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Le génie génétique : la privatisation du vivant au sein du capitalisme avancéDuhaime, Éric January 2009 (has links) (PDF)
L'intention de ce mémoire est d'éclairer le processus de privatisation des êtres vivants qui découle des manipulations technoscientifiques visant la production d'organismes génétiquement modifiés. Premièrement, une rétrospective des développements conceptuels ayant jalonné l'histoire de la génétique permet de révéler l'origine des concepts clés par l'entremise desquels la biologie moléculaire contemporaine appréhende son objet d'étude. Deuxièmement, les thèses fondatrices de la biologie moléculaire -le déterminisme génétique et le mutationnisme évolutif -sont confrontées à une conception alternative des phénomènes d'ontogenèse et de phylogenèse inspirée de la phénoménologie afin de dévoiler les limites inhérentes à la conception génétique des êtres vivants. Finalement, en opposition à l'objectivité dont se pare la biologie moléculaire, une mise en perspective socio-historique cherche à révéler les modalités par lesquelles la génétique a participé et participe encore aujourd'hui aux enjeux sociaux et économiques qui ont accompagné ses développements. Les premières théories qui allaient mener à la biologie moléculaire contemporaine sont ainsi rapportées à leur contexte d'émergence, c'est-à-dire à l'âge d'or du capitalisme agraire caractéristique de la campagne anglaise de la fin du XVIIIe siècle, afin de révéler le rapport de ces dernières aux préoccupations qui animaient les cultivateurs de cette époque, notamment en ce qui a trait à l'élevage sélectif. De même, la biologie moléculaire contemporaine est rapportée à la dynamique inhérente au capitalisme avancé mis en place aux États-Unis depuis le début du XXe siècle afin de révéler les modalités par lesquelles elle participe à la présente appropriation des organismes vivants modifiés par le génie génétique. En procédant de manière synthétique, ce mémoire soutient que l'appropriation contemporaine des êtres vivants s'opère au carrefour d'une redéfinition radicale des rapports sociaux à la nature et d'une redéfinition toute aussi radicale des rapports sociaux d'appropriation. Le procès d'appropriation des êtres vivants par le biais du génie génétique est expliqué à partir de la convergence des modalités technoscientifiques d'appréhension du monde naturel et des modalités contemporaines d'appropriation des biens produits socialement désormais organisées autour de la propriété intellectuelle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Vivant, Génétique, Génie génétique, Organismes génétiquement modifiés, Propriété intellectuelle, Capitalisme agraire, Capitalisme avancé.
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La perception des OGM par les consommateurs : une étude comparative exploratoire entre la France, le Québec et le Canada anglophoneMary, Sylviane January 2009 (has links) (PDF)
Les OGM sont au coeur de l'actualité, que ce soit en Europe ou en Amérique du Nord. S'il s'avérait que les promesses faites par les chercheurs partisans des OGM se concrétisent, le monde assisterait alors à une avancée considérable dans le domaine de la science. Alors pourquoi le public n'est-il pas plus enthousiaste? Tout simplement et principalement parce qu'il n'existe pas de consensus scientifique en la matière: alors que certains clament l'innocuité des OGM, d'autres au contraire, affirment qu'ils sont dangereux pour l'Homme. En outre, les OGM sont une technologie trop récente pour savoir avec certitudes quelles seront leurs conséquences à long terme. C'est dans ce brouillard que le consommateur doit alors se faire sa propre opinion. L'objectif principal de cette étude exploratoire est d'analyser la perception globale que les consommateurs se font des OGM : sont-ils plutôt pour ou plutôt contre? Les acceptent-ils (ou les rejettent-ils) en bloc, ou font-ils le distinguo entre les diverses applications (alimentaires, agricoles, environnementales, sanitaires, etc.) ? Se sentent-ils assez informés en la matière? Et surtout: sont-ils disposés à en consommer? Voici quelques questions auxquelles cette recherche tentera d'apporter une réponse. Le caractère comparatif de l'étude comparative a pour intérêt premier d'étudier s'il existe une différence de perception entre les Français et les Canadiens (Anglophones et Francophones). L'intuition pousserait à penser que oui, étant donné qu'il existe des différences notables entre les deux pays, notamment liées à la culture. Dans le cadre de cette recherche, la méthode quantitative la plus usitée a été retenue: le questionnaire. Ainsi, un questionnaire a été distribué à des consommateurs français, québécois et canadiens (anglophones) au cours des mois de février et mars 2008. Les villes ciblées étaient les grandes métropoles de chaque région qui abritaient également un bassin d'entreprises biotechnologiques important, à savoir Paris, Montréal et Toronto. Un peu plus de 300 questionnaires dûment complétés ont été recueillis. Les principaux résultats recueillis sont que les Canadiens (anglophones et francophones) ont une vision plus positive des OGM que les Français. Ils seraient également plus enclins à acheter des produits transgéniques. Toutefois, les trois échantillons étudiés se rejoignent sur un point: ils ne se considèrent pas assez informés au sujet des OGM et de tout le secteur des biotechnologies dont ces derniers font partie. Enfin, la conclusion de cette étude fort passionnante propose des recommandations dans le but de donner des pistes pour faire mieux accepter les OGM en milieu a priori hostile. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Organismes génétiquement modifiés (OGM), Biotechnologies, Consommateurs, Perception, Opinion publique.
