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Étude des effets d'une approche synthétique et multisensorielle de lecture sur la reconnaissance des mots et l'orthographe chez une élève ayant les caractéristiques d'une dyslexie mixte

Racine, Sophie January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L'influence des connaissances graphotactiques sur l'acquisition de l'orthographe lexicale : étude chez l'enfant d'école élémentaire et chez l'adulte

Borchardt, Gaëlle 29 November 2012 (has links) (PDF)
L'objectif de cette thèse est d'étudier le rôle des connaissances orthographiques générales,appelées connaissances graphotactiques, dans l'acquisition de l'orthographe lexicale (i.e.,l'orthographe de mots spécifiques) chez des élèves de l'école élémentaire (CE2 et CM2) etdes adultes.Une première expérience (chapitre expérimental I) confirme des études antérieures montrantque des élèves de l'école élémentaire sont sensibles à diverses régularités graphotactiques,certaines plus difficilement repérées que d'autres (e.g., Danjon & Pacton, 2009 ; Pacton et al.,2001), et les prolonge en montrant que même des adultes ne semblent pas (systématiquement)recourir à des règles spécifiant par exemple que les consonnes doubles peuvent survenir avantmais pas après les consonne simples.Une seconde expérience (chapitre expérimental II) précise le rôle des connaissances enorthographique lexicale et celui des connaissances graphotactiques lors de l'apprentissageimplicite de l'orthographe de non-mots insérés dans des textes que des élèves de CM1 et CM2lisent pour les comprendre (situation de self-teaching, Share, 1995, 1999). Des analyses derégression montrent en effet que les deux types de connaissances orthographiques expliquentdes parts de variance indépendantes du niveau d'apprentissage de l'orthographe des non-mots,même après avoir contrôlé diverses habiletés (conscience phonémique, recodagephonologique, capacité à produire des orthographes phonologiquement plausibles).Les six expériences suivantes (chapitres expérimentaux III et IV) explorent si et comment lesconnaissances graphotactiques influencent l'apprentissage de l'orthographe lexicale dansdiverses situations d'apprentissage de non-mots en manipulant le degré de convergence entreles orthographes des non-mots et les régularités graphotactiques de la langue française. Deuxpropriétés graphotactiques sont manipulées, l'une de type probabiliste (certaines consonnessont plus fréquemment doublées que d'autres), l'autre descriptible sous forme de règle (lesconsonnes doubles peuvent survenir avant mais pas après les consonnes simples). Dans diverses situations d'apprentissage (implicite vs. explicite ; non-mots insérés dans des textesvs. présentés isolément ; lecture silencieuse vs. à haute voix) et de test (rappel vs.reconnaissance), les résultats montrent que des élèves de CE2 et CM2 et des adultesacquièrent des connaissances relatives à l'orthographe de mots spécifiques (e.g., la présenced'un doublet) mais se fondent également sur leurs connaissances relatives aux régularitésgraphotactiques pour reconstruire l'orthographe des mots. Ce processus de reconstruction explique que certaines orthographes sont plus difficiles à mémoriser que d'autres ainsi que lecaractère systématique de certaines erreurs. Par exemple, les élèves et les adultes, qui serappellent de la présence d'un doublet dans un item spécifique mais ne se rappellent pas de lalettre spécifique qui est doublée, semblent se fonder sur leur sensibilité au fait que certainesconsonnes sont plus souvent doublées que d'autres, ce qui explique que les erreurs detransposition d'une consonne rarement doublée vers une consonne fréquemment doublée(tiddunar orthographié TIDUNNAR) sont beaucoup plus nombreuses que les erreurs detransposition d'une consonne fréquemment doublée vers une consonne rarement doublée(tidunnar orthographié TIDDUNAR).L'ensemble de ces expériences contribue donc à une meilleure compréhension du rôledes connaissances graphotactiques dans l'acquisition et la production de l'orthographe demots spécifiques, et plus généralement, de l'intégration de différentes sources deconnaissances dans l'acquisition du langage écrit.
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Étude des représentations orthographiques chez deux types de scripteurs en trouble spécifique d'acquisition du langage écrit

