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Performances et représentations: approche pratique et théorique des stratégies du performeur

Roland, Barbara 14 February 2015 (has links)
La thèse consiste en une approche pratique et théorique des stratégies du performeur sur fond des questions problématiques relatives à la performance et à la représentation. Elle s’intéresse plus spécifiquement aux manifestations et aux traductions des trois processus créatifs performance, mimêsis, représentation dans la pratique de la performance comme genre. <p>L’articulation d’axes de recherche paradigmatiques (des Performance Studies) à l’étude du genre repose sur un dialogue constant entre pratiques et théories qui permet de mieux cerner et comprendre le phénomène. La performance est à la fois un genre et un paradigme dont l’étude montre le passage d’une logique représentationnelle à une logique « performationnelle ». <p>La performance ne s’envisage pas directement comme représentation, mais comme restauration de comportement, comme processus, et comme événement dont trois aspects — la boucle de rétroaction autopoétique, la déstabilisation des oppositions binaires, les situations de liminalité — confirment sa nature en tant que telle. Elle ne dépend plus de la mimêsis en fonction de laquelle se constituait la représentation aristotélicienne, bipolaire. Elle renverse le processus de production de l’art, et s’impose de manière autonome et à part entière par rapport à la représentation et à la mimêsis qu’elle n’implique, ni n’exclut nécessairement. <p>Le genre de la performance tend à mettre en échec la mimêsis, mais ne dénie pas pour autant toute possibilité de représentation, qui s’ouvre à d’autres dimensions. <p>L’art de la performance est un art du moi, un art de la subjectivation qui questionne l’identification propre à la représentation de la fiction, par dés-identification, désappropriation, déclassification. Il n’assure pas moins la représentation identitaire, sociale, politique du sujet en action. <p>La performance traduit la représentation dont elle questionne, et élargit peut-être, le sens et les fonctions dans le champ des arts vivants. Elle se pose comme moyen de réflexion et d’évolution objective des conceptions, des logiques et des principes qui définissent le champ de ces déterminations. <p> / Doctorat en Information et communication / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Bernard Heidsieck & Cie : une fabrique du poétique

Naccache, Marion 05 October 2011 (has links) (PDF)
De même que le ready-made, il y a maintenant presque un siècle, avait transformé la question " qu'est-ce que l'art " en son contraire (" comment faire pour que quelque chose ne soit pas de l'art ?", ne soit pas transformé en objet d'art puisqu'une simple parole d'artiste, fiat ars, suffisait ainsi à transfigurer tout élément du réel), de même, il devient difficile aujourd'hui de repérer ce qui ne pourrait être, jamais ou par essence, un objet poétique. Devant l'œuvre poétique et plastique de Bernard Heidsieck, il convient de mettre en place une série de critères permettant de distinguer la poéticité d'un " art total ". Nelson Goodman apporte des éléments de réponse en soulignant l'importance d'un paramètre rarement pris en compte : le contexte. La question essentialiste " qu'est-ce que l'art "/ " qu'est-ce qu'un poème " pouvant être remplacée par une autre plus pragmatique " quand y a-t-il art/poème ? " De ce point de vue pragmatiste, la notion de " contexte " permet ainsi de faire jouer à la fois l'espace (le lieu où s'exécute l'œuvre d'art) et le temps (les circonstances dans lesquelles l'œuvre s'exécute). Ainsi, un même objet ou une même action pourrait, à la fois, être ou ne pas être de l'art, c'est finalement une question de contexte et d'intention initiale. Dans le cas de nos recherches, la question du contexte est primordiale puisque l'inscription d'objets poétiques non exclusivement textuels en poésie et non en arts plastiques, repose en partie, sur leur appartenance aux champs de diffusion (éditoriaux et institutionnels) de la poésie. Cependant, des productions poétiques telles que celles de Heidsieck dont certaines facettes n'appartiennent pas au poétique n'en deviennent pas pour autant " poèmes " du fait de leur présence dans un festival de poésie. Notre projet de recherche a pour horizon une redéfinition du champ " poésie " et de ses outils d'analyse, une tentative de mise en place d'une poétique permettant de prendre en charge de façon féconde les " objets poétiques complexes " _c'est-à-dire hétérogènes du fait de leur appartenance à différents types de régimes esthétiques_ de Bernard Heidsieck.
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Bernard Heidsieck & Cie : une fabrique du poétique / Bernard Heidsieck & C° : a poetry fabric