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Conditions et portées d'une intégrité épistémique et éthique des sciences : Eclairages à partir de la question des poissons génétiquement modifiés / Conditions and scope of an epistemic and ethical integrity of sciences : The case of GM fishCoutellec, Léo 08 December 2011 (has links)
Notre thèse est une contribution pour repenser les rapports entre sciences et éthiques, et avancer vers une démocratie épistémique. Qu'il s'agisse de démontrer l'insoutenabilité d'une science contre l'Homme ou d'identifier les conditions d'une remontée de l'Homme dans les sciences, la visée nous semble la même : il s'agit de réunir-sans-unifier ce qui, dans la science, est de l'ordre de l'épistémique, du technique et de l'éthique. Pour ce faire, il nous faut préalablement travailler en profondeur sur deux espaces - épistémologique et éthique -, et ceci sans d'abord les mélanger ou les recouvrir l'un sur l'autre. Car si les sciences nous sont effectivement données dans leurs mélanges (avec le technique, le politique, l'économique, le social ou le philosophique), rendant à la mode les thèmes de technoscience, de nouveau régime de production des savoirs ou encore de science post-normale, il ne s'agit pas pour nous d'un symptôme de la fin de l'épistémologie mais de la nécessité de son renouvellement. Celui-ci passera, et il s'agit là de notre thèse principale, par de nouveaux rapports avec l'éthique. Nous donnons à cette thèse le nom d'intégrité épistémique et éthique des sciences. Afin de définir les conditions et la portée de celle-ci, nous proposons deux hypothèses, respectivement au sein de l'espace épistémologique et éthique : celle d'un pluralisme épistémique ordonné et celle d'une éthique générique. Nous défendons ces hypothèses à la lumière d'un long travail d'instruction d'un objet des sciences et techniques contemporaines, le poisson génétiquement modifié. In fine, notre travail permet de ré-interroger les postulats classiques de l'évaluation et de proposer de nouvelles pistes de recherches. / The current crisis of the concept of science invites us to renew the links between epistemology and ethics. In this context, we make the assumption of epistemic and ethics integrity of science. To defend this thesis we advance two main assumptions : (i) that of an epistemic pluralism : in this regard, we suggest five hypotheses : pluralism as epistemic posture, pluralism as a non-epistemological description of science, pluralism as a form of common sense, pluralism as a new thought of the uncertainty and pluralism as a indisciplinaire approach. (ii) that of a generic ethics : to do this, we proceed in three levels : in the space of ethics, the mode of action and scope of ethics in science. With the support of this work in the areas epistemologies and ethical, the conditions for epistemic and ethics integrity of science are, in our opinion, the following : a pluralistic attitude, a democracy epistemic and an thinking of integrative objects. We give the characteristics of these conditions, then we put them in perspectives with the specific case of GM fish.