Rodrigue, Anne January 2006 (has links) (PDF)
La dysorthographie est généralement décrite comme un trouble spécifique de l'orthographe qui affecte le développement des processus cognitifs impliqués dans la production orthographique. Le but de cette étude était d'examiner les manifestations d'un trouble d'acquisition de l'orthographe accompagné ou non d'un trouble apparent de la lecture. La présente étude avait donc pour objectif d'analyser et de comparer les difficultés en orthographe et en lecture de deux élèves dysorthographiques francophones scolarisés en 5e année, l'un présentant un trouble apparent de la lecture (Type C), l'autre sans difficulté apparente en lecture (Type B). De façon plus spécifique, cette étude visait à évaluer le développement des représentations orthographiques en orthographe en lien avec les stratégies de lecture adoptées par chacun des sujets. Les stratégies de production orthographique ont été observées par le biais d'une analyse quantitative des taux d'erreurs et d'une analyse qualitative des types d'erreurs lors d'une tâche d'écriture de mots sous dictée. Les stratégies d'identification des mots écrits ont été observées lors de tâches de lecture orale de mots présentés sur un écran d'ordinateur. Les taux d'erreurs et les temps de réponse étaient les mesures utilisées pour l'analyse quantitative de la performance en lecture. En ce qui concerne la tâche de production orthographique, les taux d'erreurs des deux sujets dysorthographiques étaient similaires et augmentaient en fonction de la complexité des graphies. Plus les sujets devaient prendre en considération des facteurs tels le contexte orthographique, plus leur performance s'appauvrissait. Toutefois, le sujet de type C a obtenu un taux d'erreurs plus élevé sur les graphies contextuelles consistantes que le sujet de type B. Ce résultat corrobore le fait que les représentations orthographiques du sujet de type B sont plus développées que celles du sujet de type C. En ce qui concerne les mécanismes d'identification des mots, des différences étaient clairement observées dans la performance de chacun des sujets dysorthographiques. Le sujet de type B a démontré une vitesse de lecture lente associée à de faibles taux d'erreurs. À l'inverse, le sujet de type C faisait preuve d'une lecture rapide des stimuli associée à un nombre plus élevé d'erreurs. Ces résultats ont été interprétés comme étant la manifestation d'une stratégie de «trade-off» adoptée par le sujet de type B, qui consiste à décoder entièrement les stimuli pour favoriser la précision de la lecture au détriment de la vitesse de lecture. De plus, si la précision et l'efficacité de la lecture du sujet de type B étaient influencées par la lexicalité, l'effet de la longueur était seulement observé sur la vitesse de lecture. Ces résultats suggèrent que le traitement alphabétique utilisé par le sujet de type B est précis, mais peu efficace, en comparaison avec le sujet de type C, qui démontre une dysfonction alphabétique tant au plan de la précision qu'au plan de l'efficacité. Finalement, l'effet de la régularité observé sur la performance des deux sujets indique que le traitement orthographique en lecture n'est pas fonctionnel. À l'instar d'autres recherches, la présente étude corrobore la présence de déficits en ce qui concerne les mécanismes d'identification des mots écrits dans le cas de la dysorthographie développementale. Ainsi, malgré une bonne compréhension écrite, le sujet de type B démontre une dysfonction des traitements alphabétique et orthographique en lecture. Cependant, les résultats suggèrent que le traitement alphabétique utilisé par le sujet de type B, même s'il n'est pas efficace, est plus précis que celui utilisé par le sujet de type C. Ce profil de lecteur est associé à une meilleure performance orthographique du sujet de type B sur les graphies consistantes contextuelles, ce qui avait été interprété comme étant l'indication d'un développement orthographique plus avancé. En conclusion, les résultats de cette étude suggèrent que les stratégies de lecture peuvent influencer le développement du cadre orthographique dans le cas d'un trouble d'acquisition spécifique du langage écrit. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dysorthographie, Difficultés d'orthographe, Langue française, Trouble de la lecture, Précision de la lecture, Vitesse de lecture.
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Contribution à l'étude du traitement des erreurs au niveau lexico-syntaxique dans un texte écrit en français

Strube de Lima, Vera Lúcia. Courtin, Jacques. Boitet, Christian. Peccoud, François. January 2008 (has links)
Reproduction de : Thèse de doctorat : Informatique : Grenoble 1 : 1990. / Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr. p. 176-186.
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Diversité dialectale ou uniformisation du français : la langue des actes de bailliage insérés dans les registres de la chancellerie entre 1300-1340

Brazeau, Stéphanie January 2002 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Les effets de la dictée 0 faute sur la compétence en orthographe d'élèves de troisième secondaire

