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K / K

Konovalova, Elizaveta 15 December 2018 (has links)
Ce projet de thèse n’a jamais eu de sujet de recherche à proprement parler, mais plutôt un objet, un point d’ancrage, une attache géographique que j’ai choisi pour graviter autour: Kaliningrad. Anciennement partie de la Prusse Orientale, la région revient à l’URSS en 1945 à l’issue de la Seconde guerre mondiale, lorsque cette province allemande est divisée entre trois pays: l’URSS, la Lituanie et la Pologne. Sa capitale, Königsberg, est alors renommée Kaliningrad, en référence à Mikhaïl Kalinine, un des collaborateurs de Staline. En 1991, quand le bloc soviétique éclate, la région se retrouve séparée du territoire principal de la Russie par deux frontières. Désormais, c’est une enclave russe au milieu de l’Europe de l’Est.Les conflits qui agitent ce lieu encore aujourd’hui sont mis à nu. Tel un champ retourné, il expose un paysage irrégulier, dévoilant simultanément plusieurs couches de son histoire, où les vestiges de l’architecture prussienne et les attributs d’une ville soviétique type se côtoient dans un patchwork aux contrastes improbables. L’éloignement géographique du reste de le Russie, ainsi que son passé hanté par les sujets tabous ont provoqué un délaissement progressif de ce territoire à tous niveaux. Le paysage citadin et rural subissent le même sort, l’abandon.Aujourd’hui Kaliningrad représente au sein de l’Europe une zone qui échappe à la règle, une anomalie, un tiers paysage. Immergé dans un état d’incertitude prolongée quant à son statut et à son devenir, ce territoire évolue suivant ses lois propres, dans l’absence de volonté commune. En l’espace de 70 ans, la frontière dessinée sur une carte d’un territoire uni, s’ancre dans le paysage et devient une scission réelle qui délimite un autre type de civilisation. L’effet de serre qui s’est produit avec l’isolement de ce territoire par rapport à son milieu historique a favorisé l’émergence d’un environnement singulier: passée la frontière, nous avançons dans la réserve de la vieille Europe en friche.Avec Andrei Erofeev, historien d’art de Moscou, nous avons cherché ensemble à comprendre ce phénomène. Il s’agissait pour nous de regarder le paysage de Kaliningrad comme le résultat d’un conflit persistant entre 7 discours – différents types de perception de ce même territoire, qui régissent la relation et le comportement de ses propre habitants. Le sujet nous a ainsi conduits vers une étude multivoque et protéiforme, impliquant notamment un travail d’archives, mais surtout une expérience du territoire réelle, le travail de terrain, nourri de déplacements, d’observations et de rencontres.Mon projet de thèse, K, est issu de ce processus de réflexion et propose une forme de visualisation et d’interprétation plastique de cette recherche. La figure centrale y est celle du terrain vague, empreint successivement de la tentative de table rase du passé européen et du fiasco que connait ici le projet soviétique. C’est un lieu réel et en même temps métaphorique: le cœur de la capitale de la région et à la fois le modèle réduit de l’enclave de Kaliningrad.Les images obtenues via diverses formes d’arpentage du territoire, tendent, d’une part, à en donner une vision d’ensemble, où l’on devine le paysage d’avant, désassemblé. D’autre part, le projet déploie 7 narrations parallèles, constituées d’images et de mots, dédiées au paysage d’après coup.Le projet se partage en deux formes: l’édition et l’exposition, cette dernière étant composée à la fois d’œuvres conçues à partir de la matière documentaire collectée sur place et à distance et passée par un montage, ainsi que de documents bruts. Par ce montage d’éléments trouvés, j’ai essayé d’échapper à la chronologie historique pour proposer un récit qui s’articule autrement – par correspondances et analogies visuelles, par échos et répétitions intertemporelles, par anticipations et rattrapages. L’édition joue le