboliques, mais également des comportements anormaux chez les modèles animaux et les humains. Les acides gras saturés augmentent l'inflammation dans divers tissus. Plusieurs études ont démontré que l'activation de la microglie en tant qu'acteur central de la neuroinflammation joue un rôle crucial dans l'anxiété liée à l'inflammation et les comportements dépressifs dans les cas d'obésité. En outre, il existe de plus en plus de preuves démontrant l'effet bénéfique de la supplémentation en acides gras polyinsaturés n-3 (AGPI n-3) sur les comportements cognitifs, anxieux et dépressifs. Nous avons précédemment montré que la supplémentation en AGPI n-3 via l'administration d'huile de poisson (FO) a des effets anxiolytiques sur les souris rendues obèses par une diète riche en gras saturés (SHFD). De plus, l'activation du récepteur couplé aux protéines G 120 (GPR120), un récepteur des AGPI n-3, dans le cerveau, attenue l'anxiété et les comportements dépressifs induits par la SHFD. Cependant, les mécanismes par lesquels GPR120 régule les changements induits par la SHFD dans les comportements liés à l'humeur ne sont toujours pas compris. Dans la présente étude, nous avons étudié le rôle du GPR120 dans les troubles anxieux et dépressifs reliés à la neuroinflammation. Parmi plusieurs types de cellules neurales, la microglie exprime fortement GPR120. Un agoniste de GPR120 (Compound A; CpdA) réduit la production et la libération de cytokines inflammatoires (IL-1B, IL-6, MCP1 et TNF-α) induites par les lipopolysaccharides (LPS) dans la microglie en culture. D'autre part, l'administration centrale de CpdA par injection intracérébroventriculaire (ICV) améliore le comportement anxieux et de malaise suite à l’injection de LPS systémique in vivo. De plus, l'acide eicosapentaénoique (EPA) et l'acide docosahexaénoique (DHA) sont des AGPI n-3 et des agonistes naturels du GPR120. L'EPA et le DHA suppriment l'inflammation dans un modèle de culture de microglies primaires, telle qu'évaluée par l'expression et la sécrétion de cytokines. Ces résultats suggèrent que l'activation du GPR120 contribue à l'amélioration de l'anxiété et des comportements de type dépressif liés à l'inflammation grâce à la régulation de la microglie. / Obesity is a major risk factor for the development of psychiatric diseases, such as major depressive disorder and anxiety. Excess intake of saturated fat is well known to cause not only metabolic diseases, but also abnormal behavior in humans and animal models. Saturated fatty acids enhance peripheral and central inflammation. Several studies have demonstrated that microglia activation as a central player in neuroinflammation plays a crucial role in inflammation-related anxiety and depressive-like behaviors in the case of obesity. Also, there is increasing evidence to demonstrate the beneficial effect of n-3 PUFAs supplementation on cognitive, anxiety and depressive-like behaviors. Previously, we reported that the n-3 PUFAs supplementation by the administration of fish oil (FO) has demonstrated anxiolytic effects on saturated high fat diet (SHFD)-induced obese mice and that, the activation of G-protein coupled receptor 120 (GPR120), a lipid sensor for n-3 poly-unsaturated fatty acids (n-3 PUFAs), in the brain rescued SHFD-induced anxiety and depressive-like behaviors. However, it is still unclear how GPR120 regulates SHFD-induced changes in mood-related behaviors. In the present study, we focused on the role of GPR120 on neuroinflammation in inflammation-related anxiety and depressive-like behaviors. Amongst the several types of brain cells, microglia demonstrated a high expression of GPR120. Compound A (CpdA), a selective agonist of GPR120, reduced lipopolysaccharide (LPS)-induced inflammatory cytokine (IL-1B, IL-6, MCP1, and TNF-a) expression and release in cultured microglia. Additionally, central administration of cpdA via intracerebroventricular (ICV) injection ameliorated neuroinflammation and systemic LPS injection-induced anxiety-like and sickness behavior in vivo. Furthermore, n-3 PUFAs eicosapentaenoic acid (EPA) and docosahexaenoic acid (DHA) as natural agonists of GPR120 suppressed inflammation in primary cultured microglia as assessed by cytokine expression. These results suggest that GPR120 activation contributes to the amelioration of inflammation-related anxiety and depressive-like behaviors through the regulation of microglia.
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Association entre le score des apports faibles en glucides, le contrôle glycémique et les facteurs de risque cardiovasculaire chez les adultes atteints de diabète de type 1 : une étude du registre BETTERNguyen, Élisabeth 08 1900 (has links)
Les diètes faibles en glucides (Low-Carbohydrate Diet [LCD]; moins de 30 % de l'énergie provenant des glucides) gagnent en popularité chez les personnes atteintes de diabète de type 1 (DbT1). Cependant, l’impact de ces diètes sur le contrôle glycémique et le risque cardiovasculaire (CV) est controversé.