Wilkinson, Kathy January 2009 (has links) (PDF)
L'étude porte sur une pratique innovante en enseignement de l'orthographe: la dictée 0 faute. Notre premier objectif est de vérifier l'effet de la pratique régulière de la dictée 0 faute sur les compétences orthographiques des élèves de troisième secondaire, issus d'une classe régulière, en comparaison avec un groupe témoin. Le deuxième objectif est de décrire l'évolution des discussions au fil des séances en nous concentrant sur quatre axes: l'évolution du doute orthographique, de l'attention, de la participation des élèves et de l'utilisation du métalangage grammatical pour l'enseignante et pour les élèves. Dans la problématique, nous démontrons qu'il existe plusieurs pratiques innovantes pour enseigner l'orthographe telles les ateliers de négociation graphique et la dictée 0 faute. Les constats qui en émanent sont positifs, mais nous n'avons pas accès à des données quantitatives en ce qui concerne les effets de ces pratiques sur la compétence orthographique des élèves, d'où le besoin de documenter rigoureusement une de ces pratiques, la dictée 0 faute. Le cadre théorique présente les bases théoriques sur lesquelles est fondée la pratique de la dictée 0 faute qui se situe dans un cadre socioconstructiviste. L'élève est appelé à verbaliser ses doutes et son raisonnement en interaction avec ses pairs et son enseignant. Une telle approche modifie également le statut de l'erreur qui devient un outil pour l'apprentissage. La méthodologie de recherche diffère selon chacun des deux objectifs. Pour le premier objectif, nous utilisons une dictée évaluative avant et après l'intervention. Pour le deuxième objectif, les verbatims des séances de dictées 0 faute sont analysés. Nos résultats montrent que les élèves qui participent à la dictée 0 faute sur une base régulière améliorent leur compétence en orthographe. Les élèves du groupe expérimental écrivent correctement en moyenne six mots de plus que les élèves du groupe témoin au post-test dans une dictée de 83 mots. Ils améliorent de façon significative leur maîtrise de l'accord en genre et en nombre des déterminants, noms et adjectifs: ils ont en moyenne 1,23 erreurs au post-test alors que ceux du groupe témoin en ont 4,37. Leur compétence à effectuer les accords sujet-verbe est également améliorée au post-test (0,4 erreur pour le groupe expérimental et 0,8 pour le groupe témoin). La dictée 0 faute semble donc une approche efficace surtout pour l'enseignement de l'orthographe grammaticale. Les élèves apprennent à douter davantage puisque le nombre de mots questionnés augmente au fil des séances. Leur niveau d'attention augmente également puisque le nombre total moyen d'erreurs ainsi que le nombre d'erreurs sur les mots discutés à la fin de l'intervention diminue, signe d'une plus grande attention. L'utilisation du métalangage grammatical augmente également: chez l'enseignante, le nombre d'occurrences triple, alors qu'il double chez les élèves. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dictée 0 faute, Raisonnement grammatical, Compétence orthographique, Accords, Interactions, Pratiques innovantes, Enseignement, Élèves, Secondaire.
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Les stratégies orthographiques enseignées dans un contexte didactique des orthographes approchées par des enseignantes de première année du primaire

Gray-Charpentier, Mariannick 12 1900 (has links) (PDF)
Les élèves de la première année du primaire intègrent de nombreuses connaissances relatives à l'écriture au cours de l'année scolaire. Plusieurs recherches se sont penchées sur le développement de l'apprenant lors de son processus d'acquisition de la langue écrite, ce qui a fait émerger la pratique des orthographes approchées. Cette pratique consiste à offrir des situations d'écriture contextualisées où les élèves essaient d'orthographier des mots en utilisant leurs connaissances du système d'écriture dans le but d'atteindre la norme orthographique et de développer leurs habiletés litéraciques. Puisque cette didactique du français écrit s'est principalement centrée au préscolaire, peu de recherches ont documenté le domaine scientifique sur la pratique enseignante des orthographes approchées en première année du primaire. Les objectifs de la présente recherche sont : 1) d'étudier les stratégies orthographiques enseignées par des enseignantes de première année du primaire lors de la pratique des orthographes approchées et 2) de décrire la progression de l'enseignement de ces stratégies durant une année scolaire. Afin de répondre aux objectifs de recherche, trois enseignantes de première année ont expliqué l'adaptation des phases de la pratique des orthographes approchées à l'aide d'un cahier de planification et d'une entrevue. Des changements sont alors relevés dans l'enseignement des stratégies orthographiques. Ainsi, l'année suivante, trois observations ont été réalisées pour détailler ces différences remarquées. L'analyse des résultats démontre que chaque phase de la démarche des orthographes approchées privilégie des stratégies orthographiques précises en première année du primaire. De plus, une certaine progression des stratégies orthographiques enseignées s'observe durant l'année scolaire puisque les enseignantes adaptent les phases de la pratique des orthographes approchées au développement orthographique des élèves. Cette étude permet d'approfondir les stratégies orthographiques enseignées lors de la pratique des orthographes approchées en première année primaire et d'ajuster la temporalité didactique de cette pratique à la progression orthographique des élèves. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : orthographes approchées, stratégie orthographique, première année, enseignement primaire, didactique de l'écriture, langue français.
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Description des interventions des enseignants lors de séances de la dictée 0 faute