rôle d’introduction sinon d’annexe de l’exposition, le projet se découvre ainsi en deux temps, intervertibles. / This project has never had a research subject as such, but rather an object, an anchor point, a geographical attachment that I chose to gravitate around - Kaliningrad.Formerly part of East Prussia, the region became part of the USSR in 1945 after the end of the Second World War, when this German province was divided between three countries: the USSR, Lithuania and Poland. Its capital, Königsberg, was then renamed Kaliningrad, after Mikhail Kalinin, a collaborator of Stalin. In 1991, when the Soviet bloc broke, the region found itself in the far west of Russia, separated from its mainland by two borders. Henceforth, it is an enclave in the middle of Eastern Europe.The conflicts that agitate this place today are exposed. As a returned field, it shows an uneven landscape, simultaneously revealing several layers of its history - vestiges of the Prussian medieval architecture, and attributes of a typical Soviet town come together in an unlikely patchwork of contrasts. The remoteness of the region from the rest of Russia and it’s past haunted by all sorts of taboos caused gradual abandonment of the territory – cities as well as the countryside suffer the same fate. Today the Kaliningrad region within Europe represents an area exempt from the rules, an anomaly, a "third landscape". Immersed in a prolonged state of uncertainty as to its status and its future, the area evolves according to its own laws, governed by the lack of common will. Thus, in 70 years, the frontier roughly drawn on a map of a united territory, took roots within the landscape and became a real split that delimits another type of civilization. The accidental “greenhouse effect” occurred with the isolation of this territory from its historical environment helped the emergence of a singular landscape: after the border we enter the reserve of the old Europe in decay.Together with Andrei Erofeev, art historian based in Moscow, we tried to understand this phenomenon. We started to consider the landscape of Kaliningrad as the result of a persistent conflict between seven discourses - different types of perception of this same territory that influences the behaviour of its own inhabitants. The theme led us to a multidisciplinary study, involving archival survey, but mostly based on the experience of the territory itself, the fieldwork, guided by displacements, observations and encounters.My thesis, “K”, proposes a form of visualization and plastic interpretation of this research. The central figure in it is the wasteland, imprinted successively by the attempt of tabula rasa of the European past and the fiasco of the Soviet project. The wasteland is a real and also a metaphorical place – it occupies the heart of the capital of the region since several decades and at the same time it represents a reduced model of the entire enclave of Kaliningrad.The images of various forms of surveying the territory tend, on the one hand, to give an overview, where we may guess the previous landscape, disassembled. On the other hand, seven parallel narratives, build with found images and words, express the afterwards landscape. The project is divided in two forms, two phases of reading - the edition and the exhibition, composed of art works based on the montage of documentary material collected on site and remotely, as well as documents shown as such.By assembling found elements I tried to avoid historical chronology and create a narrative articulated differently - through correspondences and visual analogies, anticipations and catch-ups, echoes and cross-temporal repetitions. The edition functions as an introduction or the annex of the exhibition; the project is thus set in two interchangeable stages.
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Mine, bois et forêt dans les Alpes du Sud au Moyen Âge. Approches archéologique, bioarchéologique et historique