Naccache, Marion 05 October 2011 (has links)
De même que le ready-made, il y a maintenant presque un siècle, avait transformé la question « qu’est-ce que l’art » en son contraire (« comment faire pour que quelque chose ne soit pas de l’art ?», ne soit pas transformé en objet d’art puisqu’une simple parole d’artiste, fiat ars, suffisait ainsi à transfigurer tout élément du réel), de même, il devient difficile aujourd’hui de repérer ce qui ne pourrait être, jamais ou par essence, un objet poétique. Devant l’œuvre poétique et plastique de Bernard Heidsieck, il convient de mettre en place une série de critères permettant de distinguer la poéticité d’un « art total ». Nelson Goodman apporte des éléments de réponse en soulignant l’importance d’un paramètre rarement pris en compte : le contexte. La question essentialiste « qu’est-ce que l’art »/ « qu’est-ce qu’un poème » pouvant être remplacée par une autre plus pragmatique «  quand y a-t-il art/poème ? » De ce point de vue pragmatiste, la notion de « contexte » permet ainsi de faire jouer à la fois l’espace (le lieu où s’exécute l’œuvre d’art) et le temps (les circonstances dans lesquelles l’œuvre s’exécute). Ainsi, un même objet ou une même action pourrait, à la fois, être ou ne pas être de l’art, c’est finalement une question de contexte et d’intention initiale. Dans le cas de nos recherches, la question du contexte est primordiale puisque l’inscription d’objets poétiques non exclusivement textuels en poésie et non en arts plastiques, repose en partie, sur leur appartenance aux champs de diffusion (éditoriaux et institutionnels) de la poésie. Cependant, des productions poétiques telles que celles de Heidsieck dont certaines facettes n’appartiennent pas au poétique n’en deviennent pas pour autant « poèmes » du fait de leur présence dans un festival de poésie. Notre projet de recherche a pour horizon une redéfinition du champ « poésie » et de ses outils d’analyse, une tentative de mise en place d’une poétique permettant de prendre en charge de façon féconde les « objets poétiques complexes » _c’est-à-dire hétérogènes du fait de leur appartenance à différents types de régimes esthétiques_ de Bernard Heidsieck. / As well as the ready-made, almost a century ago, turned the question “what is art?” into its opposite (“how can say something isn’t art?”, something wouldn’t be transformed into an art piece since the only artist’s word, fiat ars, was enough to turn any part of the real into art), as well, it has become difficult today, to point what couldn’t be, ever or essentially, a poetic object. In front of Bernard Heidsieck poetic and plastic work, we have to gather a series of criteria that would allow us to distinguish poeticism and “total art”. Nelson Goodman gives us a few answers highlighting the importance of a rarely acknowledged parameter: the context. The essentialist question “what is art?”/”what is a poem?” is turned into a rather pragmatic one “when is there art?/poem?”. From that pragmatist point of view, the idea of “context” allows us to deal with both space (the place where the art work happens) and time (the circumstances when it happens). That means a same object or a same action could or couldn’t be art, which leads us to the question of the context and the intention. For my researches, the context is primordial since Bernard Heidsieck’s poems, which are not exclusively textual, partly inscribe themselves in poetry because of their belonging to the poetry field of diffusion (from the publishing companies to the institutions). In the mean time, these objects don’t become “poems” just because of that poetic context. For those reasons, my project is to try and redefine the term and the field “poetry” and it’s analysis tools, it’s an attempt to build a poetic that would allow us to talk about what I will call the “complex poetic objects” _ complex because they belong to different types of aesthetic regimens _ of Bernard Heidsieck.
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Le "pour de vrai" et le "vrai" en art performance : fiction vs trace / The "Like true" and the"True" in performance art : Fiction Vs Trace

Lagouarde, Clément 04 July 2018 (has links)
L’art performance est un art contemporain difficile à définir. Néanmoins il peut se décrire par l’action d’un artiste de performance qui, à la différence du théâtre traditionnel, se présente lui-même devant un public, s’infligeant parfois de véritable blessure. Cet art questionne le « pour de vrai » et le « vrai ». En le comparant au théâtre il semble moins fictif car les blessures est le sang sont « vrais », et sa trace (captations vidéos, captations sonores, photographies, objets, croquis, écrits, etc.) le prouve. La fiction et la trace paraissent opposées, là où la première est une invention (le « pour de vrai ») l’autre est un élément pérenne d’une action vécue (le « vrai »), l’art performance permettrait alors de penser ces deux notions non plus comme opposés mais comme corrélatives. L’art performance présente sa trace comme un élément pérenne d’une action plus ou moins inventée : le « vrai » dont la frontière avec le « pour de vrai » peut être questionné. Cette thèse argumente ces hypothèses à travers une première partie comparative entre l’art performance et l’art théâtral, avec comme problématique la fiction qui semble opposée au « vrai ». Et une seconde partie corrélative sur le possible « pour de vrai » de la trace, qui permet l’étude de trois traces épistémologiques : la mémoire, l’écriture et l’indice à travers des exemples respectifs d’artistes de performance. / Performance art is a contemporary art is hard to define but which can be described as an action made an audience by a performance artist who, in contrast to the traditional theater, is the artist himself is inflicting sometimes real physical injuries. This art questions the 'like true' and the 'true' and seems less fictitious than traditional theater because blood’s physical injuries is 'true' and that he uses his trace as evidence (video recordings, sound recordings, photographs, objects, sketches, written, etc.). If the fiction and the trace seem opposed, because the first is an invention (the "like true") the other is a sustainable living action (the ' true') element, performance art then would think these two concepts not as opposites but as Horn related. As performance art, object of study here, presents his trail as a perennial element of a more or less invented action: as the 'true' including the border with the "like true" can be questioned. This thesis argues its assumptions through a comparative part between performance art and theatrical art, with as problematic fiction that seems opposite to 'true'. And a second consequential part on the possible "like true" of the trace, which allows the study of three epistemological traces : memory, writing, and trifle through respective examples of performance artists.

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