Huneault, Mélanie 02 1900 (has links) (PDF)
L'écart entre le niveau de compétence des élèves en orthographe grammaticale et les attentes du milieu scolaire est bien connu. Depuis plusieurs années, des démarches didactiques alternatives ont été proposées, comme la dictée 0 faute, qui propose de développer l'activité métalinguistique des élèves (Cogis, 2005 ; Nadeau et Fisher, 2006, 2011). La seule étude s'étant intéressée à son effet sur les résultats d'élèves (Wilkinson, 2009) laisse croire qu'elle est une voie prometteuse pour l'apprentissage de l'orthographe grammaticale. Il semble que l'efficacité de la dictée 0 faute soit liée à la façon de conduire l'activité par l'enseignant, alors que ce dernier doit restructurer sa position dans les échanges en classe pour guider l'élève dans la verbalisation de son raisonnement. Ces démarches alternatives placent l'enseignant de français dans un nouveau rôle, dont la transformation amène des difficultés d'appropriation, voire de dérives, que seuls le temps et la formation pourront régler. Toutefois, parmi ces démarches, les interventions de l'enseignant en dictée 0 faute sont les moins décrites. Notre recherche consiste donc à décrire les interventions d'enseignants menant les élèves à plus ou moins de progrès en orthographe grammaticale. Pour un enseignement plus efficace de la grammaire, l'approche à préconiser est celle qui amène les élèves à réfléchir et à expliciter les connaissances afin de favoriser leur mobilisation en situation d'écriture (Chartrand, 1996 ; Cogis, 2005 ; Nadeau et Fisher, 2006, 2011). Au cours de discussions grammaticales en dictée 0 faute, les interventions de l'enseignant menant les élèves à plus ou moins de progrès en orthographe grammaticale devraient se distinguer par leur manière de faire verbaliser chez ses élèves les connaissances explicites nécessaires à la résolution d'un problème grammatical, soit 1) les étapes de la réalisation d'un raisonnement grammatical complet, 2) le recours aux manipulations syntaxiques ainsi que 3) l'emploi d'un métalangage précis. Dans la présente recherche, l'approche méthodologique est celle de l'étude multi-cas. Trois classes de 4e année du primaire dont les progrès d'élèves divergent en orthographe grammaticale ont été comparées et leur évolution en cours d'année scolaire a été décrite. Par une analyse des verbatims d'enregistrement vidéo, nous avons fait ressortir comment la gestion des échanges par l'enseignant et la manière de faire appel aux connaissances grammaticales explicites pour résoudre un problème grammatical expliquent les différences de progrès d'une classe à l'autre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : dictée 0 faute, interventions, raisonnement grammatical, connaissances explicites, orthographe grammaticale
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Les erreurs et les stratégies d'orthographe chez les élèves du premier cycle du secondaire du Gabon

