• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 97
  • 47
  • 19
  • 13
  • 13
  • 13
  • 13
  • 13
  • 10
  • 3
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 212
  • 212
  • 28
  • 28
  • 23
  • 20
  • 18
  • 14
  • 14
  • 13
  • 13
  • 11
  • 11
  • 11
  • 11
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
121

Le règlement judiciaire de l'injure à Paris au XVIIIe siècle : collaboration entre la justice conciliante et les justiciables avertis

Couture, Rachel January 2008 (has links) (PDF)
L'injure, consignée dans les archives judiciaires, est un observatoire privilégié des relations de pouvoir entre la justice qui juge cette parole délinquante et les justiciables qui la profèrent. À travers les interrogatoires d'accusés pour injures, traces de cette rencontre judiciaire, il est permis de découvrir les deux facettes de cette interaction, tant du côté de l'institution que des justiciables. Loin de confirmer la thèse d'une soumission ou d'une révolte de la population face à la justice, l'examen des usages de la justice parisienne au second tiers du XVIIIe siècle en fait ressortir au contraire leur association. Il est ainsi soutenu que le règlement de l'injure, traité à l'aide d'une approche narrative, sérielle et du croisement de la pratique avec la théorie, relève une collaboration entre une justice conciliante et des justiciables avertis selon des objectifs divergents. L'institution judiciaire, alors dans un contexte de concurrence avec d'autres modes de résolution de conflits, cherche à promouvoir son recours. La flexibilité conséquente de la procédure et la marge de manoeuvre qui est laissée aux justiciables permettent alors de faire sortir de l'ombre leurs possibilités d'action dans ce cadre judiciaire. Les récits d'accusés pour injures témoignent dans ce contexte de la capacité de négociation des justiciables avec une institution qu'ils détournent à leur avantage en fonction de leurs intérêts personnels (réparation d'honneur, dommages et intérêt, objectifs particuliers). Ainsi, leur utilisation généralement habile et bien informée de l'appareil judiciaire a laissé sa trace dans les différentes stratégies procédurales (telle la stratégie de porter plainte en premier) et discursives (aveux nuancés, discrédit du plaignant, portrait favorable de soi) employées. L'appui indispensable de l'institution sur la communauté et sur la participation des justiciables pour résoudre les conflits d'injures lors d'un contexte concurrence, explique sans doute que la latitude laissée aux utilisateurs débouche sur une collaboration, sans quoi l'injure ne pourrait être poursuivie judiciairement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Injure, Interrogatoire, Justice, Police, Justiciable, Paris, XVIIIe siècle.
122

L'écriture du temps qui passe : l'année 1723 chez trois diaristes parisiens

Delisle, Mathieu January 2009 (has links) (PDF)
L'écriture du for privé est un brillant outil de recherche pour mieux comprendre la société lettrée du XVIIIe siècle. Principal vecteur des connaissances et ciment du « tribunal de la raison », l'écrit personnel se révèle comme l'un des mécanismes par lequel se définit et s'articule l'opinion publique émergente et précurseur des Lumières. Par le croisement de trois écritures distinctes, mais similaires, l'historien peut mieux comprendre les motivations des diaristes, et au sens plus large de mieux comprendre l'ensemble de la société des lettres et de cette entité floue qu'est l'opinion publique. La temporalité de ce mémoire est circonscrite à l'année 1723, et ce pour plusieurs raisons, premièrement les trois diaristes étudiés y sont contemporains. Au surplus. elle s'inscrit comme charnière entre la période d'assouplissement des moeurs que fut la Régence et le début du règne de Louis XV. Les pratiques d'écriture seront au centre de ce mémoire, puisqu'il sera question de comprendre les mécanismes par lesquels naissent et s'entretiennent les nouvelles. Ainsi, l'écriture, entendue comme fait social, sera capitale à cette démonstration. C'est par l'intérêt que portent les diaristes à certaines nouvelles plutôt qu'à d'autres ainsi que les rouages par lesquels ils s'informent qu'il devient possible à l'historien de comprendre les pratiques d'écritures et l'opinion publique lui étant inhérente. En outre, les diaristes Mathieu Marais et Jean-François-Edmond Barbier, plus que Jean Buvat, fréquentent les cercles gravitant autour du Parlement, lequel consiste en un vecteur de dissidence tout au long de la Régence. D'ailleurs, cette orientation proparlementaire semble être au coeur des dissertations des auteurs. Il ne faut jamais oublier que les relations entre le Régent et le Parlement, au départ fort cordiales, sont vite devenues intenables: le Régent accusant le Parlement de museler son pouvoir, et ce dernier accusant Philippe d'Orléans de despotisme. En 1723, ces deux protagonistes se remettent à peine de l'exil parlementaire à Pontoise causé par la critique de la gestion financière formulé par ces derniers après la banqueroute spéculative de John Law. Donc, ce mémoire tentera de saisir l'opinion publique par l'analyse des pratiques d'écriture, sans toutefois escamoter le conditionnement bien particulier qui les oriente dans cette fin de Régence façonnée par le rapport de force opposant les parlementaires et le duumvirat composé de Philippe d'Orléans et du Cardinal Dubois. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : XVIIIe siècle, Régence, Opinion, Diaristes, Paris.
123

