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Le sens en partage. Les outils linguistiques et approches théoriques de la signification [fin XIXe- XXe siècles] / Sharing meaning. Linguistic tools and theorical approaches to siginification end 19th-20th centuryBisconti, Valentina 08 December 2010 (has links)
La tension constante qui s’instaure entre dictionnaires et approches théoriques de la signification s’avère une dynamique majeure de l’histoire et de l’historicité des idées linguistiques. Il s’agit dès lors de faire ressortir la perméabilité, les effets de continuité et les ruptures éventuelles entre les dictionnaires en tant qu’outils linguistiques et les approches théoriques qui se penchent sur le sens. La période retenue permet de suivre, sur le moyen terme, les formes de cette interaction. Il s’agit, dans un premier temps, de voir comment la lexicographie monolingue française de la seconde moitié du XIXe siècle contribue à la promotion du sens au rang d’objet d’étude. En effet, le dictionnaire s’avère un lieu heuristique révélateur des problèmes théoriques que pose la description sémantique. À partir des matériaux empiriques collectés dans le cadre de cette description de la langue, les linguistes de la fin du XIXe siècle cherchent à parvenir à une synthèse des observations. Une relecture du débat qui se développe autour de l’institutionnalisation de la sémantique au XIXe siècle permet de montrer, dans un deuxième temps, que les dilemmes du lexicographe sont susceptibles d’aboutir à des impasses théoriques. Néanmoins, les failles repérées dans les outils linguistiques sollicitent la réflexion et lui suggèrent de nouvelles hypothèses. Dans un troisième temps, il s’agit de retracer, au cours du XXe siècle, la dispersion de l’interaction entre dictionnaires et approches théoriques du sens et ce, dans des horizons de recherche différents qui adoptent l’outil linguistique comme modèle de la langue, de la compétence sémantique ou comme terrain d’expérimentation. / The constant strain between dictionaries and theoretical approaches to signification proves to be one of the major dynamics of the history and the historicity of linguistic ideas. Hence what matters is to bring out the permeability, the effects of continuity and the possible breaking points between dictionaries as linguistic tools and the theoretical approaches that look into meaning. The period considered here provides an understanding of the various forms of this interaction in the medium term. First, this study shows how French monolingual lexicography in the second half of the 19th century contributes to making meaning an object of study. As a matter of fact dictionaries prove to play a heuristic role which reveals the theoretical problems raised by semantic description. From the empirical evidence collected in the context of that description of language, late 19th-century linguists seek to come to a synthesis of observations. A new reading of the debate surrounding the institutionalization of semantics in the 19th century then shows that a lexicographer’s dilemmas are likely to end up in theoretical deadlocks. Nevertheless, the faults found in linguistic tools trigger off further reflection and suggest new hypotheses. Finally, this study aims to trace back the dissipation of the interaction between dictionaries and theoretical approaches to meaning, during the 20th century, thanks to different research perspectives which take on linguistic tools as the model for language, for semantic competence, or as an experimental field.
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Calculs à l'aide de mots : vers un emploi de termes linguistiques de bout en bout dans la chaîne du raisonnementTruck, Isis 08 September 2011 (has links) (PDF)
Le contexte général de mes travaux de recherche se situe dans le domaine de la représentation, modélisation puis combinaison des connaissances en milieu imprécis et vague, en particulier dans la théorie des sous-ensembles flous, d'une part, et dans la théorie des multi-ensembles, d'autre part. Dans ce contexte, nous nous attachons à concevoir des modèles ou outils linguistiques pour palier les problèmes d'imprécision. Notre travail s'est d'abord fondé sur la modulation, préservant la simplicité d'un espace de variables linguistiques de cardinalité assez faible mais sur lequel un large éventail de nuances peut être appliqué. Puis nous avons utilisé ces modèles et outils dans des contextes où l'expression de nuances est très importante, comme le *perceptual computing* dans le domaine de la classification des couleurs ou encore le jeu théâtral, et, plus récemment, pour la capture des intentions des programmeurs pour établir des politiques de contrôle et d'adaptation dynamique des architectures logicielles selon l'approche du calcul auto-régulé (*autonomic computing*).
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Approche cognitive des comportements politiques / Cognitive approach of political behaviorOnkerekakoula, Louis-Ange 18 June 2010 (has links)
L’objectif de cette étude est de rechercher les facteurs qui sous-tendent les comportements politiques chez les étudiants. L’approche développée est cognitive et conative. À ce titre, les connaissances, les représentations et les mécanismes de raisonnement sont invoqués comme éléments explicatifs des comportements. Ces processus sont appréhendés à l’aide d’outils linguistiques. L’analyse des résultats suggère l’existence de représentations politiques plutôt négatives, au sein de la population. Ces représentions génèrent des raisonnements qui induisent des d’attitudes critiques, méfiantes, à l’égard de la sphère politique, avec en toile de fond l’expression de nombreuses attentes. Pour autant, ces représentations, globalement négatives, ne doivent pas occulter la présence de perceptions positives à l’égard de l’univers politique, développées par les sujets experts qui envisagent la politique dans ses liens avec des domaines connexes. En outre, l’analyse des choix politiques fait ressortir deux formes de raisonnement sous-jacentes : des raisonnements motivés, davantage utilisés par les sujets sans proximité partisane, et des raisonnements plus heuristiques, fondés sur un savoir mémorisé adoptés par les répondants plus politisés. / . The objective of this study to seek the factors which underlie the political behaviors in the students. The developed approach is cognitive. For this reason knowledge, representations, and the mechanisms of reasoning are called upon like explanatory elements of the behaviors. These cognitive processes are apprehended using linguistic tools. The analysis of the results suggests the existence within the population of the political representations rather negative. These represented generate reasoning which induces of critical attitudes, being wary with regard to the political sphere within background the expression of many waiting. For as much, these overall negative representations should not occult the presence of positive perceptions of the political universe developed by the expert subjects which consider the policy in its bonds with related fields. Moreover, the analysis of the political choices emphasizes two subjacent forms of reasoning: the reasoning justified, more used by the subjects without proximity partisan, and the more heuristic reasoning founded on a memorized knowledge adopted by the more politicized guarantors
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