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Description morphosyntaxique du parler breton de Plozévet (Finistère)

Goyat, Gilles 19 November 2012 (has links) (PDF)
La commune de Plozévet est située à l'extrémité sud-ouest de la Bretagne, au bord de la baie d'Audierne. Son parler breton conserve des formes archaïques révélant une ancienne continuité méridionale qui allait des bords de la baie d'Audierne au Vannetais, continuité perceptible dans certains aspects de la phonologie, de la morphologie et du lexique. Il garde également des traits communs aux trois presqu'îles occidentales (Léon, Crozon, Cap Sizun et Cap Caval), caractéristiques aussi de la périphérie du domaine bretonnant.Mais des innovations, venues d'abord du centre de ce domaine (région de Carhaix), puis du Léon, toutes diffusées par Quimper, ont brisé ces anciennes continuités. Ce parler présente bien sûr des traits communs à tout le sud-ouest de la Cornouaille, mais aussi des spécificités : ainsi, la réalisation [-ŋ] des groupes historiques " -r n " et " -l n ", l'ouverture du second élément de la diphtongue /ew/ en /ea/, réalisée [eaɔ] en finale absolue, la prédilection pour les syllabes composées de voyelle brève suivie de consonne forte, y compris dans les monosyllabes, et aussi la neutralisation de l'opposition entre les morphèmes des deuxièmes personnes du singulier et du pluriel. L'étude du lexique breton du cadastre napoléonien (1828) révèle que, si certains lexèmes sont tombés en désuétude, le parler a peu évolué au cours des XIXe et XXe siècles. Au XIXe siècle, les maires de Plozévet ont réclamé des maîtres d'école, d'abord pour enseigner le français aux enfants, qui ne savaient que le breton. Celui-ci est resté la langue la plus parlée jusque dans les années 1960, mais a ensuite très vite décliné
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Description morphosyntaxique du parler breton de Plozévet (Finistère) / Morphosyntactic description of the spoken Breton of Plozevet (Finistère)

Goyat, Gilles 19 November 2012 (has links)
La commune de Plozévet est située à l’extrémité sud-ouest de la Bretagne, au bord de la baie d’Audierne. Son parler breton conserve des formes archaïques révélant une ancienne continuité méridionale qui allait des bords de la baie d’Audierne au Vannetais, continuité perceptible dans certains aspects de la phonologie, de la morphologie et du lexique. Il garde également des traits communs aux trois presqu’îles occidentales (Léon, Crozon, Cap Sizun et Cap Caval), caractéristiques aussi de la périphérie du domaine bretonnant.Mais des innovations, venues d’abord du centre de ce domaine (région de Carhaix), puis du Léon, toutes diffusées par Quimper, ont brisé ces anciennes continuités. Ce parler présente bien sûr des traits communs à tout le sud-ouest de la Cornouaille, mais aussi des spécificités : ainsi, la réalisation [-ŋ] des groupes historiques « -r n » et « -l n », l’ouverture du second élément de la diphtongue /ew/ en /ea/, réalisée [eaɔ] en finale absolue, la prédilection pour les syllabes composées de voyelle brève suivie de consonne forte, y compris dans les monosyllabes, et aussi la neutralisation de l’opposition entre les morphèmes des deuxièmes personnes du singulier et du pluriel. L’étude du lexique breton du cadastre napoléonien (1828) révèle que, si certains lexèmes sont tombés en désuétude, le parler a peu évolué au cours des XIXe et XXe siècles. Au XIXe siècle, les maires de Plozévet ont réclamé des maîtres d’école, d’abord pour enseigner le français aux enfants, qui ne savaient que le breton. Celui-ci est resté la langue la plus parlée jusque dans les années 1960, mais a ensuite très vite décliné / The commune of Plozévet is situated at the south-western tip of Brittany, on the shore of the « baie d’ Audierne ».The spoken Breton of Plozévet has kept archaic features suggesting a former continuity stretching from the shores of the « baie d’ Audierne » to the Vannetais area, perceptible in some aspects of its phonology, morphology and lexis. It has also kept some characteristics common to the three western peninsulas (Léon, Crozon, Cap Sizun and Cap Caval), also peculiar to the periphery of Celticspeaking Brittany.But some innovations coming from the central zone (Carhaix region), and then from Léon, filtered through Quimper and brought these former continuities to an end.The spoken Breton of Plozévet obviously shares many features with the rest of southwestern Cornouaille, but also has some distinctive characteristics: thus, the groups «-r n » and « –l n » pronounced [ŋ], the opening of the second element of the diphthong /ew/ into /ea/, pronounced [eaɔ] in absolute final position, a predilection for syllables composed of a short vowel followed by a fortis consonant, in monosyllables too, and also the neutralization of the opposition between themorphemes of the second persons singular and plural.The study of the Breton vocabulary contained in the so-called Napoleonic cadastre (1828) reveals that, although some of the lexemes have become obsolete, the language evolved but little during the 19th and 20th centuries.In the 19th century, the mayors of Plozévet asked for schoolmasters, above all to teach French to the children, who only knew Breton. Breton was spoken more than French until the 1960’s, but then declined rapidly.
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Le manoir de Kerazan et ses propriétaires : Architecture, décor inérieur et collections / Kerazan's manor and its owner : architecture, interior design and collections.