Libraire et historien du déclin : Siméon-Prosper Hardy, et «sa» naissance de l'opinion publique (1771-1773)

Laforce, Vicki January 2009 (has links) (PDF)
Le Journal du libraire Siméon-Prosper Hardy consigné sur huit volumes in-folio formant un total de 4 082 pages constitue un trésor de richesses historiques encore peu exploité de nos jours. Figurant parmi les plus grandes oeuvres de littérature de témoignage d'Ancien Régime, le Journal dépeint, sous toutes les facettes imaginables, un XVIIIe siècle plongé dans la tourmente: un temps pré-révolutionnaire. Débuté en 1754 à la suite de l'exil du parlement à Pontoise, le Journal de Hardy s'attarde longuement à observer, scruter, définir la scène politique (et religieuse) dont il témoigne en ses différents lieux. Les années 1771-1773, années Maupeou, années où le libraire se voit élu adjoint au syndic de la Librairie et Imprimerie royale de France, renferment plusieurs facettes originales que le mémoire aborde en parallèle. Or, notre attention est dirigée dans un premier temps sur l'oeuvre elle-même; quels liens définissent l'attachement du diariste envers son oeuvre, puis envers son lecteur? Quelle sont les raisons, les visions guidant le scripteur dans sa démarche d'écriture, etc. Dans un second temps, nous quittons notre premier terrain d'enquête, le for privé du libraire, pour marcher dans les rues de Paris. Les années 1771-1773 sont des plus mouvementées sur le plan politique et religieux; le Journal, extrêmement généreux tout autant dans ses commentaires que dans ses observations, invite le lecteur sur la place publique parisienne à l'âge des Lumières: un temps où lectures et écritures envahissent littéralement l'espace public, que les élites investissent avec ardeur en dévoilant, tour à tour, le combat de tous et la cause de chacun, incitant par la même occasion le peuple français à investir l'arène politique. Lutte au nom de l'Histoire, lutte au nom de la nation et au nom du bien commun: voici quelques-unes des actualités que le Journal capte à tout moment. Cette recherche s'y est consacrée à travers une lecture intégrale des années 1771, 1772 et 1773 : celles où Hardy bourgeois, notable et janséniste se voit nommer adjoint au syndic de la Librairie et Imprimerie Royale de France. Enfin, celles-ci coïncidèrent avec la « Révolution » Maupeou. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Paris, Dix-huitième siècle, Siméon-Prosper Hardy (1729-1806), Maupeou, Histoire du livre, Opinion publique.
124

Étude du Journal d'un Parisien anonyme, années 1777-1784 et 1787

Côté-Martine, Philippe January 2009 (has links) (PDF)
La Bibliothèque historique de la ville de Paris conserve dans ses collections le manuscrit autographe inédit d'un journal privé qu'un Parisien a rédigé irrégulièrement au cours du règne de Louis XVI. Sans titre original, cet ouvrage est connu sous une dénomination qui lui fut attribuée a posteriori: il est intitulé Journal d'un Parisien anonyme, années 1777-1784 et 1787. Il réunit plus de dix ans de témoignages, de notes synthétiques, d'observations personnelles, qui laissent au lecteur, outre l'impression d'un projet d'écriture inachevé, une sensation de profonde intimité avec l'auteur. Le Journal livre essentiellement l'illustration de la sociabilité parisienne, des salons et des connaissances privées à travers lesquels notre auteur se met en scène, Parmi les axes ouverts par ce Journal, nous réfléchissons sur les stratégies mises en oeuvre par le diariste afin d'organiser sa vision du monde. Nous avons alors fait surgir les significations de la sociabilité de l'Anonyme. Nous nous sommes interroger sur les espaces privés et publics qu'il fréquente, mais aussi sur l'être social profondément marqué par l'altérité, par ses rencontres. ses sorties, visites, ses dîners, ses concerts, par ses participations aux diverses sociétés qui peuplent le Paris mondain de la fin du XVIIIe siècle. En somme, nous procédons à la présentation du Journal et à l'exposition des principaux enjeux qu'il soulève. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Écrits du for privé, Sociabilité, XVIIIe siècle, Salon, Comte d'Albaret.
125