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Le brevet sur le vivant, une menace au droit à l'autodétermination des peuples autochtones?Obertan, Paméla January 2006 (has links) (PDF)
La décision d'accorder à des entités privées un brevet, un droit de propriété intellectuelle privée sur des organismes vivants génétiquement modifiés a constitué une véritable révolution. En effet, il y a peine vingt ans les organismes vivants étaient exclus du domaine de la brevetabilité et ne pouvaient être considérés comme des inventions de l'homme pouvant faire l'objet d'un brevet. Or, au fur et à mesure que l'homme s'est révélé capable de transformer et de modifier les organismes vivants, une des frontières qui les excluent du domaine de l'appropriation privée et de la marchandisation sauta. C'est ainsi que depuis quelques années, des scientifiques, des entreprises peuvent sous certaines conditions obtenir des droits de propriété sur les organismes vivants et leur progéniture mais aussi sur les découvertes telles que les gènes. Toutes les limites et les exceptions qui truffaient le droit du brevet ont eu tendance à disparaître. Ce droit a donc fortement changé et ressemble de plus en plus à un droit de propriété physique. On remarque aussi que son application au vivant a démultiplié les pouvoirs de l'inventeur. Cela explique en partie pourquoi le brevet est devenu si important aux yeux de certains secteurs d'activités comme les biotechnologies. Toutefois, cette évolution particulière ne concernait qu'un petit nombre de pays occidentaux. Les problèmes commencèrent à se manifester sérieusement lorsque le brevet sur la vie s'étendit au reste du monde essentiellement mais non exclusivement par la voie des accords internationaux. C'est peut être la Convention sur la diversité biologique qui introduisit discrètement ces changements. Mais c'est surtout l'Accord sur les Aspects des droits de la propriété intellectuelle reliés au commerce qui a imposé à l'ensemble des pays membres de l'OMC de délivrer des brevets sur certains organismes vivants. Depuis, la conclusion de ces accords, la tendance est au renforcement des droits de la propriété intellectuelle, à l'extension du domaine de la brevetabilité comme en témoigne la prolifération d'accords bilatéraux. Cependant, ce mouvement international change des pratiques millénaires, mais aussi une certaine conception du monde, de la vie qui avait réussi jusqu'à présent à écarter les ressources naturelles vitales de l'appropriation privée et de la sphère marchande. C'est pour cela que l'imposition du brevet sur le vivant, sans aucune adaptation, ni limite au pouvoir de l'inventeur risque dans certains pays d'être particulièrement difficile pour de nombreux peuples aux pratiques, aux coutumes et à la culture différente de celles véhiculées par le brevet, comme c'est le cas pour les peuples autochtones. Ainsi, l'extension du brevet sur le vivant ne risque t'elle pas de léser les droits fondamentaux de certains peuples, notamment leur droit à l'autodétermination? C'est ce qui risque de se passer si on ne raisonne qu'en terme économique et qu'on ne prend pas en compte la dimension humaine. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Brevet, Ressources génétiques, Autochtones, ADPIC, Propriété intellectuelle, CDB
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Conséquences écologiques et évolutives du flux de gènes entre Brassica napus transgénique et ses apparentés sauvagesLiu, Yongbo 29 October 2010 (has links) (PDF)
Les conséquences des flux de gènes et de l'introgression entre les cultures transgéniques et leurs apparentés sauvages sont encore au cœur des débats associés à la commercialisation des plantes génétiquement modifiées. J'ai développé mon étude sur les conséquences écologiques et évolutives du flux de gènes entre le colza (Brassica napus) et ses apparentés, la moutarde brune sauvage (B. juncea) et la ravenelle (Raphanus raphanistrum), en réalisant une série d'expériences en serre, au jardin et au champ à Beijing et à Dijon. En premier, j'ai présenté une revue synthétique de la littérature publiée sur les flux de gènes et ses effets sur la fitness chez les Brassicées. En second, j'ai cherché à mettre en évidence le rôle de la taille des semences hybrides entre du colza transgénique Bt et la moutarde. La petite taille des semences a réduit les capacités de croissance et de reproduction, mais l'effet sur la fitness était variable en fonction des fonds génétiques ou spécifiques. Les rétrocroisements sur le colza étaient plus faciles et productifs que pour les autres types de descendants. La plupart de ces plantes avait une morphologie de colza. Liée