Py, Vanessa 03 December 2009 (has links) (PDF)
La Haute-Durance a été le théâtre d'une importante activité minière au Moyen Âge central. Les mineurs ont recherché et extrait des minerais de plomb argentifère depuis le bas des versants jusque dans les terroirs agropastoraux d'altitude (2000-2200 m d'alt.). Le recours à l'abattage par le feu pour attaquer des roches encaissantes dures a généré des stratégies d'exploitation qui ont conditionné la forme des ouvrages, l'organisation des aires de travail, la composition des remblais, le traitement des matériaux et l'exploitation de la forêt. La localisation de l'aire d'approvisionnement en altitude répond à une gestion raisonnée des disponibilités forestières pour satisfaire les besoins des activités minières et agropastorales. L'étude croisée des vestiges miniers et de leur chronologie, des biofacts ligneux, des témoignages écrits, du mode opératoire de l'abattage par le feu grâce à l'expérimentation sérielle, apporte des éléments nouveaux pour dépeindre le travail à la mine, les usages et les techniques du bois associés.
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La vue sur mer et l'urbanisation du littoral. Approche géographique et cartographique sur la Côte d'Azur et la Riviera du Ponant

Robert, Samuel 04 December 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse s'intéresse aux interactions urbanisation – paysage pour comprendre et anticiper les dynamiques du territoire en zone littorale. Depuis plusieurs décennies, les côtes européennes et méditerranéennes sont gagnées par l'artificialisation produite par l'économie résidentielle et touristique. La question du rôle du paysage dans les causes de cette urbanisation, mais aussi dans sa possible régulation, se pose donc avec intérêt. Dans ce contexte, l'étude de la vue sur la mer, quintessence du paysage littoral, apparaît essentielle. L'hypothèse de son influence sur l'urbanisation et, simultanément, celle de l'intérêt d'une connaissance géographique de la visibilité de la mer pour aider à la gestion de l'espace côtier est donc formulée. Pour démontrer l'effet de la vue sur mer sur l'urbanisation du littoral, la thèse propose une méthode de cartographie des espaces soumis à la vue sur mer et s'appuie sur l'étude de la relation spatiale entre visibilité de la mer et occupation du sol. La démonstration est réalisée sur deux territoires littoraux méditerranéens, dont le développement territorial doit beaucoup aux données du paysage : la Côte d'Azur, en France, et la Riviera du Ponant, en Italie. La démarche est menée à deux échelles et à plusieurs niveaux d'analyse de l'espace géographique, avec les outils et les méthodes de traitement de l'information à référence spatiale (le SIG est au cœur du dispositif). Une fois validée, elle est mise à profit pour étayer l'idée que la connaissance de la vue sur mer peut être instaurée en outil urbanistique. Ceci consiste en une expérimentation menée en partenariat avec une commune côtière des Alpes-Maritimes.
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De la caractérisation à la gestion des paysages ordinaires des vallées du nord-ouest de la France. Représentations, enjeux d'environnement et politiques publiques en Basse-Normandie

Germaine, Marie-Anne 09 December 2009 (has links) (PDF)
En Normandie comme dans l'ensemble du nord-ouest de la France, les vallées offrent des paysages singuliers soumis à des enjeux environnementaux forts (inondations, biodiversité) et des problématiques multiples (déprise agricole, étalement urbain, valorisation des loisirs). Pour rendre compte de leurs spécificités, la recherche s'appuie sur une approche systémique et multiscalaire conciliant les approches matérielle et sensible. La caractérisation des formes visibles repose sur une approche morphologique (analyse spatiale/MNT) et une approche des couvertures du sol (traitement d'image/SPOT5) qui conduit à dégager 11 types de paysages représentatifs. La reconstitution des systèmes de production et de leur trajectoire permet de comprendre le rôle des différentes fonctions (agricole, industrielle, résidentielle) et d'évaluer le poids des héritages dans la diversité des paysages. L'analyse des discours des acteurs locaux (entretien semi-directif, analyse de contenu/WordMapper) rend compte de la complexité des représentations du paysage et permet d'identifier la demande sociale. La confrontation de la dimension matérielle, des modes de production et des représentations révèle des décalages entre les systèmes paysagers contemporains, les attentes des habitants et les modes de gestion mis en place par les politiques publiques. Elle met ainsi en avant la prégnance des politiques environnementales sur les politiques paysagères et les difficultés de leur articulation alimentant la réflexion sur l'expertise et la gestion des paysages ordinaires. L'élargissement de la réflexion à l'échelle du nord-ouest de la France permet de valider les conclusions tirées des exemples bas-normands.
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Les hommes et le bois en rivière. Représentations, pratiques et stratégies de gestion dans le cadre de l'entretien des cours d'eau.