Croyance, crédulité et superstitions : étude sur les échanges culturels à travers l'affaire Robert Pons (1757-1758)

Cantin, Caroline January 2009 (has links) (PDF)
Malgré l'attention accordée à la mort par les historiens du culturel, l'histoire des revenants a suscité peu d'intérêt. Notre démarche vise à alimenter la connaissance sur cette dimension en tentant de comprendre la croyance aux revenants à l'époque des Lumières, mais plus particulièrement les mécanismes de la croyance qui sont à l'oeuvre dans une affaire bien particulière. Notre dossier met en scène un prêtre qui est accusé d'avoir profité de la crédulité des gens du peuple: à la condition de dire des messes à leur intention, le prêtre Robert Pons certifiait que des agonisants consentent à revenir sur terre une fois morts pour indiquer l'emplacement de trésors. L'affaire, qui prend place à Paris, a été jugée par trois instances judiciaires, l'Officialité, le Châtelet et le Parlement de Paris. Notre propos se concentrera principalement sur le procès mené au Châtelet. Étant donné la complexité du concept de croyance, nous n'avons pas la prétention de repenser la façon de concevoir ce champ d'étude. Cependant, en s'appuyant sur l'historiographie récente en lien avec le processus d'acculturation, nous serons amenés à mettre de l'avant un concept où la flexibilité est de mise, c'est-à-dire que la croyance serait pensée en terme de rationalité, d'échanges et d'hétérogénéité. Par le fait même, notre démarche se propose de repenser le processus d'acculturation à la lumière des mêmes variables évoquées pour cerner le concept de croyance. Afin de mettre à l'épreuve nos thèses, notre propos s'articule autour de trois groupes: les gens du peuple, le prêtre Robert Pons et les magistrats. Une analyse approfondie des interrogatoires révèle que les croyances constituent un univers très complexe puisqu'une logique en paliers est nécessaire pour comprendre les multiples subtilités qui caractérisent l'univers mental des différents groupes. Lorsque nous esquissons la conception de la mort et de l'au-delà de nos protagonistes en fonction de leur groupe d'appartenance, des points de jonction peuvent être établis non seulement au sein d'un même groupe, mais aussi entre les différents groupes. Pour les magistrats, la croyance aux revenants peut sembler inconcevable. Or, en faisant appel au modèle explicatif de Michel de Certeau, nous sommes en mesure de constater que les croyances des gens du peuple et de Pons sont loin d'être irrationnelles. Notre démarche est complétée par une étude du discours des magistrats; en comprenant pourquoi les magistrats ne croient pas à l'affaire des revenants, nous sommes en mesure de confirmer les mécanismes qui génèrent une croyance. Encore une fois, le modèle explicatif de Certeau s'avère précieux et, par ricochet, permet d'introduire une nuance intéressante, à savoir que ce n'est pas parce que les magistrats ne croient pas aux revenants qu'ils rejettent nécessairement toute forme de surnaturel. En vertu des observations relevées dans notre démarche, il est inconcevable de penser l'acculturation comme un processus qui s'abat uniformément sur les masses. D'ailleurs, la figure de Robert Pons constitue une preuve éloquente selon laquelle ce processus est complexe, car, au lieu de maintenir les gens du peuple à l'écart des superstitions comme l'idéal tridentin l'impose, il alimente plutôt les croyances superstitieuses. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Revenants, Croyances, Superstitions, Crédulité, Justice, Paris, XVIIIe siècle.
126

La circulation de l'information en France pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle vue par les diaristes parisiens et toulousains Barbier, Hardy et Barthès