à la résistance à l'herbicide, cette caractéristique pourrait permettre aux descendants de survivre dans les champs et de disséminer les transgènes aux repousses et aux autres colzas, ce qui serait peut être plus gênant que de voir l'introgression réelle dans le génome du parent sauvage. Troisièmement, j'ai simulé le phénomène d'herbivorie chez la moutarde pour étudier la compétition entre des plantes résistantes et des plantes sensibles indépendamment des problèmes de fitness des hybrides interspécifiques. Les plantes résistantes ont un avantage compétitif évident sous la pression d'herbivorie, et cet avantage est exacerbé sous des conditions difficiles telles que de faibles ressources du milieu et l'intensité de l'herbivorie. L'utilisation d'insectes pour attaquer des populations mixtes composées de rétrocroisements sensibles et Bt-résistants aux insectes a confirmé ce résultat et a montré que le transgène n'avait pas de coût en l'absence d'insectes. La productivité totale des populations a augmenté avec la proportion de plantes résistantes. Quatrièmement, des populations de ravenelles ont été échantillonnées dans quatre régions éloignées entre elles, dont une ayant une longue histoire de coexistence avec le colza et donc ayant plus de chance d'avoir été soumise à l'hybridation interspécifique avec le colza. J'ai interprété la divergence des traits et leur polymorphisme dans le cadre d'une hypothèse d'introgression stabilisée en opposition au simple hasard, bien que les différences avec les autres populations n'étaient pas assez marquées pour faire sortir ces populations du domaine de variation décrit pour les ravenelles. Ces études soulignent plusieurs facteurs qui peuvent accroître le risque des flux de transgènes et l'introgression entre les cultures génétiquement modifiées et leurs apparentés sauvages, et cela doit être pris en compte dans les procédures d'évaluation des risques de l'usage de ces plantes. A savoir : la morphologie cultivée qui rend confuse l'identification des introgressants dans le cadre de la bio-surveillance, les petites semences hybrides avec une dormance et une dispersion supérieures, et l'intensité de l'herbivorie et de la compétition qui exacerbe l'avantage adaptatif des plantes transgéniques résistantes aux insectes. Cependant, l'hypothèse de la formation de " super mauvaises herbes " ne semble pas justifiée.
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Conséquences écologiques et évolutives du flux de gènes entre Brassica napus transgénique et ses apparentés sauvages / Ecological and evolutionary consequences of gene flow between transgenic Brassica napus and its wild relativesLiu, Yongbo 29 October 2010 (has links)
Les conséquences des flux de gènes et de l’introgression entre les cultures transgéniques et leurs apparentés sauvages sont encore au cœur des débats associés à la commercialisation des plantes génétiquement modifiées. J’ai développé mon étude sur les conséquences écologiques et évolutives du flux de gènes entre le colza (Brassica napus) et ses apparentés, la moutarde brune sauvage (B. juncea) et la ravenelle (Raphanus raphanistrum), en réalisant une série d’expériences en serre, au jardin et au champ à Beijing et à Dijon. En premier, j’ai présenté une revue synthétique de la littérature publiée sur les flux de gènes et ses effets sur la fitness chez les Brassicées. En second, j’ai cherché à mettre en évidence le rôle de la taille des semences hybrides entre du colza transgénique Bt et la moutarde. La petite taille des semences a réduit les capacités de croissance et de reproduction, mais l’effet sur la fitness était variable en fonction des fonds génétiques ou spécifiques. Les rétrocroisements sur le colza étaient plus faciles et productifs que pour les autres types de descendants. La plupart de ces plantes avait une morphologie de colza. Liée à la résistance à l’herbicide, cette caractéristique pourrait permettre aux descendants de survivre dans les champs et de disséminer les transgènes aux repousses et aux autres colzas, ce qui serait peut être plus gênant que de voir l’introgression réelle dans le génome du parent sauvage. Troisièmement, j’ai simulé le phénomène d’herbivorie chez la moutarde pour étudier la compétition entre des plantes résistantes et des plantes sensibles indépendamment des problèmes de fitness des hybrides interspécifiques. Les plantes résistantes ont un avantage compétitif évident sous la pression d’herbivorie, et cet avantage est exacerbé sous des conditions difficiles telles que de faibles ressources du milieu et l’intensité de l’herbivorie. L’utilisation d’insectes pour attaquer des populations mixtes composées