Le Lay, Yves-François 29 November 2007 (has links) (PDF)
Etant donné que la gestion du bois est effectuée dans le cadre de l'entretien des cours d'eau, l'analyse de la motivation à intervenir sur le chenal et les berges des rivières se trouve au cœur de cette étude. La première partie montre combien le bois flottant est devenu un objet de dissension. Les discours défendus par les acteurs de la rivière varient selon leurs intérêts et leurs objectifs. En tant qu'objet social, le bois en rivière est géré au moyen de trois structures de sens collectif : les embâcles de bois comme risque pour les riverains, les usagers et les infrastructures riveraines ; les (macro)déchets flottants comme contrainte pour les activités productives ; les débris ligneux comme atout écologique. Ces différents arguments ont donné une structure bipolaire au schéma informatif qui est sous-jacent à l'attitude envers le bois en rivière. Toutefois, pour satisfaire les demandes sociales, les législateurs requièrent l'entretien des cours d'eau en tentant de concilier l'exigence sécuritaire et le désir de nature. Le discours juridique s'avère normatif, légitimant et performatif.<br />Dans la deuxième partie, une analyse diachronique souligne que les préoccupations liées au bois en rivière se sont considérablement renouvelées. Les communautés riveraines traditionnelles ont intensément transformé les milieux alluviaux, réduisant les stocks de bois en rivière, diminuant les entrées de bois dans l'hydrosystème et entravant la mobilité des débris ligneux. Constatant l'encombrement des rivières par de nombreux embarras, les autorités n'ont eu de cesse d'en libérer l'écoulement pour favoriser la navigation et le flottage et pour limiter les risques liés aux crues et débordements. L'analyse de la presse quotidienne régionale a également confirmé l'hypothèse selon laquelle la situation actuelle consiste en une phase d'instabilité transitionnelle, marquée notamment par un nombre accru d'embâcles.<br />La troisième partie révèle l'hétérogénéité des cognitions liées au bois en rivière et leur part variable d'un individu à l'autre. Une étude de perception et d'évaluation environnementale a été conduite dans le cadre du paradigme expérimental. Il existe un large consensus transculturel en termes d'évaluation des paysages fluviaux. La rivière idéale est accessible, propre et entretenue. Pour autant, les comparaisons internationales ont permis de relever des contrastes frappants. Les résultats mettent également en valeur le rôle que l'imaginaire collectif et l'éducation environnementale jouent lors de l'entretien, la réhabilitation et l'aménagement des cours d'eau.
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Les paysages végétaux de la Côte des Esclaves du XVII° siècle à la veille de la colonisation : essai d'analyse historique

Juhé-Beaulaton, Dominique 19 January 1995 (has links) (PDF)
Cette thèse avait pour objectif d'essayer de retracer l'histoire des relations des hommes avec leur environnement végétal avant la période coloniale (1894), relations qui aboutissent à la formation des paysages. Les sources étudiées comprennent des sources écrites européennes et des sources orales recueillies au cours de plusieurs séjours au Togo et au Bénin. <br />La première partie de ce travail est consacrée à la reconstitution des paysages végétaux à travers une analyse critique de ces sources qui permet de montrer les différents niveaux d'interprétation possible. <br />La deuxième partie concerne l'aménagement de l'espace en relation avec le milieu végétal. Les hommes dès leur arrivée ont organisé l'espace en fonction des lieux habités et exploités, des zones réservées à la chasse ou aux pratiques religieuses... Cette organisation de l'espace se remarque dans les paysages par la disposition de certaines plantes qui constituent de véritables repères dont la signification religieuse était connue de tous.<br />La troisième partie étudie l'exploitation des paysages végétaux, ce qui conduit à s'intéresser à l'organisation sociale et politique de la société. Le rôle de la royauté sera particulièrement examiné dans le développement de la palmeraie et l'adoption de nouvelles plantes cultivées d'origine étrangère. <br />Avant tout essai de restitution des paysages végétaux de cette région de l'Afrique (Sud du Togo et du Bénin), les sources historiques doivent être replacées dans le contexte historique, idéologique et économique dont dépendent la perception et les représentations transmises par les auteurs et informateurs consultés. Il est difficile à partir de ces seules sources de se faire une idée concrète des paysages avant la période coloniale. Ce sont essentiellement les relations des hommes avec leur environnement végétal qui seront analysées. Les hommes, lors de leur installation, ont organisé l'espace en fonction des lieux habités et exploités, des zones réservées à la chasse ou aux pratiques religieuses... Cette structuration de l'espace se remarque dans les paysages par la disposition de certaines plantes qui constituent de véritables repères. La place réservée à la végétation dans les terroirs de chaque communauté est révélatrice des rapports qui existaient entre les hommes et leur environnement végétal. Plantes cultivées, arbres conservés au cours des défrichements culturaux, arbres abritant des divinités ou lieux de culte à l'abri de formations végétales, toutes ces manifestations concourent à codifier l'espace, à construire les paysages. Un développement particulier sera accordé aux arbres et bois sacrés, ainsi qu'à la question de l'introduction et de la diffusion de plantes d'origine américaine. Ceci amènera à considérer la politique agricole des anciens rois du Dahomey, en relation notamment avec le commerce de l'huile de palme qui prend son essor en Europe au XIX° siècle.
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Dynamiques des paysages de la vallée du Yamé depuis 4000 ans. Contribution à la compréhension d'un géosystème soudano-sahélien. (Ounjougou, Pays dogon, Mali).