Dagenais, Simon 01 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire traite de la diffusion des nouvelles en France durant la seconde moitié du XVIIIe siècle (1738-1780), à travers trois journaux d'événements rédigés par des bourgeois de Paris et de Toulouse. Ces sources rendent possible un regard inédit sur les interactions entre les différents médias de cette époque. D'autre part, cette étude s'interroge aussi sur l'influence de la singularité de chacun des auteurs dans leur sélection des nouvelles qu'ils mettent sur papier et dans leur choix d'un média plutôt qu'un autre. Ressort de cette recherche l'influence des intérêts personnels de chaque auteur dans leur réception du contenu des différents médias de l'époque, privilégiant des types de nouvelles en particulier ainsi que certaines villes et régions émettrices d'information. Les préférences personnelles jouent aussi dans la sélection d'un vecteur de diffusion de la nouvelle, bien que l'accès à ces derniers soit influencé par la place de leur ville de résidence au sein du réseau français de circulation de l'information et à la position sociale des diaristes. De la même façon, la distance de la nouvelle par rapport aux auteurs influence la disponibilité des médias la colportant. Tandis que les vecteurs traditionnels de la diffusion de la nouvelle, soit la rumeur et la correspondance, occupent une place importante aux côtés de la presse domestique, les gazettes francophones de Hollande jouent un rôle beaucoup moins important que ne le suggère l'historiographie de la presse. La Gazette de France occupe quant à elle une place très importante, offrant des nouvelles considérées comme crédibles, en plus de rendre visible au lecteur attentif les orientations de la politique du gouvernement français. Contrairement à la perception de plusieurs historiens, la rumeur ne diffuse pas uniquement des anecdotes sur la vie privée du roi et à propos des coulisses du pouvoir, mais colporte aussi des nouvelles de tout genre. De la même façon, les diaristes ont des intérêts assez variés et rapportent des événements de multiple nature. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : médias, nouvelle, écrits du for privé, Paris, Toulouse, XVIIIe siècle.
127

La construction d'une identité collective : la formation littéraire dans les mémoires des écrivains américains et canadiens à Paris dans les années 1920