Gayet, Gwenn 29 January 2014 (has links)
Le domaine de Kerazan, ensemble encore méconnu, fut légué à l’Institut de France par Joseph-Georges Astor en 1929. Situé en plein cœur du Pays Bigouden, sur la route de Pont-l'Abbé à Loctudy, le manoir de Kerazan est aujourd'hui l’un des fleurons de l’art de vivre au XIXe siècle, en sud Finistère. S’étalant du XVIe siècle à 1934, toute une collection d’arts décoratifs imprègne le manoir : toiles de maîtres régionaux, meubles bretons ou encore faïence de Quimper font vivre ce bâtiment comme ils font vivre le passé. Cet ensemble éclectique fut composé par une famille de trois collectionneurs : Joseph Astor II, Maire de Quimper de 1870 à 1886, conseiller général (de 1877 à 1895) et premier Sénateur républicain du Finistère, élu en 1890, et qui le restera jusqu’à son décès, en 1901. Son fils, Joseph-Georges Astor, docteur en droit, compléta la collection familiale tout au long de sa vie, avant de léguer - sous certaines conditions - l’ensemble de la collection à l’Institut de France. Dernier membre de cette famille de collectionneurs, beau-frère de Joseph Astor II et oncle de Joseph-Georges Astor, Georges Arnoult fut élu Député de la seconde circonscription de Quimper de 1876 à 1885. Le manoir et son domaine, connurent de très amples modifications, depuis la fin du XVe siècle à nos jours, et c’est ce que nous allons aborder ici, par le prisme de différentes disciplines, à savoir : histoire politique, histoire sociale et histoire des arts.Ce fut donc sous l’action de plusieurs familles et collectionneurs que le manoir fut modifié : tant dans son architecture, que dans ses décors intérieurs. Enfin, nous analyserons, l’histoire du goût au travers de l’exemple de la constitution de la collection de Kerazan. Peintures, mobiliers et objets quotidiens demeurés en l’état méritent-ils l’appellation de « collection bretonne » ? Quels étaient les objectifs de cette collection, quelles impulsions peuvent en être dégagées, et quels processus avons-nous pu déceler ? Ces derniers peuvent-ils être comparés à d’autres collections ? / The domain of Kerazan, still an underestimated set, was bequeathed to the Institute of France by Joseph-Georges Astor in 1929. Placed right in the heart of the Bigouden County, between Pont-l'Abbé and Loctudy, the manor house of Kerazan is today one of the jewels of the lifestyle in the XIXth century, in South Finistère. Spreading out from the XVIth century to 1934, a whole collection of decorative arts fills the manor house: paintings of regional masters, Breton furniture or still earthenware of Quimper make this building live as they make the past live. This eclectic set was made by a family of three collectors: Joseph Astor II, Mayor of Quimper from 1870 to 1886, member of the “General Council” (from 1877 to 1895) and first republican Senator of Finistère, elected in 1890 until he died in 1901. His son, Joseph-Georges Astor, Doctor of Law, continued the family collection throughout his life, before bequeathing - under certain conditions - the whole collection to the Institute of France.Last member of this family of collectors, brother-in-law of Joseph Astor II and uncle of Joseph-Georges Astor, Georges Arnoult was elected Member of Parliament of the second district of Quimper from 1876 to 1885.The manor house and its domain, have known very important modifications, since the end of the XVth century up to nowadays, and that is what we are going to study here, thanks to various subjects, that is to say : political history, social history and art history.Thus, the manor house was changed thanks to several families’ and several collectors’ actions in its architecture and also in its internal decoration. Finally, we will analyze, the history of taste through the example of the constitution of the collection of Kerazan. Do paintings, furniture and daily objects deserve the name of " Breton collection "?What were the goals of this collection, which trends can be observed, and which processes could we identify ? Can the latter be compared with other collections ?

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