Le Drézen, Yann 04 June 2008 (has links) (PDF)
Etudier les dynamiques des paysages de la vallée du Yamé depuis quatre milles ans consiste à comprendre la genèse des paysages et les changements qu'ils connaissent depuis que les sociétés commencent à intervenir de façon intensive sur le milieu. Nous souhaitons à travers cette recherche contribuer à la connaissance des paysages africains en tant qu'entité culturelle en tenant compte des actions anthropiques et bioclimatiques. <br />La vallée du Yamé est localisée dans la zone soudano-sahélienne au centre du Mali. Elle est le principal cours d'eau du Pays dogon. Afin de répondre à notre problématique, nous avons opté pour un plan thématique. Dans une première partie, nous présentons le cadre et les contextes d'études. La deuxième partie consiste en une présentation du cadre chronostratigraphique réalisé à haute résolution. La troisième partie correspond à l'analyse des formations fluvio-palustres et des fonctionnements hydro-sédimentaires (à partir d'analyses granulométriques et micromorphologiques). La quatrième partie est une présentation des paysages végétaux et de leur évolution, à partir des méthodes palynologiques, anthracologiques, carpologiques et de l'analyse du signal incendie. La cinquième partie repose sur une synthèse des résultats, avec une interprétation spatio-temporelle des paysages de la vallée du Yamé depuis quatre mille ans. Cette recherche permet d'observer une ouverture progressive des paysages associée à un changement de physionomie des espèces qui doit être reliée à une aridification du climat et à la mise en place d'agrosystèmes dans la région. La végétation a évolué dans la vallée entre différentes mosaïques de savanes et forêts claires et/ou denses sèches qui sont progressivement à caractère soudano-sahélien. Les espèces pyrophiles se développent progressivement, en relation avec l'émergence d'une agriculture basée sur la culture du mil, attestée par l'archéobotanique avec des feux saisonniers d'origine anthropique. Ces différentes analyses permettent de proposer des scenarii paysagers, qui synthétisent les évolutions des paysages au Pays dogon et met en évidence le rôle crucial des sociétés. Ainsi est mise en évidence l'influence croissante des hommes sur leur environnement en Afrique de l'Ouest, au cours de ces quatre derniers millénaires qui aboutit à la construction de véritables paysages culturels.
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Paléogéographie d'un territoire : la cité des Bituriges Cubi