Durling, Eric 09 1900 (has links) (PDF)
La présente thèse porte sur le thème de la formation littéraire d'un groupe d'écrivains américains et canadiens qui s'installent à Paris dans les années 1920 dans le but de vivre des expériences littéraires formatrices. Le corpus est formé de mémoires de leurs séjours parisiens. Je cherche à montrer, dans une perspective postcoloniale, ce qui motive ces Nord-Américains à chercher en France une initiation à une vie littéraire qui leur est impossible dans leur pays d'origine. La réalisation de cette communauté parisienne est également examinée sous cet angle postcolonial mais les notions d'identité et d'altérité qui y résident sont aussi soumises à la pensée de Gilles Deleuze et de Félix Guatarri, à travers les concepts de la déterritorialisation, du devenir et de la ligne de fuite. Différence et identité sont aussi parmi les préoccupations des auteurs du corpus lorsqu'ils partagent leurs réflexions sur l'état de leur langue, leur littérature et leur écriture à l'époque de leurs expériences parisiennes. Une analyse de ces délibérations s'appuie sur une théorie postcoloniale avec l'apport de Deleuze et Guatarri mais démontre également l'intérêt du choix, de la part de nos auteurs, du genre des mémoires dans la transmission de leur histoire. Dans la première partie, « L'émergence d'une identité collective », je me suis employé à montrer la motivation qui pousse les auteurs du corpus, ainsi que des dizaines de milliers de personnes en provenance du continent américain, à quitter leur pays d'origine pour s'installer à Paris. Certes, la force des monnaies américaines et canadiennes face au franc français pendant la décennie qui suit la Première Guerre mondiale est un facteur non négligeable du phénomène, mais le rôle que joue la capitale française, ne serait-ce que dans l'imaginaire de ces expatriés, en tant que capitale internationale des arts et lettres, semble davantage déterminant dans leur choix de faire partie d'une communauté littéraire dans cette ville. Paris représente, à leurs yeux, l'antithèse de la culture dominante petite-bourgeoise. Il est aussi démontré que le passé colonial britannique des États-Unis et du Canada étouffe les jeunes générations et qu'il empêche les aspirants écrivains parmi eux à trouver leur voix/e. La deuxième partie, « Lieu et communauté à Paris », porte sur l'appropriation par nos auteurs des lieux géographiques et des espaces sociaux. Dans le premier chapitre, il est question d'une géographie de la ville que construisent les expatriés. Ils s'associent, en tant que communauté littéraire, principalement au quartier Montparnasse, lui-même assimilé dans leur imaginaire au Quartier Latin, lieu géographique traditionnel des artistes de la rive gauche parisienne. Mais la présence sur la rive droite de la Seine des institutions, banques, services postaux et autres, qui desservent particulièrement les membres de cette communauté expatriée, signifie inévitablement l'annexion de cette partie de la ville au territoire initial de la rive gauche. De la même manière, des localités extra-parisiennes sont rattachées, par les membres de la communauté littéraire, à leur étendue géographique, en tant qu'espaces de création qui complètent les lieux de stimulation qu'ils découvrent à Paris même. J'étudie ensuite, dans le deuxième chapitre de cette partie, l'appropriation, de la part de nos auteurs, d'espaces sociaux parisiens. Puisqu'ils cultivent peu les contacts avec leurs homologues français, la formation de leur communauté littéraire se vit surtout à travers leurs relations aux gens de lettres anglophones déjà établis dans la ville, tels James Joyce et Ezra Pound, ainsi qu'à leurs semblables fraîchement débarqués dans la capitale française. Leurs récits prennent souvent des allures, donc, de portraits de l'artiste, s'apparentant alors au roman d'apprentissage. Ces portraits se construisent à partir de l'élément narratif primordial des mémoires - l'anecdote - et de composantes rhétoriques - métonymies et synecdoques. J'examine les images de cette société qui sont construites à partir de ces figures par lesquelles chacun des auteurs cherche à se représenter à travers un ensemble. La troisième partie, « Identité et différence », s'intéresse à l'identification de nos auteurs à leur littérature nationale ainsi qu'à l'identité collective qu'ils se construisent et qui s'effectue à travers la rédaction de leurs mémoires. Je m'interroge, dans le premier chapitre de cette partie, sur la manière dont l'expérience parisienne modifie le regard que portent ces jeunes écrivains sur le caractère et la qualité des lettres que produit leur pays. Paris leur offre un laboratoire pour se développer et contribuer à leur littérature nationale. Les maisons d'édition et des revues littéraires de langue anglaise de cette ville font paraître des écrits expérimentaux et encouragent l'exploration d'une langue et d'une écriture nord-américaine autres que celles qui ont cours au Canada et aux États-Unis à cette époque. Mais ces organes littéraires soulèvent peu d'intérêt commercial et même s'ils permettent à certains de se faire connaître pour ensuite être sollicités par un éditeur américain, la fin de l'aventure parisienne est vue par nos auteurs, dans leurs récits, comme un revers de leur rêve littéraire. Enfin, dans le deuxième chapitre de cette partie, je cherche à démontrer le lien entre le genre des mémoires et la fabrication d'une identité collective. À partir de l'analyse d'un article de Marcus Billson, une des seules véritables études du genre, j'appliquerai les trois positions rhétoriques du mémorialiste – le témoin, le participant et l'historien – à chacun des récits du corpus. Ce genre se distingue notamment de celui de l'autobiographie puisque ce dernier s'intéresse principalement au développement du sujet individuel tandis que l'auteur des mémoires s'identifie à sa société en se préoccupant du rôle social qu'il a joué dans sa vie. Le choix de ce genre semble alors s'imposer à nos auteurs qui désirent représenter leur formation littéraire dans le contexte d'une société particulière - celle d'une communauté littéraire parisienne - qui se définit par son opposition à sa culture d'origine mais qui, paradoxalement, constitue un des chapitres les plus riches de son histoire littéraire. ______________________________________________________________________________
128

La Maison du Temple de Paris : histoire et description... /

Curzon, Henri Parent de, January 2004 (has links)
Th.--Lettres--Paris--Faculté des lettres, 1888. / Notes bibliogr.
129

Religious fervor and photographic propaganda : Durandelle's anatomical studies of the Sacré-Coeur de Montmartre /

Baillargeon, Claude, January 2002 (has links)
Diss.--Art history--Santa Barbara (Calif.)--University of California, 2002. / Bibliogr. p. 345-382.
130

L'oeuvre de Pierre Emonts (1831-après 1912), photographe de la Ville de Paris, à travers l'analyse des collections du Musée Carnavalet et de la Bibliothèque historique de la ville de Paris /

Duyck, Pauline. Aubenas, Sylvie, Emonts, Pierre, January 2005 (has links)
Maîtrise--Histoire de l'art--Paris-Sorbonne IV, 2005. / Bibliogr. p. 102-105.

Page generated in 0.0611 seconds