Objectif : Évaluer les associations entre le score LCD, le contrôle glycémique et des facteurs de risque CV chez les adultes atteints de DbT1 par le biais d’un registre de DbT1 au Québec (Canada).
Méthodologie : Il s’agit d’une étude transversale des données du registre BETTER, utilisant les rappels alimentaires de 24 heures afin de calculer les scores LCD et incluant les données suivantes : mesures anthropométriques auto-rapportées ou mesurées (ex. tour de taille), questionnaires sur les antécédents d’épisodes d’hypoglycémies modérées (nombre d’épisodes dans le dernier mois) et sévères (présence d’au moins un épisode dans la dernière année), perception altérée des symptômes de l’hypoglycémie (score Clarke ≥4) et données biochimiques (HbA1c, cholestérol LDL et cholestérol non-HDL). Un score de 0 à 10 points a été attribué pour chaque macronutriment pour un total de 30 points. Pour les glucides, les participants avec l’apport le plus faible ont reçu 10 points, et l’attribution des points a été inversée pour les lipides et protéines, les participants ayant les apports les plus élevés recevant 10 points. Les participants ont été divisés en quartiles (Q) en fonction de leur score LCD.
Résultats : 285 adultes (âgés de 48,2 ± 15,0 ans ; durée du DbT1 de 25,9 ± 16,2 ans) ont été inclus. Dans l’ensemble, les participants ont rapporté des apports faibles en glucides et en fibres et un apport élevé en lipides comparativement aux recommandations. L'apport moyen en glucides contribuait à 31,2 ± 6,9 % (Q1) à 56,5 ± 6,8 % de l'apport énergétique total (Q4). Par rapport au Q4, plus de personnes au Q1 ont signalé une HbA1c ≤ 7 % (Q1 : 53,4 % vs Q4 : 29,4 %; p = 0,011). Les participants au Q3 ont rapporté moins souvent d’avoir un antécédent d’hypoglycémie sévère que le Q1 (Q1 : 60,0 % vs Q3 : 31,0 %; p = 0,004). Il n’y avait aucune différence entre les quartiles pour la fréquence d’évènements d’hypoglycémies modérées, l’altération de la perception des symptômes de l’hypoglycémie et le profil lipidique : cholestérol LDL et cholestérol non-HDL.
Conclusions : Les participants avec un faible apport en glucides sont plus nombreux à atteindre la cible d’HbA1c et moins nombreux à présenter des antécédents d’hypoglycémie sévère comparativement à ceux ayant un apport plus élevé en glucides. Cependant, la LCD n’est pas associée à une fréquence de l’hypoglycémie modérée, à une altération de la perception des symptômes de l’hypoglycémie, ni aux facteurs de risque CV. / Low-carbohydrate-diets (LCD; less than 30% of energy from carbohydrates) are gaining popularity in individuals with type 1 diabetes (T1D). However, the impact of such diet on glycemic control and cardiovascular (CV) risk factors is debated.
Objective: To evaluate associations between LCD score, glycemic control and CV risk factors in adults with T1D using a registry in Québec (Canada).
Research Design and Methods: This is a cross-sectional study using data from the BETTER registry, using 24-hour dietary recalls to calculate LCD scores and including the following data: self-reported or measured anthropometric data (e.g. waist circumference), questionnaires on history of moderate (number of episodes in the last month) and severe (experienced at least one episode in the last year) hypoglycemic episodes, impaired awareness of hypoglycemia (Clarke score ≥4) and biochemical data (HbA1c, LDL-cholesterol and non-HDL-cholesterol). A score of 0 to 10 points was given for each macronutrient for a total of 30 points. For carbohydrates, participants with the lowest intake received 10 points, and the point allocation was reversed for fat and protein, meaning participants with the highest intakes received 10 points. Participants were divided into quartiles (Q) based on LCD score.
Results: 285 adults (aged 48.2 ± 15.0 years; T1D duration of 25.9 ± 16.2 years) were included. Overall, participants reported low carbohydrate and fiber intakes and high fat intake compared to recommendations. Mean carbohydrate intake ranged from 31.2 ± 6.9 % (Q1) to 56.5 ± 6.8 % of total energy (Q4). Compared to Q4, more people in Q1 reported HbA1c ≤7 % (Q1: 53.4 % vs Q4: 29.4 %; P = 0.011). Participants in Q3 reported less often having a history of severe hypoglycemia than Q1 (Q1: 60.0 % vs Q3: 31.0 %; P = 0.004). There were no differences between quartiles for frequency of moderate hypoglycemia events, impaired awareness of hypoglycemia and lipid profile: LDL-cholesterol and non-HDL-cholesterol.
Conclusions: Participants with low carbohydrate intake are more likely to reach HbA1c target and less likely to have a history of severe hypoglycemia compared to those with a higher carbohydrate intake. However, LCD is not associated with moderate hypoglycemia frequency, impaired hypoglycemia awareness or CV risk factors.
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