Nze-Waghe, Alphonse-Donald 17 April 2018 (has links)
Dans le domaine éducatif, le phénomène des erreurs d'orthographe est l'une des préoccupations majeures dans les pays francophones. Au Gabon, où nous avons réalisé notre investigation, les élèves éprouvent de difficultés à orthographier correctement des mots. C'est au constat de leurs faibles performances en orthographe que nous sommes parvenu à poser la problématique des erreurs d'orthographe au premier cycle du secondaire. Cette recherche vise à identifier et à classer, à partir de la typologie des erreurs de Catach (1980), les différentes erreurs d'orthographe que les jeunes scripteurs commettent dans leurs écrits. Pour, y parvenir, nous avons organisé, pour un échantillon de 783 élèves de 6e (lere année secondaire au Québec) et de 3 e (4eme année secondaire au Québec) de niveau collège du Gabon, une dictée et un entretien métacognitif tel que le conçoit Jaffré (1999 et 2003). Il en ressort, comme l'avaient déjà, ailleurs, démontré certaines études (Bétrix, 1991), que la zone morphogrammique, notamment la grammaire, reste celle qui serait la moins bien maîtrisée chez les jeunes scripteurs gabonais.
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Etude longitudinale des phénomènes de resyllabation chez les enfants français entre compétence phonologique, lecture et orthographe / A longitudinal study on children language acquisition of French re-syllabification phenomena considering phonological and literacy skills

Ruvoletto, Samantha 29 June 2016 (has links)
Pendant l'acquisition, l’enfant francophone reçoit comme input une langue orale où les frontières entre les mots sont masquées à cause de trois phénomènes de resyllabation très communs : la liaison (ex. les ours [lezuʁs]), l’élision (ex. l'avion [la.vjɔ̃]) et l’enchaînement (ex. une araignée [y.na.ʁɛ.ɲe]). Ces phénomènes sont à l'origine de l'apparition de mauvaises segmentations dans les productions des enfants à partir de l'âge de 2 ans, classifiées sous les noms de « remplacements » ou « consonnes erronées » (ex. de(s)[n]éléphants [de.ne.le.fɑ̃] pour des[z]éléphants [de.ze.le.fɑ̃]) et de « omissions » ou « non-réalisations » (u(n)[Ø]avion [ɛ̃.a.vjɔ̃] pour un[n]avion [ɛ.na.vjɔ̃]). Les études développementales (longitudinales ou transversales) observent une diminution de ces erreurs entre 4 et 5 ans. Si dans la langue orale, les phénomènes de resyllabation causent un non-alignement entre les frontières syllabiques et les frontières lexicales, dans la langue écrite, les frontières lexicales des mots sont délimitées par des marques graphiques (<les ours>, <une ambulance>, <l'éléphant>). Au moyen d'une étude longitudinale conduite sur 43 enfants francophones à partir du CP (6;3) jusqu'au CE1 (7;6), nous montrons que l’apprentissage de l'écriture et de la lecture, dénommés literacy, aide les enfants à fixer les formes lexicales et à mieux produire à l'oral et que cette variable influence aussi le traitement cognitif des séquences resyllabifiées. À partir de ces résultats, nous proposons également un modèle phonologique pour l'acquisition de la liaison après 5 ans qui tient compte des résultats phonétiques enregistrés et de l'apprentissage de la langue écrite. / Early word segmentation in French is complicated by three phenomena of re-syllabification: liaison (word1 les [le], ʽthe’ + word2 ours [uʁs], ʽbears’ → les[z]ours [le.zuʁs], ʽthe bears’), elision (word1 le [le], ʽthe’ + ours [uʁs], word2 ʽbear’→ l'ours [luʁs], ʽthe bear’) and enchainement (word1 une [yn], ʽa’ + word2 autruche [ot.ʁyʃ], ʽostrich’ → une autruche [y.not.ʁyʃ], ʽan otrich’). Theses processes of re-syllabification entail children's errors in oral productions such as replacements (le(s)[n]éléphants [le.ne.le.fɑ̃] for les[z]éléphants [le.ze.le.fɑ̃], ʽthe elephants’) and non-realizations (u(n)[Ø]ours [ɛ̃.a.vjɔ̃] for un[n]ours [ɛ̃.nuʁs], ʽa bear’). Even though the re-syllabified sequences of word1+word2 are perceived blended, in writing forms they appear separated by graphic markers, as blanks (les ours, une autruche) or apostrophes (l'ours). In our longitudinal study we evaluate the role of literacy in French word segmentation of re-syllabified sequences comparing the results of oral tasks and writing-reading tasks in the same group of children in three points according to literacy skills. Data analysis shows that oral productions of re-syllabfied sequences are influenced by literacy: the complete acquisition of written lexical forms and the strengthen reading skills help to correctly perform oral productions and phenomena of re-syllabification. We also notice that re-syllabified sequences entail a processing cost in word recognition. The thesis ends with the proposal of a phonological model that explains word boundaries acquisition after 5 years of age considering literacy as an important factor.

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