de rétrocroisements sensibles et Bt-résistants aux insectes a confirmé ce résultat et a montré que le transgène n’avait pas de coût en l’absence d’insectes. La productivité totale des populations a augmenté avec la proportion de plantes résistantes. Quatrièmement, des populations de ravenelles ont été échantillonnées dans quatre régions éloignées entre elles, dont une ayant une longue histoire de coexistence avec le colza et donc ayant plus de chance d’avoir été soumise à l’hybridation interspécifique avec le colza. J’ai interprété la divergence des traits et leur polymorphisme dans le cadre d’une hypothèse d’introgression stabilisée en opposition au simple hasard, bien que les différences avec les autres populations n’étaient pas assez marquées pour faire sortir ces populations du domaine de variation décrit pour les ravenelles. Ces études soulignent plusieurs facteurs qui peuvent accroître le risque des flux de transgènes et l’introgression entre les cultures génétiquement modifiées et leurs apparentés sauvages, et cela doit être pris en compte dans les procédures d’évaluation des risques de l’usage de ces plantes. A savoir : la morphologie cultivée qui rend confuse l’identification des introgressants dans le cadre de la bio-surveillance, les petites semences hybrides avec une dormance et une dispersion supérieures, et l’intensité de l’herbivorie et de la compétition qui exacerbe l’avantage adaptatif des plantes transgéniques résistantes aux insectes. Cependant, l’hypothèse de la formation de « super mauvaises herbes » ne semble pas justifiée. / In the framework of commercial release for transgenic crops with novel traits, consequences of gene flow and introgression are still one main concern. I explored the ecological and evolutionary consequences of gene flow between oilseed rape (Brassica napus) and its wild relatives, brown mustard (B. juncea) and wild radish (Raphanus raphanistrum), through several experiments carried out in greenhouse, common garden and field in Beijing and Dijon. First, I revised a comprehensive review of the literature about gene flow and its effect on plant fitness in the Brassiceae. Second, I investigated the effects on gene flow of seed size of hybrids between Bt-transgenic oilseed rape and mustard. Small seed size significantly reduced plant growth and reproduction, but its influence on plant fitness varied among genetic backgrounds. Backcrosses to oilseed rape were easier and more productive than other types of progeny of hybrids. Most of these plants exhibited oilseed rape morphology. Together with herbicide-resistance, this trait could help the progeny to survive in the field and disseminate the transgene to volunteers and feral populations, which could be more troublesome than completing introgression into the genome of the wild parent species. Third, I simulated herbivory on mustard to study the competition between insect-resistant and susceptible plants independently to the fitness of the interspecific hybrid. Resistant plants held a competitive advantage under herbivory pressure, and this advantage was magnified in harsh conditions, such as low resources and high simulated herbivory pressure. The use of insects to attack mixed populations composed of transgenic Bt-resistant and susceptible backcrosses confirmed the same conclusion and provided evidence of no cost due to the transgene in the absence of insect. The overall population production increased with the increasing proportion of insect-resistant plants in the presence of insects. Fourth, wild radish populations were sampled from four geographically distant regions, of which one region had a long history of oilseed rape cultivation, and, therefore, higher chance to have been submitted to interspecific hybridization with the crop. Traits divergence and polymorphism in the putative introgressed populations could be supported as alternate hypothesis to random variation, although the differences were not marked enough to place these populations out of the range of variation described in wild radish. These studies pointed out different factors that could enhance the risk of transgenic flow and introgression from transgenic crops to wild relatives, and they must be taken into account in the risk assessment of the use of GM crops: crop traits to identify the hybrid progeny and perform monitoring, small seed size to account for seed dispersal and dormancy, and intensity of herbivory and competition that magnify the fitness advantage of insect-resistant transgenic plants. However, the impact of introgression to create super-weeds was not supported.
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