Maussion, Anne 06 February 2003 (has links) (PDF)
À l'intérieur du territoire des Bituriges Cubi (Indre, Cher et ouest de l'Allier), les informations archéologiques concernant l'occupation rurale ont fait l'objet d'une série d'analyses, spatiales et quantitatives. À l'aide d'un système d'information géographique (SIG), elles ont été largement corrélées entre elles ainsi qu'avec les informations environnementales. Ainsi, le rôle déterminant de différents facteurs (réseau hydrographique, exposition des versants, etc.) dans l'implantation rurale gallo-romaine a nettement été mis en évidence. Ce sont les sols qui paraissent avoir le plus influencé la répartition des habitats ruraux gallo-romains. L'environnement des exploitations agricoles antiques regroupe généralement des types de sols variés et complémentaires. Les sols argileux lourds, aux potentiels agricoles variables, ainsi que les sols alluviaux et colluviaux y sont particulièrement bien représentés. En revanche, les terres hydromorphes ont été significativement rejetées.
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Analyse des relations entre plasticité architecturale des buissons et prolifération de leurs populations

Charles-Dominique, Tristan 20 December 2011 (has links) (PDF)
L'étude qualitative et quantitative du mode de développement des plantes envahissantes est actuellement considérée comme une étape clef dans la compréhension des phénomènes d'invasion. L'objectif de ce travail est de préciser les relations qui existent entre la structure architecturale des buissons et leur caractère proliférant. Nous avons sélectionné cinq espèces buissonnantes (Cornus sericea L., Cornaceae ; Prunus virginiana L., Rosaceae ; Rhamnus cathartica L., Rhamnaceae ; Rhus typhina L., Anacardiaceae ; Zanthoxylum americanum Mill., Rutaceae) qui sont connues pour leur aptitude à bloquer la succession végétale sous certaines conditions au Sud du Québec (Canada). L'analyse architecturale a permis chez ces espèces de caractériser les unités structurelles et leurs modifications ontogéniques. Ces modifications ontogéniques doivent être prise en compte afin d'obtenir une description complète de la plasticité phénotypique chez ces espèces. L'analyse des différentes unités structurelles révèle qu'elles ne possèdent pas la même signification fonctionnelle : les niveaux d'organisation les plus grands sont responsables majoritairement des capacités de plasticité phénotypique de la plante et de sa compétition. Ces analyses ont abouti à la définition de trois stratégies architecturales correspondant à des comportements individuels et qui sont également pertinentes pour expliquer la prolifération des populations
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Effet de l'évolution du parcellaire agricole sur la redistribution des sols et la morphologie des versants cultivés - exemple du Sud-Ouest du bassin parisien.

Chartin, Caroline 06 October 2011 (has links) (PDF)
L'évolution historique des types et techniques de production agricole a causé celle de l'organisation paysagère, via les parcellaires notamment. Les bordures de parcelles créent des discontinuités dans les processus d'érosion-dépôt de sol. L'objectif est ici de comprendre l'effet du parcellaire et de son évolution sur la distribution actuelle des sols et la morphologie des versants. Un versant cultivé (16 ha) dans le SW du Bassin Parisien a été étudié. La distribution spatiale de figures morphologiques linéaires et de l'épaisseur des sols a été analysée. Les deux types de figures identifiés correspondent à des épaississements de sols (dépôts) induits par des bordures de parcelles, pérennes depuis plusieurs siècles pour les premières, et disparues en 1967 (remembrement) pour les secondes. Ces épaississements ont été cartographiés grâce à une analyse statistique (CART) de la morphologie du versant. L'étude de traceurs granulométriques et minéralogiques (SEDI) a permis d'identifier les processus d'érosion-dépôt impliqués. La solifluxion périglaciaire puis le ruissellement auraient affecté l'ensemble du versant avant la pérennisation d'un parcellaire. Puis, des processus hydriques et aratoires ont agi dans des unités (parcelles) fixées par des bordures : les plus pérennes (1000 ans) montrent les dépôts les plus marqués (banquettes). La distribution spatiale du 137Cs et sa conversion en taux d'érosion (modélisation numérique) ont permis d'évaluer l'implication relative des processus hydriques (15%) et aratoires (85%) depuis 1954. Le remembrement parcellaire de 1967 s'avère avoir favorisé l'érosion des sols, convertissant des zones de rétention en zones sources (ondulations).

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